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Tout ce qui concerne les oeuvres ne rentrant pas dans les catégories d'oeuvres audiovisuelles, y compris les échanges sur vos créations personnelles.

[ECRIVAIN] Louis Aragon

Message » 28 Juil 2013 21:53

Quoi!Rien a propos de Louis Aragon par ici?

Allez hop soyons fous c'est parti! :D

Un (tout) petit tour d'horizon avec textes,poèmes,documents,images..ne pas compter sur moi pour une analyse de son oeuvre hein :ane:

Image
"Quel est celui qu'on prend pour moi ?" Louis Aragon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Aragon
Dernière édition par atomheart le 28 Juil 2013 22:50, édité 2 fois.
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Message » 28 Juil 2013 21:54

Les oiseaux déguisés

Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l’eau

Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu’il voit
Ce qu’il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix

Ses secrets partout qu’il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé

Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l’ai quitté
Et les teintes d’aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d’une nuit d’été

Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s’étonne
Celui qui ne sait plus prier

Louis Aragon, Les Adieux et autres poèmes


Image
Max Ernst - Au rendez-vous des amis 1922 http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Ernst

Assis de gauche à droite : René Crevel, Max Ernst, Dostoievsky, Théodore Fraenkel, Jean Paulhan, Benjamin Péret, Johannes Baargeld, Robert Desnos. Debout : Philippe Soupault, Jean Arp, Max Morise, Raphaël, Paul Éluard, Louis Aragon, André Breton, Giorgio de Chirico, Gala Éluard


Chanté par Jean Ferrat: http://www.youtube.com/watch?v=Dj2kR1AUE38
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Message » 28 Juil 2013 22:25

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Message » 28 Juil 2013 22:41

Les feux de paris

Toujours quand aux matins obscènes
Entre les jambes de la
Seine
Comme une noyée aux yeux fous
De la brume de vos poèmes
L'île
Saint-Louis se lève blême
Baudelaire je pense à vous

Lorsque j'appris à voir les choses Ô lenteur des métamorphoses
C'est votre
Paris que je vis
Il fallait pour que
Paris change
Comme bleuissent les oranges
Toute la longueur de ma vie

Mais pour courir ses aventures
La ville a jeté sa ceinture
De murs d'herbe verte et de vent
Elle a fardé son paysage
Comme une fille son visage
Pour séduire un nouvel amant

Bien n'est plus à la même place
Et l'eau des fontaines
Wallace
Pleure après le marchand d'oubliés
Qui criait le
Plaisir
Mesdames
Quand les pianos faisaient des gammes
Dans les salons à panoplies

Où sont les grandes tapissières
Les mirlitons dans la poussière
Où sont les noces en chansons
Où sont les mules de
Béjane
On ne s'en va plus à dos d'âne
Dîner dans l'herbe à
Robinson

Devant la foule des fortifs
Il a fui le ballon captif
Le ciel était comme un grand trou
Toutes les rengaines sont mortes
Le caf'conc a fermé ses portes
Luna-Park et la
Grande-Roue

La belle
Lanthelme où est-elle
Qu'on enterra dans ses dentelles
Et couverte de ses bijoux
Les yeux ouverts sous la voilette
Comme un bouquet de violettes
Un lait pâle peignant ses joues

Il en trembla comme une feuille
Le voleur brisant le cercueil
Qui vit tout cela devant lui

Parfums profonds qui s'exhalèrent
Ah comme encore elle a dû plaire À ce visiteur de minuit

Il faut pardonner à cet homme
N'était-il pas ce que nous sommes
Pensant à nos jeunes années
Nous remuons nos propres cendres
Et c'est toujours un peu descendre
Dans une tombe profanée

Qu'est-ce que cela peut te faire
On ne choisit pas son enfer
En arrière à quoi bon chercher
Qu'autrefois sans toi se consume
C'est ici que ton sort s'allume
On ne choisit pas son bûcher

Ôte à la nuit ses longs gants noirs
Mets la pierre sur ta mémoire
Ton pied sur la blancheur des os
Détourne-toi de ce sommeil
Lève haut ta lampe et réveille
Les arbres d'encre et leurs oiseaux

A tes pas les nuages bougent

Va-t'en dans la rue à l'oeil rouge

Le monde saigne devant toi

Tu marches dans un jour barbare

Le temps présent brûle aux
Snack-bars

Son aube pourpre est sur les toits

Les grands boulevards s'illuminent
De corail et d'aigue-marine
Par un miracle d'harmonie
Qui jette une torche aux fenêtres
Et fait des lèvres de salpêtre
Aux morts-vivants do l'insomnie

Cette nuit n'est plus qu'un strip-tease

Un linge sombre une chemise

Qui s'envole sur un corps nu

Et les maisons montrent leur hanche

Dans la réclame jaune et blanche

Incendiant les avenues

Les femmes de bronze et de pierre

Que déshabille la lumière

D'un pont à l'autre de
Paris

Se penchant sur les bateaux-mouches

Dont les projecteurs effarouchent

À terre les couples surpris

Au diable la beauté lunairo

Er les ténèbres millénaires

Plein feu dans les
Champs-Elysées

Voici le nouveau carnaval

Où l'électricité ravale

Les édifices embrasés

Plein feu sur l'homme et sur la femme
Sur le
Louvre et sur
Notre-Dame
Du
Sacré-Cœur au
Panthéon

Plein feu de la
Concorde aux
Ternes
Plein feu sur l'univers moderne
Plein feu sur notre âme au néon

Plein feu sur la noirceur des songes
Plein feu sur les arts du mensonge
Flambe perpétuel été
Flambe de notre flamme humaine
Et que partout nos mains ramènent
Le soleil de la vérité


Image

Chanté par Ferrat: https://www.youtube.com/watch?v=kbuqDrWrHRk
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Message » 28 Juil 2013 22:46

Le vieil homme

Moi qui n’ai jamais pu me faire à mon visage
Que m’importe traîner dans la clarté des cieux
Les coutures les traits et les taches de l’âge

Mais lire les journaux demande d’autres yeux
Comment courir avec ce cœur qui bat trop vite
Que s’est-il donc passé La vie et je suis vieux

Tout pèse L’ombre augmente aux gestes qu’elle imite
Le monde extérieur se fait plus exigeant
Chaque jour autrement je connais mes limites

Je me sens étranger toujours parmi les gens
J’entends mal je perds intérêt à tant de choses
Le jour n’a plus pour moi ses doux effets changeants

Le printemps qui revient est sans métamorphoses
Il ne m’apporte plus la lourdeur des lilas
Je crois me souvenir lorsque je sens les roses

Je ne tiens plus jamais jamais entre mes bras
La mer qui se ruait et me roulait d’écume
Jusqu’à ce qu’à la fin tous les deux fussions las

Voici déjà beau temps que je n’ai plus coutume
De défier la neige et gravir les sommets
Dans l’éblouissement du soleil et des brumes

Même comme autrefois je ne puis plus jamais
Partir dans les chemins devant moi pour des heures
Sans calculer ce que revenir me permet

Revenir

Ces pas-ci vont vers d’autres demeures
Je ne reprendrai pas les sentiers parcourus
Dieu merci le repos de l’homme c’est qu’il meure

Et le sillon jamais ne revoit la charrue
On se fait lentement à cette paix profonde
Elle avance vers nous comme l’eau d’une crue

Elle monte elle monte en vous elle féconde
Chaque minute. Elle fait à tout ce lointain
Amer et merveilleux comme la fin du monde

Et de la sentir proche et plus frais qu’au matin
Avant l’épanouissement de la lumière
Le parfum de l’étoile en dernier qui s’éteint

Quand ce qui fut malheur ou bonheur ce nomme hier
Pourtant l’étoile brille encore et le cœur bat
Pourtant quand je croyais cette fièvre première

Apaisée à la fin comme un vent qui tomba
Quand je croyais le trouble aboli le vertige
Oublié l’air ancien balbutié trop bas

Que l’écho le répète au loin
Voyons que dis-je
Déjà je perds le fil ténu de ma pensée
Insensible déjà seul et sourd aux prodiges

Quand je croyais le seuil de l’ombre outrepassé
Le frisson d’autrefois revient dans mon absence
Et comme d’une main mon front est caressé

Le jour au plus profond de moi reprend naissance

"Le Roman inachevé"


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Message » 29 Juil 2013 10:23

Bonne idée ! :love: :thks:
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Message » 29 Juil 2013 11:04

Rien n'est jamais acquis à l'homme. Louis Aragon.


Un des promeneurs engagé du 20è siècle. Breton, Eluard, le PCF, Le con d'Irène, Elsa Triolet, le surréalisme, Drieu La Rochelle... Quelle vie il a eu ! Merci de nous le proposer !

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Message » 29 Juil 2013 11:42

J'aime beaucoup celui-ci, chanté par Jean Ferrat : http://www.frmusique.ru/texts/f/ferrat_jean/poetes.htm

[youtube]9WVagekyJME[/youtube]
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Message » 29 Juil 2013 14:03

Et Aragon et Castille ça entre ne ligne de compte ?

ed
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Message » 29 Juil 2013 16:55

Eldudo a écrit:Et Aragon et Castille ça entre ne ligne de compte ?

ed


Euh... Boby Lapointe ? ... :hehe:

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Message » 29 Juil 2013 16:58

autrichon gris a écrit:
Eldudo a écrit:Et Aragon et Castille ça entre ne ligne de compte ?

ed


Euh... Boby Lapointe ? ... :hehe:



:)

ed
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Message » 29 Juil 2013 17:05

Quoi dont ? :idee: :hehe:
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Message » 29 Juil 2013 19:49

Bonjour camarades et merci pour vos partages!(nous sommes sur le topic Aragon j'y adapte mes salutations :ane: )

Bon puisque l'humeur semble joyeuse par ici continuons avec un poème plein d'humour et bien mordant :ko: :


Les Fourreurs

C'est un sale métier que de devoir sans fin
N'étant couper de bourses
Bonneteur charlatan mont'-en-l'air aigrefin
Vendre la peau de l'ours
On demeure parfois pendant des jours entiers
Tout seul dans sa boutique
Et cett' odeur de peaux qu'il faut que vous sentiez
N'est pas très romantique

La martre-zibeline allez c'est plus joli
Sur Madame en Packard
Que quand le paradichlorobenzène emplit
Le nez et les placards
L'opossum à la fin c'est tout aussi lassant
Que la loutre marine
Oh qui dira l'ennui qui prend le commerçant
Derrière ses vitrines

Quand je pense pourtant aux perceurs de plafond
Dont la vie est si dure
Au cinéma j'ai vu comment ces gens-là font
Et Dieu sait si ça dure
A ceux qui pour avoir le respect du milieu
Et de belles bottines
Livrent leur soeur cadette à de vilains messieurs
Pour des prix de famine

Je me dis caressant mes descentes de lit
Mes manchons mes écharpes
Qu'il ne faut pas cédér à la mélancolie
Et se joindre aux escarpes
Qu'un magasin vaut mieux que de faire en prison
Des chaussons de lisière
Et mieux cent fois brosser les manteaux de vison
Que butter les rentières

Mieux lustrer le renard que d'aller proposer
L'héroïne à tant l'once
Mieux chez soi demeure où sont entreposés
Le castor et le skunks
Et puis qu'on ait ou non vendu son chinchilla
Son hermine ou son phoque
Il vous reste du moins cet amer plaisir-là
Vitupérer l'époque
l'époque

Chanté par Léo Ferre: http://www.youtube.com/watch?v=5MPqqTwWzTQ
Dernière édition par atomheart le 22 Juin 2014 23:35, édité 3 fois.
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Message » 29 Juil 2013 20:15

Bon..nous ne sommes quand même pas la pour rigoler :lol: ..cassons un peu l'ambiance et les cris de la foule en délire avec ce très beau poème qui lui aussi a été mis en musique par Ferre:

La guerre et ce qui s'ensuivit

Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le coeur à nu
Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille

Qu'un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien Légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux

Roule au loin roule train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur

Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous faite de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées

Vous étirez vos bras vous retrouvez le jour
Arrêt brusque et quelqu'un crie Au jus là-dedans
Vous baillez Vous avez une bouche et des dents
Et le caporal chante Au pont de Minaucourt

Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri

Chanté par Ferre toujours par ici: https://www.youtube.com/watch?v=zSGH_8Mt8Iw


Puisque ce poème aborde le thème de la guerre,je ne résiste pas a partager ici un des poèmes les plus violents que je connaisse a ce sujet(parental advisory :grad: ) écrit lui aussi par une des "figures" du surréalisme,Benjamin Perret... qui d'ailleurs écrira dans "le déshonneur des poètes" que "pas un des poèmes publiés pendant l'occupation ne dépasse le niveau lyrique de la publicité pharmaceutique".Aragon y était ouvertement visé..http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_P%C3%A9ret


Epitaphe pour un monument aux morts de la guerre (Je ne mange pas de pain-là), décembre 1939.(je met tout le texte en "spoiler" au cas ou ce texte pose soucis pour raisons x ou y)

Le général nous a dit
le doigt dans le trou du cul

L'ennemi
est par là Allez
C'est pour la patrie
Nous sommes partis
le doigt dans le trou du cul
La patrie nous l'avons rencontré
le doigt dans le trou du cul
La maquerelle nous a dit
le doigt dans le trou du cul
Mourrez
ou sauvez-moi
le doigt dans le trou du cul
Nous avons rencontré le kaiser
le doigt dans le trou du cul
Hindenburg Reischoffen Bismarck
le doigt dans le trou du cul
le grand-duc X Abdul-Amid Sarajevo
le doigt dans le trou du cul
des mains coupées
le doigt dans le trou du cul
Ils nous ont cassé les tibias
le doigt dans le trou du cul
dévoré l'estomac
le doigt dans le trou du cul
percé les couil... avec des
allumettes
le doigt dans le trou du cul
et puis tout doucement
nous sommes crevés
le doigt dans le trou du cul
Priez pour nous
le doigt dans le trou du cul
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Message » 30 Juil 2013 8:07

J'ai une sainte horreur de Ferré ce faux anarchiste et un vrai plaisir à lire Aragon (sans Castille autrichon gris ;-)). Donc là, j'ai le c.l entre 2 chaises, Après écoute, vraiment Ferré je ne peux pas.

ed
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