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Masterings de m...

Message » 19 Fév 2014 12:20

Meep a écrit:Le sujet est extrêmement intéressant et le point de vue de João Ganho est selon moi fondamental.
Pour les non-anglophones il explique que les prises de son en studio sont de nos jours la plupart du temps gâchées par l'écoute de proximité causées par les enceintes de monitoring qui sont loin de nos écoutes à la maison (moins de 1,50m en studio face à 2 à 4 mètres chez soi).
De plus ces écoutes de proximité font qu'à de trés rares exceptions le mixage réalisé "rate" bcp de choses primordiales qui ensuite sont rattrapées artificiellement au mastering.
Le mastering n'est plus ce qu'il était, à la base c'était la cerise sur le gateau, le petit truc magique en plus qui permettait de finaliser l'enregistrement réalisé en beauté.
Maintenant c'est devenu une sorte de ravalement de façade, un pansement sur une jambe de bois.

Il évoque aussi d'où est née la mode du monitoring avec le Yamaha NS10, soi-disant une enceinte mythique que j'ai toujours personnellement détestée pour avoir un son trés mat, voire tristounet.
A la fin des années 70, Bob Clearmountain un des ingés sons en freelance itinérant à la mode décida de se dégotter une paire de mauvaises enceintes hifi, partant du postulat que si sa prise de son est bonne sur ces enceintes là, alors le son sera bon n'importe où ailleurs ensuite !
:hehe:


Dommage que le sujet de geraslutz soit supprimé, les réponses contradictoires étaient interressantes. Il oublie aussi que nombreux sont les labels en classique, jazz, trad et rare en rock(hélas) qui prennent soin de la prise de son et du reste.
dinococus
 
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Message » 19 Fév 2014 12:23

J'avais lancé ce sujet en 2008, et il est clair que le massacre des productions actuelles se fait dés le mixage, j'avais effectivement tiré sur l'ambulance à l'époque, critiquant essentiellement le mastering, qui lui n'arrive qu'en 3ème position et fait office de "cache-misère".

Il n'en demeure pas moins que plus la qualité de la chaîne sonore domestique augmente, plus la qualité de la production diminue, c'est foooooormidaaaaaaableeeee.

Dommage que le sujet de geraslutz soit supprimé, les réponses contradictoires étaient interressantes. Il oublie aussi que nombreux sont les labels en classique, jazz, trad et rare en rock(hélas) qui prennent soin de la prise de son et du reste.


Il vend sa soupe aussi, faut pas l'oublier mais son approche a le mérite d'ouvrir à la discussion.
Meep
 
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Message » 19 Fév 2014 12:44

Meep a écrit:J'avais lancé ce sujet en 2008, et il est clair que le massacre des productions actuelles se fait dés le mixage, j'avais effectivement tiré sur l'ambulance à l'époque, critiquant essentiellement le mastering, qui lui n'arrive qu'en 3ème position et fait office de "cache-misère".

Il n'en demeure pas moins que plus la qualité de la chaîne sonore domestique augmente, plus la qualité de la production diminue, c'est foooooormidaaaaaaableeeee.

Dommage que le sujet de geraslutz soit supprimé, les réponses contradictoires étaient interressantes. Il oublie aussi que nombreux sont les labels en classique, jazz, trad et rare en rock(hélas) qui prennent soin de la prise de son et du reste.


Il vend sa soupe aussi, faut pas l'oublier mais son approche a le mérite d'ouvrir à la discussion.


le mot mastering devrait etre remplacé par pasteurisation.
dinococus
 
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Message » 19 Fév 2014 14:04

Merci Meep pour la traduction (sauf que je parle anglais mais pas trop envie de me casser la tête :oops: ).
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Message » 19 Fév 2014 14:33

De rien arnuche, et mes compliments à toi pour ta signature, elle est excellente :mdr:
Meep
 
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Message » 19 Fév 2014 14:51

Merci pour le debrief ;)
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Message » 19 Fév 2014 15:01

Meep a écrit:Le sujet est extrêmement intéressant et le point de vue de João Ganho est selon moi fondamental.
Pour les non-anglophones il explique que les prises de son en studio sont de nos jours la plupart du temps gâchées par l'écoute de proximité causées par les enceintes de monitoring qui sont loin de nos écoutes à la maison (moins de 1,50m en studio face à 2 à 4 mètres chez soi).
De plus ces écoutes de proximité font qu'à de trés rares exceptions le mixage réalisé "rate" bcp de choses primordiales qui ensuite sont rattrapées artificiellement au mastering.
Le mastering n'est plus ce qu'il était, à la base c'était la cerise sur le gateau, le petit truc magique en plus qui permettait de finaliser l'enregistrement réalisé en beauté.
Maintenant c'est devenu une sorte de ravalement de façade, un pansement sur une jambe de bois.

Il évoque aussi d'où est née la mode du monitoring avec le Yamaha NS10, soi-disant une enceinte mythique que j'ai toujours personnellement détestée pour avoir un son trés mat, voire tristounet.
A la fin des années 70, Bob Clearmountain un des ingés sons en freelance itinérant à la mode décida de se dégotter une paire de mauvaises enceintes hifi, partant du postulat que si sa prise de son est bonne sur ces enceintes là, alors le son sera bon n'importe où ailleurs ensuite !
:hehe:


Bonjour à tous,

Intéressant en effet cet article.

Je suis ingénieur du son, je travaille en studio, majoritairement pour des musiques actuelles plus ou moins acoustiques (disons jazz bizarre :) ).

Je passe une bonne partie de mon temps à mixer dans mon studio de mixage. Or, je n'ai jamais supporté travailler ni réussi à produire quoi que ce soit de satisfaisant en écoutant à travers des enceintes dites "de proximité". Je suis venu à ce métier à travers l'écoute musicale en live et, chez moi, dans des conditions "audiophiles" (les enceintes loin de moi). Du coup, il me manque trop de choses en écoute de proximité (la profondeur et l'image stéréo en relief principalement) pour arriver à trouver mon confort.

J'utilise donc des enceintes hi-hi (des Duntech Princess aujourd'hui, que j'adore!), à environ 3,50m de moi.

Mais ce n'est pas le cas de la majorité de mes collègues. Ceux-ci ont en effet appris à bosser avec ces petits machins posés sur le bandeau de vu-mètre de la console, et n'ont la plupart du temps pas de système de qualité à la maison. Ils n'ont donc pas idée que ces paramètres de profondeur et relief existent, et mixent sur un plan. Ils ne peuvent également que difficilement gérer le niveau et la tenue du grave.


Mais pour moi, ce n'est pas le problème le plus grave. Cela n'empêche pas nombre d'entre eux de faire du travail correct. Le problème vient bien plus du niveau sonore qu'un disque (même de jazz) se doit d'avoir aujourd'hui ! Et si certains mixeurs se sont laissé entrainer vers la production de mixage de plus en plus tassés et optimisés pour le niveau final (en laissant moins de crêtes sur la batterie et en la mettant moins fort dans le mix par exemple), c'est tout de même au mastering que l'opération la plus forte de massacre de la dynamique a le plus souvent lieu.

Pour preuve, écoutez les disques de stars de la pop et du rock des années 80, et comparez à leurs albums d'aujourd'hui. Il est pratiquement devenu impossible d'écouter en entier ces derniers, tellement le son est écrasé et écrêté. Pourtant, ils ont souvent été enregistrés et mixés de façon assez proche que ceux des années 80, les effets de mode (réverbes, etc.) mis à part. A l'époque déjà, on utilisait la compression de bande pour donner une couleur et du punch aux sons de basse/batterie, puis des compresseurs au mixage, mais pas dans le but de "faire plus fort".

Exemple flagrant : Metallica (comparez le Black album et Death Magnetic ! :roll: )

La différence la plus importante entre les deux, pour moi, c'est le niveau subjectif. Or Rick Rubin (producteur de Death Magnetic) est devenu complètement malade du niveau sonore : essayez d'écouter les albums de Johnny Cash qu'il a produit, même sur un piano/voix, c'est insoutenable ! :o

Pour Metallica, ils ont eu beau avoir accès aux plus grands et aux mieux équipés des studios, ils ont tout saccagé pour obtenir un niveau sonore débilement élevé...

Mais écoutez ensuite un album comme "The Incident" (2009) de Porcupine Tree, et vous trouverez un son moderne vraiment rock, mais avec une super dynamique, de l'air. Vous pourrez l'écouter super fort, cela ne vous posera pas de problème.

