L'Intérieur semble un peu plus à l'écoute de la rue que le gouvernement en lui même, aveugle devant la gronde qui se mobilise.
Pour preuve cet étonnant article dans le Figaro qui révèle une note interne et bien entendu qui ne trouve pas écho dans la presse ou à la télé :
Les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre "au plus près" les entreprises en difficulté afin d'anticiper une éventuelle "radicalisation" de mouvements sociaux, selon une note de service. "Dans un contexte économique dégradé qui touche l'ensemble des territoires, il est important de suivre au plus près la situation des entreprises et filières fragilisées, ou susceptibles de le devenir", explique cette note du directeur central de la sécurité publique (DCSP), qui fixe les objectifs prioritaires de la sous-direction d'information générale (SDIG, ex-RG).
Ce document, daté du 30 janvier et transmis aux différents directeurs départementaux de la sécurité publique (DDSP), souligne la nécessité "d'anticiper" les mobilisations, ainsi que "les risques d'incidents" ou d'éventuelles "menaces sur l'outil de production en cas de radicalisation d'un conflit". Depuis plusieurs mois, le contexte social s'est détérioré en France, avec plusieurs annonces de suppressions de postes dans différents secteurs (PSA, Renault, Petroplus...).
Les services de renseignement, selon des sources policières, craignent une "radicalisation" de salariés de ces entreprises en difficulté, qui pourrait notamment apparaître lors d'une manifestation le 12 février à Paris. Des réunions ont eu lieu à cet égard, notamment à la préfecture de police de Paris (PP), et ce mouvement, "s'il est confirmé", est "suivi de très près", selon les sources. La note "insiste" notamment sur la "nécessité de préserver et renforcer au besoin le potentiel d'analyse et de couverture des territoires dans ce domaine".
Concernant les quartiers sensibles, la note précise que le travail de veille doit être "prioritairement" orienté vers les zones de sécurité prioritaires (ZSP) lancées par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Les fonctionnaires de la SDIG sont également invités, avec leurs homologues du renseignement intérieur, à détecter des "groupes ou individus à risque" qui graviteraient dans les milieux islamiques en France.
Parmi les groupes ou milieux à suivre "avec constance", la note évoque "les sectes apocalyptiques, les groupes survivalistes, tout comme les nouvelles thérapies". Les mouvements de défense de l'environnement, qui peuvent être amenées à conduire des "actions fortes" sur les thèmes du nucléaire ou du gaz de schiste, doivent également "faire l'objet d'une veille permanente", explique cette note.
Par contre rien pour surveiller le medef et tout ceux qui tirent les ficelles de la finance qui sont les vrais responsables de la crise ! Non, au lieu de prévenir un tsunami, on va surveiller les citoyens et les interpeller si jamais on les trouve en maillot de bain à attendre la vague.
En en Europe, le ton monte partout encore d'avantage chaque jour :
http://www.pauljorion.com/blog/?p=49750Mais continuons à dire au peuple que tout va bien et à travailler pendant 15 jours (pour un coût de 2 millions en sus) sur un mariage gay.