karyboue a écrit:Analogeek a écrit:Maslow c'est quand même franchement de la merdouille...
Analo
(qui a étudié, si si)
Besoin primaire qui fait chier la France d'en bas ?
Ben on parle bien de la pyramide des...besoins.
|
Modérateurs: Modération Forum Bla bla, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: laurent martiarena, led balloon, lolo05, Maxwell Sheffield, PETER77, portenawak, TELLOUCK et 306 invités
karyboue a écrit:Analogeek a écrit:Maslow c'est quand même franchement de la merdouille...
Analo
(qui a étudié, si si)
Besoin primaire qui fait chier la France d'en bas ?
Boc21 a écrit:Mais dans la pyramide de Swallow les chamalows, où se situent les goldoraks en tant que top priorité ?
La configuration dans mon profil
Snatcher a écrit:karyboue a écrit:
Je ne pense absolument pas.
C'est juste plus facile a représenter et bien plus connu en pyramide que comme ci-dessous mais l'ordre d'emmergence des besoins reste toujours le meme et est beaucoup plus facile à utiliser pour exposer quelque chose sinon je passerai par un système bien plus complexe et complet que Maslow.
Maslow a écrit "Comme pour le concept d’émergence d’un nouveau besoin après satisfaction d’un besoin primaire, l’émergence n’est pas un phénomène soudain mais plutôt une émergence lente et graduelle à partir du néant. Par exemple, si le besoin primaire A est seulement satisfait à 10 %, alors le besoin B ne sera pas visible du tout. Pourtant, si le besoin A est satisfait à 25 %, le besoin B peut apparaître à 5 %, si le besoin A est satisfait à 75 % le besoin B peut apparaître complètement et ainsi de suite."
Ca donne ceci :
Mais là, tu as largué tout le monde ...
Non, tu n'as largué personne. On ne parle pas de la même chose, c'est tout. Tu suis ton argumentation sans te rendre compte qu'elle ne correspond pas à l'objection que j'avais soulevée.
Je n'ai pas fait allusion à l'ordre d'émergence des besoins mais à l'importance que l'individu accorde à ces besoins. Ce n'est pas parce qu'ils sont apparus après qu'ils ne peuvent pas devenir plus importants pour un individu.
Mais puisque tu cites Wikipedia, cite-le jusqu'au bout :"La pyramide de Maslow est l'un des modèles de la motivation les plus enseignés, notamment en formation au management. Ce modèle possède l'avantage d'être immédiatement compréhensible et frappant, mais il possède de nombreuses limites qui ont conduit à sa réfutation pratiquement totale.
Le fondement du modèle de Maslow est la hiérarchisation des besoins ; cette hiérarchisation stricte n'est pas pertinente, en effet :
Le besoin de reconnaissance sociale, est pour l'être humain (animal social) un besoin aussi important que les besoins physiologiques : un individu, pourtant sans faim ni soif, peut subir de nombreux traumas sociaux ou liés à l'affection, le conduisant au suicide. Il n'y a donc pas a priori de hiérarchie aussi directe entre les besoins physiologiques, sécurité du corps, relationnels et affectifs."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_des_besoins
asheewan a écrit:Je tenterais de simplifier ou de résumer ou de proposer des analogies :
La pyramide des besoins comme tout autre modèle théorique approchant l'individu peut trouver sa pertinence en fonction d'un contexte considéré pour le professionnel qui s'y réfère. L'important n'étant pas que la théorie soit universelle mais qu'elle puisse trouver une place dans la résolution d'une problématique donnée selon les niveaux de croyances, de compréhension et de connaissances de chacun.
Selon la personne à qui l'on s'adresse, on ne peut pas utiliser le même modèle théorique.
Il y aura toujours des gens qui adhèrent ou pas à votre orientation pour la compréhension d'un phénomène mais en gros, toutes les théories se valent même si chacune ne peut faire l'unanimité, car cela n'existe pas.
En gros, tout le monde dit la même chose mais on n'utilise pas les mêmes mots ou les mêmes modèles comme illustration.
Les théories se complètent d'où l'importance de la pluridisciplinarité.
karyboue a écrit:Manquait plus que ca : le modèle relativiste où tout le monde a raison.
Le seul système qui tue la vérité, tue le beau, tue le bien. Aucun n'existe puisque tout est relatif !
Donc même le psychopathe n'est plus condamnable car il a raison dans son système.
Mesrine, Dutrou etc ont tous raison quelque part donc ...
asheewan a écrit:karyboue a écrit:Manquait plus que ca : le modèle relativiste où tout le monde a raison.
Le seul système qui tue la vérité, tue le beau, tue le bien. Aucun n'existe puisque tout est relatif !
Donc même le psychopathe n'est plus condamnable car il a raison dans son système.
Mesrine, Dutrou etc ont tous raison quelque part donc ...
Je parle des modèles académiques psychologiques, économiques et autres approchant l'individu social en parlant de l'individu dans sa globalité et non pas pour justifier la rationalisation morbide d'un individu seul, comme un psychopathe ou un pédophile.
Car bien sûr ces derniers ont leurs raisonnements qui ne sont pas nôtres puisqu'ils sont pathologiques.
