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Transition énergétique et Environnement

Message » 16 Sep 2016 10:21

adpcol a écrit:Ben vas- y : investis.

C'est fait...
Loug
 
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Message » 16 Sep 2016 11:21

Joich a écrit:
Robert64 a écrit:
Mais le pays se débat toujours avec les énergies fossiles: plus de 70 % de l’électricité chinoise est produite à partir du charbon, dont le géant asiatique a consommé 4,2 milliards de tonnes en 2013.


(D’après AFP)


70% à partir du charbon, cela me semble surévalué... 70% à partir des hydrocarbures, oui, mais il me semblait que le charbon, ce n'était "que" la moitié de ce mix.

Structure de la prod d'élec en chine en 2012:

Image

Mais cela a peut-être évolué. SI ce n'est pas le cas, 70% d'électricité produite à partir d'hydrocarbures (charbon pétrole gaz), c'est juste la moyenne planétaire.

Image

Le nucléaire est ultra minoritaire sur la planète. A part la France, la Suisse et la Japon, et peut-être encore deux ou trois autres pays, mais sinon, pour tous les autres, la source principale de production d'électricité, c'est le fossile. Et par pitié, ne me sortez pas l'exemple de pays grands comme 20 fois la France et peuplés comme mon village qui sont full hydraulique que donc si on veut on peut :zzzz:

Il y a une confusion dans les définitions:
Les 70 % de charbon, c'est pour l'énergie primaire.
Pour l'électricité, c'est nettement moins.
Dans Wiki, on trouve:
Energie Chine.jpg
Robert64
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Message » 16 Sep 2016 12:18

Loug a écrit:
adpcol a écrit:Ben vas- y : investis.

C'est fait...


Bravo :bravo:
Ma facture de gaz chauffage(et eau chaude) est de 1600 € ttc /an dont 300 de taxes et abonnements fixes,la partie conso est donc de 1300€ (celle sur la quelle j'ai une influence,independamment du prix du kwh sur lequel tu peux faire jouer concurrence et pricing avec des contrats a terme)
Sur 10 ans( hypothèse calculee sur mon age de 61ans et la proximite de la retraite avec des revenus divises par 2 et des accidents de vie dont l'occurence devient reelle))pour économiser 10% de ma facture (130€ /an) soit gagner un an en 10 ans,je devrai investir 1300 euros( tout ce qui est au-dessus ne fait qu'augmenter la periode d'amortissement).
Ma chaudiere a ete changee il y a 8 ans : une vraie economie par contre amortie en 5 ans.
Question tu fais quoi avec 1300 balles d'investissement...fenetres? J'ai que des porte fenetres au rdc,toiture et combles ? ( meme pas en reve),isolation des murs? ( le maçon en rigole encore),transformer le foyer ouvert de la cheminee en insert( pas demande vu que j'aime pas mais pour 1300 balles j'ai un doute...)...
Voila pourquoi je ne ferai rien.
Je precise que ce raisonnement m'est applicable en fonction de mes criteres d'age et des caracteristiques de la maison : ils ne s'appliquent probablement a tous.
Voila :friend:
Phil,précisons que j'habite en rp et que ma maison de 30 ans d'age fait env. 180 m2 habitables.
Nb: economiser 20% ( ce qui me parait beaucoup) reviendrait a investir 2600 balles...et mes conclusions sont les memes...
adpcol
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Message » 16 Sep 2016 12:59

Les premiers gains sont faciles à réaliser, et sur une maison pas ou peu isolée (passoire aux courants d'air, simples vitrages, pas d'isolation sous toiture, rien sur les parois déperditives), un investissement faible permet de gagner beaucoup. Mais plus on avance, plus il est coûteux de gagner quelques % d'amélioration. En isolation, ce sont les premiers cnetimètres les plus efficaces. Après, doubler l'épaisseur d'isolant ne double pas les économies réalisables. Et là on part du principe que la mise en oeuvre est bonne (pas de fuites, pas de ponts thermiques, pas d'électricien qui vien percer là où il ne doit pas le faire, etc.).

