Robert64 a écrit:Mon rêve, c'est un TGV qui loupe son freinage (ou conducteur dépressif) et qui rentre à 320 en gare de Lyon.
ça aurait de la gueule !
Bah! Déjà fait!
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Robert64 a écrit:Mon rêve, c'est un TGV qui loupe son freinage (ou conducteur dépressif) et qui rentre à 320 en gare de Lyon.
ça aurait de la gueule !
Robert64 a écrit:Joich a écrit:Ah oui, voilà. Quand je parlais de filière à l'uranium, je pensais les centrales françaises actuelles, qui, si j'ai bien compris, ne peuvent pas fonctionner avec de l'uranium 238.
Ouaip! sinon, on ne parlerait pas de pénurie.
En France, rien qu'avec l'uranium appauvri disponible suite aux opérations d'enrichissement, il y aurait avec des RNR, de la réserve pour quelques milliers d'années.
(Source: CEA, "Les réacteurs nucléaires à caloporteur sodium")
De quoi attendre tranquillement la fusion....
A+
Edit:
A propos du thorium: "l'innovation, c'est quitter des problèmes qu'on connait bien pour d'autres que l'on ne connait pas encore"
grand x a écrit:En TGV aussi il me semble. Mais pas à pleine vitesse (à pleine vitesse, il se viande bien avant la gare Montparnasse)
Après deux prises de position courageuses et justifiées, Ségolène Royal a dû faire machine arrière et reconnaître qu’il est impossible, pour le moment, d’interdire le Round up et le Nutella, deux symboles d’une utilisation à terme suicidaire de produits détournés de la nature, mais dont les impacts économiques sont tels que leur interdiction ne peut s’improviser. Comme celle de tous les autres produits à long terme nocifs mais dont les hommes, ou la nature, ne peuvent aujourd’hui se passer.
Et pourtant, cet impair d’une ministre courageuse pose une grave question: peut-on continuer longtemps à épuiser ainsi la terre? et à empoisonner les hommes? Ne serait-il pas plus raisonnable de commencer à penser à la cultiver autrement? À manger autrement? La France, nation agricole par excellence, ne devrait-elle pas être à l’avant-garde de ce combat?
Il est à peu près établi que, dans les années 1970, sans les pesticides, le monde aurait été dévasté par la famine; et qu’en les utilisant de façon massive, en particulier en Inde, on a choisi les hommes contre la nature. Et le prix à payer fut énorme: la disparition de milliers d’espèces végétales; et des conséquences à long terme tragiques pour les hommes eux-mêmes, d’ores et déjà sensibles au Pendjab, où commença la révolution verte.
Le moment est venu de se reposer la question. Toutes les études montrent en effet qu’on a aujourd’hui les moyens de nourrir plus de 10 milliards de personnes sans utiliser d’avantages de telles techniques, en renonçant à l’agriculture intensive, en confiant aux paysans la propriété de leurs sols, en les laissant utiliser des graines non stériles de variétés endémiques et en les formant à leur meilleur usage.
Chaque jour, de nouvelles découvertes démontrent que l’agriculture intensive n’est plus la panacée. Par exemple, des chercheurs français d’un laboratoire de Montpellier du CNRS viennent de confirmer, expériences à l’appui, que les rendements des cultures sont plus élevés quand sont plantés ensemble différentes plantes au patrimoine génétique diversifié. Autrement dit, la polyculture favorise les rendements, au moins en matière sèche, surtout en période de manque d’eau. L’analyse démontre en effet que les plantes n’ayant pas les mêmes racines n’exploitent pas l’eau et les nutriments à la même profondeur, ce qui leur permet de mieux se partager les ressources du sol. Au moment où les rendements s’épuisent, en raison en particulier du réchauffement climatique, la biodiversité est donc peut-être une partie de la solution.
Certes, bien des choses restent à établir (par exemple, le résultat serait-il le même si on ne considérait que les parties utiles de la plante). Il n’empêche. Il est temps de se poser la question. De passer à autre chose. Le Costa Rica en fournit la preuve. D’autres pays, même l’Inde, viennent de prendre le tournant, massivement.
Il est temps, en particulier, pour l’agriculture française, de prendre les devants d’une évolution inéluctable. Parce que telle est et sera la demande; et pas seulement pour quelques quartiers urbains. Mais pour tous, équitablement. Parce que les études s’accumulent pour en montrer la validité diététique et la viabilité économique. Sans se contenter de discours plus ou moins hypocrite sur une «agriculture raisonnée», sinon comme une courte étape dans la marche vers une agriculture totalement bio.
Ce serait un formidable projet pour nos agriculteurs, même les plus intensifs, que d’y penser et de le vouloir, avant que les législations le leur imposent: ils ne pourront pas toujours s’y opposer. Cette immense mutation, qui protégera pour des siècles le merveilleux paysage français, aura lieu. Autant la devancer et ne pas la subir.
Elle en annonce une autre, plus importante encore: si la diversité est meilleure que l’unicité pour les espèces végétales, elle l’est tout autant pour l’humanité, qui aura un jour à reconnaitre qu’il lui faut protéger et chérir ses différences et que les hommes ont tous intérêt à vivre ensemble, sans drogue ni adjuvant, pour le meilleur de notre avenir.
grand x a écrit::o
C'est une des rares fois que je vois Attali dire ou écrire des choses sensées.
Bon, il ne fait que surfer sur un courant en marche, toujours à se situer en prospective alors qu'il ne fait que monter dans des trains en marche, qui ont démarré sans lui, mais venant d'une personne qui a l'oreille des oligarques (et qui est nourri par eux, enfin par nous), l'expression publique de cette opinion est une bonne nouvelle.
Joich a écrit:Attali: spécialiste de tout, efficace en rien, symbole de la toute puissance de certains cercles de pouvoir en France. Pour moi, cet homme n'a aucune crédibilité, et c'est bien dommage, parce que parfois, il lui arrive de dire des trucs pas trop couillons. Mais bon, 40 ans de conseils, de commissions, de ci et de mi aves les résultats qu'on sait... Maintenant qu'on a vu que ça ne marchait pas, on peut essayer avec d'autres?
Robert64 a écrit:Impact Partners, en association avec Vulcan Productions et CNN Films, présente
LA PROMESSE DE PANDORE, le nouveau film révolutionnaire du réalisateur Robert Stone.
La bombe atomique et les accidents comme celui de Fukushima ont rendu le nucléaire synonyme de catastrophe à l’échelle mondiale. Et si nous nous trompions complètement sur cette énergie ? Plébiscité au Festival de Sundance, LA PROMESSE DE PANDORE pose une question simple : et si la technologie que nous redoutons le plus pouvait nous permettre de sauver notre planète d’une catastrophe climatique certaine, tout en fournissant l’énergie nécessaire à des milliards de personnes dans les pays en voie de développement pour se sortir de la pauvreté ? La force du nouveau film de Stone réside dans les histoires personnelles d’écologistes et d’experts en énergie qui ont été farouchement anti-nucléaires avant de revoir leur jugement, allant même jusqu’à risquer leur carrière et leur réputation. Robert Stone expose ainsi la controverse au sein du mouvement écologiste à travers le départ d’éminentes personnalités telles que Stewart Brand, Richard Rhodes, Gwyneth Cravens, Mark Lynas et Michael Shellenberger. Courageux et indépendant, LA PROMESSE DE PANDORE est une œuvre qui fera date, changeant à tout jamais le discours sur les mythes et la science que renferme ce sujet qui tient autant à cœur à la population qu’il la divise.
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