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Les installations HiFi des forumeurs de HCFR.

Mon installation évolue

Message » 14 Jan 2018 15:51

Le daim a écrit:des BEHRINGER DCX 96.24 dans lesquels sont programmés les philtres passe et coupe-bande.

Je vois que tu utilises le mot "philtre" passe et coupe bande pour le behringer.
Or, un philtre est une boisson à laquelle sont attribuées des propriétés miraculeuses de nature aphrodisiaque. Il pourrait avoir la vertu d'inspirer l'amour ; on parle alors de « philtre d'amour ».
Je ne savais pas que le behringer distribuait un philtre d'amour :ane:
Rif hi-fi
 
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Message » 14 Jan 2018 23:05

Rif hi-fi a écrit:
Je ne savais pas que le behringer distribuait un philtre d'amour :ane:


Ce lieu renferme peut etre une part de sorcellerie, ou certaines boissons doivent etre ingurgitées avant l'écoute, histoire d'etre parfaitement séduit... :wink: :hehe:
indien29
 
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Message » 15 Jan 2018 0:37

Sorcière ou bonne fée? Sorcière de l'orthographe qui, au lieu de partager mon plaisir d'écrire dans ce forum a dû me jeter un sort tiré de son sac de fautes. Bonne fée qui m'a dispensé des philtres d'amour pour enchanter les filles qui viendraient le soir s'asseoir au point G simplement pour écouter de la musique.

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Le daim
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Message » 15 Jan 2018 1:18

Belle réponse du maître des lieux :wink: nous n'en attendions pas moins !! :D :D
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Message » 15 Jan 2018 10:32

Igor Kirkwood a écrit:
wakup2 a écrit:Ce ne sont pas les chambres de compressions qui demandent forcément beaucoup de recul, mais cela est surtout dépendent du pavillon associé :wink:
Certains pavillons demandent plus de recul que d'autre :wink:

Et bien justement le nouveau pavillon d'Olivier ALTEC 1505 B doit disperser le son davantage.
Et je me demande aussi, si cet angle auditeur/papillon plus important (enceintes en hauteur) ne va pas adoucir le son, de façon adéquate .
Seul Olivier pourrait nous répondre sur ce point.
J'ai parfois en Prise de Son piqué le couple de micros vers le sol afin d'adoucir un son trop vert.



Le pavillon multicellulaire se rapproche légèrement d'une directivité constante, on créé juste des lobes pour y arriver :wink: comme le font les secteurs de gorge des TH4001/Arai dans l'aigue.

On peu le voir sur cette mesure d'ohl :wink:

Image

Réponse descendante naturellement, a rapprocher de la réponse de la chambre de compression sur tube a onde plane :wink: un peu comme les pavillon CD :wink:

Perso c'est une directivité que j'apprécie en opposition aux pavillons qui ont une directivité fortement croissante :wink:
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Message » 15 Jan 2018 11:25

Wakup, toujours magnifique :bravo:

@ Le Daim,

Bonjour

Vosu indiquiez du souffle dans la compression, je posais la question du gain de l'ampli sur cette compression, quel est l'ampli dédié à cet emploi (je n'avais pas vu de réponse à cette question)

@ bientot !

JM
Dernière édition par indien29 le 15 Jan 2018 13:19, édité 1 fois.
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Message » 15 Jan 2018 12:33

Rif hi-fi a écrit:video trop courte :oops:

En voilà une autre...

Mais encore plus courte :wink:

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roland_de_lassus
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Rif hi-fi

Message » 16 Jan 2018 10:25

Au diable la hi-fi et place à la musique
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Message » 16 Jan 2018 14:52

C'est bien vrai.

Ma nouvelle installation. :mdr:

TPS_L2.JPG

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Message » 16 Jan 2018 15:12

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ce système vit par et pour la musique.
Dernière édition par roland_de_lassus le 16 Jan 2018 16:01, édité 1 fois.
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Message » 16 Jan 2018 15:58

Le but ultime de chaque installation :bravo:
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Message » 16 Jan 2018 18:40

roland_de_lassus a écrit:Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que ce système vit par et pour la musique.


