[EP.VI] Chapitre I – Le médium Yamaha – (3ème partie)

[EP.VI] Chapitre I – Le médium Yamaha – (3ème partie)

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Jacques : J’ai retenu de ma propre expérience de conception la difficulté de mise au point des filtres, même du premier ordre … L’usage de filtre actif et de multi-amplification s’avère pratiquement obligatoire sur les système multivoies. En tous cas, un médium à dôme tel le Yamaha me semble tout à fait envisageable pour créer une enceinte trois ou quatre voies de très haut niveau. La principale préoccupation technique, optimiser distorsions et réponse transitoire sur toute la bande passante du système, soit de 20 à 20000 Hz, au moins.
Igor : Possible…
Jacques : A priori le 31cm de la NS1000m était un peu faible par rapport au médium à dôme.
Igor : Il avait beaucoup progressé avec la NS1000x, en particulier par sa membrane carbone.
Jacques : J’ai toujours pensé que le médium à dôme rigide mais excellemment amorti, merci le béryllium, de la Yamaha NS1000 Monitor était pratiquement idéal dans sa bande de fréquence. L’écoute de cette enceinte, à mi-chemin entre la HiFi et le studio professionnel, m’avais impressionnée lors de sa sortie en 1976. Je n’étais pas le seul.

A cette époque Yamaha présentait le concept NS1000m dans la presse spécialisée. Son médium à dôme, à la pointe de la technologie de l’époque, il est toujours à ce que je vois, reste un des meilleurs, sinon le meilleur jamais commercialisé.

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« Déjà les enceintes acoustiques Yamaha étaient célébrées par les critiques de la presse spécialisée et situées parmi les meilleures de la production mondiale d’autres se seraient contentés d’une telle réputation mais Yamaha a voulu aller encore plus loin. »

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Le dôme hémisphérique et la transparence du son Les techniques existantes ont déjà résolu les plus gros problèmes posés par la recherche d’une large bande passante lors de la conception d’une enceinte, (en particulier avec la suspension acoustique). Mais ce qui manque aujourd’hui encore dans la reproduction sonore c’est quelque chose d’encore plus subtile : la transparence du son. Le tweeter du type à dôme hémisphérique assure une large dispersion des fréquences élevées, mais la masse du dôme l’empêche de réagir instantanément au signal d’entrée : il ne répond pas assez vite (et ne s’arrête pas assez vite). Le son se voile, s’opacifie, et toute définition disparaît.
Or, le matériau idéal pour réaliser un dôme hémisphérique de haut-parleur médium ou aigu doit être extrêmement rigide et pratiquement sans masse.

Photo : DR

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