BE HCFR : Sanyo PLV-Z2000

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Premières mesures

L’appareil livré par Sanyo étant neuf, il n’a pas été nécessaire de réinitialiser les réglages pour déterminer comment se comportait le PLV-Z2000 en « sortie de carton ».

Par défaut, il est positionné sur cinéma brillant, lampe en mode A1, iris en mode rapide, gamma dynamique en mode haut.

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Bonne surprise, les primaires sont linéaires avec un excès de vert et une carence de rouge.

Le gamma est par contre très bas avec une moyenne à 1.81. Il n’est donc pas adapté à un usage home-cinéma :

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Enfin, le diagramme CIE propose un gamut relativement étendu avec un alignement quasi parfait pour le bleu et le rouge :

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Etalonnage à D65

Aucun réglage usine n’étant proche de la norme, donc exploitable tel quel, nous avons dans un premier temps opté pour le mode naturel. Le taux de contraste s’étant révélé particulièrement faible, l’appareil a ensuite été calibré en mode contraste, puis cinéma brillant. Si ces deux derniers réglages offrent des taux de contraste similaires (4.000: iris activé, 500:1 iris désactivé), cinéma brillant s’est révélé plus satisfaisant en termes de saturation, colorimétrie…

Pour effectuer les premières mesures, nous avons désactivé l’iris.
En dehors du menu, pour le moins pléthorique, l’appareil s’est révélé plutôt simple à régler.

En quelques minutes, nous avons obtenu une courbe RVB et un gamma linéaires :

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Nous avons ensuite validé nos réglages en plaçant l’iris en mode rapide et le temps de latence de la sonde à 3 secondes. Hormis un excès de rouge entre 10 et 30 IRE, la courbe est quasiment inchangée.

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Parallèlement, à partir de 30 ire, la courbe gamma n’a pas subi de modifications majeures et atteint en moyenne la valeur de 2.24 :

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Côté luminosité, la différence est de l’ordre de 35% entre la lampe en position éco et la lampe en position normale.
Le PLV-Z2000 étant relativement silencieux, il sera possible de l’utiliser en puissance maximale. Malgré tout, même dans ces conditions, cet appareil ne se révèle pas particulièrement lumineux. C’est à considérer dans le cadre de grandes bases.

Mesures de luminosité sur une base de deux mètres

  • Mode animé (inexploitable) : 945 lumens – 39 fl
  • Calibré lampe A1 : 338 lumens – 13.9 fl
  • Calibré lampe A2 : 304 lumens – 14.5 fl
  • Calibré en mode éco : 214 lumens – 8.8 fl

Le contraste n’est pas non plus colossal.
Comme souvent, les chiffres indiqués par les constructeurs sont à prendre avec des pincettes. Ils s’apparentent davantage à un argument marketing.
Dans le meilleur des cas, en mode éco, nous avons obtenu un taux de contraste à 4.000 :1. C’est relativement décevant et surprenant au regard des premières mesures du Panasonic PTAE-2000 équipé, lui aussi, des nouvelles matrices D7.

En désactivant l’iris dynamique, le contraste natif obtenu est plutôt modeste. Il atteint la valeur de 500:1.

Bref, il est recommandé d’utiliser cet appareil en activant l’iris dynamique. Bien que pris à défaut sur certaines scènes, il fonctionne plutôt bien.
Attention cependant au mode rapide qui se révèle plutôt bruyant.

Enfin, nous avons profité de ce test pour réaliser l’étalon permettant de calibrer avec la sonde HCFR.

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