Mon cher Dimitri. Tes interventions m'ont fait grand plaisir. Il est vrai comme tu l'as souligné et comme le comprend Igor que le but d'une installation est de se procurer le plaisir d'entendre convenablement de la musique, le plus convenablement possible du moins, et c'est pourquoi nous cherchons encore et toujours à améliorer sa mise oeuvre.

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Message » 22 Jan 2018 20:37

P1000846(1).JPG
Igor Kirkwood a écrit:
roland_de_lassus a écrit:Pour faire court, c'est chez Olivier que j'ai mes meilleures expériences "hi-fiesques".
J'ai déjà écouté plein de systèmes à plusieurs dizaines de milliers d'€, qui étaient très bons voire excellents.
Mais aucun ne joue la musique de façon aussi naturelle.
Certes, le système n'est pas parfait (un léger souffle se fait entendre, l'image est un peu haute vu que les sièges sont plus près et plus bas qu'avant. Et peut-être un effet "porte-voix" sur certains morceaux. Mais à confirmer, vu que c'est peut-être dû au morceau passé).
Bref, il s'agit à l'heure actuelle de mon système de référence. Gold Reference Absolute Award !! :ane:

Excellent CR, très élogieux, roland de lassus :thks:
Le naturel de reproduction d'un système Haute Fidélité c'est ce qui signe son exceptionnelle réussite .

La remarque de roland, et tontonflingueur concernant les sièges bas, pourrait elle être toutefois une source d'amélioration ultime ?
Et celle de l'indien pour le souffle ?

Dans tous les cas roland aurait décelé l' agressivité éventuelle de la chambre de compression TAD 4001 écoutée d'aussi prêt: 2,60 mètres :o
Les chambres de compression valables seulement à plus de 4 mètres, voilà un préjugé qu'Olivier relègue au rang des légendes urbaines.
C'est assurément la qualité de son immense local d'écoute qui reste la clef de la réussite de la chaine Haute Fidélité d'Olivier le daim[/i]



Il est vrai qu’en rapprochant fortement le point d’écoute de mes baffles à pavillon, je contrevenais à un principe généralement admis qui veut que les pavillons doivent s’écouter à une distance de plusieurs mètres. Dans le positionnement précédent, cette distance était d’au moins cinq mètres et je croyais alors aussi que c’était la meilleure façon d’utiliser ce système à haut-rendement.

Ce n’est ni le désir de changement ni celui de me singulariser qui m’ont amené à rapprocher le point d’écoute, mais l’état de plus en plus déficient de mes oreilles qui souffrent de la dégénérescence liée à mon grand-âge. On comprendra que j’ai recherché une audition la moins frustrante possible. Cela m’a conduit à me rapprocher de la source musicale.

A ma grande surprise, ce rétrécissement de l’air d’écoute s’est révélé grandement bénéfique pour tous les auditeurs, et pas seulement pour moi. Tous ceux qui ont pu entendre mon installation dans sa complexion actuelle, dont Lassus, ont été unanimes pour estimer qu’elle y avait beaucoup gagné.

Faut-il en conclure que le principe qui veut que l’on ne peut écouter convenablement les pavillons qu’à bonne distance est erroné ?

Igor avait publié une interview d’un certain THXRD qui semblerait faire autorité en la matière dans le sujet LE VRAI DU FAUX, TRANSPARENCE OU EGALISATION dont il résulte notamment qu’il est peu recommandé d’écouter des pavillons de près.

