Test HCFR Dolby Atmos partie 2 – processing Trinnov Altitude 32 – comparaisons des reproductions en configurations 7.2.4, 7.1, 7.1 « Array », 9.1.4, 9.1.6 et 21.1.8

Test HCFR Dolby Atmos partie 2 – processing Trinnov Altitude 32 – comparaisons des reproductions en configurations 7.2.4, 7.1, 7.1 « Array », 9.1.4, 9.1.6 et 21.1.8

4- Le ressenti des écoutes effectuées avec le processeur Trinnov Altitude 32, en configurations 9.1.4, 9.1.6 et 21.1.8 :

 

4.1 – Les configurations 9.1.4 et 9.1.6 :

Le processeur Trinnov Altitude 32 est un des TRES rares processeur audio capable de mettre en oeuvre ce type de configurations 9.1.4 et 9.1.6.

Une situation qui va très probablement changer à une échéance plus ou moins brève, avec la mise sur le marché de nouveaux chipsets de processing, capables de la mise en oeuvre – au sein de processeurs Grand Public typés Haut de Gamme – de ce type de configurations à 13.1 ou 15.1 canaux_sorties.

Ceci étant dit, commençons par l’analyse de la configuration 9.1.4 utilisée ici.

Il s’agit en effet d’une configuration 9.1.4 que le processeur Trinnov Altitude 32 va élaborer selon le schéma ci-dessous (mais le Trinnov Altitude 32 aurait tout aussi bien pu s’adapter à d’autres types de configurations 9.1.4, correspondant à d’autres éventuels emplacements physique d’enceintes). Sachant qu’ici  a été privilégié le maintenien de la plus grande homogénéité avec la configuration 7.1.4 référence, quant aux emplacements enceintes.

Ainsi dans et dans cette configuration 9.1.4 testée, à la configuration 7.1.4 référence, il y a « simplement » ajout de canaux_sorties (enceintes) « Wides ».

 

4.1.1 – les écoutes avec le processeur Trinnov Altitude 32 en configuration 9.1.4 (apport Wides) :

9_1_4

Trinnov Altitude 32, schéma de configuration 9.1.4

Précisions de Christophe M. de Trinnov :

Les positions des HP dans cette vue sont uniquement à but illustratif et ne correspondent pas strictement à une vérité théorique ou pratique, elles sont surtout utilisées pour aider l’utilisateur à se repérer lors de l’installation.

 

Cette configuration 9.1.4 positionne donc des canaux_sorties (enceintes) en position Wides (@ 60° d’écart angulaire par rapport au centre). Elle rajoute ainsi à la structure 7.x.x « beds » de base, un potentiel emplacement supplémentaire pour la reproduction des « objets » sonores.

Il s’agit donc d’emplacements de canaux_sorties_enceintes qui ne seront pas forcément actifs en continu, mais qui vont servir d’ancrage potentiel à la reproduction des « objets » sonores qui pourraient éventuellement y être plus ou moins angulairement positionnés Wides, par le mixage Dolby Atmos effectué.

Ce qui va donc nous amener à analyser l’activité des « objets » localisés en positions « Wides », ceci pour les extraits sélectionnés.

 

– Analyse du ressenti de l’apport « objets » Wides :  

Lucy : les extraits choisis ne sont pas forcément très expressifs quant à l’activité des objets positionnés « Wides » :

– 1er extrait extrait de Lucy qui dure 1m 21s et qui est situé entre les time-codes 24:45 -> 26:06, l’activité « objets » en Wides correspond à des petites pulsions de sons correspondant à des bruits » avec de petits fragments de sons musicaux.

Dans le contexte de configuration 9.1.4 et par rapport à la référence 7.1.4, le ressenti subjectif de ce 1er extrait de Lucy correspond à un « élargissement » de la taille de la scène sonore, avec une crédibilité de l’immersion qui devient meilleure.

 

2nd extrait de Lucy qui dure 45s et qui est situé entre les time-codes 31:00 -> 31:45, l’activité « objets » en Wides est quasi inexistante, mis à part quelques rarissimes et brèves pulsions de sons non intelligibles.

Par rapport à la référence 7.1.4 et même si l’activité des « objets » Wides est quasiment inexistante dans ce 2nd extrait de Lucy, il y a pour moi, une forme de « dimension » plus amplifiée, avec une impression d’immersion plus large.

 

Everest : dans l’extrait choisi qui dure 1m 58s et est situé entre les time-codes 1:15:40 -> 1:17:38 du BRD Everest et également disponible sur le BRD Dolby Atmos Demo Disc 2016, l’activité objets en Wides se situe principalement dans les scènes sur la montagne, avec singulièrement le vent et le grésillement des grêlons.

