Bonsoir à tous,
Petit complément d'information concernant la disposition des contrebasses dans l'orchestre symphonique. J' avais entendu parler d'une disposition à la russe, plaçant les contrebasse à gauche. Voici un extrait du compte rendu d'un concert (
http://www.classictoulouse.com/a-concer ... vsky2.html ) , qui semble le confirmer:
Concerts / Orchestre du Capitole - Tugan Sokhiev , dir.
Boris Berezovsky, piano - 17/09/2011
CRITIQUE
Le feu à la Halle !
On ne pouvait rêver plus éblouissant début de saison symphonique pour l’Orchestre National du Capitole. Galvanisés par Tugan Sokhiev, leur directeur musical, les musiciens de la formation toulousaine viennent d’enflammer le public d’une Halle aux Grains bondée et enthousiaste, lors de leur concert du 17 septembre dernier. En partenariat avec le festival Piano aux Jacobins, Toulouse recevait le très brillant pianiste russe Boris Berezovsky dans un programme de musique, également russe, associant Stravinski et Khatchaturian.
L’événement avait en outre attiré les media. Alors que Radio Classique enregistrait le concert en direct, la chaîne télévisuelle Mezzo en assurait la captation vidéo pour une diffusion ultérieure. Pour le spectateur, la première surprise est d’ordre visuel. Tugan Sokhiev a choisi, pour ce programme, de redéployer les instruments de son orchestre selon la disposition russe, avec notamment les contrebasses à gauche et le pupitre de cors à l’extrême droite. L’œil et l’oreille y gagnent une impression de relief sonore accru.
La suite de 1919 du ballet L’Oiseau de Feu, qui ouvre la soirée, possède toute la beauté orchestrale dont Stravinski a enrichi le siècle. La combinaison des timbres, les couleurs instrumentales, l’équilibre des pupitres de l’orchestre toulousain y créent dès les premières mesures cette magie sonore dont Stravinski a hérité de Rimski-Korsakov. La Danse de l’Oiseau de Feu, mystérieuse et virevoltante, scintille comme pour évoquer des battements d’ailes. La belle mélodie orientalisante de la Ronde des Princesses révèle le talent d’un hautbois solo de grande classe. L’explosion stupéfiante de la Danse infernale aux rutilances bouillonnantes, puis l’atmosphère lancinante de la Berceuse conduisent enfin à cette merveilleuse évocation d’une aube naissante qui ouvre le final. Quel somptueux solo de cor signé Jacques Deleplanque ! Emergeant d’un lointain silence il amorce un crescendo implacable et pourtant si poétique qui donne le frisson. Le final éclate comme pour un radieux lever de soleil.A l' aide d'un bon ampli , FDA ou pas, dont les entrées et sorties sont correctement branchées, face aux enceintes, essayer de trouver des enregistrements réalisés selon cette disposition. Peut-être plutôt dans le répertoire russe, logiquement. De mémoire, hors de ce répertoire, peut-être la célèbre 2 ème de Mahler, " Résurrection " par Klemperer ( EMI ) . A vérifier.
Cordialement,
lupu