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Détails sur les éditions disponibles, critiques techniques, packagings, prévisions et commandes...

Quels sont vos 5 éditeurs de Blu Ray préférés en 2013 ?

Warner
1
2%
Sony
7
17%
FOX/FPE
1
2%
Paramount
1
2%
Universal
2
5%
MGM
0
Aucun vote
Disney
2
5%
Gaumont
3
7%
Carlotta
3
7%
Wild Side
4
10%
M6/SNC
2
5%
Pathé
0
Aucun vote
Metropolitan
7
17%
Seven7
1
2%
TF1
1
2%
MK2
0
Aucun vote
Condor
0
Aucun vote
LCJ
0
Aucun vote
Filmedia
0
Aucun vote
HK Video
0
Aucun vote
Sidonis
0
Aucun vote
Studio Canal France
1
2%
Studio Canal Angleterre
0
Aucun vote
BFI
0
Aucun vote
Third Window
0
Aucun vote
Masters Of Cinema
1
2%
Arrow
1
2%
Second Sight
0
Aucun vote
Artificial Eye
0
Aucun vote
Criterion
3
7%
Synapse
0
Aucun vote
Cohen Film Collection
0
Aucun vote
Flicker Alley
0
Aucun vote
Kino/Redemption
0
Aucun vote
Olive
0
Aucun vote
Mill Creek
0
Aucun vote
Twilight Time
0
Aucun vote
 
Nombre total de votes : 41

[ED] Le classement des éditeurs Blu Ray 2013

Message » 02 Nov 2013 1:22

Un point fin 2013 sur les éditeurs d'ici et de par le monde. Plutôt que d'essayer difficilement de faire un top ou un flop, je vais noter les bonnes choses, les moins bonnes choses, les bons et les mauvais élèves, en regroupant les éditeurs par zone géographique. Au sein de chaque zone, les éditeurs sont discutés de ce que je pense être les meilleurs au pires (sauf pour Studio Canal UK pour des questions de lisibilité).

N'hésitez pas à faire la même chose et à noter les éditeurs en essayant d'indiquer ce qui motive votre note ! :thks:

Global


Warner : les grands amis des Français, devenus depuis leur souffre-douleur : nos potes de chez Warner, ceux qui ont pris cher entre les VF lossy et les steelbooks G1. Ils se sont depuis bougé pour proposer des boîtiers G2, et se bougeraient enfin pour proposer une VF lossless avec Pacific Rim (à confirmer sur pièce). Dommage, car s'il y a bien un studio qui fait un boulot plutôt honnête et surtout constant, c'est quand même la Warner. Les sorties récentes tendent à sous-utiliser les disques (faudra un jour leur poser la question : ils paient les encodages au Mbps ou quoi ?), mais sont souvent bien traitées : Game of Thrones, Argo, Fringe, Gatsby, The Hobbit. Des promos régulières et rapides, des digibooks (exclus FNAC, trop souvent) plutôt jolis, mais des Ultimate de catalogue énorme à ranger (Une étoile est née, The Jazz Singer...). Des titres de catalogue souvent bien traités, avec un résultat pas toujours au top (les 3 James Dean), mais au moins souvent transparent à la source. On pourra notamment apprécier le résultat sur White Heat, Baby Jane, Strangers on a Train et surtout La grande parade, qui pourrait annoncer un début de sorties des muets du studio. Si le passage vers du lossless pour la VF se confirme de manière récurrente, et s'ils se mettent un jour à maximiser l'utilisation des disques, on tiendra là un excellent studio à tous les niveaux.
Note globale : 14/20

Sony : Un peu compliqué, chez Sony, ces temps ci. Il y a eu le ratage Total Recall, authoré avec les pieds. Les disques Mastered in 4K qui se font attendre (surtout Ghost Busters), tout comme les saisons de Breaking Bad et House of Cards. Il y a aussi toutes les pistes sons downgradées quasi systématiquement de 24-bit à 16-bit. Heureusement, derrière, il y a souvent de très bonnes bases : Django Unchained, After Earth, Breaking Bad, ça tient bien la route, avec souvent des VF lossless (mais pas sur Breaking Bad) et des encodages vidéo costaud. La vraie question, c'est plutôt : pourquoi une tonne de films dé catalogue est sortie en Italie et en Espagne, et partiellement au Benelux, mais pas ailleurs et surtout pas chez nous ? Funny Girl, Oliver, The Wild One, au moins 6 titres sont toujours en attente sans raison. A suivre.
Note globale : 14/20

FOX/FPE : aka Les rois du repacking : steelbooks et digibooks, coffrets à gogo, voilà la FOX qui débarque. En catalogue, on pourra quand même positivement noter Willow, Laura et Qu'elle était verte ma vallée, et négativement les 2 Hot Shots !, mais sinon, ce sont surtout les nouveautés qui ont eu la part du lion : Die Hard 5, Stoker, The Watch. Des disques solides, mais des VF DTS seulement, et c'est visiblement pas près de changer. Pendant ce temps, on attend toujours en France les nouvelles éditions de Patton et French Connection...
Note globale : 13/20

Paramount : Les autres grands aimés des Français : VF DD 5.1 (quand elle ne disparait pas...), bonus qui disparaissent sans raison ou qui sont inclus n'importe comment (Star Trek Into Darkness), c'est un peu la foire. Les bons points, c'est tout de même des titres récents bien traités : Jack Reacher, Hansel & Gretel, Flight, GI Joe 2. On peut aussi compter sur des restaurations parfois jolies (Rosemary's Baby, Harold & Maude), mais aussi un deal signé avec Warner qui permet à pas mal de films de (res)sortir, donc en particulier Stalag 17 (en janvier 2014 chez nous) et Shane. Le souci, c'est une grosse partie du reste, avec des disques sortant souvent en retard, très en retard même, et donc avec du matériel plus tout à fait au niveau : Officier et gentleman, Gatsby le magnifique (74), les Y a-t'il un flic ?, ... S'ils veulent s'améliorer, y a clairement des choses à faire, entre une meilleure organisation des dates de sortie, et surtout, SURTOUT, une meilleure gestion des bonus.
Note globale : 13/20

