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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Django, c'est :

5/5 une bombe hallucinante. ©
42
44%
4/5 (sur Allociné, ou 8/10 sur IMDB).
31
33%
3/5 pas de quoi tuer Bill, mais ça a du chien en réserve.
14
15%
2/5 c'est pas très glorieux, bâtard.
7
7%
1/5 pis d'abord j'aime pas Tarantino.
1
1%
 
Nombre total de votes : 95

Django Unchained (Tarantino)

Message » 25 Jan 2013 15:51

Emmanuel Piat a écrit:
Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...


Etonnante cette remarque.

Moi je n'aime pas des réal (je ne les connais pas, je ne les fréquente pas, ...).

Pas contre, j'aime des films ... ou pas.

Pareil pour les bouquins...

Je trouve que pulp fiction est un chef-d'oeuvre du cinéma (construction, narration, montage, rythme, captation du spectateur, ...).

Je trouve qu'inglorious est un mauvais film (trois bonnes scènes dont une vraiment au dessus du lot (cave) et le reste très médiocre).

Je n'ai pas encore vu Django. Ce que je reproche à QT dans ces derniers films, c'est le systématisme de la longueur des scènes à tirade avec explosion de violence à la fin. Le coup de l'élastique qu'on tend peu à peu jusqu'à ce qu'il pète... L'inconvénient de ça, c'est que malgré la maîtrise de l'écriture, ces scènes ne donnent pas vraiment envie d'être revues une fois qu'on les connait. Car justement elles paraissent devenir interminables une fois connues.

Pulp fiction par exemple est dénué de ce défaut : il y a des tirades avec explosions à la fin, mais ces scènes sont suffisamment courtes et bien rythmées pour être revues avec tjrs le même plaisir. Et entre ces scènes finalement assez mineures par rapport au déroulé de l'histoire, il y a une action qui reste passionnante à suivre. Je ne me lasserai jamais de ce film...

Donc pour moi, QT est tombé dans une forme de facilité narrative systématique ds sa construction qui devient trop visible à mon gout.

J'espère que Django ne me donnera pas encore une fois cette impression.


Je partage assez cet avis. J'ai vu Inglorious il n'y a pas bien longtemps (oui je sais :mdr: ), et je dois dire que je me suis assez ennuyé, une grande première pour moi avec un film de QT :o En effet quelques scènes impeccablement menées (l'intro notamment, ou la scène finale dans le cinéma), un C.Waltz parfait dans son rôle (j'espère qu'il est aussi excellent dans Django), mais au final certaines longueurs sans intêret (pour moi) qui m'ont ennuyées. J'irais voir Django d'ici une dizaine de jours, en espérant que QT ait rectifié le tir, et soit revenu à la qualité d'un PF.

A+
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Message » 25 Jan 2013 18:16

Emmanuel Piat a écrit:
Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...


Etonnante cette remarque.

Moi je n'aime pas des réal (je ne les connais pas, je ne les fréquente pas, ...).

Pas contre, j'aime des films ... ou pas.

Pareil pour les bouquins...

Je trouve que pulp fiction est un chef-d'oeuvre du cinéma (construction, narration, montage, rythme, captation du spectateur, ...).

Je trouve qu'inglorious est un mauvais film (trois bonnes scènes dont une vraiment au dessus du lot (cave) et le reste très médiocre).

Je n'ai pas encore vu Django. Ce que je reproche à QT dans ces derniers films, c'est le systématisme de la longueur des scènes à tirade avec explosion de violence à la fin. Le coup de l'élastique qu'on tend peu à peu jusqu'à ce qu'il pète... L'inconvénient de ça, c'est que malgré la maîtrise de l'écriture, ces scènes ne donnent pas vraiment envie d'être revues une fois qu'on les connait. Car justement elles paraissent devenir interminables une fois connues.

Pulp fiction par exemple est dénué de ce défaut : il y a des tirades avec explosions à la fin, mais ces scènes sont suffisamment courtes et bien rythmées pour être revues avec tjrs le même plaisir. Et entre ces scènes finalement assez mineures par rapport au déroulé de l'histoire, il y a une action qui reste passionnante à suivre. Je ne me lasserai jamais de ce film...

