Amra a écrit:Bonjour à tous,
J’ai saisi l’occasion d’acquérir à petit prix un Kit d’une société Italienne qui commercialise des amplis numériques en kit monté à base de puce Tripath TAA4100A.
Pour ce kit, il ne reste qu’à mettre un transformateur torique (160 VA 2x18 Volt) et toute la connectique (RCA, borniers HP et interrupteur). Il faut bien sur un boîtier pour y loger tout ce petit monde.
On peut soit s’en servir comme ampli intégré en branchant les RAC avant le potentiomètre (ALPS) ou soit comme ampli de puissance en branchant après le potentiomètre.
La puissance est de 50 watts par canal sous 8 Ohm et le double sous 4 Ohm mais la puissance subjective est importante.
J’ai fait les premiers testes d’écoute sans mettre dans le boîtiers (évidemment DIY) et le résultat sur des Eltax Monitor MKIII est très intéressant. Ce qui m’a surpris c’est le niveau de basses (de qualité) qu’il arrive à extraire des Eltax qui ne descendent pourtant pas très bas.
Le médium est très informatif et chaleureux à la fois et les aigus ne sont pas aussi lissés que sur l’Acoustic Reality (module IcePower de chez B&O) que j’ai testé.
La différence avec ce que j’ai déjà testé en numérique (Acoustic Reality EAR 102, T-amp et Flying Mole CA-S3) est assez grande car on a le coté charpenté (densité des timbres) sans être sombre, la belle scène sonore, la maîtrise des basses, le niveau de détails et l’aération sans le coté lissé du registre aigu et sans la perte de matière au niveau du médium. C’est sûrement la typologie du schéma avant la puce Tripath et les superbes selfs à air maison qui donne ce son proche de celui du tube.
De plus la dynamique est, comme avec la plus part des ampli numériques, au rendez-vous.
Je ferai un CR quand j’aurais fini l’intégration dans le boîtier que j’ai dessiné. Je suis parti avec l’hypothèse de faire l’ampli le plus compact possible.
Le prix de revient est d’environs 350 €. Pour ce prix, j’ai un bon ampli numérique mais sans le coté froid et sans aucune dureté dans le registre médium/aigu et une bonne réserve de puissance.
Voici les plans.
Je complète par des photos. La première photo correspond à la première écoute avec le boîtier en forme de table.
Et le boîtier sans la façade qui est en cours de réalisation ( faite en jotoba).
j’ai fait des essais prolongés ce week-end.
Le système était composé d’une Cayin CDT17 et de Dynaudio S1.4. Coté musique, j’ai pris plusieurs styles musicaux très variés (du classique au métal indus).
Le premier constat est que ce petit ampli arrive à tenir les S1.4, ce qui n’a pas une mince affaire (85 db sous 4 Ohm). Avec les Dynaudio, il faut quand même mettre le potentiomètre à plus de la moitié pour remplir obtenir un bon niveau sonore dans une pièce de 40 m² .
Le son est dynamique et charpenté avec une bonne bande passante. Le registre aigu est ciselé et détaillé avec des timbres plus que corrects (l’étalon du jour était le Classé CAP 151 MKII qui à des timbres superbes de véracité, après l’Audiomat Solfège Référence, c’est ce que j’ai entendu de mieux au niveau du haut du spectre). Sur cette version d’ampli numérique, il est plus plein et moins détaillé de ce que j’ai déjà entendu en numérique mais sans gommer trop de détails. Il n’y aucune surbrillance et aucune tendance au chirurgical (ce que je n’aime pas).
Le médium apporte son lot de surprise car il est informatif et chantant avec notamment une couleur tonale très humaine. Je veux dire que les voix sont charnues et ont ce coté chaleureux que les montages à tubes peuvent apporter (dans le bon sens du terme).
Les basses sont à l’image des bon amplis numériques : dynamiques, percutante et sèche (quoique avec lui, elles ont un peu plus de chaleur et de matière qu’habituellement).
La scène reste entre les enceintes mais à une bonne extension en profondeur avec notamment un très bon étagement des plans sonores. La présence des interprètes est aussi très bonne.
On a fait des essais sur des Titus 202 et le résultat est encore mieux qu’avec les Dynaudio car il arrive à extraire un niveau de basses sans commune mesure avec la taille des enceintes. Les voix sont bien présentes et chaleureuse et l’aigu ne déborde pas du tout et présente un ciselé et une précision qui apporte à la scène sonore une bonne extension.
A l’écoute, je croyait entendre un ampli à tube (son charpenté et beauté des timbres) avec le petit plus du numérique (basses profondes et dynamisme).
Les points faibles sont qu’il n’y a qu’une seule source et l’absence de télécommande mais pour ceux qui ne sont pas fainéant et qui n’ont qu’une platine CD, il présente un très bon choix.
A venir les photos de l’ampli fini.
Cordialement
Amra
salut , je lorgne sur ce module depuis un moment déjà , se test va peut etre me décider à franchir le pas !
françois b