Universal : Les mecs qui n'ont toujours pas compris comment restaurer un film sans toucher aux boutons Edge Enhancement et DNR. On a quand même eu droit à une belle édition de La liste de Schindler (bien que peu d'inédit dessus, et un collector bien fade), des westerns parfois en excellent état (L'homme des hautes plaines, une restauration comme on les aime), mais aussi des trucs tout pourris, mais genre VRAIMENT pourris avec Weird Science et Sixteen Candles. En plus des VF lossy (en DTS), Universal fait parfois sauter des canaux sur la VO (Bourne Legacy passe d'une VO 7.1 à 5.1), et dégage de plus en plus souvent les montages Unrated (cette année, ce sont Ted et This Is 40 qu'il aura fallu importer pour avoir le choix du montage). La bonne nouvelle, cependant, c'est l'inclusion de plus en plus récurrente de VF DTS HD HR, et même une VF DTS HD MA sur Battlestar Galactica Blood & Chrome. Par contre, étonnamment, Fast & Furious 6 n'y a pas droit.
Note globale : 12/20

MGM : Toujours au top de pas grand chose, MGM se contente de ressortir encore et toujours la même soupe, souvent en collaboration avec la FOX, les finances de MGM ne leur permettant pas d'être complètement indépendants. En France, très peu de choses à se mettre sous la dent : des énièmes repackings (maintenant en digibooks ou en steelbooks) et une poignée de sorties tardives (les Mel Brooks, Jamais plus jamais, Les grands espaces). Au total, on ne pourra donc vraiment compter que 4 titres particuliers : Skyfall, Vera Cruz, 12 hommes en colère et La grande évasion. Skyfall, c'était facile. 12 hommes en colère s'en sort très bien face au Criterion. Vera Cruz est plutôt honnête. Quant à La grande évasion, la sortie a généré un long débat car le résultat est... plus que discutable. Quoiqu'il en soit, avec si peu de sorties, difficile de ne pas voir MGM comme quasi mort côté Blu Ray..
Note globale : 11/20

Disney : Probablement la grosse descente aux enfers de 2013. Au milieu de sorties sympas comme Le livre de la jungle ou Aladdin, Disney s'est mis à dégrainer comme des brutes leurs films d'animation de catalogue. C'est pas particulièrement nouveau, puisqu'on peut remonter à Cendrillon pour déjà y voir ce dégrainage, mais ça atteint maintenant des proportions aberrantes. Les 2 Bernard & Bianca étaient déjà sévèrement touchés, tout comme Les Aristochats. Cette année, il faudra compter sur Merlin l'enchanteur, Robin des bois et Mickey's Christmas Carol. Côté films contemporains, on peut se féliciter de voir des VF DTS HD HR (mais toujours pas HD MA), même si les VO tendent à perdre des canaux en traversant l'Atlantique (Les mondes de Ralph passent d'une VO 7.1 à 5.1). Et on ne pourra que constater une chute drastique de la quantité de bonus accompagnant les films (cf The Avengers) quand ceux ci ne sont pas soit exclusifs aux éditions 3D (encore une fois avec Monsters University :x ), soit tout simplement dégagés des éditions européennes (Les indestructibles-staïle). Et tout ça sans compter la honte de nous sortir avec 5 ans de retard La couleur de l'argent... avec le disque US tout pourri bêtement repacké...
Note globale : 10/20

France


Gaumont : En voilà qui sont revenus de loin. Après avoir passé 2012 avec le bouton DNR enclenché trop fort, Gaumont a tenu compte des nombreux retours négatifs pour tempérer leurs ardeurs. Plus encore, après les catastrophiques retours du Criterion de Madame de, partant d'un matériel Gaumont, ils sont même allés jusqu'à refaire la restauration complètement pour sortir correctement le film en février 2014. Plutôt bon signe. Les 6 Pialat sortis en janvier et février démontrent clairement l'amélioration qualitative globale, tout comme Alexandre le bienheureux, et surtout Identification d'une femme et Violence et passion, tous deux largement supérieurs à leurs équivalents US. Fanny & Alexandre est aussi enfin sorti, et si la copie ciné semble un poil inférieur au Criterion (mais avec une palette chromatique semble-t'il plus pertinente), le découpage sur 2 disques de la version TV permet d'écraser le Criterion sur ce point, surtout que Gaumont a pu utiliser une bonne partie des bonus US. Globalement cependant, on pourra reprocher une sous-utilisation (rarement gênante, certes, mais notable) de l'espace disque, et encore un dégrainage légèrement visible. Comme Wild Side, Gaumont profite aussi de 2013 pour se tenter sur l'édition onéreuse et limitée avec Les tontons flingueurs pour le 50e anniversaire du film. Pas de surprises techniques, puisque l'on aura droit à la restauration déjà utilisée auparavant, mais l'édition sera sacrément complète, et inclura surtout une reproduction du script du film annoté par Lautner. A 5000 exemplaires et parait-il une grosse demande, ça risque de faire des heureux.
Note globale : 16/20

Carlotta : Personne n'est parfait, et Carlotta nous l'a malheureusement rappelé avec Contre-enquête de Lumet, qui utilise un master complètement obsolète. Sinon, en termes d'exclus, Carlotta a plutôt bien navigué, avec les 2 Fleischer dont notamment Violent Saturday dans une copie magnique, et L'assassin de Petri plutôt bien loti même si la copie est assez variable. Hormis les 2 Ozu en octobre, c'est surtout les 2 derniers mois qui sont chargés, avec 5 grosses sorties dont on attend beaucoup, même si 2 d'entre elles au moins devraient être difficiles à rater (Furie part du même matériel que Arrow, qui n'a reçu que des louanges, et Heaven's Gate part de la restauration Criterion, très bonne aussi). On attend surtout de voir sir L'ultimatum des 3 mercenaires sera correct, mais les 1eres captures semblent répondre par l'affirmative. On regrettera par contre la quantité de bonus toujours assez faible, l'absence de travail de fond sur 49e parallèle, et la conservation de la teinte sepia semble-t'il injustifiée sur Voyage à Tokyo. Autrement, les encodages sont solides, les matériels de qualité, l'ensemble est donc positif.
Note globale : 15/20

Wild Side : Wild Side, les mecs qu'on sait pas trop ce qu'ils font et veulent faire. Ils brassent très large, sortent parfois des trucs improbables (Comedown, Dead Mine, Hammer of the Gods) et font l'impasse sur les évidences (L'ivresse de l'argent, je m'en remettrai jamais), et ont monté un partenariat incompréhensible avec eOne (celui qui arrive à m'expliquer pourquoi certains trucs sortent via Wild Side et pas d'autres, je prends). Au milieu de tout ça, on trouve des sorties comme Motorway, Touristes, Windfighters et co, souvent bien traités, mais avec une constance depuis toujours : des pistes sons systématiquement 16-bit, et un débit vidéo rarement optimisé. Mais 2013, c'est surtout l'année qui aura vu naître la "collection" comportant La rivière rouge, Colorado, la réédition de La nuit du chasseur, et bientôt Rendez vous avec la peur, soit une collection pas parfaite (boîtier format DVD, charte graphique hideuse, combo à l'utilité discutable vu que le DVD ne contient toujours que le montage court connu mais inutile), mais foncièrement passionnante, avec des livres épais et fournis, des BRs de qualité, un travail éditorial de fond méritant, et des tarifs très intéressants car trouvables pour 20€. S'il y a une chose à retenir d'eux en 2013, c'est ça. Et visiblement, le Thief de Michael Mann devrait y débarquer en 2014.
Note globale : 15/20

