[EP-VII] Chapitre II – Un soir chez Igor – (4ème partie)

[EP-VII] Chapitre II – Un soir chez Igor – (4ème partie)

Précédente Suivante

Pour être si possible objectif, à mon retour auprès de mes  »montagnes » le lendemain, j’ai réécouté les disques prêtés par Igor sur mes BP1 éVo IV.

Cela n’a pas changé mes conclusions. L’équilibre général, le naturel, le réalisme, la dynamique, les timbres des instruments, la densité des voix, la spatialisation, la distorsion subjective des deux systèmes sont de haut niveau et très proches. Mais Il faut reconnaître que le Velodyne va plus loin dans les abysses sonores que mon B&W. Le mode de diffusion spécifique de chaque système donne une appréciation différente de l’espace. Je garde mon  »faible » pour les dipôles pour leur grande impression de liberté. Ils intègrent mieux l’aigu, lui enlevant cette impression de projection caractéristique de l’émission mono-polaire, souvent fatigante.
Par contre, le système Kirkwood est un outil de contrôle absolument incomparable. C’était l’objectif du projet, non ?
Dernière remarque, pour réaliser une chaîne de grande ou très grande qualité pour un budget encore raisonnable il faut :

    • Savoir choisir et associer harmonieusement des éléments de qualité provenant de divers  »univers », HiFi, Home Cinéma et professionnel (studio et informatique musicale).
    • Ne pas oublier le marché de l’occasion pour les amplificateurs et même les enceintes acoustiques. Certaines électroniques ou haut-parleurs, parfois vieux de plus de trente ans, restent tout à fait d’actualité. Le médium Yamaha en est un exemple.
    • Optimiser à tous les niveaux, acoustique, électronique et informatique, est absolument indispensable. Si les constituant de la chaîne ont été bien choisis dans un objectif précis, dès le départ, c’est généralement moins cher, en étant plus efficace, que le remplacement d’un élément de la chaîne contre un autre soit-disant plus haut de gamme.

Précision pour les lecteurs qui ont eu le courage de me lire jusque et y compris ici : Les  »conversations » entre Igor et moi-même sont fictives, mais correspondent à une réalité reconstituée à partir des messages, courriels, conversations téléphoniques ou directes lors de ma visite. Igor Kirkwood a donné son agrément avant publication.

Jacques Brunier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager :