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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[THEME] Les films que je dois être le seul à avoir vu ?

Message » 19 Mar 2012 17:30

...Tout est dans le titre ! Et l'esprit du topic est dans les messages qui suivent...
(un blog intéressant ici : http://chroniqueducinephilestakhanoviste.blogspot.fr/)

Sujet initialement créé par syber.

syber a écrit:
J'ai vu ça hier soir.

Oliver Twist (1948) de David lean

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Et c'est tout simplement somptueux. On a un pincement au coeur devant le sort qui s'acharne sur Oliver. On est écœuré à chacune des injustices qu'il subit. On est ému par le dénouement heureux de l'histoire.

Les décors sont à la fois totalement crédibles et à la fois surréalistes. La distribution des rôles est absolument fantastique avec un soin du détail maniaque porté sur le choix, les costumes et postiches de chaque rôle. C'est plus qu'un classique, c'est un définitif : on se demande comment on peut mieux raconter cette histoire au cinéma que ne le fait David Lean avec ce film.

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opbilbo
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Message » 19 Mar 2012 17:31

Pourquoi en blabla et pas en 7art ?
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Dialhot
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Message » 19 Mar 2012 17:34

Et là, je viens à l'instant d'inventer le topic du film que je suis le seul à avoir vu ! :ane:

En comparaison, mon topic sur Jodorowsky va ressembler à un interminable topic "fil rouge" ! :lol:
syber
 
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Message » 19 Mar 2012 17:34

Dialhot a écrit:Pourquoi en blabla et pas en 7art ?



Je m'a gourru !

L'habitude de venir sur Bla² :ane:

Pourrais-tu le déplacer, STP ?
syber
 
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Message » 19 Mar 2012 17:38

Kou !
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Message » 19 Mar 2012 17:39

Voilou :)
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Message » 18 Juil 2012 17:34

Tu dois être le seul en effet, les affiches et photos sont belles , ca donne envie mais je crains le pire :wtf: :wink:

La configuration dans mon profil


Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
rann
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Manuscrit trouvé à Saragosse (1965)

Message » 18 Juil 2012 19:04

Un film restauré sous la houlette de Martin Scorcese, comme Les Chaussons Rouges :wink:

SyberTeaser
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The prisoner of Shark Island (1936)

Message » 02 Aoû 2012 19:37

Où l'on comprend ce qui fait la force de John Ford !

Film racontant, de manière très libre, le destin du docteur Samuel Mudd, sudiste possèdant une exploitation agricole en plus de son travail de médecin, ayant a soigner sans qu'il ne sache de qui il s'agissait, la jambe que vient de se casser dans sa fuite, le meurtrier du Président Lincoln.

Le film comporte deux parties égales en temps. Tout d'abord le récit de ces évènements et du contexte historique dans lequel ils se déroulent, suivi de la manière dont le procès militaire des coupables et présumés coupables va se dérouler. Ensuite, l'histoire raconte l'emprisonnement de Mudd, sa tentative d'évasion et les évènements qui vont l'amener à obtenir une réhabilitation pour son accusation injuste.

La seconde partie est de loin la plus romancée et qui prend le plus de libertés avec la vérité historique. Ford y expose ses valeurs fétiches telles que la loyauté, le patriotisme, la rédemption, le pardon et une certaine conception de l'égalité entre les hommes (disons qu'elle est fonction du contexte de l'époque du tournage), mais le tout en appuyant le trait d'une manière qui date un peu jusqu'à rendre désuette la démonstration pour un spectateur du 21° siècle. En revanche, l'aspect mélodramatique de cette seconde partie est très efficacement racontée.

Mais, mais , mais, il y a un mais qui fait que ce film est absolument à voir au-delà des réelles qualités de cette seconde partie, et oui vous avez bien compté, je n'ai pas encore parlé de la première partie du film ! Bon sang, Ford sait raconter une histoire. Ce n'est vraiment pas par hasard si ce type est au panthéon des réalisateurs avec une ribambelle de chef d'oeuvres comme La chevauchée fantastique, La prisonnière du désert ou L'homme qui tua Liberty Valance. Cette première partie est un modèle d'efficacité narrative. Il faut voir comment chaque plan définit une intention, chaque cadrage sert l'histoire, chaque personnage est immédiatement identifiable et cataloguable, chaque expression traduit une émotion précise. Il faut voir comment en si peu de plan il sait poser le contexte politique de l'immédiate après-guerre de sécession, avec quelle économie de moyen il sait poser une dramaturgie, comment en si peu de mots, si peu d'image il explique de manière si claire le pourquoi de la décision politique prise de faire intervenir une cour militaire et quelle vont en être les conséquences facheuses en terme de respect des droits de l'homme. C'est d'une splendide efficacité. C'est dense. Il n'y a pas de gras. Mais ce n'est pas arride ou clinique pour autant, bien au contraire car on s'identifie déjà aux personnages en éprouvant de l'empathie pour eux face au drame, à l'injustice qu'ils sont en train de vivre. Empathie qui va permettre de déclencher une catharsis à la fin du film.

Et le plus fort, c'est que Ford n'oublie pas de ponctuer ce drame par de légères touches d'humour afin de laisser des temps de respiration aux spectateurs.