.


Pardon à tous car j'interviens également sans avoir vu le film mais en te lisant Emmanuel, je voulais abonder dans l'idée que l'on peut apprécier certains films de QT et pas les autres. Et aussi parler de ces "calmes avant la tempête".

Il me semble pour ma part que QT a deux filmographies : l'une est potache et assumée comme telle (la comparaison avec le To be or not to be de Lubitsch, l'enchante), l'autre est fondamentalement dramatique. C'est déjà en soi un motif pour aimer ou ne pas aimer un film...
Les gens qui ne comprennent pas qu'on ne puissent pas aimer IB ou, peut être, ce DUnchained, devraient se demander si on est obligé d'aimer et Evil Dead et Spiderman qui sont tous les deux de Sam Raimi...

Et là où toi Emmanuel tu ressens une lassitude formelle dans la répétition systématique de cette narration en forme d'élastique qui pête, moi c'est dans le décallage avec les enjeux de fond que ça me gène.

C'est à dire que je me suis senti concerné par les montées en tension de Réservoir Dogs, Pulp Fiction (pour moi son chef d'oeuvre) ou encore de J. Brown. Ces tensions étoufantes... jusqu'aux dénouements.... Par contre, je me contrefou absolument de ce qui arrrive aux personnages d'Inglourious Basterds . On s'en moque des tensions de cette farce. L'intensité dramatique n'est que formelle, elles n'ont aucune raisonnances sur le fond. Ca m'énerve. Dans To be or not to be, tu jubiles car tu es dans le code et que c'est drôle, voilà.

La où dans Pulp Fiction, le dérisoir est contenu au second degré quand l'enjeu l'est au premier, le dérisoir l'est au premier dans IB. Et c'est effectivement comme beaucoup lu, la portée humaniste qui est à présent sous tendue. Ce virage et ce mélange, ne m'enchantent pas.
Unjeff
 
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Message » 25 Jan 2013 19:12

Quelque chose me sussure au creux de l'oreille que si QT avait refait depuis 20 ans un Pulp Fiction tous les 3 ans, il aurait suscité finalement plus de mécontentement et moins d'intérêt de la part des spectateurs :wink:
syber
 
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Message » 25 Jan 2013 20:45

C'est à dire que je me suis senti concerné par les montées en tension de Réservoir Dogs, Pulp Fiction (pour moi son chef d'oeuvre) ou encore de J. Brown. Ces tensions étoufantes... jusqu'aux dénouements.... Par contre, je me contrefou absolument de ce qui arrrive aux personnages d'Inglourious Basterds . On s'en moque des tensions de cette farce. L'intensité dramatique n'est que formelle, elles n'ont aucune raisonnances sur le fond.


J'ai eu aussi ce ressenti sur IB (en + des recettes systématiques de QT sur la forme). Ds IB j'ai eu l'impression que QT ne savait plus raconter une histoire dans le sens ou la forme prend le dessus sur les enjeux de fond. Kill Bill 2 qui est + axé sur le fond ne m'avait pas fait cette impression et j'aime assez ce film (notamment la fin).

@+
Emmanuel
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Message » 25 Jan 2013 22:25

bon vu aujourd'hui et bilan satisfaisant sans plus.
tout simplement car on est redondant sur la thématique de la vengeance depuis les KB, sinon, que ça soit la musique toujours aussi importante dans les Tarantino, que le jeu d'acteur, (hormis Waltz qui est employé dans un ton comique comme IB et que j'aurais bien aimé voir dirigé différemment, attention je ne critique en rien sa performance) avec un Dicaprio bien dans son accès de colère sur la fin et un samuel Jackson super également.
Quoiqu'il en soit à revoir.
pnauts
 
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Message » 25 Jan 2013 23:41

syber a écrit:Quelque chose me sussure au creux de l'oreille que si QT avait refait depuis 20 ans un Pulp Fiction tous les 3 ans, il aurait suscité finalement plus de mécontentement et moins d'intérêt de la part des spectateurs :wink:


Faut voir... Ça existe des reals à succès qui ont foncièrement creuse le même sillon, tu crois pas ? Je sais pas Sergio leone au hasard, non ?
Unjeff
 