M6/SNC : M6 sont plutôt appréciés rapport à leurs VF lossless. Pour autant, hormis ça, ils se contentent souvent de récupérer le matos et de l'éditer tel quel. Ce qui est surtout appréciable, c'est leur propension à générer des bonus exclusifs à la France, que ce soit pour Looper ou Twilight. C'est malheureusement très variable, et un film comme Olympus has fallen, au contraire, se voit sucrer son making of. Par contre, la partie SNC aura fait fort cette fin d'année, en se lançant dans la HD avec 3 films : Médée, La belle et la bête et Les visiteurs du soir. Les résultats sont à géométrie variable : on attend encore des retours précis sur Médée (le BR US n'était pas folichon, le BR UK semble un chouia au dessus, rien de transcendant dans les 2 cas), Les visiteurs du soir est déjà sorti chez Criterion sur base de cette restauration (très belle), et La belle et la bête gagne en finesse mais perd en contraste la faute à une luminosité qui assombrit considérablement l'image. On ne peut cependant qu'espérer que ce soit le début du passage à la HD pour SNC.
Note globale : 14/20

Pathé : En attendant la vague de sorties de novembre, le bilan Pathé est plutôt positif, grâce à une lineup de films contemporains facile à traiter (même si la partie sonore de Trance laisse à désirer) : LOL US, Jappeloup, Les amants passagers, etc... On regrettera des bonus souvent faiblards, et le montage unrated de Savages exclusif à la FNAC. A noter aussi que La grande bellezza sera exclusif à la FNAC tout court... La bonne nouvelle, c'est en tout cas des prix de plus en plus faibles, et ENFIN les sorties des 3 Coppola prévus depuis 2011. S'ils ne se viandent pas sur la fin d'année, ça pourrait être une bonne année pour Pathé, bien meilleure (mais c'est facile, en même temps) que l'année passée et le foirage Les enfants du Paradis.
Note globale : 14/20, à confirmer

Metropolitan : Un peu de tout cette année, et notamment quelques sorties de "catalogue" : La fin des temps, Cellular, Hurricane Carter, 13 Jours, 2 Massacre à la tronçonneuse et surtout Paperhouse et bientôt L'antre de la folie. Les résultats sont assez variables, mais globalement au moins honnêtes. Après, Metro, c'est surtout une tripotée de films contemporains : Dredd, Resident Evil, Evil Dead, Silent Hill 2, etc. Ce qui fait globalement plaisir, c'est un effort éditorial régulier appréciable. Ce qui fait moins plaisir, c'est des packagings ultra variables, depuis l'Amaray à l'Amaray + fourreau, le digipack et finalement le boîtier metal taille paquebot. Sinon, le taf est souvent bon à très bon, même si les pistes sons sont souvent downgradées par rapport à ce qui se fait ailleurs. On regrettera d'ailleurs particulièrement la piste NeoX de Expendables 2 et Dredd, aux abonnées absentes en France... Rien de transcendant, donc, mais un taf consistant.
Note globale : 14/20

Seven7 : Le petit frère de Metropolitan, avec en gros les mêmes qualités et défauts. D'ailleurs, côté packaging, ils ont aussi les mêmes paquebots. Le gros regret, c'est le Tsui Hark qui sort en retard comme pas permis, et qui perd en route une tripotée de bonus. Une belle occasion ratée. Hormis ça, c'est là aussi correct, mais un chouia moins remarquable encore, la faute à une line up de titres pas forcément inoubliables.
Note globale : 13/20

TF1 : Un peu de tout chez TF1, mais surtout quelques séries (bien loties, d'ailleurs, que ce soit Falco, Le vol des cigognes ou No Limit, mais souvent très peu ou pas de bonus) et des nouveautés (Piégée, Swordsmen, Spring Breakers, Amour, etc). Si le travail technique est bon (surtout depuis qu'ils ont abandonné le 1080i - même si Cinema Paradiso l'est malheureusement), le travail éditorial sur ces nouveautés laissent à désirer, avec un paquet de bonus manquants. Cependant, les gros événements se situaient côté catalogue, avec la relance de la collection Passion Cinema (je vous donne un indice : vu le résultat, ils auraient pu s'en passer, sauf pour les 2 Jugnot), la sortie réussie de 2 Bébel, et l'arrivée d'Amicalement vôtre accompagnée de celle tardive du Prisonnier (on attend encore les retours). Aussi, en fin d'année, on va avoir droit au Nom de la rose (officiellement, cette fois ci, et avec un making of que Annaud préfère) et pour les amateurs 12 films de Haneke pour 70€ (ce qui est un bon prix). Ca manque donc de consistance, tant techniquement qu'éditorialement, même si la qualité va en s'améliorant.
Note globale : 13/20, à confirmer

MK2 : Ca va aller vite : hormis une ré-édition en coffret de quelques Chaplin, il n'y aura eu que 4 nouvelles sorties cette année, L'opinion publique, Après mai, et 2 Truffaut (Vivement dimanche et La femme d'à côté). Une sortie honnête pour l'Assayas, et un constat itou pour les 2 Truffaut, dont on ne pourra que regretter l'absence de bonus plus consistants. Quant au Chaplin, c'est pas folichon. Est-ce du au matériel ou à l'absence de budget pour pousser une restauration ? Comme on le dit trop souvent : "Wait Criterion & see". En tout cas, si MGM semble quasi mort en BR, difficile de ne pas penser la même chose pour MK2.
Note globale : 13/20

LCJ : Grosse chute de rythme chez LCJ (en même temps, est-ce vraiment un mal ? :mdr: ) puisque le report (toujours sans date) de Tenue de soirée laisse l'éditeur avec une seule sortie en 2013 : Le vieux fusil. Soit une sortie mi figue, mi raisin : toujours aucun bonus, et un rendu technique qui parait fortement perfectible. Très cher vu le peu de travail effectué.
Note globale : 11/20

Filmedia : Avec une absence de travail de restauration, le résultat est hautement variable et dépendant de ce que Filmedia peut récupérer. Parfois, c'est pas trop mal (Les oies sauvages, L'armée des ténèbres, Attack!), parfois c'est très décevant (Zulu Dawn, Grizzly). On pourra aussi pointer une tendance à encoder en 1080i. Attention donc avec ce type d'éditeur boîte aux lettres, très dépendant du matériel débloqué. Un peu cher vu le faible travail éditorial. Cependant, ils proposent quelques coffrets thématiques très abordables : 3 westerns pour 20€, 3 films de guerre pour 25€ et 5 autres films de guerre pour 35€. A noter qu'ils ont changé de distributeur il y a peu, ce qui a généré un renouvellement des éditions, avec nouvelle jaquette à la clé. Cependant, les disques sont identiques.
Note globale : 11/20

HK Video : Déjà l'année passée, on avait compris que le cap de la HD serait difficile pour le catalogue HK Video, notamment à cause d'une communication quasi inexistante sur leurs sorties (les 2 Park Chan-wook sont notamment sortis dans l'indifférence la plus totale). La bonne nouvelle de 2013, c'était la réédition (un peu onéreuse, certes) du montage intégral des 3 royaumes de John Woo. Le problème, c'est qu'hormis ça et 2-3 titres contemporains, quasiment tout le reste est inutile : un énième coffret Bruce Lee blindé d'upscales et utilisant l'ancien disque d'Opération Dragon pourri par l'aliasing, et des sorties upscales comme on pensait ne plus en voir : les 3 1ers Il était une fois en Chine, Le marin des Mers de Chine 1 et 2, et probablement Opération Condor + Mister Dynamite et les 2 1ers Police Story. Bref, du boulot de sagouin. Si HK Vidéo ne sont plus depuis belle lurette ce qu'ils étaient, il faut bien avouer qu'on ne pensait pas les voir chuter aussi bas sur des titres pareils. En gros, soit ils se sortent les doigts des fesses sur leur catalogue, soit il vaut mieux qu'ils arrêtent et se concentrent sur les films contemporains, sur lesquels ils s'en sortent bien mieux (Love Exposure, The Land Of Hope, et bientôt le Drug War de Johnny To ainsi que Nameless Gangster avec Choi Min-sik).
Note globale : 6/20 pour le catalogue, 14/20 pour les contemporains, 10/20 en moyenne, à confirmer

Sidonis : L'éditeur continue doucement à se mettre à la HD, mais a agrandi ses sorties à 3 types de films contre 1 auparavant. Outre leur historique collection Westerns, dont 4 étaient parus en BR l'année passée avec des résultats plus que variables, Sidonis a démarré des sorties hors collection (Chasse à l'homme et Le signe de Zorro) ainsi qu'une nouvelle collection dédiés aux "Classiques de guerre". Le résultat est hautement variable : Le signe de Zorro et Chasse à l'homme s'en sortent plutôt bien (le Mamoulian est même très beau), mais le reste est souvent décevant : 24h de terreur, Le gaucho, L'aventurier du Rio Grande, et maintenant Enfants de salauds, nombreux sont les disques présentant des défauts notables et pointant soit vers des économies de bouts de chandelle à l'encodage (films sur compressés, en 1080i50), soit vers une absence de travail de restauration. Le souci, c'est qu'avec des films vendus 20€ pièce, ou alors en combo DVD + BR + livre à 35€ (sic!), c'est loin de justifier une dépense pareille.
Note globale : 9/20

Studio Canal : Pour l'instant, on ne peut pas dire que ce soit folichon pour la partie française de SC : titres en retard à fond, restaurations foireuses (Le roi et l'oiseau et Plein Soleil), et ré-éditions douteuses. Restent quelques nouveautés qui tiennent la route, en particulier L'écume des jours, The Place Beyond The Pines et une poignée de titres de patrimoine plutôt bien gérés (Le magnifique et surtout Série noire). Mais 2013, c'est un peu l'année circulez y a rien à voir pour la Studio Canal France...
Note globale : 8/20

Angleterre


Studio Canal UK : ... alors que pendant ce temps, en Angleterre, c'est la fête du slip. Outre les Vintage Classics de chez Ealing, on retrouve 2 titres dans la collection SC (L'armée des ombres et The Servant dans d'excellentes copies), des sorties Doctor Who, le dernier Neil Jordan, The Witches, et surtout The Wicker Man. Dans l'ensemble, le boulot accompli est plutôt bon, même si on pourra regretter leur approche un peu trop poussée sur les titres Hammer.
Note globale : 15/20

BFI : Une belle année pour BFI, dans la lignée de 2012, avec en particulier le relaunch des Flipside, après une bonne pause. Beaucoup de doublons cependant (Tess, Chronique d'un été, les Cassavetes, les Rossellini en décembre), mais toujours des tarifs intéressants et des bonus soit repris en globalité (Tess) soit exclusifs (les Cassavetes). On regrettera cependant que le Rouch perde son nouveau documentaire. La seule vraie déception, c'est le Prince Achmed, utilisant une restauration ancienne et perdant son documentaire. Hormis ça, des belles sorties comme Théroème, Cria Cuervos, Underground, encore un peu de Humphrey Jennings, et bientôt la nouvelle restauration du Fantôme de l'opéra, et on attendra soit des retours soit la sortie de l'exclu Zavvi pour Les 7 samourais. Une année solide, donc.
Note globale : 16/20

Third Window : Difficile année pour TW, qui a du freiner les sorties faute de finances. Ont survécu 4 films récents très bien traités (The Woodsman and the Rain, Vulgaria, For Love's Sake et The Land Of Hope) et on attend avec impatience Tokyo Fist et Bullet Ballet, qui permettra de compléter leurs sorties des films de Shinya Tsukamoto après les 2 Tetsuo et Kotoko.
Note globale : 16/20