Donc il reste quelques gaulois qui résistent, et j'ai l'impression que, doucement mais sûrement, nous revenons vers des choses plus raisonnables de ce point de vue, même si c'est loin d'être suffisant de mon modeste point de vue. :-?
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Message » 19 Fév 2014 15:13

Merci pour ce témoignage d'autant plus intéressant qu'il vient d'un ingé/son.
Pour ma part, je reste étonné du nombre important d'albums récents trop compressés alors qu'on parle depuis des années de "loudness war" et de ses méfaits. Les labels et ingé-son y sont-ils indifférents ?
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Message » 19 Fév 2014 15:16

merci pour ton témoignage: je croirai lire mon frère, ex ingé son: manque de culture "hifi" de bcp de ses collègues et effets de mode "àlacon"
ceci étant, j'aime bien le taf de rubin sur les cash :oops: :love:

La configuration dans mon profil


Attention, il se peut que ce post comporte des private joke navrantes, des poils de troll, voire des morceaux de boulets. Employé de l'année 2015. Aussi connu comme Admin dada. M'embêtez pas.
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Message » 19 Fév 2014 15:23

maikol a écrit:La différence la plus importante entre les deux, pour moi, c'est le niveau subjectif. Or Rick Rubin (producteur de Death Magnetic) est devenu complètement malade du niveau sonore : essayez d'écouter les albums de Johnny Cash qu'il a produit, même sur un piano/voix, c'est insoutenable ! :o


Les Cash / American Recording sont insoutenables de beauté.

Grace au site posté précédement il est possible de choisir les rééditions ou originaux les moins compressés (quand cela existe).

Il y a aussi effet de mode comme la NS10, la mode est à la compression. Surprenant pour des groupes autoproduits qui y recourent sans vergogne, pourquoi ?
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Message » 19 Fév 2014 15:33

maikol a écrit:
Meep a écrit:Le sujet est extrêmement intéressant et le point de vue de João Ganho est selon moi fondamental.
Pour les non-anglophones il explique que les prises de son en studio sont de nos jours la plupart du temps gâchées par l'écoute de proximité causées par les enceintes de monitoring qui sont loin de nos écoutes à la maison (moins de 1,50m en studio face à 2 à 4 mètres chez soi).
De plus ces écoutes de proximité font qu'à de trés rares exceptions le mixage réalisé "rate" bcp de choses primordiales qui ensuite sont rattrapées artificiellement au mastering.
Le mastering n'est plus ce qu'il était, à la base c'était la cerise sur le gateau, le petit truc magique en plus qui permettait de finaliser l'enregistrement réalisé en beauté.
Maintenant c'est devenu une sorte de ravalement de façade, un pansement sur une jambe de bois.

Il évoque aussi d'où est née la mode du monitoring avec le Yamaha NS10, soi-disant une enceinte mythique que j'ai toujours personnellement détestée pour avoir un son trés mat, voire tristounet.
A la fin des années 70, Bob Clearmountain un des ingés sons en freelance itinérant à la mode décida de se dégotter une paire de mauvaises enceintes hifi, partant du postulat que si sa prise de son est bonne sur ces enceintes là, alors le son sera bon n'importe où ailleurs ensuite !
:hehe:


Bonjour à tous,

Intéressant en effet cet article.

Je suis ingénieur du son, je travaille en studio, majoritairement pour des musiques actuelles plus ou moins acoustiques (disons jazz bizarre :) ).

Je passe une bonne partie de mon temps à mixer dans mon studio de mixage. Or, je n'ai jamais supporté travailler ni réussi à produire quoi que ce soit de satisfaisant en écoutant à travers des enceintes dites "de proximité". Je suis venu à ce métier à travers l'écoute musicale en live et, chez moi, dans des conditions "audiophiles" (les enceintes loin de moi). Du coup, il me manque trop de choses en écoute de proximité (la profondeur et l'image stéréo en relief principalement) pour arriver à trouver mon confort.

J'utilise donc des enceintes hi-hi (des Duntech Princess aujourd'hui, que j'adore!), à environ 3,50m de moi.