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Message » 26 Jan 2013 0:20

un truc qui m'a saoulé (d'ou vive le HC à la maison) et mn coup de gueule du jour, les lumières résiduelles des lumières de sortie de secours, 3 dans le champ de vision ça pourris un peu le contraste.
pnauts
 
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Message » 26 Jan 2013 1:06

Unjeff a écrit:
syber a écrit:Quelque chose me sussure au creux de l'oreille que si QT avait refait depuis 20 ans un Pulp Fiction tous les 3 ans, il aurait suscité finalement plus de mécontentement et moins d'intérêt de la part des spectateurs :wink:


Faut voir... Ça existe des reals à succès qui ont foncièrement creuse le même sillon, tu crois pas ? Je sais pas Sergio leone au hasard, non ?


Ou bien Hitchcock et les films à suspens, ou encore John Ford et les Westerns, ou alors Raoul Bitembois et les films ... heu je m'égare.

En vérité, Sergio Leone a eu une carrière relativement courte (une vingtaine d'années) et lui aussi à commencé, comme bien d'autres, dans les films de genre (le péplum) avec d'ailleurs une réussite moindre que celle de Tarentino à ses débuts. Puis il débute ensuite sa série de westerns en inventant ou en donnant ses lettres de noblesses je ne sais plus trop, à un genre mineur (le western spaghetti) en réussisant à en faire des films dont les scénarios dépassent le genre de départ pour aborder des thèmes qui touchent une plus grande humanité, une plus grande universalité. Ses deux premiers westerns sont sympathiques et bien faits, mais au fur et à mesure qu'il avance dans sa carrière il réussit par en faire autre chose que des films de genre, il en fait des oeuvres, des épopées, des films référents dans lesquels on se replonge régulièrement sans se lasser : Le bon, la brute et le truand - Il était une fois dans l'ouest - Il était une fois la révolution. Puis ensuite il change de style et passe à Il était une fois en Amérique.

J'ai par exemple à l'esprit Wes Anderson en tapant ce post. Il illustre ce type de réalisateurs talentueux mais qui font un peu tout le temps le même film avec le même style. Quand on aime ce style, on est est content d'aller voir son dernier film. D'autres dont je fais partie vont être moins enthousiastes et opérer un sérieux tri dans sa filmographie. Ce que je veux expliquer en fait, c'est que QT fait partie des réalisateurs qui ont la carrure adéquate pour sortir du particulier et aller vers des scénarios plus universels. Sa filmo entière est intéressante et pour ma part je suis bien content qu'il ne nous ait pas ressorti ad nauseam Pulp Fiction tous les trois ans parce qu'il est capable de mieux. Il change, il évolue, il aborde des thèmes plus ambitieux. Il est intéressant à suivre. Ca me va. Je suis content.
syber
 
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Message » 26 Jan 2013 10:50

syber a écrit:
Unjeff a écrit:
syber a écrit:Quelque chose me sussure au creux de l'oreille que si QT avait refait depuis 20 ans un Pulp Fiction tous les 3 ans, il aurait suscité finalement plus de mécontentement et moins d'intérêt de la part des spectateurs :wink:


Faut voir... Ça existe des reals à succès qui ont foncièrement creuse le même sillon, tu crois pas ? Je sais pas Sergio leone au hasard, non ?


Ou bien Hitchcock et les films à suspens, ou encore John Ford et les Westerns, ou alors Raoul Bitembois et les films ... heu je m'égare.

En vérité, Sergio Leone a eu une carrière relativement courte (une vingtaine d'années) et lui aussi à commencé, comme bien d'autres, dans les films de genre (le péplum) avec d'ailleurs une réussite moindre que celle de Tarentino à ses débuts. Puis il débute ensuite sa série de westerns en inventant ou en donnant ses lettres de noblesses je ne sais plus trop, à un genre mineur (le western spaghetti) en réussisant à en faire des films dont les scénarios dépassent le genre de départ pour aborder des thèmes qui touchent une plus grande humanité, une plus grande universalité. Ses deux premiers westerns sont sympathiques et bien faits, mais au fur et à mesure qu'il avance dans sa carrière il réussit par en faire autre chose que des films de genre, il en fait des oeuvres, des épopées, des films référents dans lesquels on se replonge régulièrement sans se lasser : Le bon, la brute et le truand - Il était une fois dans l'ouest - Il était une fois la révolution. Puis ensuite il change de style et passe à Il était une fois en Amérique.