Masters of Cinema : Quelques déceptions techniques entachent l'année chez MoC : l'utilisation d'une copie ostensiblement inférieure au Criterion pour Kuroneko, un encodage un chouia imparfait (et verdâtre) pour La notte, et l'absence du montage court pour Red River (ainsi que, dans une moindre mesure, l'assombrissement de l'image de The Blue Angel). Cependant, hormis ces réserves, c'est du tout bon, malgré une line up un peu moins intéressantes pour les Français, la faute à une tonne de titres licenciés chez Gaumont (La cité des femmes, La poison, Les cousins, Le beau Serge, L'assassin habite au 21 et Van Gogh) : Fear And Desire inclut les courts de Kubrick, The Blue Angel inclut les 2 montages du film, on a eu droit à une blinde de films japonais bien traités (Bakumatsu, Onibaba, The Naked Island, 4 Mizoguchi de plus), du Sirk, du Rivette, etc. La déception règne cependant côté visuels, devenus ternes depuis le départ de Nick Wrigley. Hormis quelques fulgurances, les jaquettes sont devenues banalement "je prends une capture du film, et je colle le titre, si possible en 4 langues différentes". La fin de l'année remonte heureusement le niveau, et on espère que ça annonce le renouveau côté design. Autre déception, le tintamarre autour du coffret Mizoguchi, finalement expliqué : l'expiration des droits et les faibles ventes des 2 1eres éditions a nécessité une stratégie spécifique pour pouvoir sortir les films restants en HD. Résultat : ils sont exclusifs au coffret limité à 2000 exemplaires, déjà quasi épuisé. Si on comprend plus facilement le pourquoi du comment, on ne pourra qu'espérer qu'il s'agit bel et bien d'un cas spécifique qui restera unique, car devoir racheter 4 films pour avoir les 4 inédits est resté en travers de la gorge de beaucoup. Heureusement, le set est beau et permet de faire passer moins difficilement la pilule. L'avantage, cependant, c'est une communication très active avec les forumeurs, notamment sur blu-ray.com (ou par mail) avec leur one-man Customer Service / SAV : Kevin Lambert, qui se charge de faire de MoC un peu le label du peuple. C'est toujours très appréciable dans le monde fermé de l'édition où on a plus souvent l'impression que moins on en sait, plus les éditeurs sont contents.
Note globale : 15/20

Arrow : S'il y a bien des rescapés de la HD, c'est bien Arrow, parce que l'année dernière encore, on n'aurait pas donné cher d'eux. Ayant décidés qu'il valait mieux sortir de l'Argento et du Fulci dans du matériel fait avec les pieds par les Italiens, Arrow avaient en effet à leur actif un paquet de films aux masters blindés de bruit de scanner, qu'ils avaient essayé de masquer au DNR. Peine perdue, évidemment. Couplé à un contrôle qualité pas franchement imbattable, un trop grand nombre de titres posaient problème, de The Beyond aux 2 Demoni de Lamberto Bava. Et bien en 2013, autant dire que 80% de ces problèmes ont disparus, notamment grâce à la venue de 2 personnes de qualité sur une bonne partie des sorties : Michael Brooke au QC (co-producteur de la resto de Alice de Svankmajer, free-lance pour Sight & Sound, et forumeur assidu de criterionforum et blu-ray.com) et James White, le champion made in UK de la restauration. Si Arrow se base encore souvent sur du matériel fourni tel quel (par MGM ou Universal, notamment), ils doivent mieux le choisir car le pire des cas donne quelque chose comme The Last American Virgin, qui est encore tout à fait acceptable. On peut toujours compter sur un travail éditorial balèze (tripotée de bonus, livrets, jaquette réversible, fan service à fond, donc), permettant notamment à leurs Bava d'être les plus complets au monde. Evidemment, les clous de l'année furent House of Usher, Time Bandits et The Fury, qui ont tous les 3 reçus des restaurations spécifiques. Tout n'est pas rose pour autant, car ils n'ont pas pu sortir Score en montage hardcore à cause de la BBFC, et leurs 3 Tinto Brass sortis en mai souffrent de très gros problèmes, à commencer par la colorimétrie. La fin de l'année s'annonce chargée : Texas Chainsaw Massacre 2 dans une édition numérotée 3 disques, L'invasion des profanateurs de sépultures (78), Cinema Paradiso en 2 montages, Jack Burton, The Long Goodbye, et une ressortie en steelbook exclusif à Zavvi mais utilisant cette fois le matériel fourni par Wild Side : le Ténèbres de Dario Argento. Une grosse année donc. A noter qu'ils travaillent souvent avec Carlotta pour le partage des bonus, et que leur boutique propose maintenant des grosses promos à la précommande, souvent des prix que même Amazon peine à atteindre.
Note globale : 15/20

Second Sight : Plutôt une bonne année pour SS, avec notamment des Cronenberg très bien traités (The Brood et Scanners), du gore fun (From Beyond, Creepshow), et d'autres titres plus différents. Si La guerre du feu déçoit, Possession, lui, est un must have. Ne reste plus qu'à attendre pour voir si leur Beineix s'en sortira, si Streets of Fire tiendra la route, et si Heaven's Gate passera sans coupe auprès du BBFC, ce qui rendrait intéressante l'édition car elle sera la seule à inclure un montage partiel (mais de quelle longueur ?) de Final Cut, le documentaire sur le film que Cimino n'aime pas beaucoup...
Note globale : 13/20

Artificial Eye : En perte de vitesse pour les importateurs, la faute à un changement de politique sur les sous titres, parfois absents pour les films anglophones, soit forcés sur trop de sorties, le tout de manière imprévisible). Quoiqu'il en soit, ils nous auront pondu cette année de belles collections, à travers les sorties de 3 réalisateurs spécifiques : Satyajit Ray, Hal Hartley et Atom Egoyan, la plupart du temps de belles réussites au moins techniques. Pas mal de films contemporains viennent compléter les sorties annuelles, souvent bien traités aussi, malgré une tendance à utiliser des BD-25. En décembre doivent sortir 2 Bresson maintes fois repoussés.
Note globale : 13/20, à ajuster rapport aux sous titres manquants ou forcés

USA


Criterion : Les chouchous de la planète entière, avec une réputation qui ne sera visiblement pas encore attaquée cette année. Pour autant, personne n'est parfait, et leur systématique upscale HD de tous leurs bonus jouent parfois en leur défaveur, générant des encodages limite côté compression. On voit aussi de plus en plus de films sortir en BR sans aucun bonus (mais moins chers, certes), ce qui, couplé à la baisse de rythme des sorties Eclipse et au passage au combo BR/DVD (à la fois discret et brutal : même tarif, même packaging, mais effectif le mois de la sortie du coffret 25 films Zatoichi), semble pointer vers un désintérêt progressif du DVD. Hormis ces quelques réserves, l'année fut une année assez forte chez Criterion : de très beaux upgrades (même s'ils se sont fait refiler la 1ere restauration foireuse de Madame de), une 1ere édition 3D avec Pina, des titres Universal mieux lotis que chez MoC (Repo Man et Two Lane Blacktop), sans compter des gros coffrets de la mort qui tue : Shoah, Rossellini/Bergman, Cassavetes (un peu en retard pour le coup), Pierre Etaix, On The Waterfront, Autumn Sonata et ses 3h30 de making of, etc etc. Et donc, cette fin d'année, 25 films Zatoichi, et un 1er coffret du World Cinema Foundation Martin Scorsese. Si le passage au combo continue à se faire au même tarif, on peut présager une année 2014 sur la même lancée, en espérant juste qu'ils pensent plus souvent à optimiser le débit vidéo de leurs films par rapport aux bonus.
Note globale : 18/20