Après, selon moi, si on veut que les gens isolent leurs demeures, ou qu'ils réduisent leur consommation d'énergie (parce qu'en réalité c'est ça qu'on veut), il ne faut pas subventionner l'isolation (qui n'en devient que plus coûteuse), il faut taxer l'nergie selon un calendrier et des taux connus à l'avance, et utiliser l'argent issu de cette taxation pour financer la transition énergétique (financement, aidesponctuelles, etc.). Cela s'appelle la taxe carbone, mais personne n'en veut.
Joich
 
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Message » 16 Sep 2016 13:11

Je precise que je chauffe de 6h a 8h et de 18 a 22.00heures a 19°.
Le reste du temps c'est 17°.
Et pour mon creneau ,il est plus important de mette du fric de cote pour une mutuelle que gagner 130 balles/an sur le chauffage et gagner 1°..
Ce qui n'est pas forcement envisage a 30,40 ou 50 ans...
Phil,et quand aux generations futures elles feront comme les milliers de celles qui les ont precedees : elles se demerderont.
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Message » 16 Sep 2016 13:14

Robert64 a écrit:
Joich a écrit:
70% à partir du charbon, cela me semble surévalué... 70% à partir des hydrocarbures, oui, mais il me semblait que le charbon, ce n'était "que" la moitié de ce mix.

Structure de la prod d'élec en chine en 2012:

Image

Mais cela a peut-être évolué. SI ce n'est pas le cas, 70% d'électricité produite à partir d'hydrocarbures (charbon pétrole gaz), c'est juste la moyenne planétaire.

Image

Le nucléaire est ultra minoritaire sur la planète. A part la France, la Suisse et la Japon, et peut-être encore deux ou trois autres pays, mais sinon, pour tous les autres, la source principale de production d'électricité, c'est le fossile. Et par pitié, ne me sortez pas l'exemple de pays grands comme 20 fois la France et peuplés comme mon village qui sont full hydraulique que donc si on veut on peut :zzzz:

Il y a une confusion dans les définitions:
Les 70 % de charbon, c'est pour l'énergie primaire.
Pour l'électricité, c'est nettement moins.
Dans Wiki, on trouve:
Energie Chine.jpg


C'est bien ce que je pensais :wink:

N'empêche, ils ferment les centrales à charbon, et c'est plutôt pas plus mal...
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Message » 16 Sep 2016 13:39

adpcol a écrit:Phil,et quand aux generations futures elles feront comme les milliers de celles qui les ont precedees : elles se demerderont.

C'est bien d'assumer...
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Message » 16 Sep 2016 14:13

Ouh le mechant petit bonhomme qui reduit 10 lignes a la derniere :ane:
Je te rassure ,en ajoutant cela a la fin ,j'etais certain que tu reduirais ta reponse a celle-là :bravo:
T'as investis combien,ton retour d'investissement est de combien,et tes economies sontvde combien?
Phil
J'ai bien compris que quoique je dise ,tu seras en opposition
Bisous pilou :friend:
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Message » 16 Sep 2016 15:06

L'isolation, c’est sympa sur du neuf car on a tous les investissements à faire. Il peut donc être intéressante de baisser le coup du système de chauffage pour augmenter le budget isolation (remplacement de la pompe à chaleur par des radiateurs électriques pas cher, et réinvestissement du gain dans l'isolation). On est donc à iso budget.

Sur de l'ancien, c’est moins évident car comme le dit Adpcol, l'amortissement n’est pas du tout évident...
gloinfred
 
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Message » 17 Sep 2016 20:02

Le point de vue d'experts du sujet à propos du photovoltaique:
(d'après le Journal du CNRS)

Entre espoirs, déceptions et avancées spectaculaires, la recherche autour de l’énergie solaire photovoltaïque avance à grands pas. Tour d’horizon des tendances les plus prometteuses avec Daniel Lincot et Pere Roca i Cabarrocas, directeurs de recherche au CNRS et spécialistes du photovoltaïque.

