Gemballa a écrit:TuanJ13 a écrit:J'ai eu le tord d'expliquer ici ma démarche et de faire partager mon enthousiasme jusqu'à ouvrir ma porte...
Bon vent à tous,
hello,
ben alors,tu ouvres la porte et tu nous racontes la suite...
ps :depuis que tu es passé chez moi, les choses ont encore changé,ah la Hifi
A bientôt
Philippe
La tempête est passée, le vent est tombé.
Tu me diras ce qui a changé chez toi...
En guise de réponse pour la suite...
Des RF7 qui sonnent comme des ProAc ou des Spendors, c'est finalement plutôt un compliment à la réflexion...
Etant omnubilé par le rendu de l'aigu (hyper sensibilité dans l'aigu et passé triangophile) et ses artefacts (chuintantes, sifflantes, saturation...), je focalise mon écoute sur les rendus des voix, cordes frottées, cymbales, cymbale Splash, charley, fouet sur caisse claire. Le rendu n'était pas toujours complètement satisfaisant sur les Rf7 pour les raisons citées précédemment dans mon CR ("blancheur", petite sécheresse...).
Je me permets d'y revenir. Le recul de la tolérance par rapport aux enregistrements est quelque chose que je n'ai jamais observé quand le niveau qualitatif des appareils de reproduction augmente.
Commet se faisait-il qu'à certains égards, mon observation était parfois mise à mal dans le cas des RF7 ?
Tout prend son sens lorsque l'on sait qu'aux US la RF7 est une enceintes entrée/moyen de gamme chez Klipsch.
J'avais la conviction intime que cette petite limitation dans l'aigu (qui peut devenir sensible dans certaines associations) n'était pas inhérente à la compression/pavillon mais plutôt à leur mise en oeuvre (câblage, filtrage…).
J'ai donc bossé pendant deux semaines (par touches successives, aller et retour) le problème du filtrage pour en arriver à la constitution d'un filtre complet pour la section HF et BF (aucuns composants communs avec le filtre d'origine hormis la self ferrite de filtrage des woofers) et d'un câblage nouveau pour la compression.
En deux mots les enseignements que j'en tire :
L'amortissement du pavillon avec, pour moi, de la colle thermo fusible (marche arrière possible) est tout sauf probant : l'aigu devient pointu maigre et fluet. Marche arrière donc sur cet aspect. La conception du filtre par Klipsch et les mesures intègrent les fréquences de résonances du pavillon. Etant entendu que je ne souhaitais pas modifié le filtre sur les valeurs nominales des composants (R, L etC) aux caractéristiques près inhérentes au composants (résistance de fuite des capa, inductance des résistances et résistance DC des bobines…), c'était une raison supplémentaire d'abandonner cette voie.
En matière de bobines les résistances DC et les valeurs de l'inductance font que le changement des selfs par des bobines air débobinées (et mesurées) pour le filtrage des médiums/woofers est extrêmement sensible : l'équilibre est meilleure avec la bobine ferrite d'origine plutôt qu'avec une bobine intertechnik à air (fil de plus grosse section mais plus de spires). Avec les self à air, l'extension dans le grave est plus (très significativement) réduite avec un grave plus rond et moins tenue. Mon multimètre (calibre pas très adaptée) m'indique une résistance série plus élevée sur l'intertechnik que sur la self d'origine et ceci contrairement aux specs annoncées. Des observations analogues aux US (forums Klipsch) préconise de garder la self d'origine. Je le retrouve à l'écoute.
Le changement des condensateurs (AudynCap MKP +) en série sur le tweeter est réellement très profitable en
douceur, définition, moindre monochromie et en ouverture dans l'aigu. Mais on gagne subjectivement encore en dynamique dans le haut du spectre.
Néanmoins, ce remplacement est moins convaincant sur le filtre d'origine que sur un filtre complètement remanié et câblé en l'air.
Le câblage en l'air serait bénéfique (je reste prudent).
Le câblage entre le filtre et la compression est prépondérant. Je pense que le câblage Monstre multibrins cuivre rigide est responsable en partie de cette sécheresse dans l'aigu et de l'impression subjective que l'enceinte "coince" quelque peu à haute fréquence.
J'ai testé pendant plusieurs jours et après maint aller/retours le câble d'origine, le Léonische 2.5 (recommandé pour les woofers) et le CA1 de La Maison du Haut Parleur conseillé par Ptsoundlab (merci à lui) (
ici). L'ordre de préférence est inverse à celui de l'énumération précédente. Le Ca1 libère l'aigu littéralement sur le filtre câblé en l'air, le léonische 2.5 donne trop de "couleur" et coince un peu.
En outre, je constate (je ne suis pas le premier) dans ces comparatifs de câblages filtre/compression que le rendu de l'aigu joue sur l'impression subjective de rendu du grave de façon étonnante : pour faire simple l'accroissement de définition dans l'aigu s'accompagne d'une impression subjective de définition, d'impact et de tenue dans le grave accrue à filtre équivalent.
Depuis tout ce travail, la Rf7 voit sa définition accrue en particulier du médium à l'aigu. Cela ne "coince" plus en haut, l'aigu devient plus polychrome et informatif et les chuintantes et sifflantes sont réduites à ce que je connais d'elles sur d'autres tweeter ou technos (esotec, compression tannoy, scanspeak...) avec tout l'avantage de la compression dans le réalisme de l'aigu. Les cymbales et cordes frottées acquièrent un réalisme accrue.
bref plus de petits rappels à l'ordre lors de l'écoute, place à la musique...
section HF du filtre
NB : les résistances utilisées sont des Caddock non inductives MP 825 conseillées par Devas et obtenus à bon prix en lots sur Ebay.