C'est que...ben on l'a déjà "traité" le cas Haber.
J'avais même posté cette excellente vidéo.
Je la remet, car elle illustre bien le problème éthique lié à la science et/ou aux savants lorsqu'elles permettent des applications techniques capables de changer la face du monde.
Alors Fritz Haber, grand criminel de guerre pour la synthèse de l'amoniaque (dans le sens où elle ouvre la voie à tant d'applications meurtières), ou pour le gaz moutarde (d'un autre coté...c'était la guerre) , le Zyclon B (Haber n'avait pas prévu qu'il serait utilisé pour tuer des gens, encore moins que ce serait pour l'Holocauste) ?
Ou grand bienfaiteur de l'humanité ? Car sans lui, les engrais chimiques permettant de nourrir une dizaine de milliards d'individus auraient tardé à être inventés, famine et guerre n'auraient alors eu de cesse de se succéder.
Ou grand criminel encore, car sans cette même synthèse de l'amoniaque, on aurait pas amorcé un processus réunissant la pharmacie, les engrais chimiques, l'amimentaire et l'armement, lequel est en train de littéralement buter toute diversité animale et végétale ?
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Et pour mémoire, la Charte HCFR est directement consultable ici : Charte Forum HCFR
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Comme d'habitude,excellente synthèse.
Mais,au fur et à mesure que l'exposé avance,une question apparaît en filigrane. Question qu'il ne traite pas et qui est:
"L'amour de la patrie peut-il tout justifier?"
En mode cynique, je serais tenté de répondre :
"Oui, à condition d'être le vainqueur"
Car si vous êtes vaincu, là et là seulement, vous êtes une ordure de criminel de guerre.
A+
Pour les fanas, question subsidiaire:
Y a-t-il une façon "propre" de faire la guerre?
A+
Mais,au fur et à mesure que l'exposé avance,une question apparaît en filigrane. Question qu'il ne traite pas et qui est:
"L'amour de la patrie peut-il tout justifier?"
En mode cynique, je serais tenté de répondre :
"Oui, à condition d'être le vainqueur"
Car si vous êtes vaincu, là et là seulement, vous êtes une ordure de criminel de guerre.
A+
Pour les fanas, question subsidiaire:
Y a-t-il une façon "propre" de faire la guerre?
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On a assez encensé A. Einstein, moi comme beaucoup d’autres, pour pouvoir se permettre d’en dire un peu de mal. Comme le disent deux de ses biographes, Highfield et Carter : « Einstein était un homme chez qui la combinaison de lucidité intellectuelle et de myopie émotionnelle provoqua bien des déboires dans la vie de ceux qui l’entouraient »
Ce petit texte est extrait d’un article de Suzy Collin-Zahn, Astrophysicienne à Meudon, paru dans le n°324 de Science & pseudo-sciences.
La vie tragique de Mileva Einstein
A Einstein est né en Allemagne le 14 mars 1879.
A 17 ans, il intègre l’EPFZ (Zurich), une des écoles les plus prestigieuses d’Europe à l’époque, dans la section « physique et mathématiques »
Mileva Mari’c est née le 19 décembre 1875 en Voïvodine (partie de l’actuelle Serbie). Elève brillante, elle intègre à 20 ans l’EPFZ, dans la section « physique et mathématiques ». Ce qui à l’époque est pour une femme une belle performance. Elle est bien sûr la seule fille de la classe.
Une forte amitié nait entre ces deux jeunes gens, mais au bout d’un an, Mileva quitte l’EPFZ pour l’Université d’Heidelberg, probablement pour échapper à l’emprise d’Albert. Mais, à sa demande insistante, elle finit par revenir à Zurich au bout de six mois.
En 1955, à la mort d’Albert, son fils Hanz Albert a ouvert un coffret appartenant à sa mère, coffret contenant une cinquantaine de lettres qui éclairent d’un jour nouveau la relation qu’Albert a entretenue pendant cinq ans avec Mileva, relation d’amour littéralement fusionnelle et de travail commun intense. Jour tellement nouveau que les exécuteurs testamentaires se sont opposés juridiquement à leur publication.
Ces lettres révèlent en effet l’existence d’échanges scientifiques continuels entre Albert de Mileva, mais aussi que Mileva avait donné naissance en janvier 1902, en Serbie à une petite fille illégitime, la petite Liserl.
