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Transition énergétique et Environnement

Message » 28 Fév 2015 1:15

rann a écrit:
gloinfred a écrit:
N'hésites pas à développer! :roll:

Je constate que la critique est facile, mais que quand il s'agit de proposer des choses, il n'y a plus personne. :wink:




De mémoire (je n'etais pas à la conferensce), le mec faisait parti du staff PAF.

Alors je le connais, c'est tant est que ce soit récent
j'avais développé puis j'ai effacé pour mettre non rien
tu compares une prise de décision critiquée après des faits qui n'était pas établi en amont
oui
quel est le rapport avec des projets de chantier
un combat dogfight, une mission d'appui tactique , anti char , bombardement ... ont toutes un dénominateur commun, la formation, la formation, la formation
l’entraînement au combat c'est d'intégrer des schémas.. de façon à réagir à la fraction de seconde
lorsque survient un événement imprévu en combat , a part chez iceman et gpu, tu perds 90% de tes possibilités cognitives, tu dois fonctionner aux reflexes , ne pas réfléchir appliquer un schéma
si tu l'appliques on ne te reprochera rien même si il y a des dégâts collatéraux

els méthodes de combats sont tjs les mêmes, pas de place pour l’improvisation


L'intervenant a quand même précisé que la décision de tir appartenait toujours au pilote.

Ceci dit, c'est intéressant car je me suis aussi demandé en quoi l'exemple pilote de chasse était transposable. Après j'ai réfléchi et j'ai fini par comprendre.

1- Le pilote de chasse doit prendre une décision avec les données d'entrées disponibles (potentiellement incomplète). Il est formé et s'appuie sur des méthodes, des guides, des stratégies qui ont fait leur preuve. Malgré tout, le résultat peut être dramatique.
2- Le chef de projet ou le chirurgien, doit prendre une décision avec les données d'entrées disponibles (potentiellement incomplète). Il est formé et s'appuie sur des méthodes, des guides, des stratégies qui ont fait leur preuve. Malgré tout, le résultat peut ne pas etre précis à 100%.
C’est donc vraiment la même logique.

Là, on réfléchi et on se dit que ce n'est pas pareil: la différence se situe sur le temps disponible pour prendre la décision:
- le pilote de chasse a quelques secondes avant de lâcher sa bombe,
- le chef de projet ou le chirurgien quelques heures/jours/semaines/mois.

C’est vrai, mais ça ne change rien au problème. On a toujours les deux mêmes questions:
- "Est ce que retarder la décision va me permettre de d’acquérir de nouvelle infos qui me permettrons de ne pas me planter?"
- "Jusqu'à quel moment je peux retarder la décision sans foutre tout le projet/la mission dans la merde?"

Dans certains cas, on peut se dire qu'on peut y gagner à attendre . Exemples:
- avant de larguer la bombe, j'attend confirmation que le blindé que je vise n'est pas un char ami.
- avant de lancer mon chantier pour construire le viaduc de Millau, je prend le temps de faire une étude de sol complémentaire pour être sûr que ma décision est bonne
Dans d'autres cas, on est obligé de prendre des hypothèses, de se baser sur des prévisions. Attendre n'apporte rien, voire même attendre peut foutre le bordel chez les gens qui attendent l'intervention. Exemple:
- si j'attend trop avant de flinguer le char, peut être qu'il aura fait feu sur une unité amie.
- sur un projet qui doit répondre à un besoin long terme, je peux attendre tout ce que je veux, je n'aurais jamais l’info exacte, et je serais obligé de me baser sur une prévision. Si je décide d'attendre mon barrage/viaduc/ periph arrivera trop tard, et le gars qiui a exprimé le besoin sera de toute façon déjà cuit...
gloinfred
 
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Message » 28 Fév 2015 1:33

Après, je dis ça, c'est juste comme ça: je ne sais pas comment le barrage de sivens a été géré.