C'est pourquoi les modèles globaux ne sont jamais parfaits : quand on parle de tout le monde, on ne parle pas de chacun.
On peut prédire le comportement d'une foule mais on ne peut pas prédire le comportement d'une personne prise individuellement. Une personne seule se comporte différemment que lorsqu'elle est prise dans un système ou dans la foule.
Les modèles généraux de diverses orientations ne sont pas à rejeter pour autant puisque les niveaux de compréhension des actes et des comportements peuvent varier en fonction du contexte considéré.
asheewan a écrit:Il y aura toujours des gens qui adhèrent ou pas à votre orientation pour la compréhension d'un phénomène mais en gros, toutes les théories se valent même si chacune ne peut faire l'unanimité, car cela n'existe pas.
karyboue a écrit:Je répondais à ceci :asheewan a écrit:Il y aura toujours des gens qui adhèrent ou pas à votre orientation pour la compréhension d'un phénomène mais en gros, toutes les théories se valent même si chacune ne peut faire l'unanimité, car cela n'existe pas.
Non, toutes les theories ne se valent pas.
asheewan a écrit:karyboue a écrit:Je répondais à ceci :
Non, toutes les theories ne se valent pas.
Oui et non, mais encore faudrait-il savoir de quoi l'on parle puisque les théories sont généralistes et ne peuvent rendre compte de tout.
C'est pourquoi un entretien avec la personne est important pour parler d'un problème.
Les théories ne servent que de remparts ou de liens de médiation entre deux personnes qui se parlent.
Elles ne rendent pas compte de tout mais aident toutefois à comprendre ce qui se joue dans une certaine mesure.
Mais encore faudrait-il savoir ce de quoi l'on parle. C'est pourquoi qu'avec des exemples concrets on est mieux éclairé et établir un cadre de discussion même s'il n'est pas parfait et ne rendre compte de tout.
Par exemple :
- un patient vient voir son médecin parce qu'il a un problème d'obésité.
- Le problème d'obésité peut être dû à diverses causes
- Le médecin lui prescrit des examens divers afin de tenter d'en déterminer la cause
- Après quoi le médecin prescrit au patient une ou plusieurs thérapies.
C'est à dire que selon l'étiologie, l'origine supposée du mal, on peut avoir recours à plusieurs diagnostiques pour justifier plusieurs types de thérapies car aucune théorie ne peut rendre compte à elle seule d'un seul trouble ou d'un seul mal considéré.
karyboue a écrit:[L'obésité du patient est un symptôme ou une maladie ?
asheewan a écrit:karyboue a écrit:[L'obésité du patient est un symptôme ou une maladie ?
L'obésité peut être transitoire c'est à dire un symptôme d'une autre maladie ou elle peut être considérée comme une maladie en tant que telle.
Comme quoi une seule théorie ne peut rendre compte de tout.
C'est ce que j'essayais d'expliquer.
On est obligé d'avoir recours à plusieurs modèles, psychologiques, physiologiques, etc...
Mais aucune ne détient la vérité en soi.
karyboue a écrit:asheewan a écrit:
L'obésité peut être transitoire c'est à dire un symptôme d'une autre maladie ou elle peut être considérée comme une maladie en tant que telle.
Comme quoi une seule théorie ne peut rendre compte de tout.
C'est ce que j'essayais d'expliquer.
On est obligé d'avoir recours à plusieurs modèles, psychologiques, physiologiques, etc...
Mais aucune ne détient la vérité en soi.
Si c'est un symptome ca t'amene à une (ou plusieurs au choix) maladie qui a des stades.
Si c'est une maladie, tu es à un stade (evolution etc)
asheewan a écrit:karyboue a écrit:
Si c'est un symptome ca t'amene à une (ou plusieurs au choix) maladie qui a des stades.
Si c'est une maladie, tu es à un stade (evolution etc)
Quoiqu'il en soit, on parlait de la pyramide des besoins. J'ai pris l'exemple d'obésité comme j'aurais pu prendre un autre exemple.
Ce qu'il faut retenir de la discussion, c'est que chaque théorie, quelque soit le domaine d'étude peut trouver sa place dans la compréhension d'un phénomène.
A condition que cela soit adéquat et que l'on parle de la même chose.
Autre exemple : le suicide :
Alors, il y a le modèle psychiatrique de la dépression, de la psychose maniaco-dépressive, de la schizophrénie, etc... Mais il y a aussi le modèle sociologique de Durkiem car le suicide n'est pas seulement psychiatrique mais peut être sociologique aussi : c'est le cas des personnes qui se suicident pour une cause à défendre...Ces dernières n'étaient pourtant pas dépressives.
Comme quoi chaque théorie peut trouver sa place. Biensûr tout le monde n'a pas raison pour expliquer un phénomène mais chaque théorie a sa place dans le monde académique.
J'avais dit que tout le monde a raison : c'est vrai dans une certaine mesure. Mais ce n'es pas vrai pour expliquer chacun des comportements individuels, ça c'est sûr.
Analogeek a écrit:Moi je dis, comme clodoman, "nique ta mère". Ce sera tout.
|
Retourner vers Bla bla et Home-Cinema
|