Dans cet extrait et par comparaison avec la référence 7.1.4, les objets Wides permettent de différencier et de mieux caractériser les divers plans images.

Ainsi si dans la scène lors de l’entrée dans la tente, les enceintes Height_Top s’activent afin de créer l’effet d’immersion au sein de la tente, il n’y a pas d’activité sonore en Wides, la scène est ainsi « resserrée ». Ceci par comparaison à la scène ensuite sur la montagne où il y a activation des objets sonore en Wides, ce qui va subjectivement amplifier la perception de l’ampleur du contexte de la tempête qui s’abat sur les personnes.

Les objets en Wides participent ainsi directement à différencier de façon sonore les divers plans images de cet extrait de la bande-son Dolby Atmos du film Everest.

 

Batman vs Superman : un extrait de 2m 21s de la VO Dolby Atmos de ce film – que l’on trouve sur le BRD Dolby Atmos Demo Disc 2016 et qui correspond aux time-codes 2:32:17 -> 2:34:38 du BRD UHD de ce film – faisait initialement partie du choix des extraits pour ces tests HCFR.

En effet sur le BRD Dolby Atmos Demo Disc 2016, la bande-son du film Everest est particulièrement chargée et démonstrative en termes d’activité d’objets en Wides.

Toutefois il s’est avéré par la suite, que la VO Dolby Atmos du BRD UHD de ce film , ne comporte strictement aucune activité objets en Wides (et seule l’origine Europe de ce BRD UHD a été testée).

Alors ceci a été vérifié sur 2 exemplaires BRD UHD de ce film (même origine), avec à chaque fois le même résultat : contrairement à l’extrait de « Batman vs Superman » du BRD Dolby Atmos Demo Disc 2016, la bande-son Dolby Atmos VO du BRD UHD de ce même film, ne présente strictement aucune activité objets en Wides.

Il s’avère ainsi que les bandes-sons Dolby Atmos VO du film « Batman vs Superman » peuvent être différentes, avec à la clé des impressions d’écoutes totalement différentes.

D’où l’exclusion de ces tests HCFR de l’extrait bande-son Dolby Atmos VO de « Batman vs Superman », puisqu’il existe une évidente hétérogénéité au niveau des bandes-sons Dolby Atmos VO de ce film. D’où en fonction de la bande-son utilisée, de potentielles et très réelles différences d’impressions quant au rendu de la reproduction.

Alors ceci correspond-il à des origines de BRD UHD qui seraient servies de façon différentes? Où les bandes-sons Dolby Atmos (ici toujours VO) peuvent-elles être différentes d’un media à un autre? Difficile à dire.

Mais ce qu’il faut savoir et garder à l’esprit avec cet extrait de « batman vs Superman », c’est que ce n’est pas parce que sur un BRD ou BRD UHD, l’encodage est marqué Dolby Atmos, que ceci correspond forcément à une même bande-son Dolby Atmos…

 

4.1.2 – les écoutes avec le processeur Trinnov Altitude 32 en configuration 9.1.6 (apport complémentaire contexte Height_Top) :

9_1_6

Trinnov Altitude 32, schéma de configuration 9.1.6

 

Précisions de Christophe M. de Trinnov :

Les positions des HP dans cette vue sont uniquement à but illustratif et ne correspondent pas strictement à une vérité théorique ou pratique, elles sont surtout utilisées pour aider l’utilisateur à se repérer lors de l’installation.

 

Par rapport à la configuration 9.1.4 précédemment testée, la configuration 9.1.6 se caractérise par l’ajout de 2 canaux_sorties_enceintes en contexte Height_Top Middle.

Un contexte de configuration 9.1.6 qui – par augmentation du nombre d’emplacement des canaux_sorties – permet ainsi de potentiellement encore plus précisément définir, le positionnement des éventuels « objets » sonores Dolby Atmos dans l’espace en « Hauteur ».

Alors à l’écoute du 1er extrait du Lucy le ressenti est que l’immersion est plus « naturelle ». Est-ce parce que la transition des déplacements d’objets est plus « fluide » avec l’ajout de Height_Top Middle? C’est difficile à dire. Toujours est-il que pour moi, sur cet extrait le 9.1.6, la reproduction semble plus « naturelle » que le 9.1.4. Même si ceci n’est pas du style jour_nuit.