Par contre, je sais juste que la com qui est faite contre ce barrage est complètement orientée, et s'apparente plus à de la manipulation qu'à autre chose.
Je suis convaincu que l'histoire de la taille du barrage est juste un argument comme un autre pour justifier la zad.
gloinfred
 
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Message » 28 Fév 2015 2:54

:o rien compris: c'est pas la taille, mais le principe même du barrage qui est contesté. La finalité réelle de ce projet n'est pas la fonction finale de l'ouvrage, mais la nécessité pour des structures locales de gestion d'eau et d'autres intervenants d'avoir des projets à mettre en oeuvre, quels qu'ils soient. Et pas pour les besoins en eau de quelques agriculteurs, ce qui n'est que le prétexte officiel et la justification de ces dépenses et coûts publics.
Et la contestation tient plus probablement autant dans la gabegie d'une telle dépense au profit exclusif de quelques particuliers pour lesquels il y aurait des moyens globaux plus efficaces de soutien ou de défense à mettre en oeuvre, que dans l'éradication d'une zone naturelle pourtant protégée, du non respect des procédures, des conflits d'intérêts, de l'autoritarisme des pouvoirs locaux et régionaux malgré le non respect des procédures, leur volonté de pourrir la contestation en créant la violence ( la bonne vieille méthode, qui est un peu voyante quand il s'agit de déployer des unités combattantes quand il n'y a plus sur place que des terres déjà décapées sur lesquelles aucune dégradation, aucune destruction supplémentaire n'est à craindre). La contestation tient aussi au principe de soutien et de financements publics au bénéfice de quelques privés pour produire un végétal inadapté, en surproduction, et à faible revenu au point qu'il soit subventionné. Tout ça pour aller nourrir du bétail lui même en surproduction et à des cours de viande et de lait qui ne permettent pas une vie décente à la majorité des éleveurs.

Bref, pour l'agriculture, un enchaînement de systèmes totalement pervertis qui travaillent à l'envers, mais à forts coût pour la collectivité, sans aucun bénéfice pour l'intérêt commun, ni pour les intéressés (les agriculteurs) que ces mesures sont sensées soutenir: ils peinent toujours à survivre malgré ces financements divers et compliqués, mais structurellement incapables de génerer un système sain et équitable. Pourtant, l'agriculture brasse des sommes énormes. Mais ce ne sont pas la majorité des agriculteurs qui en profitent à mesure de leur travail, mais les intervenants industriels amont et les industriels et distributeurs aval, qui prennent et ponctionnent toute la plus value et les moindres revenus du travail agricole. (Sans parler de la spéculation boursière sur les céréales, qui complique et bouleverse aussi de l'extérieur les équilibres et l'équité).

La lutte d'oppostion au barrage est aussi une lutte emblématique et symbolique contre ces pratiques absurdes de l'agriculture subventionnée; pas contre le principe des subventions en soi, mais contre l'inadaptation manifeste de ces subventions à un re-équilibrage de l'économie agricole, et les absurdités des pratiques agricoles actuelles (dérégulation ultra-libérale, subventions inefficaces et injustement réparties, désastres environnementaux et sanitaires, ...), enclenchées de manière active et volontaire par les gouvernements successifs.
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Message » 28 Fév 2015 19:49

Loug a écrit:....
Avec un tant soit peu de réflexion et un poil moins de mauvaise foi on peut voir les choses différemment.
Le client d'Enercoop ne donne pas 1€ au nucléaire, gaz, pétrole,... peu importe d'où viennent ses électrons.
Par contre avoir un contrat EDF Equilibre ou Equilibre+ :
Là évidemment ça n'a rien à voir, pour pouvoir vendre de l'énergie plus verte à certains client, EDF en vend de la moins verte aux autres...


Déjà, avec un minimum de connaissance du problème, on peut voir les choses....telles qu'elles sont.

Ce qu'on ne dit pas, c'est que cette énergie dite verte paye son écot aux sources carbonées.

L'origine du problème est que la production d'énergies renouvelables n'est pratiquement pas compatible avec le concept actuel de distribution, réseau unique maillé et centralisé. Un tel réseau pour fonctionner doit être à l'équilibre, c'est à dire qu'à chaque instant, l'énergie produite doit être égale à l'énergie consommée.

Or si la consommation est en général très bien prévue et anticipée, la production des énergies renouvelables (principalement PV et éolien) est soumise au bon vouloir des nuages et du vent. Et là où ça coince, c'est que cette énergie n'a aucune raison d'être disponible au moment où on en a besoin.
Certains ont tenté de croire que « il y a toujours du soleil ou du vent quelque part », mais ça ne résiste pas à une analyse sérieuse.

La seule solution serait de stocker massivement pendant qu’il y a du vent pour restituer plus tard.
L’ennui est que l’on ne sait pas le faire et que les quelques technos existantes (principalement les STEPs) sont largement insuffisantes.