Bien que consentant et même enthousiaste pendant la grossesse, Albert n’a jamais vu cette enfant et a exigé qu’elle soit donnée à l’adoption, dans le plus grand secret, pour éviter que sa carrière n’en souffre.
(Ce ne fut pas le seul acte de ce genre d’Einstein, qui craignait visiblement par-dessus tout de donner une mauvaise image de lui à l’opinion publique, puisque son propre fils, Hanz Albert, adopta en 1941 un bébé du nom d’Evelyn, qui était très probablement la fille que son père avait eue avec une danseuse.)
Albert et Mileva se sont mariés en 1903 lorsque le père d’Albert a enfin donné son consentement, sur son lit de mort.
Il est stupéfiant de comparer ces lettres-là à celles que lui enverra Albert quinze ans plus tard lorsqu’il voudra divorcer et qu’il la dénigrera violemment auprès de ses amis et de ses avocats, en particulier en se plaignant d’avoir accepté de concevoir des enfants avec une personne inférieure.
En effet, en 1912, Albert était tombé amoureux de sa cousine Elsa et décida de se séparer de Mileva.
Après la séparation en 1914, Mileva traversa une phase de dépression intense qu’Einstein qualifia de « maladie imaginaire destinée à lui soutirer de l’argent ». Par la suite, sa vie fut uniquement tournée vers ses deux fils. Le cadet, Eduard, surdoué mais très sensible se révéla schizophrène à l’adolescence et Mileva eut à supporter seule cette maladie, pendant presque trente ans, jusqu’à sa mort en 1948.
Souvent débordée par des ennuis financiers, elle dut donner des cours de mathématiques et de piano, tout en s’occupant de son fils. Einstein ne revit jamais sa femme et son fils malade après son départ pour les Etats Unis, en 1933. Après la mort de Mileva, il n’écrivit jamais à son fils qui survécut encore dix-sept ans.
Mileva ne revendiqua jamais avoir pris part aux grandes découvertes d’Einstein. C’était aux dires de tous une femme discrète et silencieuse. Elle essaya une fois de défendre ses droits en 1925 et se vit rétorquer dans une lettre d’Albert : « T’est-il venu à l’esprit, ne serait-ce qu’une seconde, que personne ne prêterait la moindre attention à tes salades ?....Quand une personne est quelqu’un de complètement insignifiant, il n’y a rien d’autre à dire à cette personne que de rester modeste et de se taire. C’est ce que je te conseille de faire »
Il est pourtant évident, certaines lettres de la période de jeunesse d’Einstein le prouvent, qu’ils ont travaillé en commun, en particulier sur la capillarité (premier article d’Einstein publié dans les Annalen der Physic en 1901 sous son nom seul, apparemment en accord avec Mileva, afin de promouvoir la carrière d’Albert), de même que sur le mouvement brownien et la relativité restreinte.
Quand à l’effet photoélectrique qui a valu à Einstein le prix Nobel, il est plus que probable que Mileva y a participé, car elle avait suivi seule, et avec passion, à Heidelberg en 1897 six mois de cours du professeur Lenard (futur prix Nobel) sur les rayons cathodiques, à l’origine de la découverte de l’effet photo électrique.
Les trois « grands » articles, dont celui publié sur l’effet photo électrique, publiés en 1905 étaient signés du nom de Einstein-Marity, Marity étant la traduction en allemand de Mari’c. La mention Marity a disparu à la publication…
Ref:
Suzy Collin-Zahn, "La vie tragique de Mileva Einstein
Revue Science et pseudo sciences n° 324
Stachel J, Cassidy DC, Schulmann R (eds) collected papers of Albert Einstein, the early years 1899-1902, Princeton University Press, 1987.
Maric Einstein M, Vivre avec Albert Einstein, Editions l'Age D'Homme, 2014
A+
Ce petit texte est extrait d’un article de Suzy Collin-Zahn, Astrophysicienne à Meudon, paru dans le n°324 de Science & pseudo-sciences.
La vie tragique de Mileva Einstein
A Einstein est né en Allemagne le 14 mars 1879.
A 17 ans, il intègre l’EPFZ (Zurich), une des écoles les plus prestigieuses d’Europe à l’époque, dans la section « physique et mathématiques »
Mileva Mari’c est née le 19 décembre 1875 en Voïvodine (partie de l’actuelle Serbie). Elève brillante, elle intègre à 20 ans l’EPFZ, dans la section « physique et mathématiques ». Ce qui à l’époque est pour une femme une belle performance. Elle est bien sûr la seule fille de la classe.