Je me permets d’en reproduire ici quelques extraits :

THXD
C’est une simple question de directivité. De près, une trompe qui est obligatoirement directive sera inadaptée car elle ne se recoupera pas ou très difficilement avec le HP inférieur, ce qui donnera une écoute déséquilibrée en niveau et en proportion de champ « diffus / direct«.
C’est d’ailleurs exactement ce qui existe chez l’audiophile équipé de système à pavillon et qui écoute à 2,50m !!
La règle est simple: Pavillon = « grande écoute » = distance d’écoute importante.
Il faut retenir que la cohérence de directivité des composants entre eux est l’élément essentiel dans la construction d’un système cohérent, bien plus que la linéarité de la courbe de réponse ou même la distorsion.
………..
La fusion entre voies est primordiale, elle s’effectue essentiellement sur ces critères de directivité.

HFST
Le choix de la compression ne s’effectue donc qu’essentiellement en fonction de la distance d’écoute ?

THXRD
Oui, c’est complètement primordial dans le cahier des charges du choix des composants d’une enceinte…….


La question de la distance prétendument indispensable entre les pavillons et l’auditeur serait donc liée au fait que la grande directivité des pavillons ne pourrait s’accommoder à brève distance avec l’ouverture angulaire plus large des indispensables haut-parleurs conventionnels qui sont chargés de reproduire les fréquences du bas du spectre que les pavillons ne pourraient atteindre sans construction gigantesque.

De fait, j’utilisais auparavant sous les TAD un haut-parleur à cône traditionnel de 30 cm, à haut-rendement et conçu spécialement pour le médium. Malgré une multi-amplication et un ampli puissant, je ne suis jamais parvenu à réaliser un ensemble homogène, bien que les mesures indiquassent une courbe de réponse en puissance plate et une absence de perturbations à la fréquence de raccordement.

Or, ce manque d’homogénéité n’existe plus à l’heure actuelle chez moi. Je pense que c’est dû au fait que maintenant le bas médium est confié également à un pavillon, celui de la demi VOIX DU THEATRE. Certes, le moteur n’est pas une chambre de compression habituelle mais un 15’’ALTEC 515. Cependant la structure du pavillon de la VOT est bien celui d’une chambre de compression qui masque une partie du cône du haut-parleur pour en compresser le flux. Maintenant les deux pavillons fonctionnent en symbiose et leur champ de directivité se recouvrent harmonieusement, même en écoute très proche. Je pousserai sans doute l’expérience jusqu’à les écouter à moins de deux mètres pour pallier la faiblesse de mes oreilles.

D’autre part, il est bien évident que les pavillons sont très directifs et que ce phénomène pourrait rendre peu naturelle une écoute faite de trop près. C’est le syndrome du tuyau d’arrosage. Et de fait, le caractère directif du pavillon TAD TH4001 que j'ai possédé autrefois m’avait fort rebuté, bien qu’à l’époque mon point d’écoute était très éloigné. Et puis il y eut, toujours sur le moteur TAD, le pavillon rond MARCO que j’avais jugé préférable au précédent mais que j’avais cependant amorti avec des lingettes de beauté piquées à ma femme.

Le pavillon ALTEC 1505 que j’utilise actuellement se compose de 15 tuyères sur trois rangées superposées de 5 tuyères horizontales. Toutes les tuyères sont légèrement décentrées les unes par rapport aux autres horizontalement et verticalement. Ce pavillon diffuse donc dans l’espace d’une manière beaucoup plus décentralisée que les pavillons ordinaires. Ce sont quinze lobes acoustiques qui se côtoient en hauteur et en largeur sans parallélisme.

Pour obtenir une diffusion encore plus homogène, je n’ai pas dirigé les trois tuyères centrales vers le point d’écoute mais bien l’arrête en bois qui sépare ces 3 tuyères centrales des 3 tuyères voisines. Le flux sonore qui parvient à l’auditeur assis au point G provient donc d’abord de ces 6 tuyères. Mais aucune n’est dirigée directement vers l’auditeur dont les oreilles ne sont jamais ainsi en prise directe avec le diaphragme du moteur TAD comme on peut le voir sur la photo.

P1000846(1).JPG


Les possibilités qu’a ce pavillon de se faire entendre ne se limitent à ces six tuyères. Il y a aussi la bande verticale des 3 tuyères intérieures qui se trouve orientée plus vers le centre, ce qui me paraît donner un relief parfois saisissant sur les instruments solistes et sur les voix, et puis il y a encore les deux bandes verticales extérieures, donc 6 tuyères, qui élargissent le champ d’écoute vers l’espace de mon grenier, ce qui a pour effet de créer une ampleur très réaliste sur les tutti et sur les chœurs.

Tout cela alors que mon ouïe décline…

Cordialement Olivier

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Message » 02 Fév 2018 3:26

Igor Kirkwood a écrit:Excellent CR, très élogieux, roland de lassus :thks:
Le naturel de reproduction d'un système Haute Fidélité c'est ce qui signe son exceptionnelle réussite.
La remarque de Roland et celle de tontonflingueur concernant les sièges bas, pourrait elle être toutefois une source d'amélioration ultime ?
Et celle de l'indien pour le souffle ?
Dans tous les cas Roland aurait décelé l' agressivité éventuelle de la chambre de compression TAD 4001 écoutée d'aussi prêt: 2,60 mètres :o
Les chambres de compression valables seulement à plus de 4 mètres, voilà un préjugé qu'Olivier relègue au rang des légendes urbaines.
C'est assurément la qualité de son immense local d'écoute qui reste la clef de la réussite de la chaîne Haute Fidélité d'Olivier le daim

Excusez mon délai rédactionnel.
Si je ne me suis pas encore rendu à Briare, pas si éloigné de ma ''villégiature'' ; je n'ai malheureusement pas, non plus, organisé un voyage à Bruxelles pour te rencontrer, Olivier, et écouter... Je le regrette, il me faudrait aménager deux occasions pour ces visites... peut-être en 2018.
N'ayant pu écouter ta configuration, je ne donnerais aucune opinion personnelle et m'en tiendrai à des commentaires et suggestions théoriques.

Rêvons un peu, de ton côté, si tu as une occasion de passage dans la région lyonnaise, n'oublie pas une écoute de mes émetteurs dipolaires. Sois rassuré, après la visite d'Igor, ont été très rapidement "guéris" du malheureux conflit d'incompatibilité haut-parleurs/grilles protectrice, il y a bien longtemps. Plus même, la configuration électronique et l'optimisation acoustique de ma ''cabine'' ont sérieusement évolué en tenant compte des principes initiaux du projet, en particulier une écoute respectueuse du message à traduire et restituer.

Mais parlons de ta chaîne et de ses évolutions ; j'ai deux commentaires :

- Ayant décidé de ne pas ''tester'' le haut rendement, pour des raisons d'encombrement, et de coût, je ne refuse jamais, pou me faire une opinion, une invitation d'écoute.

Au cours des années, j'ai pu écouter de nombreuses configurations, à bas et très haut rendement, en filtrage passif ou multi-amplifiée à filtre actif, analogique ou numérique. J'ai pu suivre l'évolution de quelques chaînes de grande qualité, en particulier celle d'une remarquable configuration appartenant à Michel R, ancien membre particulièrement expérimenté de HC-FR. Elle partage une particularité commune avec ta chaîne, Olivier, son origine Altec / Voix du Théâtre associée, pour le médium, à un pavillon multicellulaire accompagnant la compression d'origine.

Mes écoutes, réparties sur deux ans environ, ont débuté en filtrage actif, deux voies puis trois voies par adjonction d'un ''super-tweeter'' à compression, pour finalement revenir au ''simple'' filtrage passif. En définitive, cette configuration, a été complétée par un excellent caisson d'infra-grave Magnat. L'équilibre subjectif de restitution ainsi acquis démontre que l'absence de première octave est subjectivement dommageable. La règle des 400.000, soit 40x10.000 ou 20x20.000 reste de mise... Conséquence, une chaîne de restitution capable de restituer l'aigu jusqu'à 20.000Hz, ou plus, se doit de descendre dans l'infra-grave, au moins jusqu'à 20Hz, ou moins.

- Toujours grâce à Michel R., j'ai pu rencontrer un autre expert en haut rendement lyonnais, ''père'' d'une exceptionnelle chaîne quatre voies + caisson d'infra-grave équipé de quatre 18 pouces JBL ! Le tout dans un local qui n'excède probablement pas 40m²...
Si je n'ai pas beaucoup d'expérience en haut-rendement, je connais bien les charges ouvertes, très utiles pour éviter tout ''son de boîte'' dans le médium. Outre l'utilisation de cônes sur baffle plan, je supprime depuis longtemps les charges closes arrières de mes médiums à dôme, y compris certains modèles chers et professionnels, tels le Dynaudio Esotar 550D... Résultat, une réponse transitoire optimisée et une diminution de distorsion qui s'entendent subjectivement. La restitution est plus légère, directe, naturellement neutre. Même traitements, mêmes effets, pourquoi ne pas se ''payer'' le scalp d'un médium à compression ?
Il se trouve que l'Ami de Michel a osé... ''fracturer'' une compression, pas un Altec, ou même un TAD, ...uniquement un Beyma. L'expérience est très concluante, dans ces conditions, un haut-parleur ''prolétaire'' se compare avec les meilleurs. Il apporte ce petit ''truc'' en plus, l'instantanéité généralement liée aux charges ouvertes...

Dans ces conditions, on pense forcément à ton ''scalp'' de tes Voix du Théâtre qui doit aussi permettre d'améliorer la réponse impulsionnelle dans le haut-grave/bas-médium et d'éviter certaines résonances, audibles, de parois mises en pression. Quand au pavillon avant, il joue sont rôle d'adaptateur d'impédance acoustique.

Les conséquences sont de cinq ordres :

- Augmentation du rendement, donc du niveau et de la dynamique des fronts d'ondes avant par rapport aux ondes émises vers l'arrière, en opposition de phase.

- Cette différence d'efficacité favorise l'onde avant et limite forcément l'effet passe-haut du court-circuit acoustique de tout système dipolaire. Par rapport à une Voix du Théâtre ''entière'', le phénomène limite forcément la réponse vers les basses fréquences, mais sa fréquence de coupure passe-haut reste plus basse que pour un classique baffle plan chargeant le même haut-parleur, sans pavillon, en radiation directe.

- Dans ces conditions ta configuration, Olivier, impose la présence de ton caisson infra-grave, filtré et amplifié électroniquement. Pour une Voix du Théâtre ''entière'' ce type de configuration n'est pas indispensable. Pourtant, les écoutes chez Michel R., sans puis avec caisson, m'ont convaincu de sa grande utilité pour l'équilibre général de la chaîne, surtout si un tweeter à compression s'ajoute au ''menu''.

- Suggestion Olivier, quitte à persévérer dans les démolitions ''constructives'', pourquoi s'arrêter en si bon chemin ! Associe et teste le ''scalp'' d'une compression médium pas trop ''exclusive''. La cohérence transitoire bas-médium/haut-médium pourrait en être améliorée. Je serais curieux d'écouter le résultat d'un tel ''désastre'' pour la charges arrière du dôme médium ! L'intervention chirurgicale serait-elle profitable à la qualité de restitution ?

- Dernier commentaire, plus polémique, concernant le mode de filtrage. Un filtre actif numérique, y compris en phase constante, a bien des avantages, mais aussi quelques limitations. La qualité des étages électroniques analogiques, inclus dans les filtres/égaliseurs numériques (distorsions et bruits de fond), ainsi que les options de quantification des convertisseurs internes (profondeur et fréquence d'intervention), peuvent être mis en ''accusation'' d'atteinte à l'intégrité du signal à restituer. Ils suscitent, obligatoirement, quelques bruits et distorsions, analogiques et/ou numériques, dont le risque d'altération de l'écoute n'est pas nul.

Bien sûr, filtrage et égalisation numériques ne se discutent pas dans le monde professionnel. Il implique, courbes à l'appui, une validation précise des traitement électroniques et acoustiques. Une remarque pourtant, profondeur et fréquence des quantifications, appliquées aux électroniques de filtrage/égalisation professionnelles, généralement compatibles PCM24/48k ou, au mieux, 24/96k, que sur les appareils haut (et même moyenne) gamme destinés aux mélomanes. Tous proposent, au minimum, des DACs compatibles PCM 24/192k, 24/384k ou 32/768k, et même DSD !

Surprenant en pensant aux cartes-son professionnelles qui, elles, incluent couramment des convertisseurs A/N & N/A permettant des prises de son en PCM 24/192k, exceptionnellement en PCM 32/384k ! Il serai normal que des fichiers master gardent en production une marge sur les supports commercialisés. Si l'on exclut le MP3..., ceux-ci proposent le PCM16/44100 des CD, mais aussi le 24/96k ( DVD-A, BR-A et téléchargement). Exceptionnellement, on peut trouver du PCM 24/192k et du DSD (SACD et téléchargement). À l'apparition du CD, dans les années 80, le format professionnel était déjà le PCM16/48k, puis 24/48k. Quand aux lecteurs, ils ont vite sur-échantillonné les fichiers lus (2 ou 4 fois) pour améliorer la restitution des hautes fréquences, détériorée par l'intervention trop précoce des filtres passe-bas à 44.100Hz...

Ma petite expérience de prises de son en PCM 24/192k, sans limitation de niveau, ni compression numérique, m'a démontré l'apport à hautes fréquences d'une telle stratégie. Comment percevoir cet avantage quand le filtre répartiteur-égaliseur de la chaîne de restitution intervient en PCM24/48k ?
Dans ces conditions, comparativement, une stratégie acoustique minimaliste, excluant tout composant de filtrage autres que deux ''simples'' capacités optimisées à 0,01µF près. Il se pourrait que le signal, donc le message porté, par exemple une voix enregistrée en 24/192k selon un procédé binaural, et sa perception soient mieux préservés ! Malheureusement, une telle configuration est inapplicable au haut rendement qui, en exigeant des médiums à compression, impose aussi un filtre, passif ou actif. Impossible de gagner sur tout les fronts, d'associer tous les avantages. Choix exigeants, vis à vis des configurations électroniques de filtrage-égalisation actifs, obligatoire...

Les écoutes chez Michel R. m'ont aussi démontré que, parfois, avec une configuration qualitative haut rendement, filtrée électroniquement, le ''retour'' à un ''simple'' filtre trois voies passif peut se faire remarquer pour son naturel et poser quelques questions subjectives à un mélomane, existentielles... Mais la question ne se pose pas dans le domaine professionnel.
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Message » 02 Fév 2018 4:28

Igor Kirkwood a écrit:La remarque de Roland et celle de tontonflingueur concernant les sièges bas, pourrait elle être toutefois une source d'amélioration ultime ?
... C'est assurément la qualité de son immense local d'écoute qui reste la clef de la réussite de la chaîne Haute Fidélité d'Olivier le daim


Le daim a écrit:Il est vrai qu’en rapprochant fortement le point d’écoute de mes baffles à pavillon, je contrevenais à un principe généralement admis qui veut que les pavillons doivent s’écouter à une distance de plusieurs mètres. Dans le positionnement précédent, cette distance était d’au moins cinq mètres et je croyais alors aussi que c’était la meilleure façon d’utiliser ce système à haut-rendement.
Ce n’est ni le désir de changement ni celui de me singulariser qui m’ont amené à rapprocher le point d’écoute, mais l’état de plus en plus déficient de mes oreilles qui souffrent de la dégénérescence liée à mon grand-âge. On comprendra que j’ai recherché une audition la moins frustrante possible. Cela m’a conduit à me rapprocher de la source musicale.
A ma grande surprise, ce rétrécissement de l’air d’écoute s’est révélé grandement bénéfique pour tous les auditeurs, et pas seulement pour moi. Tous ceux qui ont pu entendre mon installation dans sa complexion actuelle, dont Lassus, ont été unanimes pour estimer qu’elle y avait beaucoup gagné.
Faut-il en conclure que le principe qui veut que l’on ne peut écouter convenablement les pavillons qu’à bonne distance est erroné ?


