colonel_kurtz a écrit:Revenons-en aux câbles...
ben, justement ...
Ce week end, j'ai fait une écoute assez prolongée de câbles HCC : Neith + Maxitrans.
Pour mémoire, le système se compose d'un YBA CD1 alpha, d'un ampli Audiomat Solfège référence et d'une paire d'Offrande. L'écoute en 2 mots : très claire et très très détaillée. Certains de mes disques sont devenus inécoutables tellement ils apparaissent mal enregistrés avec cette chaîne. Le niveau de grave est tout à fait honorable. Ce n'est pas ce qu'elle fait de mieux mais bon, pour la musique que j'écoute : musique classique sauf les contemporains (qui pour moi commencent à Mozart...), c'est plus que largement suffisant.
La comparaison était faite avec un câble de modulation MIT, d'une dizaine d'année, payé, à l'époque, dans les 80-90 zeuros et un câble HP sans marque, affectueusement baptisé C2B (câble à 2 Balles).
Samedi, j'ai surtout écouté le fameux Maxitrans dont j'avais beaucoup entendu parlé. Toute l'après midi a été consacrée à l'écoute comparative, avec un CD de la NRDS.
Après quelques aller et retours, je me suis aperçu de 2 choses :
1) Lorsque je passais du Maxitrans au C2B : pas ou si peu de différences.
2) Lorsque je passais du C2B au Maxitrans : Ah ouais... Ya p'tĂŞt bien quelque chose...
Mais quoi ?
Après moulte passages et repassages entre les 2 câbles, j'ai fini par trouver 2 petits trucs infimes (mais il a vraiment fallu que je cherche...) : le maxitrans semble passer plus de choses en haut du spectre. Disons que c'est un poil plus détaillé, le grain de l'archet devient un peu plus audible. Du coup ça dégraisse l'ensemble du message en laissant une fausse impression de "plus de grave". Et le deuxième petit machin chose, c'est qu'avec ce câble, j'avais l'impression de me rapprocher de plusieurs rangs dans la salle de concert.
Not too bad diront les germanophones, mais le problème est que lorsque la prise de son est faite de trop près, on a carrément l'impresssion d'être DANS le violoncelle.
Dimanche, donc aujourd'hui, je remets ça mais en me concentrant plus sur le Neith. MĂŞme CD, mĂŞmes manips, et lĂ
Poum !
Ce que j'avais pressenti vendredi (différence "nette" entre le Neith et le MIT) se révèle ...
...pas du tout.
Eh oui.
Très très peu de différences encore une fois. Mais pareil: je lâche pas facilement le morceau alors je ré-écoute, re-compare me re-tâte etc...
Pas fastoche de trouver une vraie différence. La seule chose que j'ai fini par détecter est que le Neith donne l'impression d'atténuer le message sonore comme si on avait tourné le bouton de volume. Par contre la dynamique est bien là . D'autre part, les choses semblent mieux rangées par rapport au MIT qui donne parfois l'impression de faire brouillon. Enfin l'image sonore est légèrement plus cohérente.
Pour finir, j'ai fait une écoute du Maxitrans + Neith pendant 2h d'affilée sans changer de configuration. Puis je suis revenu à mes câbles.
Ah ben ouais encore une fois ... Il y a bien une différence.
Mais si ténue.
Si menue.
Tellement pas grand chose que j'ai presqu'envie de mettre ça sur le dos de la psycho-accoustique.
Voilà . Je m'attendais à un grand moment avec ces câbles et finalement : rien, ou si peu. Ne soyons pas chien ! Si M. Tornior me les filait gratos, je collerais sans regret mes bons vieux câbles à la poubelle.
Mais ce n'est pas vraiment le cas...
700 Euros pour ça !
C'est à peu près le prix que me coûterait une mise à niveau des Offrandes. Le choix est vite fait.
Alors ma grande interrogation est la suivante :
J'ai la oreilles bouchées au béton ?
La pièce d'écoute est un vrai bouchoun ?
La chaîne est aussi un vrai bouchon ?
Si oui, alors pourquoi est-elle (ou suis-je) si sensible aux différences d'enregistrements ?
That is the question comme disent les hispanophones...
Sur ce, bonne nuit les aminches, je vas me coucher ...