J'ai par exemple à l'esprit Wes Anderson en tapant ce post. Il illustre ce type de réalisateurs talentueux mais qui font un peu tout le temps le même film avec le même style. Quand on aime ce style, on est est content d'aller voir son dernier film. D'autres dont je fais partie vont être moins enthousiastes et opérer un sérieux tri dans sa filmographie. Ce que je veux expliquer en fait, c'est que QT fait partie des réalisateurs qui ont la carrure adéquate pour sortir du particulier et aller vers des scénarios plus universels. Sa filmo entière est intéressante et pour ma part je suis bien content qu'il ne nous ait pas ressorti ad nauseam Pulp Fiction tous les trois ans parce qu'il est capable de mieux. Il change, il évolue, il aborde des thèmes plus ambitieux. Il est intéressant à suivre. Ca me va. Je suis content.


Rater un nouveau QT ? No way ! Il a la mediocrite geniale. Tension.... Futile... Ou quand l oxymore s immisce...
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Message » 26 Jan 2013 11:17

astrorock a écrit:je ne vous comprend pas sur ce cas particulier.

bon ben vous me raconterez de toute maniere.

Parfois un peu seul au monde :wink:
TELLOUCK
 
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Message » 26 Jan 2013 23:26

Vu.

Globalement, c'est des lieues au dessus des 2 précédents QT. C'est fun, enlevé, et surtout rythmé mais Django souffre d'une 2e moitié loin d'être aussi rythmée et intéressante que la 1ere.

Maintenant, y a quand même pas mal de problèmes de fond qui m'ont gêné. 1) Déjà, parce que comme 95% des films actuels de plus de 2h, rien ne les justifie. 2) Ensuite, parce que tout le passage chez Candie est quand même sacrément monté en épingle pour rien. 3) Enfin, toute considération morale superflue mise à part, il y a tout de même de gros problèmes de justification dans la dernière 1/2 heure.

1) 2h45 ? Je choisis de plus en plus mes films sur la longueur, car je vois de moins en moins de films de plus de 2h les justifiant. Ici, ça ne rate pas : à partir de chez Candie, paie ton rythme qui tombe dans les choux. Heureusement que Samuel L Jackson m'a fait marrer avec ses blagues pourries à faire rire un gamin de 5 ans (j'ai été super bon public parce qu'en fait, le personnage est foutrement insupportable, tout ça pour imager le "en fait, y a des blacks, ils étaient un peu négriers eux mêmes, tout ça"), parce que sinon, c'est quand même un peu pas mal chiant.

2) Résumons. Schultz a l'idée d'aller amadouer Candie avec l'achat d'un combattant pour une somme folle. Soit. Mais vu le dénouement et le fait qu'ils étaient visiblement tout à fait prêts à réellement dépenser le pognon, pourquoi ne pas tout simplement payer cette somme folle pour Brünhild directement ? Ah oui : pour tirer 1h sur la corde. :x