Les pavillons assurent une bonne adaptation à l'impédance acoustique, représentée par la charge liée au volume d'air à déplacer, donc à sa masse. Leur géométrie assure une augmentation du rendement du haut-parleur, mais aussi un contrôle de la directivité de la configuration.
Dans ces conditions, le choix des pavillons, de leur directivité, horizontale et verticale, permet de déterminer, dans le local d'écoute, le meilleur positionnement pour les enceintes acoustiques (angles et profondeur) ainsi que la (ou les) position(s) relative(s) du (ou des) auditeur(s) privilégié(s). Si le volume des enceintes acoustiques reste raisonnable, dans les limites tolérables par le local, une écoute est toujours possible dans de bonnes conditions. Les Voix du Théâtre de Michel R. étaient tout à fait "écoutables" dans un local de 25m² environ.

Les 16m² (4m x 4m) de ma "cabine" suffisent pour placer l'auditeur privilégié à un sommet du triangle équilatéral, alors que chaque enceinte (en stéréo bi-canale) constituent les deux autres. Dans ces conditions, sa tête est bien située au centre d'un cercle passant par les 7 enceintes de la configuration multi-canaux ! Qu'il écoute ou visionne en mono, stéréo bi- ou multi-canale, l'auditeur reste assis dans des conditions normalisée, mais aussi à une place privilégiée, forcément la meilleure.

Je me souviens de mes premières visites chez Igor Kirkwood à Eaubonne. Il justifiait alors la position de son canapé au fond du studio, sous la fenêtre, entre les deux Yamaha NS1000x ''surround'', par l'exigence de recul pour une écoute, bicanale, globale de la scène sonore. Forcément habitué à une écoute de proximité et préférant la précision de restitution, je m'étais avancé pour me retrouver à une distance équivalente, pour chaque enceinte avant, à leur écart.

Plus tard, lors de sa visite à ma ''cabine'', malgré un malheureux "accident" mécanique rendant temporairement mes baffles dipolaires peu mélodieux, sinon difficilement supportables, Igor a jugé la position d'écoute imposée trop proche de l'émission sonore. Le (triste) rendu, trop ''intimiste'', ne lui convenait pas.
À la lecture des compte-rendus d'écoutes, je constate que l'optimisation du nouveau studio de Briare lui a fait changer d'avis. Le triangle équilatéral est devenu sa norme.

Dans ces conditions, la largeur du local choisi pour tenir lieu d'auditorium détermine l'écart maximal entre les enceintes avant, donc la place de l'auditeur privilégié. Explications, concernant les positions relatives entre les émetteurs sonores et l'auditeur privilégié, quelques règles simples permettent une réception tympanique cohérente en phase des front d'ondes émis par une configuration stéréophonique bi-canale :

- La première, disposer d'un système électro-acoustique assurant la précision de phase des ondes émises. Cette condition est plus difficile à assurer avec des enceintes multi-voies à haut-parleurs spécialisés, imposant un filtrage, passif ou actif, plus ou moins complexe.

- Le centre acoustique de l'émetteur doit être déterminé. C'est plus aisé pour les configurations en symétrie verticale (de d'Appolito, Line Array...) qui, bien configurées, assurent une très bonne dispersion horizontale et une directivité verticale paramétrable, utile pour limiter les réflexions au sol et au plafond.