Synaspe : Synapse sortent leurs BRs au compte goutte (normal, vu les budgets de la boîte) mais ils rigolent pas. Cette année, entre Street Trash et les 2 Demoni de Lamberto Bava (pas donnés, d'ailleurs), c'est du sérieux chez Synapse, avec une approche ultra respectueuse et pointue de ce qui est à faire ou pas. Je conseille d'ailleurs le blog de Don May Jr (patron de Synapse) qui y détaille les raisons de certains retards importants, souvent pour des raisons techniques qu'on penserait révolues. Dommage qu'ils ne sortent pas plus de titres, en fait.
Note globale : 17/20

Cohen Film Collection : un petit nouveau, dont la 1ere sortie date de février 2013 : Le voleur de Bagdad, de Raoul Walsh. Le bon point, c'est de jolies restaurations sur Le voleur de Bagdad, Tristana, 2 hommes dans Manhattan et Intolérance. Pour un démarrage, c'est plutôt pas mal. Des bonus de qualité sont souvent inclus, une partie des disques est Zone Free. Par contre, les prix vont en augmentant : Le voleur de Bagdad et Tristant se négocient autour de $17, avec un prix public conseillé de $25. Depuis, Cohen table sur des PPC de $35 voire $40, façon Criterion. Espérons que ça redescende, parce qu'Intolérance à $42 fdpout, ça fait mal.
Note globale : 15/20

Flicker Alley : 3 sorties seulement chez Flicker Alley, mais au moins 2 réussites : Nanook et Feu Mathias Pascal. Une belle technique, un bon travail éditorial, mais dieu que c'est cher : $30 minimum fdpout pièce. Un peu cher, mon fils...
Note globale : 14/20

Kino/Redemption : Kino et leur petite soeur Redemption sont intéressants pour des raisons très variées : outre une line up improbable (du gros classique d'un côté, complété par du Mario Bava, et du nanar Jesus Franco et Jean Rollin en face), la politique d'effectuer le minimum de retouches et des prix abordables en font un éditeur qui peut piquer la curiosité de certains. Malheureusement, le matériel n'est pas toujours à la hauteur (chez Redemption, en particulier, c'est extrêmement variable), tout comme le travail éditorial est assez inconstant. Aussi, au chapitre des ratages, l'absence des montages AIP sur les Mario Bava leur font perdre énormément d'intérêt face aux éditions Arrow. Cependant, leurs efforts pour sortir nombre de films des 20s et 30s est plus qu'appréciable, même s'ils se sont franchement fait refiler des bouses pour White Zombie (on a droit au choix à un film complètement flouté au DNR, ou à la copie brute d'origine complètement abîmée...). Plus spécifiquement, on appréciera leurs éditions de Scum et The Stranger.
Note globale : 13/20

Olive : Olive, ce sont les mecs qui ont sortis près de 200 films en 2 ans. Le résultat est hautement variable, mais certaines constantes gênent, à commencer par l'utilisation quasi-systématique de BD-25 aux débits vidéo assez bas (les westerns d'1h avec John Wayne pèsent 9 Go, mais sortent quand même à l'unité, pas fous, eh) et une absence systématique de sous titres. Cependant, le rapport qualité / prix est plutôt intéressant pour une line up extrêmement variée (dont The Quiet Man et le MacBeth de Welles), même si le travail éditorial est souvent nul, avec une absence totale de bonus sauf pour une faible quantité de titres.
Note globale : 12/20

Mill Creek : Mill Creek se sont spécialisés dans l'édition ultra cheap : du matos licencié (souvent chez Sony), pas de travail éditorial, mais des BRs qui ramènent le film à $5 pièce. Le résultat est ultra variable, tout comme les films dans la line up, qui vont de Steven Seagal et JCVD à du William Castle et du Noah Baumbach. En général, le résultat est au moins décent, minus quelques ratages (les 2 JCVD ne sont pas très bien lotis, le Baumbach non plus), mais globalement, pour $9-10 les 2 films, ça fait parfaitement l'affaire. Dans le tas, on trouve même des choses pas juste honnêtes, mais carrément bien, comme Mr. Sardonicus / The Brotherhood of Satan, The Replacement Killers, les 2 Hollow Man, et Hollywood Homicide / Hudson Hawk. La boîte aux lettres par excellence, mais avec un prix en rapport avec le peu de taf effectué. Au moins, de ce côté là, l'éditeur est honnête.
Note globale : 12/20, plus si le prix nous tente

Twilight Time : Toute l'appréciation de Twilight Time dépend d'un facteur : votre capacité à apprécier un éditeur capitalisant sur la collectionite aigue permettant de vendre de façon aberrante (prix élevés, pas de promos, site de vente unique, éditions sold out au bout d'1h) des éditions avec du matériel licencié sans se poser de question et un travail éditorial quasi nul, pour des films qui sont souvent vendus ailleurs moitié moins cher, avec une technique équivalente. Si vous aimez, alors profitez en, car la line up de Twilight Time propose des films parfois très intéressants, et avec un matériel tout à fait au niveau (en vrac : Christine, les 2 Flint, Leave Her To Heaver, Experiment in Terror, Hard Times, Body Double, et surtout The Driver). Le problème, donc, c'est que TT n'est qu'une boîte aux lettre licenciant le matériel surtout à Sony et MGM, ce que d'autres font pour bien moins cher et bien mieux. Au final, l'apport de l'éditeur est surtout de bloquer les Américains avec des films tirés à 3000 exemplaires, et sold out au bout d'1h pendant 3 ans (la durée de leur main sur les droits). On peut donc légitimement se questionner sur la validité de cette méthode de vente...
Note globale : 12/20, note perso : 6/20 (parce que je déteste leur modèle économique)

Blue Underground : Minuscule année pour BU, avec seulement 3 sorties, dont 2 pour novembre. Aucun retour pour le moment, donc pas de note.
Note globale : -
tenia54
 
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Message » 02 Nov 2013 11:39

Top 5 :

1 - Sony Pictures Entertainment : La référence pour moi et cela depuis le début du support ! Un catalogue intéressant, une qualité d'image et de son presque toujours au top, une 3D bien optimisée, des pistes sonores HD en VO et VF (même si downgradées de 24-bit à 16-bit), des menus soignés et des steelbooks de toute beauté. Certes, le problème sur le seamless branching du BD de "Total Recall" (2012) qui peut occasionner des micro-coupures de son selon les lecteurs a été une petite épine dans le pied de l'éditeur cette année, mais ils ont communiqué sur le problème quasi-instantanément avec des solutions à la clé. Note globale : 18/20

