La justice aussi fait une différence et heureusement
Vous ne voyez pas la différence entre planifier le vol de quelque chose pour en tirer un bénéfice personnel et un pétage de plomb ponctuel ?
La différence n'est pas dans le préjudice subit par Apple mais dans ce qui se passe dans la tronche du criminel...
Dans un cas le voleur planifie rationellement par un choix librement consenti le vol de quelque chose au préjudice de quelqu'un.
Dans l'autre cas, s'estimant lésé et victime d'une injustice, il pète les plombs et va se faire justice.
Nous pourrions débattre entre nous afin de savoir lequel des deux cas est plus lourd de conséquences et/ou moralement répréhensible.
Tout dépend de nos référents moraux et/ou philosophiques ou religieux.
Je comprends que le voleur puisse être jugé soit pire, soit aussi dangereux/mauvais que le déséquilibré ponctuel ou structurel.
Ou au contraire que l'on réprime plus la pathologie mentale que la volonté criminelle consciente.
La loi, pour sa part, réprime plutôt la volonté criminelle consciente et se montre tolérante lorsque le criminel n'était pas en état de juger librement les conséquences de ses actes.
à rebours de cette perception, un platonicien jugera plus durement le crétin ou le fou commettant le mal sans conscience, à partir du moment où, incapable de juger ce qui est bon ou mauvais, pour lui ou pour les autres, il ne sera jamais en état de faire le bien consciemment.
Alors que le criminel, capable de faire le mal en pleine conscience peut s'avérer tout aussi compétent pour faire le bien.
Un peu comme un Vautrin, âme du crime devenant chef de la police, un Moriarty, bien plus proche de Sherlock Holmes que n'importe quel fou criminel ou même un policier comme Lestrade.
Mais nous pourrions débattre de ceci pendant une vie entière