wxcvbn1 a écrit:Bonsoir, je pensais que lorsque l on prenais des mesures il fallait au minimum être en 1/12 octave car un 1/3 au niveau visuelle est fort flatteur
C'est exact, notamment aux très basses fréquences pour mieux observer les noeuds stationnaires. J'aurais pu lire au 1/12e avec ce système de mesure et jusqu'au 1/24e avec d'autres mais il y a aussi d'autres raisons à ce choix.
1- La lecture par octave ou par fraction d'octave donne une amplitude proportionnelle à la la largeur de bande (l'énergie est répartie). Par exemple, pour une lecture au 1/3 d'octave, 85dB sur les enceinte de façade s'obtient avec 71dB sur les barres de l'analyseur, tandis que 89dB sur le canal LFE s'obtient avec 81dB.
Par conséquent, la courbe X n'a plus le même niveau sur l'analyseur au 1/3 ou au 1/12e d'octave. La conversion est source d'erreurs.
2- Une résolution supérieure est intéressante aux basses fréquences. Ici, la courbe X n'intervient qu'au delà de 1kHz.
3- La procédure Dolby spécifie l'utilisation du 1/3 d'octave. L'analyseur Dolby de dernière génération n'a pas d'autre résolution. (C'est voulu).
4- Les égaliseurs du CP750 sont au 1/3 d'octave. La lecture avec la même résolution rend les réglages plus faciles. Ce serait différent avec un égaliseur paramétrique.
5- Le D2 que j'utilise est le seul système de mesure agréé par THX. (Il permet le 1/12e Oct).
Mais c'est la première raison qui l'emporte.
Ensuite rien n'empêche de vérifier les écarts de linéarité au 1/12e.
Cela dit, la lecture au 1/3 d'octave n'est pas plus flatteuse. Quand je relis les courbes à partir d'une réponse impulsionnelle avec Clio, Arta, REW ou autre, la linéarité est la même. D'autre part, la lecture des "dips" trop étroits pour être audibles n'apporte pas grand chose.
D'autre part, quand je mesure les basses fréquences avec une séquence MLS, je suis obligé de répéter la mesure une douzaine de fois pour établir une moyenne temporelle et spatiale, sinon le résultat ne veux rien dire (sauf si c'est pour dresser une cartographie des modes).