2 - Metropolitan Vidéo : Un catalogue riche avec beaucoup de sorties de films de catalogue cette année, une qualité d'image et de son aussi soignée que constante, des pistes sonores HD en VO et VF (même si là aussi souvent downgradées), des disques en 3D de qualité et des menus travaillés. Néanmoins, le manque de cohérence dans les packagings proposés est plutôt étrange et ils mettent parfois beaucoup de temps à sortir certaines nouveautés. Note globale : 16/20

3 - Wild Side Vidéo : Un catalogue pour les cinéphiles et les curieux avides de découvertes plus ou moins réussies, des collections éditorialement intéressantes, des éditions traitées avec soin, une qualité d'image et de son rarement prise en défaut, des pistes sonores HD pour la VO et la VF (même si là encore downgradées en 16-bit) et des menus souvent bien travaillés. Note globale : 15/20

4 - FOX/FPE : Alors oui, ils adorent repacker leurs titres afin d'en vendre le plus possible, les steelbooks proposés en France sont souvent moins fignolés que ceux de nos voisins européens et les pistes sonores HD ne sont qu'en DTS. Pourtant, les progrès notables qu'ils ont accompli dans la restauration des titres de catalogue (sauf pour les 2 "Hot Shots" c'est vrai), la qualité constante des nouveautés avec des images vraiment solides et une 3D plus que positive, les menus animés et le fait de proposer des conversions semi-automatisées (développées par JVC Kenwood) pour les fans de 3D sont plus qu'appréciables. Note globale : 15/20

5 - Seven7 : Un catalogue de DTV bien rempli avec de jolies découvertes, des pistes sonores HD pour la VO et la VF (souvent downgradées) et de belles images de qualité constante, mais les menus sont basiques (un extrait du film passée en boucle) et trop de titres sont proposés en 1080i25. Note globale : 14/20

Mention spéciale - TF1 Vidéo : De belles nouveautés techniquement solides (à la différence de Seven7 ils ont enfin abandonné le 1080i25) avec des images soignées et des pistes sonores HD de qualité pour la VO et la VF. L'éditeur ne cesse de s'améliorer depuis des années (dommage pour l'abandon des steelbooks) mais ils ont encore quelques progrès à faire du côté des bonus. Note globale : 14/20

Flop 5 :

1 - StudioCanal : Le plus mauvais éditeur et cela depuis le début du support ! Aucune amélioration concernant leurs restaurations toujours aussi mauvaises, des rééditions inutiles, très peu de titres sortis, une qualité d'image et de son variable (même pour des titres récents) mais heureusement des pistes sonores HD en VO et VF. Les seules réussites pour moi cette année sont à chercher du côté de "The Place Beyond the Pines" et "Sammy 2" (quoi que l'image n'était pas parfaite malgré une 3D de référence). Note globale : 08/20

2 - Warner Bros. : Ils se sont améliorés avec l'abandon des steelbooks taille G1 pour proposer de jolis digipacks et ils ont peut-être enfin compris (à vérifier sur la durée) qu'il fallait proposer des pistes sonores HD en français (la VF en DTS-HD Master Audio 7.1 à venir sur "Pacific Rim") en lieu et place de leurs habituelles pistes VF en Dolby Digital 5.1 au débit microscopique (comme sur un DVD !). Ils sont néanmoins toujours loin d'optimiser la place disponible sur leurs disques, les menus sont toujours aussi simplistes (mais moins qu'avant), les commentaires audio ne sont toujours pas sous-titrés, les restaurations de leurs titres de catalogue sont corrects mais pas extraordinaires, les packagings des "Ultimate" de catalogue sont moches mais aussi bien trop imposants et la 3D n'est pas toujours bien optimisée. Concernant les nouveautés par contre, la qualité d'image est bien là mais cela ne suffit pas à en faire un bon éditeur pour autant et c'est bien dommage car ils ont un immense catalogue. Note globale : 10/20

3 - Paramount Pictures : VF en Dolby Digital 5.1, bonus incomplets, disques qui mettent beaucoup trop de temps à paraître et peu de titres proposés alors qu'ils ont un fond de catalogue plutôt généreux. Après la qualité d'image est très bonne sur les nouveautés, les restaurations sont convenables, la 3D est bien optimisée et les steelbooks sont soignés. Note globale : 11/20

4 - M6 Vidéo/SND : Des bonus exclusifs à la France, une qualité d'image souvent bonne et des pistes sonores HD en VO et VF. Les VF sont par contre encodées à un trop faible volume et les voix sont mixées bien trop bas ce qui est fortement dommageable. Note globale : 12/20

5 - Walt Disney France : Un éditeur qui a reculé cette année avec plusieurs restaurations de titres de catalogue massacrées (pas tous heureusement comme les réussites "Aladdin" et "La Petite Sirène") dus à un dégrainage plus qu'abusif ("Merlin l'enchanteur" et "Robin des Bois"), avec des VO qui perdent deux canaux en traversant l'Atlantique (du 7.1 en 5.1), avec des bonus de moins en moins nombreux (le cas "The Avengers") et avec des titres qui ne paraissent pas chez nous en 3D ("La Petite Sirène"). Néanmoins, les nouveautés sont techniquement superbes (image + son), la VO comme la VF sont en HD (DTS-HD High Resolution pour les VF), les disques en 3D sont optimisés avec soin et les steelbooks proposés sont vraiment beaux. Note globale : 12/20
le loup celeste
 
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Message » 02 Nov 2013 18:43

Merci tenia54 et le loup celeste, belle analyse globale de cette année 2013 chez les éditeurs.

Sinon tenia54, TF1 faisait déjà dans le passé du 1080p sur des films comme Kill Bill 1 & 2 ou Pulp Fiction. Chez Wild Side aussi tu as du downgrade de piste son, l'exemple des pistes sons de Sin City devenues 16 bits sur notre édition par exemple ou des films asiatiques comme les Crow Zero. En effet chez Sony, c'est quasiment que du 16 bits en version européenne pour le son, les rares exceptions à l'époque c'était il me semble sur un film comme Hanna (je peux me tromper mais il me semble bien que Hanna version française est en 24 bits chez Sony France, et je sais que pour les UK par exemple c'est Universal qui a édité ce titre). Chez Disney tu as des rares titres de catalogue chez nous dont la piste son française est en simple DTS (Alice aux pays des merveilles le dessin animé par exemple), et je dois avoir des yeux bioniques, mais même sur Blanche Neige par exemple j'ai déjà vu des passages où ça sent qu'ils ont flouté le tout avec du DNR, mais bon en même temps le résultat visuel de la restauration reste sublime, et le film est extrêmement vieux donc on peut leur pardonner quelques plans flous.
Dernière édition par Jean-Pierre le 02 Nov 2013 23:08, édité 1 fois.
Jean-Pierre
 
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Message » 02 Nov 2013 19:50

Jean-Pierre a écrit:Sinon tenia54, TF1 faisait déjà dans le passé du 1080p sur des films comme Kill Bill 1 & 2 ou Pulp Fiction.


