Re bonjour à tous,
Si vous voulez écouter le formula S de manière "cool" avec le Kennerton Odin (le seul casque HDG que j'ai à la maison actuellement) dans un environnement très peu bruyant (typiquement le soir au calme) je vous donne quelques petites astuces.
Il y a en fait trois façons d'écouter le formula S avec l'Odin : deux cool et une moins cool qui en met plein les oreilles.
Tout d'abord les manières "cool" d'écouter l'Odin avec le formula S :
- Si le genre musical et l'enregistrement s'y prête bien (enregistrement de la source (par exemple sur CD) à pas trop haut niveau d'enregistrement, sans trop de compression, sans matité excessive, sans basse excessive ) et bien le mode de l'ampli "haut gain" d'amplification (clé de gain vers le haut) est tout trouvé pour avoir une écoute très naturelle et relaxante, sans se poser de question : on écoute et apprécie (déguste) la musique qui "coule de source", c'est aussi simple que ça.
- Si le genre musical et l'enregistrement ne s'y prête pas (enregistrement de la source (par exemple sur CD) à un fort (haut) niveau d'enregistrement, avec pas mal de compression dynamique, avec une petite matité et / ou un excès de basses bien voir trop présentes), et bien l'autre solution est d'écouter l'Odin avec l'ampli en mode "bas gain" d'amplification (clé de gain vers le bas), ce qui donne plus de course au potentiomètre de volume, et surtout qui permet d'écouter à faible voir très faible niveau SPL sonore (à condition que l'environnement soit très calme et l'oreille bien au repos).
Dans ces conditions (environnement calme, écoute à faible niveau SPL), l'oreille est très réceptive et très sensible, en particulier aux fréquences grave (qui n'ont pas besoin d'être sur-amplifiées pour être appréciées dans leur moindre subtilité) ; de plus, avec l'ampli en position "bas gain", le son est extrêmement net et clair, distinct et intelligible dans tous les registres de fréquence : grave - médium - aigu ; pas besoin de pousser le niveau de volume sonore pour apprécier toutes les nuances, dynamique et micro dynamique du message sonore ; c'est en fait le genre d'écoute que je préfère (pas trop fort le soir au calme), à la fois relaxante, non agressive ou fatigante, mais aussi la plus précise, et la plus nuancée (cette écoute "a minima" pour le volume sonore).
- Enfin, il y a l'écoute de l'Odin avec le formula S qui vous en donne plein les oreilles pour un niveau d'écoute réaliste d'un piano de concert ou d'un orchestre, c'est à dire fort, voir même très fort en niveau SPL (max), à la limite de vous saturer les oreilles dans les attaques et fortissimo. Ecoute plein pot avec un maximum de (macro) dynamique, d'éclat et de fulgurance des notes, pourtant clairement individualisées et "ciselées", sans confusion, sans traînage, sans lourdeur, etc ... et bien c'est l'ampli formula S en position d'amplification "bas gain" (clé de gain en bas) mais en tournant plus sur la droite le potentiomètre de volume (en fait pas beaucoup plus que pour une écoute moins forte, tellement l'ampli a en revendre en amplification et qu'il possède du gain, même avec la clé de sélecteur de gain en position basse (faible gain).
Ecoute à fort niveau SPL à réaliser avec modération car vos tympans vont prendre pas mal de dB dans les fortissimo pour ce type d'écoute dynamique et "à niveau SPL réaliste", si enregistrements peu ou pas compressés (ce qui est recommandé pour apprécier toute la dynamique d'un enregistrement sans compression) ou alors en permanence (dB élevés) si l'enregistrement est malheureusement trop compressé (tassement de la dynamique et niveau d'écoute moyen plus élevé, plus rapidement fatiguant).
Sinon, pour Pierre, je pense que le potentiomètre de volume du formula S est certes un atténuateur du volume sonore, mais que l'ampli, par définition, augmente (amplifie) aussi de manière active le gain du signal d'entrée (en voltage) et donc en dB SPL à la sortie, probablement sur deux modes d'amplifications différents : un premier mode d'amplification avec un gain actif d'amplification limité à + 10 dB (avec le sélecteur de gain en position basse donnant le plus de clarté et de netteté au son) et un deuxième mode d'amplification avec un gain actif d'amplification plus élevé, de + 16 dB, avec à mon avis un schéma d'amplification différent (en mode d'amplification "haut gain") que le premier mode d'amplification "bas gain", expliquant peut-être la différence de tonalité perçue entre ces deux modes d'amplification et de gain (nb: deuxième mode d'amplification "haut gain" de l'ampli donnant une écoute un peu moins claire et dynamique, moins incisive, mais aussi plus pleine et entière, et plus douce que le premier mode d'amplification "bas gain").
Sinon, concernant le bruit de fond de l'ampli avec un casque aussi sensible que l'Odin, je l'ai recherché avec mon ampli branché, mais sans modulation en entrée (sinon bonjour les dégâts pour les tympans) : potentiomètre à zéro (en fait en position XI heures
) c'est le silence absolu au casque, dans les deux modes d'amplification (et de gain) de l'ampli.
Potentiomètre de volume à fond (sans signal de modulation à l'entrée, hein !), il existe un souffle perceptible, mais modéré, le potard à fond (sur on va dire les deux dernières heures d'amplification de l'ampli (VII à IX heures), que je n'utiliserais jamais avec l'Odin et le Thror ou tout casque très sensibles, il va s'en dire), et cela pour la position "faible gain" d'amplification de l'ampli.
En position "haut gain" d'amplification de l'ampli, potard à fond, le bruit est nettement plus important (peut être notable dés les positions V à VI heures, avec un casque très sensible comme l'Odin, il faut le rappeler). Avec un casque 10 dB moins sensible que l'Odin, et bien le bruit de fond pour une même position d'amplification du bouton de volume de l'ampli sera 10 dB plus faible.
Bref, le bruit de fond de cet ampli est insignifiant et ne gênera personne en pratique ; par contre si vous utilisez un casque encore plus sensible que l'Odin avec un DAC délivrant beaucoup de signal (en Vrms) à l'entrée et des CD enregistrés à un fort niveau d'enregistrement (surtout si compressé), et bien c'est plus la course limitée du potentiomètre de volume, très courte, même si assez progressive, qui risque de vous gêner, surtout en position "haut gain" de l'ampli, mais pas le souffle de l'ampli inexistant pour un niveau d'écoute de très faible (et même zéro) jusqu'à très élevé.
Eric