Une forte amitié nait entre ces deux jeunes gens, mais au bout d’un an, Mileva quitte l’EPFZ pour l’Université d’Heidelberg, probablement pour échapper à l’emprise d’Albert. Mais, à sa demande insistante, elle finit par revenir à Zurich au bout de six mois.
En 1955, à la mort d’Albert, son fils Hanz Albert a ouvert un coffret appartenant à sa mère, coffret contenant une cinquantaine de lettres qui éclairent d’un jour nouveau la relation qu’Albert a entretenue pendant cinq ans avec Mileva, relation d’amour littéralement fusionnelle et de travail commun intense. Jour tellement nouveau que les exécuteurs testamentaires se sont opposés juridiquement à leur publication.
Ces lettres révèlent en effet l’existence d’échanges scientifiques continuels entre Albert de Mileva, mais aussi que Mileva avait donné naissance en janvier 1902, en Serbie à une petite fille illégitime, la petite Liserl.
Bien que consentant et même enthousiaste pendant la grossesse, Albert n’a jamais vu cette enfant et a exigé qu’elle soit donnée à l’adoption, dans le plus grand secret, pour éviter que sa carrière n’en souffre.
(Ce ne fut pas le seul acte de ce genre d’Einstein, qui craignait visiblement par-dessus tout de donner une mauvaise image de lui à l’opinion publique, puisque son propre fils, Hanz Albert, adopta en 1941 un bébé du nom d’Evelyn, qui était très probablement la fille que son père avait eue avec une danseuse.)
Albert et Mileva se sont mariés en 1903 lorsque le père d’Albert a enfin donné son consentement, sur son lit de mort.
Il est stupéfiant de comparer ces lettres-là à celles que lui enverra Albert quinze ans plus tard lorsqu’il voudra divorcer et qu’il la dénigrera violemment auprès de ses amis et de ses avocats, en particulier en se plaignant d’avoir accepté de concevoir des enfants avec une personne inférieure.
En effet, en 1912, Albert était tombé amoureux de sa cousine Elsa et décida de se séparer de Mileva.
Après la séparation en 1914, Mileva traversa une phase de dépression intense qu’Einstein qualifia de « maladie imaginaire destinée à lui soutirer de l’argent ». Par la suite, sa vie fut uniquement tournée vers ses deux fils. Le cadet, Eduard, surdoué mais très sensible se révéla schizophrène à l’adolescence et Mileva eut à supporter seule cette maladie, pendant presque trente ans, jusqu’à sa mort en 1948.
Souvent débordée par des ennuis financiers, elle dut donner des cours de mathématiques et de piano, tout en s’occupant de son fils. Einstein ne revit jamais sa femme et son fils malade après son départ pour les Etats Unis, en 1933. Après la mort de Mileva, il n’écrivit jamais à son fils qui survécut encore dix-sept ans.
Mileva ne revendiqua jamais avoir pris part aux grandes découvertes d’Einstein. C’était aux dires de tous une femme discrète et silencieuse. Elle essaya une fois de défendre ses droits en 1925 et se vit rétorquer dans une lettre d’Albert : « T’est-il venu à l’esprit, ne serait-ce qu’une seconde, que personne ne prêterait la moindre attention à tes salades ?....Quand une personne est quelqu’un de complètement insignifiant, il n’y a rien d’autre à dire à cette personne que de rester modeste et de se taire. C’est ce que je te conseille de faire »
Il est pourtant évident, certaines lettres de la période de jeunesse d’Einstein le prouvent, qu’ils ont travaillé en commun, en particulier sur la capillarité (premier article d’Einstein publié dans les Annalen der Physic en 1901 sous son nom seul, apparemment en accord avec Mileva, afin de promouvoir la carrière d’Albert), de même que sur le mouvement brownien et la relativité restreinte.
Quand à l’effet photoélectrique qui a valu à Einstein le prix Nobel, il est plus que probable que Mileva y a participé, car elle avait suivi seule, et avec passion, à Heidelberg en 1897 six mois de cours du professeur Lenard (futur prix Nobel) sur les rayons cathodiques, à l’origine de la découverte de l’effet photo électrique.