L’effet photovoltaïque, découvert au XIXe siècle, repose en partie sur les propriétés des matériaux semi-conducteurs présents dans les panneaux solaires. Comment travaillez-vous à leur amélioration ?
Daniel Lincot1 : La recherche sur l’énergie solaire photovoltaïque est un travail d’équipe. L’objectif est de fabriquer des cellules solaires plus efficaces, qui convertissent mieux la lumière du soleil en électricité, et à moindre coût. Pour augmenter le rendement des cellules photovoltaïques, il faut améliorer les propriétés semi-conductrices de chacun des matériaux présents dans la cellule, comme le silicium, mais aussi leurs combinaisons. Une cellule photovoltaïque est un peu comme une équipe de foot ! Elle doit former un tout : il y a l’individuel et le collectif. Les matériaux doivent être meilleurs à titres personnels, mais aussi capables de se faire passer des électrons entre eux.
Pere Roca i Cabarrocas2 : Lorsqu’on cherche à améliorer le rendement ou le coût, le moindre petit détail compte. La recherche sur le solaire photovoltaïque est vraiment une branche ouverte et dynamique, qui intègre la physique, l’électronique, la chimie, la science des matériaux et l’optique. Pour améliorer les cellules solaires, il nous faut cette pluridisciplinarité.

D. L. : Et la recherche avance vite. Quand les premières cellules au silicium ont été mises au point dans les années 1950, leur rendement est passé, en quelques années, de presque 0 % à plus de 10 %. Aujourd’hui, théoriquement, on estime qu’il pourrait un jour atteindre les 85 % ! Cela prouve que, en termes de photovoltaïque, on en a encore sous le pied…

Chaque jour, le soleil fourni à la Terre 3 kilowattheures par mètre carré en moyenne. Cette énergie semble inépuisable. Alors quels sont les verrous qui limitent encore son développement à large échelle ?
P. R. C. : Contrairement à ce que l’on pense, l’énergie solaire est déjà viable et compétitive. En France, EDF pousse ses consommateurs à devenir eux-mêmes producteurs d’électricité solaire. Et, dans beaucoup d’autres pays, le solaire est compétitif par rapport aux autres énergies.
D. L. : Les verrous sont pratiquement tous levés à l’échelle mondiale. Rien qu’avec Solar Impulse, on a montré que l’on pouvait alterner jour et nuit, et résoudre certains problèmes de stockage d’énergie. Tous ces verrous se lèvent simplement par la démonstration. Le seul obstacle est qu’il faudrait aller encore plus loin… En France, nous sommes encore confrontés à des verrous économiques, politiques et culturels.
P. R. C. : Solar Impulse a permis d’illustrer le fait qu’il y a des solutions et que, avec une gestion intelligente de l’énergie, on peut y arriver. Il y a des exemples encore plus convaincants, mais moins médiatiques, qui prouvent le potentiel du photovoltaïque. Avec le solaire, on peut imaginer créer de la richesse dans les pays du Sud, qui vendraient leur énergie solaire. C’est une utopie qui devient réalisable.
Le silicium, utilisé dès les années 1960 pour alimenter les satellites spatiaux, est encore aujourd’hui le matériau phare des panneaux solaires. Pourquoi n’est-il toujours pas parfait ?
D. L. : La filière silicium représente 90 % du marché de l’énergie solaire. Son principe est simple. Il consiste à découper des lingots de silicium en plaquettes pour former ensuite des cellules photovoltaïques capables de transformer l’énergie du soleil en électricité. Le problème est que le silicium a besoin de beaucoup d’épaisseur pour absorber totalement la lumière du soleil.

P. R. C. : Le rendement record du silicium est de 25,6 % en laboratoire, il faut faire plus ! On sait que l’on peut aller au delà de 60 % de rendement avec des concepts avancés comme les multijonctions Fermer. En tout cas, aucun principe de la physique ne nous l’empêche. Mieux on piège les photons, meilleur le rendement est.
Pour améliorer le rendement des panneaux solaires, faut-il donc envisager des matériaux plus fins ?
D. L. : Ce n’est pas vraiment une question de rendement mais plutôt de procédés et de coût. C’est tout l’enjeu de la filière dite des couches minces, qui représente environ 10 % de part de marché. Elle est composée de trois types de matériaux semi-conducteurs : le tellurure de cadmium, le Cigs3 et le silicium en couches minces. Cela consiste à recouvrir un support d’une fine couche d’un de ces matériaux. Les cellules photovoltaïques deviennent ainsi 100 fois plus fines, et donc potentiellement moins chères.
P. R. C. : La filière des couches minces silicium est vraiment très encourageante. Les modules, sur les panneaux solaires, atteignent déjà entre 12 et 15 % de rendement.

