Bonjour les amis
Par rapport cette histoire de "patate", j'ai eu le même ressenti au départ par rapport eux Sommer Epilogue, qui excellent en la matière. Voici mot pour mot mon premier CR sur un autre forum qui aime les frites
:
- Vovox Sonorus Direct S : naturel, définition très poussée mais paradoxalement douce, superbe scène sonore très aérée, timbres très nuancés et fins, grande richesse harmonique, grande pureté, grand silence (malgré l'absence totale de blindage) : gros points forts. Équilibre tonal impeccable. Micro dynamique particulièrement réussie. Messages complexes très bien reproduits. Ambiances, réverbérations très bien respectées. Grande transparence, Excellente homogénéité générale. Marque un peu le pas en terme de vivacité, notamment sur les transitoires qui pourraient être un peu plus sèches (mais l'autre en face en fait peut-être un peu trop ?).
- Sommer Epilogue : précis, rapide, très dynamique, très focalisé, très défini : gros points forts. Un poil moins fin et moins pur, et peut-être un peu moins naturel (plus spectaculaire, plus "hifi" ?) d'une façon générale. Scène sonore plus compacte mais ultra stable. Un peu moins bon sur les messages complexes et équilibre très légèrement relevé dans l'aigu ; du coup, les timbres sont un peu moins raffinés et différenciés, ce qui affecte la transparence générale. Mais ensuite, au fil des écoutes, des disques (tous les disques), je me suis aperçu qu'il y avait là un systématisme, par rapport aux Vovox. Comment ? Une remontée ou une mise en avant subtile du médium-aigu, ce qui fait par exemple "claquer" systématiquement les caisses claires et les attaques de guitare ou de piano par exemple, dans certains registres. Revers de la médaille ? Quelques duretés, récurrentes, que la cryogénie dans ce cas avait un peu réduite. Le Vovox Sonorus par contre n'a strictement aucune dureté, aucune, et ceci à n'importe quel volume sonore. PAr contre, si on écoute des cuivres tonitruants, ben ils le sont, mais sans vriller les oreilles. Sauf si le disque est mal enregistré.
Du coup, la pression acoustique est bien respectée, et au niveau de la dynamique, en macro je les trouve aussi bons que les meilleurs câbles que j'ai eu, alors qu'en micro-dynamique, je les trouve au dessus de tout ce que j'ai eu. Justement, j'estime que ce sont des champions des nuances ET de la dynamique.
Je le marquais déjà, mais par rapport aux Epilogue par exemple, les différences de prises de son, de mixage, notamment pour la dynamique et éventuellement au niveau de la compression, apparaissent encore plus nettement. Du coup, les prises de son non trafiquées prennent tout leur sens
tandis que les morceaux très produits passent, quoiqu'il arrive, mais tous les petits "trucs" sont révélés (strates de prises de son, signatures des micros, montages, etc.). Du coup, je les trouve extrêmement transparents ce Vovox, et pour travailler un mix, un master, ils doivent être redoutables.
C'est pour cela, avec le recul, que je les qualifie de "naturels et réalistes"... mais je pourrais ajouter "exigeants". Le système comme la mise en oeuvre doivent être soignés, sinon, les petits "défauts" sont révélés. La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas fait d'une façon "impitoyable"... mais l'on s'en rend compte.
Mes 2 cts
Sinon +1 par rapport à Papi, vis-à-vis des Mc : assez de ces légendes urbaines de la part de personnes qui ne les ont jamais sérieusement écouté (voire écouté) ou qui ne savent pas les faire fonctionner
Bonnes écoutes et soyez un peu patients, testez 2, 3 petites choses (bon courage si des câbles secteurs sont dans ces tests
), vous verrez
David