Les trois « grands » articles, dont celui publié sur l’effet photo électrique, publiés en 1905 étaient signés du nom de Einstein-Marity, Marity étant la traduction en allemand de Mari’c. La mention Marity a disparu à la publication…
Ref:
Suzy Collin-Zahn, "La vie tragique de Mileva Einstein
Revue Science et pseudo sciences n° 324
Stachel J, Cassidy DC, Schulmann R (eds) collected papers of Albert Einstein, the early years 1899-1902, Princeton University Press, 1987.
Maric Einstein M, Vivre avec Albert Einstein, Editions l'Age D'Homme, 2014
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- Robert64
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Boc21 a écrit:C'est que...ben on l'a déjà "traité" le cas Haber.
J'avais même posté cette excellente vidéo.
Je la remet, car elle illustre bien le problème éthique lié à la science et/ou aux savants lorsqu'elles permettent des applications techniques capables de changer la face du monde.
Alors Fritz Haber, grand criminel de guerre pour la synthèse de l'amoniaque (dans le sens où elle ouvre la voie à tant d'applications meurtières), ou pour le gaz moutarde (d'un autre coté...c'était la guerre) , le Zyclon B (Haber n'avait pas prévu qu'il serait utilisé pour tuer des gens, encore moins que ce serait pour l'Holocauste) ?
Ou grand bienfaiteur de l'humanité ? Car sans lui, les engrais chimiques permettant de nourrir une dizaine de milliards d'individus auraient tardé à être inventés, famine et guerre n'auraient alors eu de cesse de se succéder.
Ou grand criminel encore, car sans cette même synthèse de l'amoniaque, on aurait pas amorcé un processus réunissant la pharmacie, les engrais chimiques, l'amimentaire et l'armement, lequel est en train de littéralement buter toute diversité animale et végétale ?
C'est pas haber qu'a inventé le'zyklon b, c'est un de ses collegue
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Zyklon_B
- jujulolo
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Robert64 a écrit:On a assez encensé A. Einstein, moi comme beaucoup d’autres, pour pouvoir se permettre d’en dire un peu de mal. Comme le disent deux de ses biographes, Highfield et Carter : « Einstein était un homme chez qui la combinaison de lucidité intellectuelle et de myopie émotionnelle provoqua bien des déboires dans la vie de ceux qui l’entouraient »
La vie tragique de Mileva Einstein
Effectivement.
"Genius", une passionnante série sur la vie d'Einstein a été diffusée sur National Geographics.
http://www.allocine.fr/video/player_gen ... 20868.html
- Snatcher
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Merci à toi Robert : je savais qu'Einstein avait été assez rude avec Mileva, mais j'ignorais à quel point il avait été ni plus ni moins qu'un pur connard
- Boc21
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Un autre genre de génie, sur un autre registre:
https://lejournal.cnrs.fr/articles/alan ... stin-brise
A+
https://lejournal.cnrs.fr/articles/alan ... stin-brise
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- Robert64
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Il faut prendre des mesures!
Les vieux "étalons en platines irridié, déposés au pavillon de Breteuil...", âgés de 130 ans, prennent leur retraite.
https://lejournal.cnrs.fr/articles/mesu ... nversement
A+
https://lejournal.cnrs.fr/articles/mesu ... nversement
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- Robert64
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Ces nouveaux étalons de mesure sont fichtrement complexes
On ne pourrait pas garder 1kg =1 litre de flotte sur terre
Là les étalons de mesure sont très bien mais pour le grand public ça devient un peu désincarné et complexe
On ne pourrait pas garder 1kg =1 litre de flotte sur terre
Là les étalons de mesure sont très bien mais pour le grand public ça devient un peu désincarné et complexe
- Boc21
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Boc21 a écrit:Ces nouveaux étalons de mesure sont fichtrement complexes
On ne pourrait pas garder 1kg =1 litre de flotte sur terre
Là les étalons de mesure sont très bien mais pour le grand public ça devient un peu désincarné et complexe
À quelle température et pression ?
- tfpsly
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tfpsly a écrit:Boc21 a écrit:Ces nouveaux étalons de mesure sont fichtrement complexes
On ne pourrait pas garder 1kg =1 litre de flotte sur terre
Là les étalons de mesure sont très bien mais pour le grand public ça devient un peu désincarné et complexe
À quelle température et pression ?
Et oui, travaillant dans le secteur aérien, ça a son importance .
- wopr
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Oui évidemment.
Je me suis contenté de raler et suis resté très laconique hier...