- Établir la meilleure position des enceintes acoustiques est indispensable pour éviter toute onde stationnaire entre les systèmes émetteurs d'ondes sonores et les murs, ou cloisons, qui les environnent. Les contraintes acoustiques ainsi déterminées imposent forcément la disposition générale des lieux en déterminant l'emplacement des enceintes avant et la géométrie de l'acoustique architecturale. Elles peuvent ainsi imposer, ou limiter, les distances entre les émetteurs et l'auditeur privilégié. L'utilisation de baffles dipolaires ne simplifient pas forcément l'équation...

L'observation de ma configuration ne le rend probablement pas évident, mais il m'a fallu du temps pour établir la meilleure topographie, au centimètre près... Même si un local carré, à double symétrie, n'a pas forcément bonne réputation acoustique, ce n'est pas toujours un désavantage dans des conditions d'utilisation ''hétéro'', bi- et multi-canale, qui doit associer harmonieusement cercle et triangle équilatéral ! Il est absolument nécessaire d'établir une dissymétrie, même légère, dans la disposition des éléments de la chaîne.

Parlons de la relation, physique, sonore et affective entres les émetteurs et les tympans de l'auditeur privilégié. Le but du jeu, gérer au mieux les fronts d'ondes directs en leur assurant une perception équivalente, en particulier en phase, au signal sonore capturé par les micros (dans l'idéal d'une prise binaurale).

Pré requis, sauf si l'auditeur favorisé est placé sur une estrade, on peut considérer que ses tympans se situent entre 100 et 110 centimètres de hauteur, par rapport au niveau du sol porteur des systèmes acoustique principaux.

Première manœuvre – pour obtenir une onde directe (de longueur égale à l'écartement des enceintes) parfaitement horizontale, le centre acoustique de chaque émetteur doit se situer entre 90 et 110 cm du sol. La distance entre le sol et la majorité des oreilles devrait être du même ordre, auditeur assis.

Seconde manœuvre – diriger les enceintes acoustiques vers l'auditeur pour que le plus court parcours de l'onde horizontale, perpendiculaire aux façades, atteigne directement chaque tympan.

Dans ces conditions, la focalisation d'un message monophonique doit être obtenue exactement au milieu de la ligne joignant les deux centres acoustiques des émetteurs d'ondes. C'est ce que j'obtiens précisément de mes baffles plans dont le super-tweeter à ruban est situé exactement au centre acoustique du système.

Le problème,
peu de chanteurs solistes ont la bouche à 95 centimètres du sol... Le réalisme des écoutes risque d'en souffrir quelques peu..., sauf si l'interprète est assis.

La solution,
d'abord placer le centre acoustique des émetteurs plus haut, à hauteur des micros de capture, soit au moins à 150 cm du sol, même si l'onde directe n'est ni horizontale, ni perpendiculaire à la façade supportant les haut-parleurs...
Puis incliner les ébénisteries pour que, suivant la distance centre acoustique-tympan, chaque onde perpendiculaire atteigne directement chaque tympan. Ceci implique quelques possibilités de réglage, disponibles sur les ébénisteries...

D'après mon expérience, ces démarches standardisées et logiques représentent une bonne base d'optimisation électro-acoustique de la chaîne. Elles devraient faire gagner du temps.

Ensuite, vient le temps de l'optimisation ''studieuse'', associant mesures et écoutes raisonnées successives. L'évolution se fait par paliers. Les modifications, progressives, sont comparées. À chaque étape, deux solutions, mises en concurrence sont évaluées et font l'objet d'un choix décisionnel.

En fin de compte, j'ai écouté des chaînes très haut rendement, subjectivement exceptionnelles, dans des locaux de moins de trente mètres carrés sans avoir perçu la moindre trace d'agressivité, ni le moindre souffle. Je ne doute pas un seul instant qu'il en soit ainsi pour ta chaîne, Olivier.

Ces réflexions théoriques seront, peut-être, utiles à certains. Merci aux lecteurs expérimentés pour leur patience, le texte est long!
JACBRU
 
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