L’autre solution moins glorieuse consiste à installer la même puissance en sources capables de varier très vite en puissance, pour combler les trous. Et elle est connue : ce sont les turbines à gaz.
Ce qui a été fait partout, et c’est comme ça qu’on a vu augmenter les émissions en CO² dans les pays qui s’équipaient en renouvelable.
Un peu d’optimisme : il paraît que les dernières générations de centrales nucléaires peuvent le faire aussi.

Donc, les électrons verts d’Enercoop ont nécessité la génération dans ces centrales à gaz d’électrons gris sales.

Alors, que faire ? :
La meilleure solution serait d’abandonner l’idée du réseau centralisé pour des réseaux locaux beaucoup mieux adaptés à ces productions variables.
C’est le concept de « smart grid », dont tout le monde parle, mais dont les réalisations concrètes se font attendre.
Il faut dire que le montant d’investissement nécessaire au niveau de notre pays est tel dans le contexte actuel, on ne risque pas d’avoir les moyens avant longtemps.

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Message » 28 Fév 2015 20:29

Pour faire suite à l'intervention de Robert64 et concernant l'adaptation des réseaux :
- déjà posté http://www.rte-france.com/fr/projet/france-espagne-creation-d-une-nouvelle-interconnexion-souterraine-de-65-km
et
- l'interview de Dominique Maillard, président du directoire de RTE, sur le futur pour le mix énergétique européen :
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Message » 28 Fév 2015 23:12

alain_38 a écrit:Pour faire suite à l'intervention de Robert64 et concernant l'adaptation des réseaux :
- déjà posté http://www.rte-france.com/fr/projet/france-espagne-creation-d-une-nouvelle-interconnexion-souterraine-de-65-km
.....

Merci Alain!
Les liaisons HT souterraines, c'est bien, mais ça coûte la peau du c.l
700 M€ pour 65 km ! Plus de 10 M€ le km ! :ko:
Quand je pense qu'il reste encore des milliers de km à enterrer !
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Les australiens ont de mavaises pensées

Message » 06 Mar 2015 13:12

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Message » 06 Mar 2015 17:41

voilà des gens sensés 8)
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Ben m..... alors !

Message » 16 Mar 2015 18:11

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Message » 16 Mar 2015 18:57


oui bien sur

il devrait la taxer en nous mettant une petite colonne de plus sur la facture
CTE
Contribution Tarifaire Eclipse avec une TVA à 5,5 ce devrait être acceptable

La configuration dans mon profil


Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
rann
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Message » 16 Mar 2015 19:58

Ah oui, on en avait déjà parlé. Et ça m'avait déjà beaucoup fait rire... Le PV, 10% de la conso européenne UN 20 MARS????? Vaut mieux être assis :roll:
Joich
 
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Message » 16 Mar 2015 20:41

Joich a écrit:Ah oui, on en avait déjà parlé. Et ça m'avait déjà beaucoup fait rire... Le PV, 10% de la conso européenne UN 20 MARS????? Vaut mieux être assis :roll:


Surtout que dans les faits une éclipse ne doit pas avoir beaucoup plus d'impact qu'une journée nuageuse. Faut bien occuper les journalistes.
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Message » 16 Mar 2015 21:03

Mais mm pas, enfin, une éclipse, ça dure quoi? 30 minutes par fuseau?
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Message » 17 Mar 2015 10:45

Joich a écrit:Mais mm pas, enfin, une éclipse, ça dure quoi? 30 minutes par fuseau?

Ben oui, c'est une couennerie, cet article.
Parceque ce qui va se passer le 20 mars vers 10h n'est pas très différent de ce qui se passe tous les jours vers 19h où ça ne se passe pas trop mal, que je sache.
D'autant plus que vers 10h du mat', c'est un moment de faible charge réseau et qu'il y a tout ce qu'il faut pour anticiper.
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Gaz à effet de serre : le bal des hypocrites