D. L. : D’ailleurs, on trouve des couches minces partout dans la vie de tous les jours. Par exemple, l’intérieur des paquets de chips est recouvert d’une couche mince d’aluminium, qui protège les aliments en empêchant l’oxygène de rentrer.

Au-delà de la question du rendement, votre objectif n’est-il pas également de prendre en compte le coût pour rendre l’énergie solaire accessible à tous ?
P. R. C. : L’objectif de la recherche sur le solaire est de faire mieux et moins cher !

D. L. : Notre but est de fabriquer de l’électricité renouvelable à bas prix. Tout le monde ne peut pas se permettre la technologie de Solar Impulse ! Mais le prix d’aujourd’hui ne sera pas forcement celui de demain. Les premiers écrans plats aussi coûtaient extrêmement cher au début. Aujourd’hui, tout le monde en a. Il y a quelques années, les modules photovoltaïques étaient de cinq à dix fois plus chers.
Certaines filières émergentes vous paraissent-elles plus prometteuses que d’autres ?
D. L. : À côté du silicium et des couches minces, il existe d’autres filières, moins développées, plus émergentes, comme le photovoltaïque à concentration. Les cellules à multijonctions utilisées sont couplées à des miroirs ou à des lentilles qui agissent comme des loupes qui peuvent alors concentrer l’énergie sur les cellules, en suivant le soleil. Le rendement record des cellules à concentration atteint 46 %. Mais leur coût de fabrication reste encore très élevé…
P. R. C. : Le photovoltaïque à concentration produit plus de watts, avec beaucoup moins de surface de cellule, mais il ne peut utiliser que le rayonnement solaire « direct », et ne fonctionne donc qu’en l'absence de nuages. En termes de solaire, on essaie toujours de savoir quel matériau va gagner la course, mais cela dépend beaucoup des conditions d’utilisation. Selon qu’il fait froid, chaud ou encore humide, chaque filière aura son efficacité. Finalement, je pense que l’idéal serait de combiner les atouts de chaque matériau.
Actuellement, le monde scientifique s’enthousiasme sur les pérovskites, un matériau utilisé en photovoltaïque depuis 2012 et aux rendements presque incroyables. Est-ce, selon vous, un réel tournant pour l’énergie solaire ?
P. R. C. : En effet, aujourd’hui la mode est aux pérovskites, un type de cellules solaires hybrides constituées d’un mélange de matériaux organiques et inorganiques. Néanmoins, il reste encore de nombreux points à éclaircir sur ce sujet, en particulier en termes de stabilité des cellules, à haute température par exemple. Pour l’instant, les pérovskites n’ont pas encore fait leurs preuves au niveau industriel.

D. L. : C’est une révolution dans le domaine. Même si les questions de stabilité et de reproductibilité se posent encore, les pérovskites ouvrent une nouvelle fenêtre pour le photovoltaïque. Actuellement, on imagine coupler ces pérovskites avec des cellules déjà existantes à base de silicium ou de Cigs. Ce sont les tandems (des empilements de deux cellules élémentaires) qui pourraient atteindre théoriquement les 40 % de rendement. C’est la raison pour laquelle l’un des projets phares de l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF (link is external)), dans lequel nous sommes tous les deux engagés, impliquerait la réalisation de cellules tandem.grains au sein d’une pérovskite hybride par microscopie optique polarisée.
Certaines pistes de recherche ont-elles été abandonnées au fil du temps ?
D. L. : De fait oui, il y a des filières presque éteintes. Il y a quelques années, on a cru, par exemple, au sulfure de cuivre, car il est abondant dans la nature, non toxique et absorbe la lumière de manière remarquable. Dans les années 1980, c’était le Graal. Sauf que les cellules n’étaient pas assez stables et se dégradaient en quelques jours.
P. R. C. : D’autres domaines sont un peu en souffrance, comme celui des cellules photovoltaïques organiques. Il y a eu un boom dans les années 2000, qui est rapidement retombé. En réalité, les chercheurs qui travaillaient dans cette branche l’ont abandonnée au profit des pérovskites. C’est vrai que certaines cellules organiques ont encore des problèmes de stabilité, de rendement et de coût. Mais ce n’est pas une filière à écarter, car elle intéresse des marchés bien spécifiques.
Le recyclage et la durée de vie des cellules photovoltaïques font-ils également partie du cahier des charges de la recherche sur le solaire ?
D. L. : C’est très important. Nous analysons le cycle de vie des cellules, de la mine jusqu’au recyclage. On table sur des durées de vie de vingt à trente ans, voire plus. Donc on pourrait même envisager de léguer des panneaux solaires en héritage !