Bref, une bonne soirée de cinéma ! :wink:
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Larmes de clown (1924)

Message » 03 Aoû 2012 13:27

Prochain film : Larmes de clown (He who gets slapped), de 1924, par Victor Seastrom et avec ... roulements de tambours ... l'immense Lon Chaney ! :D :D :D

Le premier film produit par la MGM, et donc par extension, le premier film avec le pré-générique du lion !

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Message » 08 Aoû 2012 14:35

Ouiiii? :hehe:

Impatiente! :oops:
Fabi
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Larmes de Clown (1924)

Message » 14 Aoû 2012 7:09

Le film est visible à cette adresse avec des sous-titres traduits en français et une bande son qui colle bien aux images (citation de Pagliacci pour illustrer la mort du clown) ce qui n'est pas le cas de toutes les versions disponibles : http://video.google.fr/videoplay?docid= ... 5622002246

L'histoire d'un scientifique qui se fait spolier (mode Arlette ON) le fruit de son travail par son mécène, grâce à la trahison de sa femme éprise du-dit mécène. Les idéaux du scientifique se voient effondrés par une répétition du même acte fondateur de ce qui va déclencher sa déchéance et son futur rôle de victime expiatoire : il se fait gifler en public par son mécène félon, face à une assemblée de ses pairs qui en deviennent hilares. Sa seule réaction est de rire avec eux, signant là sa soumission. Puis quelques heures plus tard lorsqu'il découvre la trahison de son épouse, celle-ci le gifle de nouveau et là encore il rit de lui-même, seule réaction, seul moyen de défense de sa part au tragique de sa situation.

Dure journée, quoi :lol: :wink: ! Il ne le supporte pas et disparait. On le retrouve quelques temps plus tard, ayant changé de vie, comme clown dans un cirque où soir après soir il revit sur la piste son calvaire tel Sisyphe. Soir après soir, il se fait gifler en public au plus grand bonheur des spectateurs hilares.

Deux aspects dans ce film. D'une part une allégorie de la comédie humaine avec de fulgurantes illustrations sous forme de fondus enchainés entre le globe terrestre et la piste de cirque tournant de concert sur un même axe, sous forme de mise en parallèle entre l'assemblée de notables scientifiques et la troupe de clowns qui rient des gifles reçues par le héros du film, sous forme de descriptions d'une rare cruauté du public qui vient assister à cette mise à mort fictive du clown. D'autre part, un triangle amoureux, dont encore une fois le héros du film va faire les frais, qui s'articule maladroitement avec la puissance des thèmes soulevés par le film et use de ressort un peu désuet de nos jours (mariage arrangé par un père désargenté). Malgré cela, le développement de ce second thème donne lieu à de belles scènes entre l'écuyère et le clown où celui-ci se montre incapable d'être cru lorsqu'il exprime des sentiments différents de ceux que lui incombe son rôle social.

Film très, très cruel ! Cruel et tragique !

Et à la fin il meurt.
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Le Monde Perdu (1925)

Message » 15 Aoû 2012 14:24

Prochain commentaire :

Où l'on se penchera sur le cas très troublant du peu connu film Le Monde Perdu de (1925) et basé sur une histoire de Conan Doyle, pour s'apercevoir qu'il s'agit pourtant d'un sacré précurseur dont les effets se firent manifestement sentir dès la trame scénaristique du King Kong de 1933 et jusqu'à des références appuyées dans ... Là-Haut de Pixar en 2009 !

Quel suspens ! :D

Ceux qui le désirent, peuvent télécharger légalement ce film libre de droits, à cette adresse : http://www.publicdomaintorrents.info/ns ... ovieid=388

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Message » 15 Aoû 2012 22:38

Ah Larmes de clown, il faut nous dupliquer tes deux posts sur le topic muet Syber, ça colle avec la thématique cirque, à côté de l'inconnu, de l'homme qui rit.
Et puis il faudra faire freaks de Browning :grad:
Seul truc qui me chagrine, tu trouves vraiment que la bande son de ton lien est bonne, je viens de regarder le film, super qualité visuelle mais alors l'accompagnement musical, un vrai tue l'amour, j'ai coupé le son il me pourrissait le visionnage.
Perso d'ailleurs la plupart du temps je me trouve mon propre instrumental adéquate dans la cdthèque, et ce qui m'étonne c'est que souvent la musique par hasard se trouve raccord avec des passages du film et c'est l"extase :mdr:
Kishizo
 
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Larmes de clown (1924)

Message » 16 Aoû 2012 3:10

A ma connaissance, il existe au moins trois versions de bande-son. Celle de mon DVD qui est modernisée, romantisée (sirupeutisée ?), mais qui n'est pas raccord avec les images en ce sens que les intentions et les émotions véhiculées par la musique ne collent pas avec celles des images, et puis elle ne ponctue pas correctement le film. Bref, pas terrible. Une seconde version consiste en une impro d'un groupe de jazz. Et enfin, celle donnée dans le lien qui est probablement l'originale et qui non seulement évite les écueils cités plus haut - les deux actes fondateurs du film, les deux gifles, sont là ponctués d'un effet sonore bref et saisissant synchro avec les images - mais de plus reprend un des thèmes les plus fameux de Pagliacci de Leoncavallo, opéra qui aborde des thèmes proches du film.

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que voici interprété par Pavarotti :

[youtube]PghOdj02Jew[/youtube]



Ridi, Pagliaccio, e ognun applaudirà !, "Ris, Paillasse, et tous applaudirons !
syber
 
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