Message » 17 Mar 2015 12:45

Gaz à effet de serre : le bal des hypocrites
Publié le 8 décembre 2014 dans Environnement
Aucun des pays de la planète n’a engagé de mesures volontaires de réduction de ses émissions de gaz carbonique.
Par Michel Gay.
À partir des données rendues publiques par l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) depuis plus de dix ans, on constate qu’aucun des pays de la planète n’a engagé de mesures volontaires de réduction de ses émissions de gaz carbonique (CO2) à un niveau en rapport avec l’enjeu climatique défini par le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat). On constate même l’inverse en Allemagne, où les émissions de CO2 ont augmenté ces trois dernières années après leur tentative malheureuse de remplacer une partie de leur production d’électricité nucléaire par des éoliennes et du photovoltaïque, et surtout par du charbon pur assurer la « véritable » production.
Aucune des réductions d’émissions importantes ne résulte d’une politique environnementale librement décidée. De plus, la diversité des situations énergétiques de chaque pays augure mal de la possibilité d’arriver à un accord sur une politique commune susceptible d’enrayer, ou même de ralentir, la consommation d’énergies carbonées à l’origine des émissions de CO2. Dans les faits, la prise de conscience que l’humanité fait face à un enjeu mondial et de long terme n’existe pas. Les réponses organisées, quand il y en a, sont à la fois nationales et conjoncturelles, et presque jamais à la hauteur de l’enjeu.
Pour les climatologues, ce qui importe c’est le volume total des émissions de tous les pays, puisque les effets sont mondiaux. Les deux premiers émetteurs (Chine et États-Unis) comptent pour plus de 40% du total des émissions de CO2 de la planète. Les six premiers (ajouter Inde, Russie, Japon et Allemagne) y contribuent pour 60%.
On constate que l’Allemagne, championne des « énergies vertes » (parfois présentée à tort comme étant « en avance » sur la France), est le sixième plus gros contributeur en CO2 de la planète, alors que la France, dix-huitième de ce classement, ne fournit que 1% des émissions mondiales. Pour faire bonne mesure, l’Allemagne émet 9 tonnes de CO2 par habitant et par an, alors que la France n’en émet que 4,5 tonnes.
Bien que toujours dans les dix premiers du classement en produit intérieur brut (PIB), la France « rétrograde » régulièrement dans celui des émetteurs de CO2. C’est une bonne nouvelle qui signifie aussi qu’elle est un « petit contributeur », dont l’action pour contrer le réchauffement climatique ne peut être que symbolique.
Enfin, pendant que l’Allemagne affiche ses éoliennes et son photovoltaïque, ses centrales à gaz et à charbon émettent 350 millions de tonnes de CO2 pour produire son électricité. Par comparaison, la France est beaucoup plus efficace : elle n’en émet que 30 millions de tonnes, grâce principalement à son énergie nucléaire.
Pour autant l’importation de combustibles fossiles pour un montant voisin de 70 milliards d’euros par an (montant de notre déficit commercial en 2013) alimente principalement le transport et les bâtiments. C’est donc une transition vers des technologies compétitives visant au remplacement des énergies fossiles dans ces deux secteurs qui devrait être privilégiée. Malheureusement, comme le constate la Cour des comptes, l’essentiel de l’effort actuel porte sur le déploiement des renouvelables électriques, éolien et photovoltaïque, via une lourde taxe indirecte sur l’électricité consommée par les ménages et les services (la CSPE1), sans gain perceptible sur les émissions de CO2, tout en affaiblissant une industrie nationale compétitive, le nucléaire.
La France, pays hôte de la prochaine conférence internationale de 2015 sur le climat, souhaite éviter les échecs précédents. Prenant acte de cet état de fait, elle pourrait proposer une nouvelle méthode de travail : confier au « club » des quinze pays les plus gros émetteurs de CO2 (représentant 75% des émissions du globe), la mission de définir entre eux une méthode de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Seul un travail patient, discret, loin des micros et des caméras, mené au sein de cet unique ensemble de ces 15 pays peut permettre de trouver une méthode acceptable pour diminuer les émissions de CO2. Dans ce cas, il est vraisemblable que la cohorte des « petits » émetteurs de CO2, l’adopterait.
Elle pourrait, en parallèle, assigner à sa propre transition énergétique l’élimination des combustibles fossiles remplacés par de l’électricité produite par des technologies non carbonées, efficaces et économiques, telles que le nucléaire et l’hydraulique. Plutôt que de copier des exemples ayant visiblement échoué, comme en Espagne, en Italie et maintenant en Allemagne, le vrai rôle de la France devrait être d’aider à la diffusion de moyens de production d’électricité nucléaire dans les pays émergents forts consommateurs d’énergies fossiles, et donc de plus en plus émetteurs de CO2.
Dans le cas contraire, une conférence mondiale de plus se conclura par une succession de discours convenus, universalistes en surface, en pratique pro-domo2, et à usage purement médiatique.

Article inspiré par l’étude de Hubert Flocard (hubert.flocard@gmail.com) « Dix ans d’émissions CO2″.
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