Powerdoc a écrit:Il semblerait en effet que les sommets de la musicalité s'obtiennent avec tube et haut rendement, mais ce n'est peut être qu'un lieu commun.
Je pense que la condtion premiere pour le haut rendement, ou du moins pour l'ecoute à niveau reel, c'est d'abord avoir la piece qui va avec.
jean a l'air très heureux avec ses enceintes bas rendement et ses 300B, tout dépend aussi de ce qu'on écoute et à quel niveau, j'ai un ami qui écoute principalement de la guitare acoustique par exemple
Concernant le haut rendement, je pense en effet que lui seul permet d'obtenir les sommets de la musicalité, je n'ai jamais entendu un cuivre briller comme avec un pavillon sans parler des percussions reproduites par de grandes membranes. La franchise des attaques en haut rendement servis par des tubes par exemple donne une véracité aux instruments je trouve. Il ne faut pas oublier que c'est bien souvent dans l'attaque qu'on distingue l'instrument. Dans des cas extrêmes d'enceintes moles avec électroniques moles, j'ai parfois entendu des trompettes sonner comme des flutes, des guitares sonner comme des pianos et des cors sonner comme des altos
. Mais attention, certains systèmes bas rendement y arrivent sûrement aussi (lesquels ?
)
La musique c'est de l'énergie, le pense que le haut rendement et les amplis à tube ont une manière bien particulière de la retransmettre, cette manière
me semble fidèle par rapport à des repères instrumentaux réels mais cela n'apparait pourtant pas forcément à la mesure.
Alors c'est sûr, il faut que la pièce puisse encaisser cette énergie avec un effort particulier dans le domaine le plus critique : le grave. Avec des pavillons la pièce est TRES nettement moins excitées dans le medium aigue ce qui autorise des reproductions de crêtes TRES élevées avec peu de distorsion et un maximum de son direct face aux sons réfléchis, alors évidemment on lis parfois de manière caricaturale que le son est "projeté", si c'est systématique il s'agit d'un mauvais réglage ou d'un mauvais pavillon (très fréquent) mais quand tout est bien fait c'est l'énergie réelle de l'instrument.
Dans le grave, mes orientations actuelles me poussent à envisager à terme un grave dipolaires débafflées avec compensation électronique, cela excite BEAUCOUP moins la pièce et donne un son très peu coloré (boites) et très lisible, bien sûr la quête d'énergie instantanée va imposer des membranes très grandes.
Très bonne remarque donc quant à la qualité de la pièce pour des niveaux élevés mais ne dévions pas trop du débat totor/tube.