Maintenant avec le 2nd extrait de Lucy, le ressenti est qu’il n’y a pas ou vraiment très peu de différences entre les 9.1.6 et 9.1.4. Est-ce parce que l’ambiance sonore de cet extrait est moins chargée en transition d’événements_objets, avec des objets Height_Top qui sont plus statiques? C’est mon impression.

D’autant plus qu’avec l’extrait d’Everest, tous les effets vents qui sont positionnés au niveau Height_Top semblent plus définis et sont perçus comme étant plus « naturels ».

Alors et très clairement, tout ce qui est évoqué ici est du domaine d’un subtil plus ou moins marqué, qui se caractérise par une impression de meilleure immersion légère.

Et il faut garder à l’esprit que les extraits et leurs mixages, utilisés pour nos tests HCFR ici, pourraient éventuellement ne pas être parfaitement adaptés ou complètement représentatifs_démonstratifs, pour totalement différencier les contextes x.x.4 et x.x.6 de l’activité objets Height_Top…

Toujours est-il que pour moi, le contexte de configuration 9.1.6 s’est avéré meilleur que le 9.1.4, même si ceci est léger ou subtil.

 

4.1.3 – Synthèse des impressions d’écoutes en configurations 9.1.4 et 9.1.6 :

Par rapport à la configuration 7.1.4 prise comme référence, l’apport de la configuration 9.1.4 est particulièrement intéressant – bien évidemment lorsque le mixage comporte des « objets » en Wides – puisque ceci permet d’expanser le ressenti subjectif quant à la scène sonore  perçue.

Cet effet est du même ordre que l’effet ressenti lorsqu’en projection à hauteur constante, on passe d’une image au format 16/9 à une image au format 2.35. L’effet ressenti correspond à une image qui s’agrandit, c’est ce qui a été subjectivement identifié comme correspondant à la principale différence entre les configurations 7.1.4 et 9.1.4.

Maintenant lors du passage de 9.1.4 à 9.1.6 – et avec les extraits utilisés – il y a eu le ressenti d’une immersion plus fluide et ainsi légèrement meilleure. Et cette amélioration participe directement  au ressenti subjectif final qui s’identifie dans une « cohérence » d’ensemble plus marquée.

 

4.2 – La configuration 21.1.8 :

 

21_1_8

Trinnov Altitude 32, schéma de configuration 21.1.8

Précisions de Christophe M. de Trinnov :

Les positions des HP dans cette vue sont uniquement à but illustratif et ne correspondent pas strictement à une vérité théorique ou pratique, elles sont surtout utilisées pour aider l’utilisateur à se repérer lors de l’installation.

 

La possibilité de mise en oeuvre d’une configuration 21.1.8 correspond à un très réel exploit technologique. Puisque ce ne sont pas moins de 30 canaux_sorties distincts qui sont ainsi processés ici par le Trinnov Altitude 32.

Alors si ceci peut correspondre à quelque chose de totalement… « déraisonnable » aux yeux de quasiment tous les lecteurs de ce test HCFR, il ne s’avère pas moins que le ressenti subjectif à l’écoute de nos 3 extraits, aura été tout simplement FABULEUX.

En effet avec cette configuration 21.1.8, on se retrouve au sein d’une véritable bulle sonore dont la cohérence subjective est totale, on est soi-même directement immergé au sein d’une forme de réplique crédible des réalités monde de la Nature.

Ainsi avec le 1er extrait extrait de Lucy, toute la crédibilité de cette cohérence amène en fait l’esprit à « tiquer » un peu lorsque les images montrent l’intérieur du corps de Lucy (une situation impossible…). Alors même que lors du 2nd extrait et comme le montrent les images du visage de Lucy, on se prend soi-même à « ressentir » tout l’environnement… c’est des plus bluffant…

Sachant qu’avec l’extrait d’Everest on arrive à « physiquement » rentrer dans la tente au début, et on est soi-même dans la neige au sommet avec l’équipe et le vent qui tourbillonne autour de chacun. Avec comme seul petit bémol, l’enchaînement trop rapide des plans images tous crédibles, ce qui d’une certaine façon, conduit le cerveau à décrédibiliser la réalité de la cohérence de ces ressentis subjectifs.

Tout ce qui  fait qu’avec une mixage Dolby Atmos adéquat, une configuration 21.1.8 pilotée par le Trinnov Altitude 32… correspond VRAIMENT à une expérience Audio tout simplement exceptionnelle!

D’ailleurs pour ce qui me concerne, je garde un souvenir ému de la reproduction en configuration 21.1.8 la bande-son VO de « Batman vs Superman » issue du BRD Dolby Atmos Demo Disc 2016, une reproduction pas forcément subtile, mais qui est grandiose.

 

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