P. R. C. : Le marché du recyclage se développe très bien. Le « temps de retour énergétique » d’une cellule est de seulement un ou deux ans. C’est-à-dire que, en ce laps de temps, vous aurez produit la même quantité d’énergie que celle que vous aurez dépensée pour fabriquer la cellule. Vous aurez « remboursé » l’énergie. Les vingt ou trente ans de durée de vie après, c’est du bonus !

Vous êtes tous les deux engagés dans l’IPVF, qui regroupera plus de 200 chercheurs autour de l’énergie solaire. Quelles sont ses ambitions pour l’avenir ?
P. R. C. : La recherche sur le solaire photovoltaïque en France est parmi les meilleures du monde, mais nous n’avons que peu de visibilité. L’IPVF nous apporte un coup de projecteur. Et il permet également de rassembler les différentes filières : couches minces, silicium, pérovskites…

D. L. : La création de l’IPVF permet de préparer le futur pour notre pays. Nous pensons que la décennie clé est 2020-2030. Ce seront les années du solaire, le basculement. On estime que, à cette période, la capacité de production d’électricité solaire dépassera le térawatt ! L’objectif phare « 30/30/30 » de l’IPVF serait d’arriver à 30 % de rendement à 30 centimes de dollars le watt en 2030. Pour cela, cette structure offre des possibilités remarquables de synergies public-privé, en associant à la fois des partenaires académiques comme le CNRS ou l’École polytechnique, des grands industriels, comme EDF, Total et Air Liquide, mais aussi des plus petits comme Horiba Jobin Yvon ou Riber. Le CNRS est au cœur de cette construction, c’est une grande fierté pour nous et aussi une grande responsabilité.
Aujourd’hui, l’énergie solaire représente seulement 1 % de l’énergie produite dans le monde. À terme, le solaire réussira-t-il à surpasser les énergies fossiles ?
P. R. C. : Bien sûr que oui ! Certes, le charbon paraît moins cher, mais c'est parce qu’on ne prend pas en compte tous les coûts à long terme sur la santé et l’environnement. Le solaire est déjà largement compétitif dans de nombreuses régions du monde, comme l’Arizona. L’avenir n’est pas dans l’énergie fossile, même si la transition ne se fera évidemment pas l’année prochaine. L’énergie solaire permet aussi bien de charger la batterie d'un portable que de fournir l’énergie nécessaire à un village entier, elle est extrêmement modulable. Et le solaire est une ressource illimitée et bon marché.
D. L. : Dans une vingtaine d’années, le solaire supplantera très probablement les filières énergétiques classiques. Aujourd’hui déjà, le photovoltaïque approche dans certains pays les 10 % de fourniture d’électricité. Nous allons apprendre à adapter notre production d’énergie aux saisons, en favorisant par exemple le solaire l’été et l’éolien ou l’hydraulique l’hiver. Le système s’équilibre finalement… Lorsque l’on travaille sur l’énergie solaire, on est forcément guidé par l’idée que c’est un bien pour l’humanité.

