BIGI a écrit:Et bien là je ne te suis pas du tout car l'oreille est tellement complexe (et différente pour chaque individu) qu'on ne peut mettre sur le même plan la manière dont elle capte et ce qu'elle transmet au cerveau avec un appareil de mesure quel qu'il soit.
Je suis d'accord avec toi, mais pas pour les même raisons. Ja pense que c'est ce que fait le cerveau du signal qui est déterminant.
BIGI a écrit:(dernièrement , il y avait un article de Diapason à ce sujet , le mp3 éliminant les petits signaux , à l'arrivée sur certains petits systèmes et pour certaines oreilles , le signal peut sembler plus propre)
C'est exactement ce que disait Hiraga dans le test de la toute première platine de lecture PHILIPS des cassettes DCC, ce qui nous rajeuni pas. Pour rappel, le MP3 est une version nettement améliorée du principe de codage de ces fameuses DCC : le matsutchita PASC (precision adaptative sub and coding).
BIGI a écrit:je suis dans le monde scientifique/technique (physique puis informatique) , donc je ne peux pas être aussi "intelligent" que les purs intellectuels .
Puisqu'on est dans la confidence, je suis dessinateur industriel de formation, Bac F1 + BTS. Je n'ai jamais travaillé Nietzsche en terminale pour la bonne et simple raison que ça aurai paru incongru dans la filière des "cancres" du lycée. Après deux ans dans l'industrie, j'ai repris mes étude, décroché mon doctorat de Socio, passé les qualifs du CNU et j'ai été recruté.
J'ai donc une formation technique, mais pas scientifique. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir une petite culture dans ce domaine. Je suis un amateur en informatique, au point de recompiler mon kernel tous seul à l'installation de ma gentoo et d'avoir une idée assez précise de ce que peuvent signifier les mots "système d'exploitation à architecture répartie à fort couplage". Je fait de la philo en amateur, mais évidement pas (en tout cas pas trop) de la philo "à la française" que tu décrit très bien et que les fameuse classes de terminales encastrent dans la tête des adolescent comme étant LA Philo (avec un grand P). LA Philo, avec un grand P, est plutôt anglo-saxone (américaine pour une grande part) et se définie comme l'étude rationelle des conditions de possibilité de la connaissance objective. Et contrairement à ce que tu peux penser, cette philo là coupe les cheveux en quatre ET fait avancer le schmilblick.
Bref, tous ça pour dire que je ne choisi pas. Je n'ai pas de camp. Je connais tout autant le fraisage sur machine outils, le travail sur autocad, la lecture de Quine et Bourdieu, l'enquête ethnographique de terrain, l'analyse de regression linéaire multiple, le farming à wow et le suivit du developpement du kernel linux.
En fait, j'essaye juste, sur les question qui me tiennent à coeur - et elle me tiennent a coeur, quels que soient les quolibets des railleurs -, de faire travailler le tout de concert pour essayer de revéler des aspects nouveaux de la problématique. Evidement, j'essaye dans la mesure du possible de censurer la partie la moins admissible, celle issue de la culture universitaire : je sais d'avance, parce que j'ai été moi même de l'autre coté de la "barrière", qu'elle va me placer parmis les individus louches. Je suis un peu maladroit cependant et je n'y arrive pas toujours. Mais, en tout cas, une chose est sûre : cette culture est la seule ressource qui s'offre à moi quand mon interlocuteur nie ostensiblement les demonstrations simples que je préfère évidemment par dessus tout. En bon rationaliste (je devrais dire : en bon empiriste), je pense que le rasoir d'Ockham est LE meilleur des guide.
Voilà, fini les épanchements pour ce soir