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Les installations HiFi des forumeurs de HCFR.

Demi-VOT, TAD 4001, pavillons multicellulaires etc..

Message » 20 Déc 2014 12:51

Je crois que mon installation est désormais arrivée à maturité et qu’elle ne subira plus à l’avenir de changement notable, sinon par quelques réglages ou améliorations mineures. J’ai déjà eu l’occasion de la présenter sur ce forum dans la rubrique SON-MISE EN ŒUVRE HAUTE-FIDELITE vers laquelle les plus curieux pourront se tourner. Cependant, la mise en œuvre étant achevée, je crois qu’il est utile que je la range désormais plus logiquement dans la présente rubrique où elle pourra figurer modestement en compagnie de toutes les installations qui, comme la mienne, ont jalonné la vie de leur heureux créateur.


Je présente brièvement son armature :

La source de la musique est uniquement numérique :
- Un ordinateur dédié que des amis beaucoup plus versés que moi en informatique m’ont aidé à constituer à partir de pièces détachées.
- Le player est JPLAY MINI et la carte son numérique une LYNX16e. Ils fonctionnent sous Kernelstreaming .
- J’ai donc dû riper mes CD mais l’approvisionnement actuel en nouveaux fichiers musicaux est assuré par QOBUZ, de préférence en haute-définition.


La gestion de l’installation est assurée par deux BEHRINGER DCX 96/24 :
- le premier pour tenir les deux canaux stéréophoniques et le second pour le contre-grave qui demeure aujourd'hui encore en mono. Ces deux appareils sont alimentés par l’ordinateur directement en numérique, sans conversion donc.
- Le gain général de l’installation est assuré par un potentiomètre à galettes munis de résistances de grande précision. Chaque galette régit un canal de l'installation.
- Les canaux stéréophoniques sont composés d’un grave entre 111 et 450c/s et d’un dessus à partir de 450 c/s sans limitation vers le haut du spectre. Le cross à 111 c/s est un Linkwist de 48 db mais la pente est assurée également par le fait que le haut-parleur fonctionne en doublet acoustique comme il sera dit plus loin.
- Le contre-grave est coupé à plus ou moins 100 db/octave en mettant en série avec l’entrée numérique du BEHRINGER la troisième entrée demeurée analogique et en couplant ainsi les deux canaux en série avec deux cross de 48 db/octave.


La partie analogique s’analyse comme il suit en partant du plus grave vers le plus aigu :
- La reproduction des fréquences les plus basses est confiée à deux baffles fonctionnant en basse-reflex selon la conception de mon ami Paul (jfacoustics).Il s’agit de deux parallélipipèdes rectangles de 280l chacune munis d’un haut-parleur RCF de 48 cm. L’ampli est une simple carte MONACOR (+/- 100W) cornaquée par une alimentation de course.
- Le grave-bas médium (entre 111 et 450 c/s) est assuré par une demi Voie du Théâtre. J’ai en effet coupé en deux ces enceintes achetées d’occasion en assez mauvais état pour n’en garder que la partie pavillon et son 38 cm ALTEC. J’ai donc supprimé tout le coffrage de la partie basse-reflex, en ce compris la planche- arrière, ce qui permet le fonctionnement du haut-parleur en doublet acoustique avec sa coupure naturelle à 111 c/s. Le fonctionnement est assuré par deux amplis monophoniques composés d’un push-pull parallèle de 4 lampes 6550 de ma conception. L’originalité du montage se trouve dans le fait que le déphasage électronique nécessaire au fonctionnement d’un push-pull est assuré par un transformateur qui se trouve dans la partie électronique du potentiomètre général de l’installation, donc loin des amplis (environ 2 mètres), ce qui permet non seulement de jouir d’un ampli à lampes purement symétrique mais encore de le relier au préampli-potentiomètre général par un câble symétrique avec fiches XLR.
- Pour la partie supérieure du spectre, j’utilise deux moteurs TAD 2’’ avec des pavillons 15 cellules ALTEC 1505. Il s’agit de répliques en bois réalisées par un artisan allemand pour mon plus grand bonheur. La parfaite diffusion du son jusque dans les fréquences les plus élevées m’a permis de supprimer les tweeters à ruban que j’utilisais jusqu’à présent, avec une amélioration sensible de la scène sonore qui est désormais également accessibles des places latérales sans trop d’inconvénients, de la focalisation des instrumentistes ou chanteurs, de la profondeur de la restitution musicale, mais peut-être aussi au détriment d’une certaine acuité dans l’extrême aigu que certains affectionnent mais que je n’entends plus depuis longtemps à cause de mon grand-âge.Les deux TAD sont alimentés par deux amplis mono 300B également de ma conception. Ces amplis fournissent sans difficulté et sans faiblesse la puissance nécessaire aux fortissimos les plus violents bien que les lampes fussent alimentées avec une haute-tension relativement peu importante, environ 320V de plaque à plaque, ce qui assure un fonctionnement harmonieux des lampes et leur longévité.

Une panne de l’ordinateur de mon bureau ne me permet pas d’illustrer mon propos par des photographies. Je viens de commander les pièces de rechanges (carte-mère et processeur) pour le réparer. Dès que la réparation sera accomplie, je ne manquerai pas de compléter ma communication visuellement. Cordialement Olivier

La configuration dans mon profil


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Le daim
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Message » 20 Déc 2014 18:00

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