À lire sur le même sujet :
- « Dans l’atelier du solaire »
- « Le solaire a rendez-vous avec la ville »
- « Photovoltaïque : la fièvre pérovskite »
- « Et si on faisait planer le solaire... »

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Message » 19 Sep 2016 10:23

adpcol a écrit:Ouh le mechant petit bonhomme qui reduit 10 lignes a la derniere :ane:
Je te rassure ,en ajoutant cela a la fin ,j'etais certain que tu reduirais ta reponse a celle-là :bravo:
T'as investis combien,ton retour d'investissement est de combien,et tes economies sontvde combien?
Phil
J'ai bien compris que quoique je dise ,tu seras en opposition
Bisous pilou :friend:

Le coût des travaux pour les économies d'énergie je ne sais pas dire, c'est un projet global, on a gardé les murs et le toit sur une villa de 1976 de 105m² + 30m² à l'étage.
On a chauffé avec un poêle à granule (mal placé mais on a pas le choix) avec 50 sacs de 15kg pour des températures intérieurs équivalentes aux tiennes. Nous sommes à 400m d'altitude mais l'hiver n'a pas été rigoureux... Donc coût du chauffage pour l'hiver dernier : 200€, pour l'eau chaude on a un ballon thermodynamique qui est donné pour 80€ d'élec par an (VMC incluse)
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Train à hydrogène

Message » 21 Sep 2016 9:14

Robert64
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Message » 21 Sep 2016 9:21

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Message » 21 Sep 2016 9:30


Je ne sais pas où :lol:
Heureusement que dans l'article ne figurent ni le coût des Pac, ni celui des réservoirs ni celui de la batterie qui va avec (3T de Li ion).
Quand on aime, on ne compte pas... :grad:
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Message » 21 Sep 2016 11:39

Same player shoots again!
We 're the bests:

French team builds revolutionary 100% renewable energy-powered showcase vessel
20 SEPTEMBER 2016

A 30-metre catamaran, powered by solar, wind and self-generated hydrogen, will be launched next February to sail around the world as a floating exhibition and clean energy laboratory. The Energy Observer is being built at a St Malo shipyard in western France and aims to circumnavigate the globe using only clean power, a feat similar to Solar Impulse 2's recent solar-powered flight around the world.
In a former existence as a racing catamaran, the vessel won the 1994 Jules Verne Trophy for the fastest circumnavigation of the world. It is now being fitted with 130 square metres of solar panels, two vertical axis wind turbines, two reversible electric motors and electrolysis equipment to help produce and store hydrogen on board.
Energy Observer will also be equipped with a special 50 sq.m. kite wing to pull the boat along in following winds.

The boat will be the first in the world to produce hydrogen on board through desalination of sea water, according to ENSTA Bretagne. The hydrogen will be used not as a fuel but a way of storing energy - it can store 20 times more energy than conventional batteries. Equipment on the vessel will fill high-pressure hydrogen tanks which will power a fuel cell and generate electricity.

"We are going to be the first boat with an autonomous means of producing hydrogen," Victorien Erussard told AFP. He, a merchant navy officer, and Jacques Delafosse, a documentary maker and professional scuba diver, are the co-founders of the project.

The plan is for the boat's batteries, which will feed the electric motors, to be powered in good weather by solar and wind energy. If there is no sun or wind, stored hydrogen—generated by electrolysis powered by the solar panels and two wind turbines—will take over.

Erussard and Delafosse plan to sail Energy Observer around the world for six years, stopping at 101 ports in 50 countries.

The Energy Observer was designed in partnership with a team of naval architects and the CEA-Liten research institute in the French city of Grenoble, which is dedicated to renewable energy technologies.

At a total cost of €4.2m, the vessel will be fitted with sensors to act as moving laboratory for CEA-Liten, whose director Florence Lambert describes the project as a "great challenge".

"Energy Observer is emblematic of what will be the energy networks of tomorrow, with solutions that could even be used within five years," said Lambert.

"For example, the houses of tomorrow could incorporate a system of hydrogen storage, which is produced during the summer months and then used in the winter."

The team will need to raise at least €4m a year to support the expedition around the globe, but are confident this will be possible.

Between 2010 and 2012, the Swiss-designed MS Tûranor PlanetSolar sailed around the world powered by solar energy alone. The 31-metre catamaran is covered by 537 sq.m. of solar panels rated at 93 kW, which in turn connect to two electric motors, one in each hull. There are 8.5 tons of lithium-ion batteries in the ship's two hulls and it can reach speeds of up to 14 knots (26 km/h).

It is currently being used as a floating marine research laboratory by Geneva University
.
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