3) En fait, c'est un peu le problème de toute la fin du film : pourquoi ?
Je passerai outre la stupidité ambiante des spectateurs qui, effectivement, ont éclaté de rire à la mort de Lara Lee, alors que je ne suis même pas sûr qu'il y ait réellement un gag dans ce passage, bien au contraire (alors que pour le moment où QT s'éclate littéralement, y avait personne qui bronchait, comme quoi). Pourquoi Schultz bute Candie, alors que, visiblement, celui ci n'avait pas particulièrement, semble-t'il, envie de les buter ? "Je n'ai pas pu résister" dit-il. Résister à quoi ? Buter gratuitement un esclavagiste sous couvert d'une morale soudain retrouvée ? Ou déclencher complètement gratuitement la fusillade ultra sanglante finale ?
Pourquoi Django revient ensuite buter tout le monde, alors qu'il a récupérer sa femme, et que ça ne changera visiblement rien s'il doit avoir des chasseurs de prime au cul ? C'est complètement gratuit, et toute considération morale à part (donc), ça manque franchement de justification / cohérence. Alors, certes, faut bien quelque chose pour remettre 2 balles dans la machine et relancer le film vers son final tonitruant (et inutilement gore, mais c'était marrant), m'enfin quand même.
Alors quoi ? Montrer qu'au final, les 2 compères passent en mode "vengeurs furieux" ? Bof. Franchement bof. C'est juste complètement con et gratuit, d'autant plus qu'on est chez Tarantino, et que ce sera donc absolument soutenu par un quelconque sous texte culturo-historique. A moins qu'il adapte la réponse qu'il avait donné pour IB "Quoi ? Vous me reprochez d'avoir été trop cruels avec les esclavagistes" ?
D'un côté, je m'en fous, remarquez. D'un autre, je trouve juste que, du coup, les personnages sont bien moins cohérents qu'ils ne l'avaient été jusque là. C'est dommage.


Au final, je suis donc un peu mitigé. C'était bien, indéniablement. Ultra racé aussi, malgré une mise en scène que j'ai trouvé un peu sage (là dessus, j'ai trouvé IB au dessus), et je suis tout à fait pour la BO complètement inattendue mais qui, au final, colle parfaitement au film. Et j'abonde aussi : QT doit arrêter de se donner des rôles, aussi courts soit-ils.

Dans l'ensemble, je recommande. Mais c'est trop long, et parfois trop gratuit dans les ressorts utilisés pour faire avancer le film.

8/10
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Message » 27 Jan 2013 0:55

Spoiler : cliquer pour lire

Pour ton point numéro 2, Schultz n'a jamais eu l'intention de payer les 12 000 dollars... il l'a juste fait croire. Il dit d'ailleurs qu'il va aller en parler à son comptable/avocat (je sais plus) pour faire les papiers et revenir... Il avait sans doute de l'idée d'emmener la girl (qui ne valait trois fois rien, donc pas un bien grand risque pour Candie, une fois sa confiance acquise), et de ne jamais revenir.

Arsenic
 
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Message » 27 Jan 2013 1:59

Django, D.J.A.N.G.O, j'insiste sur le "D"

Comme à son habitude, Quentin Tarantino ne fait pas dans la dentelle. Un film découpé au scalpel avec des acteurs d'exceptions ! révélé dans Inglourious Basterds, Christoph Waltz est de nouveau juste génial, j'adore cet acteur ! quelle classe ! DiCaprio toujours fidèle à lui-même, un Samuel Lee Jackson méconnaissable ! et Jamie "Django" Foxx qui en impose.

Django Unchained, un bien belle hommage au western spaghetti, Démesuré, Dément, Déraisonnable, Dérangeant.

Un film puissant, jamais le sujet au combien délicat de l'esclavage n'avait été montré avec autant de froideur, de vérité, de réalisme..et.. d'humour! ca c'est fort..tournant en ridicule Le Ku Klux Klan. ;-)

Mr. Tarantino, vous vous imposé un peu plus comme l'un des plus grand cinéaste de notre époque.

Respect, R.E.S.P.E.C.T, j'insiste sur le "R" :thks:

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Message » 27 Jan 2013 10:05

Oui tiens j'avais oublié le léger souci de cagoule du KKK :mdr:
Arsenic
 
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Message » 27 Jan 2013 13:01

ImageDjango Unchained de Quentin Tarantino :

Le synopsis :

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche...

Le film : ♥♥♥♥♥

Ce western-hommage délirant, exaltant et hyper-violent à la mise en scène remarquable, aux fusillades musclées, aux dialogues ciselées, à la BO tonitruante, aux références multiples et surtout aux numéros d'acteurs étourdissants (Christoph Waltz, Jamie Foxx, Leonardo Di Caprio et Samuel L. Jackson sont au sommet de leur art), porte indéniablement la patte virtuose d'un Quentin Tarantino qui se permet en plus de dénoncer ce que fut l'esclavage avec la rage qu'on lui connaît. Du très grand art !

Date de sortie : 16 janvier 2013.

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