Je ne dis pas qu'ils ne faisaient pas de 1080p, je dis juste qu'ils faisaient énormément de 1080i. :wink:

Jean-Pierre a écrit:Chez Wild Side aussi tu as du downgrade de piste son, l'exemple des pistes sons de Sin City devenu 16 bits sur notre édition par exemple ou des films asiatiques comme les Crow Zero.


C'est effectivement systématique, je ne crois pas avoir vu une seule piste 24-bit chez Wild Side.

Jean-Pierre a écrit:En effet chez Sony, c'est quasiment que du 16 bits en version européenne pour le son, les rares exceptions à l'époque c'était il me semble sur un film comme Hanna (je peux me tromper mais il me semble bien que Hanna version française est en 24 bits chez Sony France, et je sais que pour les UK par exemple c'est Universal qui a édité ce titre).


Sony, c'est variable, tant sur la VO que la VF. Tu prends Breaking Bad par exemple, les VO sont en 16-bit jusqu'à la saison 4.

Jean-Pierre a écrit:Chez Disney tu as des rares titres de catalogue chez nous dont la piste son française est en simple DTS (Alice aux pays des merveilles le dessin animé par exemple), et je dois avoir des yeux bioniques, mais même sur Blanche Neige par exemple j'ai déjà vu des passages où ça sent qu'ils ont flouté le tout avec du DNR, mais bon en même temps le résultat visuel de la restauration reste sublime, et le film est extrêmement vieux donc on peut leur pardonner quelques plans flous.


Sur La belle au bois dormant, c'était déjà visible, le DNR. Maintenant, faut faire la distinction entre plans flous et DNR. Perso, je ne pardonne pas des plans inutilement DNRisés. On peut évidemment être moins sévère devant La belle au bois dormant que devant Bernard & Bianca mais dans le fond, le résultat est le même.
Quant aux pistes sons, il y a moins de VF lossy qu'auparavant, tout de même (je pense pouvoir dire qu'il n'y a plus sauf sur Tarzan, mais c'est spécifique), mais on peut noter dans les BRs déjà un peu anciens avec des VF lossy (basés sur les jaquettes, parfois incorrectes, je revérifierai) : Là haut, Fantasia, Scrooge, Alice, Toy Story 1 & 2, Cars, Monstres et cie (1ere édition), Cars, Rox et Rouky, les 2 Bernard & Bianca, Wall E. Et je passerai sur la VF DD+ de Rebelle, qui est tout sauf lossless.
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Message » 02 Nov 2013 20:34

Vu que tu cites Cars, j'avais complètement oublié qu'il était en simple Dolby Digital pour la VF celui-là par exemple :mdr:. Chez Disney France, il y a aussi un cas (voire plus?) du passage de son 24 bits à 16 bits, c'est le cas spécifique de Toy Story 3 et sa piste son VO DTS HD Master Audio 7.1 sur le disque français, qui est passé de 24 bits à 16 bits chez nous. J'ai le blu-ray ricain et français de Toy Story 3 et j'avais pu comparer, et à l'oreille ça reste très subtile (effet placebo?) mais la profondeur du son est à mes oreilles (et les basses aussi sur le passage de la décharge) bien évidemment meilleure sur la DTS HD Master VO 7.1 du blu-ray américain. Autant pour moi pour TF1, je t'avais mal lu :wink: .

Ensuite tu as des cas bizzares aussi, comme par exemple sur les films d'animation japonaise, comme par exemple les films Evangelion qui sont en DTS HD Master Audio sur les disques français de Dybex, mais en Dolby True HD (et PCM 7.1 il me semble aussi sur le premier film) sur les disques japonais. Je n'ai pas les disques japonais pour comparer, mais je suis presque sûr que le mixage original japonais avec le codec Dolby True HD utilisé doit être meilleure que la version française où ils sont passés d'une conversion du codec Dolby HD au codec DTS HD + sûrement le bidouillage au passage du mixage en réhaussant le volume sonore ou les bassses, etc...
Jean-Pierre
 
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Message » 02 Nov 2013 22:31

Jean-Pierre a écrit:Chez Disney France, il y a aussi un cas (voire plus?) du passage de son 24 bits à 16 bits, c'est le cas spécifique de Toy Story 3 et sa piste son VO DTS HD Master Audio 7.1 sur le disque français, qui est passé de 24 bits à 16 bits chez nous. J'ai le blu-ray ricain et français de Toy Story 3 et j'avais pu comparer, et à l'oreille ça reste très subtile (effet placebo?) mais la profondeur du son est à mes oreilles (et les basses aussi sur le passage de la décharge) bien évidemment meilleure sur la DTS HD Master VO 7.1 du blu-ray américain.


Tiens, précision intéressante, je ne m'en souvenais pas du tout (à l'époque, je regardais moins ces choses là aussi).

Jean-Pierre a écrit:Ensuite tu as des cas bizzares aussi, comme par exemple sur les films d'animation japonaise, comme par exemple les films Evangelion qui sont en DTS HD Master Audio sur les disques français de Dybex, mais en Dolby True HD (et PCM 7.1 il me semble aussi sur le premier film) sur les disques japonais. Je n'ai pas les disques japonais pour comparer, mais je suis presque sûr que le mixage original japonais avec le codec Dolby True HD utilisé doit être meilleure que la version française où ils sont passés d'une conversion du codec Dolby HD au codec DTS HD + sûrement le bidouillage au passage du mixage en réhaussant le volume sonore ou les bassses, etc...


De mémoire, on passe en plus vers du core mi-débit. Maintenant, en théorie, les 2 encodages doivent partir d'une source PCM et être générés en parallèle, pas en série.
tenia54
 
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Message » 08 Nov 2013 1:28

Vous en voulez encore chez Disney ?

Le BR de bonus de Monsters University, qui contient la quasi intégralité des bonus (un peu moins de 2h), est exclusif à l'édition 3D. :x
tenia54
 
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