Ce que je voulais dire, c'est que la majorité des hommes ont toujours vécu avec comme étalon des poids celui du kilo, lequel représente un litre d'eau à l'état liquide et comme condition de pression, celle qui se trouve la surface de la planète terre entre la surface des océans et l'Everest
Le mètre, pour sa part, était la 10 millionième partie d'une moitié de méridien terrestre.
Des mesures simples que tout le monde pouvait retrouver facilement, que l'on soit scientifique de formation ou non.
Maintenant, à part pour les élèves qui font une terminale S, où sont (heureusement) expliqués les étalons des poids et mesures, un lien va se briser pour la population quand à la compréhension du mètre et du kilo.
Je ne critique pas du tout le choix des nouveaux poids et mesures ni leur légitimité sur le plan scientifique, je voulais juste râler en représentant ironiquement l'"honnête homme non scientifique de formation" qui peste contre le fait que ces poids et mesures dont on se sert chaque jour deviennent moins intuitives, moins familières, moins simples, moins intimes que lorsque l'on peut leur associer simplement une origine aisée à comprendre.
Je me suis contenté de raler et suis resté très laconique hier...
Ce que je voulais dire, c'est que la majorité des hommes ont toujours vécu avec comme étalon des poids celui du kilo, lequel représente un litre d'eau à l'état liquide et comme condition de pression, celle qui se trouve la surface de la planète terre entre la surface des océans et l'Everest
Le mètre, pour sa part, était la 10 millionième partie d'une moitié de méridien terrestre.
Des mesures simples que tout le monde pouvait retrouver facilement, que l'on soit scientifique de formation ou non.
Maintenant, à part pour les élèves qui font une terminale S, où sont (heureusement) expliqués les étalons des poids et mesures, un lien va se briser pour la population quand à la compréhension du mètre et du kilo.
Je ne critique pas du tout le choix des nouveaux poids et mesures ni leur légitimité sur le plan scientifique, je voulais juste râler en représentant ironiquement l'"honnête homme non scientifique de formation" qui peste contre le fait que ces poids et mesures dont on se sert chaque jour deviennent moins intuitives, moins familières, moins simples, moins intimes que lorsque l'on peut leur associer simplement une origine aisée à comprendre.
- Boc21
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Boc21 a écrit:Oui évidemment.
Je me suis contenté de raler et suis resté très laconique hier...
Ce que je voulais dire, c'est que la majorité des hommes ont toujours vécu avec comme étalon des poids celui du kilo, lequel représente un litre d'eau à l'état liquide et comme condition de pression, celle qui se trouve la surface de la planète terre entre la surface des océans et l'Everest
Le mètre, pour sa part, était la 10 millionième partie d'une moitié de méridien terrestre.
Des mesures simples que tout le monde pouvait retrouver facilement, que l'on soit scientifique de formation ou non.
Maintenant, à part pour les élèves qui font une terminale S, où sont (heureusement) expliqués les étalons des poids et mesures, un lien va se briser pour la population quand à la compréhension du mètre et du kilo.
Je ne critique pas du tout le choix des nouveaux poids et mesures ni leur légitimité sur le plan scientifique, je voulais juste râler en représentant ironiquement l'"honnête homme non scientifique de formation" qui peste contre le fait que ces poids et mesures dont on se sert chaque jour deviennent moins intuitives, moins familières, moins simples, moins intimes que lorsque l'on peut leur associer simplement une origine aisée à comprendre.
1) personne n'empêche d'utiliser les définitions "traditionnelles", ce sont de très bonnes approximations dans la vie de tous les jours
2) mais elles entraînent des différences mesurables même entre la surface des océans et l'Everest.
Et 0) "la majorité des hommes ont toujours vécu avec comme étalon des poids celui du kilo [..] litre [...] mètre" : non clairement pas, ces unités ont à peine 250 ans. La majorité de notre histoire c'est fait avec des unités à la con variant beaucoup, même à l'intérieur d'un même pays. Exemple très important : une pinte de bière à Paris ne fesait que les 2/3 d'une pinte de bière à St Denis, pourtant à seulement 5km de là. C'était même dans les demandes du tiers état à la veille de la Révolution Française
- tfpsly
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Oui c'est une très mauvaise habitude chez moi d'écrire les hommes ont toujours vécu avec...
Surtout dans le domaine des poids et mesures
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- Boc21
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