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Toutes les enceintes HiFi

Mes enceintes "meilleures" que mes oreilles !!!

Message » 26 Oct 2016 6:46

JAVA Alive a écrit:
Pio2001 a écrit:
Imaginons la chose suivante : tu réalise la soustraction des signaux dans les régles de l'art, et tu obtiens zéro.

Là-dessus, un spécialiste vient t'expliquer que c'est une illusion : tes yeux croient que le résultat de ton opération est zéro, mais dans la mémoire de l'ordinateur, en fait, la soustraction a donné un résultat non nul. Le fait que tu t'attendes à lire zéro a forcé ton cerveau à te faire croire qu'il était écrit zéro sur ton écran. Mais en fait ce n'était pas écrit zéro. C'est toi qui t'en es persuadé.

Eh bien le discours que l'on tient aux tenants du son des câbles, de la haute définition etc, est strictement identique. Ils entendent clairement une différence. D'accord, c'est une sorte d'illusion. Mais ce n'est pas une croyance. Ils ne font qu'expérimenter, et tirer les conclusion de leurs expériences.

Tout le problème est d'arriver à expérimenter en double aveugle.


Oui, mais le problème n'est pas d'arriver à faire le test en aveugle (il suffit d'un ami ou d'un conjoint pour le faire) mais de vouloir le faire.


Quelques points complémentaires au sujet des expérimentations que tout à chacun peut faire et des tests en double aveugle en général. Les lois physique contredisent souvent nos perceptions ; perceptions partagées par le plus grand nombre. Par exemple, lorsque Galilée explique que les corps tombent tous à la même vitesse ou que la terre tourne autour du soleil, cela contredit l'observation. Le problème étant que ces observations se font sans protocole rigoureux ni cadre théorique maitrisé. Tout le monde constate qu'une boule de pétanque tombe plus vite qu'une balle de ping pong et que c'est bien le soleil qui se déplace autour de nous d'est en ouest ... Ce que nous déduisons de ces observations est faux et pourtant si on objecte à ces observateurs qu'ils se trompent, leurs réactions seront ... vives. Ces mêmes personnes qui se réclameront d'une démarche scientifique sans comprendre que ce n'en est pas une. Ils font de la science comme Bouvard et Pécuchet. Première difficulté.

Nous sommes quelques uns sur ce forum a avoir expérimenté longuement les écoutes en double aveugle, les logiciels de mesures et leur micros, l'influence de l'acoustique, les modes propres, etc ... Nous avons ainsi fini par comprendre plus ou moins rapidement que notre cerveau nous joue des tours et présente des biais cognitifs qui nous font percevoir une réalité altérée ou imaginaire. En avoir conscience renforce notre vigilance sans pour autant nous dédouaner complètement du phénomène. J'en ai encore fait l'expérience récemment avec amusement où je m'étais imaginé le son qu'aurait une enceinte en lisant ses spécifications techniques. Comme de bien entendu, lorsque je l'ai écouté, mes impressions confirmaient parfaitement ce que je m'étais imaginé en amont ! Au moins en ai-je conscience ! :lol: Bref, au delà de cette digression, je voudrais introduire la notion que les américains appellent "The curse ok knowledge", la malédiction de la connaissance. Une fois que l'on sait quelque chose, il est très difficile de se remettre dans la configuration intellectuelle de celui qui ignore et donc à sa place. Deuxième difficulté.

Mais je contrebalance immédiatement cette concession en soulignant que pour avoir observé les participants de la douzaine d'ABX et de la trentaine de matériels testés auxquels j'ai participé, il serait candide après coup - même si sur le moment ce fait m'avait échappé - de penser qu'ils y participent tous avec la même démarche de connaissance que nous. J'ai pu constater que des participants ne viennent que pour chercher la faille de la démarche pour pouvoir mieux la critiquer par la suite car elle contredit leurs croyances. D'autres, malgré leurs impossibilité à différencier deux amplis en double aveugle, continueront dès le lendemain à publier leurs habituels CR sans protocole, de câbles et de DAC auprès de leur petit club de fans comme si il ne s'était rien passé et expliqueront qu'ils n'étaient pas en forme, étaient indisposé par le protocole. Bref toute excuse sera valable pour justifier leur impossibilité à différencier les amplis. Plus violent, tel participant niera farouchement avoir participé à un ABX lorsque je le lui rappellerai et me signalera à la modération pour me faire effacer mon message, alors qu'il existe des photos prouvant le contraire. Troisième difficulté.

Je n'ai pas de conclusion. Continuons de procéder de la sorte puisqu'il semble que ce soit notre manière de fonctionner en groupe.
syber
 
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Message » 26 Oct 2016 9:04

JAVA Alive a écrit:Pour du mastering, on doit mixer, donc atténuer des pistes, donc perdre de la dynamique.
Il est par conséquent normal que les pros soient en 24 bits mais ça n'a rien à voir avec la restitution hifi.
Et ils n'ont pas besoin de DAC 24 bits (je crois que ça n'existe pas en fait ;) ) car ils n'ont tout simpelment pas de DAC. :mdr:
Tout reste numérique.


Le micro ont surtout une sensibilité et une gamme de fréquence dédiée. Ils ne sont pas tous en numérique, cela dépend des studio.
Un tour sur le site web connu allemand de vente de matériel pro en donnera un exemple.
Si analogique, on a des dac.

JAVA Alive a écrit:Après, quand je parle de dynamique de l'oreille (surtout de nos salles d’ailleurs), je parle de 60 db en même temps. C'est plutôt 40 d'ailleurs mais bon, soyons généreux.

Quand on enregistre ce n'est pas le "en même temps" qui est menant, c'est le gap db min/max voulu par le groupe compositeur et ou malheureusement par la boite de distribution ce qui fait que des enregistrements 16 bits ont un niveau avec faible gap (électro/pop/musiques pour la radio....)

JAVA Alive a écrit:L'écart max sera effectivement atteint entre ds passages ultra faibles et ultra forts. Je trouve la valeur de 80 db assez élevée dans la mesure où :
- 99% des salles n'encaisseront pas 110db

Cela ne dépend pas de la salle mais de la position du micro / source sonore.
A moins que salle est salle d'écoute de nous consommateur, he là effectivement peut être mais quand on écoute du classique on aime ses envolées en dB brèves qui donnent tant de vie à la scène sonore.

JAVA Alive a écrit:Mais bon, admettons. 80 db, ça laisse en 15db de marge au 16 bits.

Le 24 bit est le format qui demande le moins de boulot pour "ranger " les différences de dB, on peut continuer à vanter le format CD développé par Sony et Philips mais que de boulot pour tout y mettre avec à la clé des résultats mitigés pour le classique. Bon pour la Pop cela ne change rien.
drew
 
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Message » 26 Oct 2016 10:32

drew a écrit:
JAVA Alive a écrit:Pour du mastering, on doit mixer, donc atténuer des pistes, donc perdre de la dynamique.
Il est par conséquent normal que les pros soient en 24 bits mais ça n'a rien à voir avec la restitution hifi.
Et ils n'ont pas besoin de DAC 24 bits (je crois que ça n'existe pas en fait ;) ) car ils n'ont tout simpelment pas de DAC. :mdr:
Tout reste numérique.


Le micro ont surtout une sensibilité et une gamme de fréquence dédiée. Ils ne sont pas tous en numérique, cela dépend des studio.
Un tour sur le site web connu allemand de vente de matériel pro en donnera un exemple.
Si analogique, on a des dac.



Il y a toujours conversion:

Son (analogique) => ADC => processing numérique => DAC => Son (faut bien écouter ce qui est produit :wink: )

24 bit c'est important pour l’étape processing, pour la restitution, perso je ne suis pas convaincu...
Stefc13_2
 
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Message » 26 Oct 2016 12:25

drew a écrit:Le micro ont surtout une sensibilité et une gamme de fréquence dédiée. Ils ne sont pas tous en numérique, cela dépend des studio.
Un tour sur le site web connu allemand de vente de matériel pro en donnera un exemple.
Si analogique, on a des dac.


Les micros sont obligatoirement analogiques.
Après ils intègrent ou pas un ADC.
Mais il n'y a pas de DAC sauf bien sûr pour écouter ce qui sort de la console de mixage dans le studio mais ce DAC n'est pas sur le chemin de la reproduction musicale.

Stefc13_2 a écrit:Il y a toujours conversion:

Son (analogique) => ADC => processing numérique => DAC => Son (faut bien écouter ce qui est produit :wink: )


Son (analogique) => ADC => processing numérique => Fichier commercial (CD, fichier sur le net) => DAC => Son

En gras la partie studio, le reste c'est à la maison.

Stefc13_2 a écrit:24 bit c'est important pour l’étape processing, pour la restitution, perso je ne suis pas convaincu...


Oui.

drew a écrit:Quand on enregistre ce n'est pas le "en même temps" qui est menant, c'est le gap db min/max voulu par le groupe compositeur et ou malheureusement par la boite de distribution ce qui fait que des enregistrements 16 bits ont un niveau avec faible gap (électro/pop/musiques pour la radio....)


Quand on enregistre, il faut du 24 bits, je pense qu'on est d'accord là dessus, et on le serai pas que ça changerai pas grand chose :mdr: , c'est un état de fait.

Le faible gap de volume de certains CD est lié à compression. C''est une mode, un choix de mixage, pas une limitation du 16 bits.
Le but est d'en envoyer le plus possible sur un poste radio, un lecteur MP3, un club ou un autoradio suivant l'adage plus c'est fort, plus c'est bon.

Après je parle du "en même temps" car la plupart des gens qui prétendent entendre une différence 24/16 bits ne le font pas sur des passages dont le volume est très très bas donc ils prétendent entendre des micro détails qui sont au moins 60 db sous le volume ambiant ce qui est impossible. Sans compter que leur salle est probablement pourrie comme la plupart des salles "audiophiles" et que leur DAC n'est peut être linéaire que jusqu'à 16 ou 17 bits ... :hehe:

Mais je n'aurai pas dû prendre ces chiffres pour démontrer que 16 bits suffisent, les chiffres que tu donnes et qui arrivent à 80db sont plus pertinents et le résultat est le même.
drew a écrit:
JAVA Alive a écrit:L'écart max sera effectivement atteint entre des passages ultra faibles et ultra forts. Je trouve la valeur de 80 db assez élevée dans la mesure où :
- 99% des salles n'encaisseront pas 110db

Cela ne dépend pas de la salle mais de la position du micro / source sonore.
A moins que salle est salle d'écoute de nous consommateur, he là effectivement peut être mais quand on écoute du classique on aime ses envolées en dB brèves qui donnent tant de vie à la scène sonore.


Je parle de la salle de restituions. Nos salles quoi ...
C'est bien gentil de pousser à donf sur un passage faible, encore faut-il suivre quand le volume va repartir.
Et même avec gros ampli + grosse enceintes, nos salles limitent la dynamique à 60db. 80db, c'est ce qui est donné pour un studio pro.

drew a écrit:
JAVA Alive a écrit:Mais bon, admettons. 80 db, ça laisse en 15db de marge au 16 bits.

Le 24 bit est le format qui demande le moins de boulot pour "ranger " les différences de dB, on peut continuer à vanter le format CD développé par Sony et Philips mais que de boulot pour tout y mettre avec à la clé des résultats mitigés pour le classique. Bon pour la Pop cela ne change rien.


Il y a des logiciels qui font ça très bien automatiquement.
Si un ingé son est pas foutu d'utiliser proprement le format qui équipe 95% de la planète, faut changer l'ingé, pas le format. :mdr:

Le 16bits suffit, y compris au classique, tu l'as toi-même démontré.
Le premier facteur limitant en termes de dynamique est la salle.
Le deuxième, nos oreilles.

D'ailleurs, il y a déjà eu un succès d'ABX 16 vs 24 bits ? (hors enregistrement pourrave qui n'utiliserai qu'une faible partie de la dynamique disponible)
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Message » 26 Oct 2016 12:55

JAVA Alive a écrit:D'ailleurs, il y a déjà eu un succès d'ABX 16 vs 24 bits ? (hors enregistrement pourrave qui n'utiliserai qu'une faible partie de la dynamique disponible)


Oui, si on fait un fondu (transition vers du silence numérique pur) au début ou à la fin de l'enregistrement, avec un casque fermé qui isole bien des bruits extérieurs, on peut tout juste faire la différence en écoutant avec le volume au maximum supportable sur les passages forts. Le fondu est un poil plus "bruité" en 16 bits.

Cela dépend fortement du noise shaping utilisé. Avec une source convertie depuis du 24 bits avec un fort noise shaping, c'est très, très dur de faire la différence. Si on utilise un dither classique, c'est dur. Si on arrondit bêtement le 24 bits à 16 bits (déconseillé), là c'est plus facile.

Par contre, s'il n'y a pas de fondu et que la plage musicale démarre et s'arrête sur le bruit de fond de l'enregistrement, alors même en arrondissant le 24 bits à 16 bits sans dither ni noise shaping, c'est dur de faire la différence. Le bruit de quantification 16 bits est en-dessous du bruit de fond des micros.
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Message » 26 Oct 2016 13:20

Oui, effectivement, au casque bien à fond, je conçois qu'on puisse entendre un bruit numérique sur un signal très atténué qui n'utilisera plus que quelques bits de résolution sur un support 16 bits.
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