Mais ce n'est pas le cas de la majorité de mes collègues. Ceux-ci ont en effet appris à bosser avec ces petits machins posés sur le bandeau de vu-mètre de la console, et n'ont la plupart du temps pas de système de qualité à la maison. Ils n'ont donc pas idée que ces paramètres de profondeur et relief existent, et mixent sur un plan. Ils ne peuvent également que difficilement gérer le niveau et la tenue du grave.


Mais pour moi, ce n'est pas le problème le plus grave. Cela n'empêche pas nombre d'entre eux de faire du travail correct. Le problème vient bien plus du niveau sonore qu'un disque (même de jazz) se doit d'avoir aujourd'hui ! Et si certains mixeurs se sont laissé entrainer vers la production de mixage de plus en plus tassés et optimisés pour le niveau final (en laissant moins de crêtes sur la batterie et en la mettant moins fort dans le mix par exemple), c'est tout de même au mastering que l'opération la plus forte de massacre de la dynamique a le plus souvent lieu.

Pour preuve, écoutez les disques de stars de la pop et du rock des années 80, et comparez à leurs albums d'aujourd'hui. Il est pratiquement devenu impossible d'écouter en entier ces derniers, tellement le son est écrasé et écrêté. Pourtant, ils ont souvent été enregistrés et mixés de façon assez proche que ceux des années 80, les effets de mode (réverbes, etc.) mis à part. A l'époque déjà, on utilisait la compression de bande pour donner une couleur et du punch aux sons de basse/batterie, puis des compresseurs au mixage, mais pas dans le but de "faire plus fort".

Exemple flagrant : Metallica (comparez le Black album et Death Magnetic ! :roll: )

La différence la plus importante entre les deux, pour moi, c'est le niveau subjectif. Or Rick Rubin (producteur de Death Magnetic) est devenu complètement malade du niveau sonore : essayez d'écouter les albums de Johnny Cash qu'il a produit, même sur un piano/voix, c'est insoutenable ! :o

Pour Metallica, ils ont eu beau avoir accès aux plus grands et aux mieux équipés des studios, ils ont tout saccagé pour obtenir un niveau sonore débilement élevé...

Mais écoutez ensuite un album comme "The Incident" (2009) de Porcupine Tree, et vous trouverez un son moderne vraiment rock, mais avec une super dynamique, de l'air. Vous pourrez l'écouter super fort, cela ne vous posera pas de problème.

Donc il reste quelques gaulois qui résistent, et j'ai l'impression que, doucement mais sûrement, nous revenons vers des choses plus raisonnables de ce point de vue, même si c'est loin d'être suffisant de mon modeste point de vue. :-?

Bonjour,

Merci beaucoup, peux-tu nous donner d'autres références en rock métal, je suis avide de ce genre d'exemples. J'ai comparé des albums de metalica avec leur version SHM où, je crois, seul le mastering est différent. La dynamique et la focalisation sont bien meilleures, cela confirme que la compression se fait en grande partie au mastering.
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Message » 19 Fév 2014 15:54

dinococus a écrit:
maikol a écrit:La différence la plus importante entre les deux, pour moi, c'est le niveau subjectif. Or Rick Rubin (producteur de Death Magnetic) est devenu complètement malade du niveau sonore : essayez d'écouter les albums de Johnny Cash qu'il a produit, même sur un piano/voix, c'est insoutenable ! :o


Les Cash / American Recording sont insoutenables de beauté.

Grace au site posté précédement il est possible de choisir les rééditions ou originaux les moins compressés (quand cela existe).

Il y a aussi effet de mode comme la NS10, la mode est à la compression. Surprenant pour des groupes autoproduits qui y recourent sans vergogne, pourquoi ?

je ne savais pas qu'il y avait plusieurs versions. :oops:
Tu peux me donner les tiennes pour que je vérifie ce que j'ai?

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Message » 19 Fév 2014 16:06

Je remets cette video de 2007 mais tellement parlante et bien entendu toujours d'actualité:
[youtube]3Gmex_4hreQ[/youtube]
Meep
 
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Message » 19 Fév 2014 16:16

dinococus a écrit:
maikol a écrit:La différence la plus importante entre les deux, pour moi, c'est le niveau subjectif. Or Rick Rubin (producteur de Death Magnetic) est devenu complètement malade du niveau sonore : essayez d'écouter les albums de Johnny Cash qu'il a produit, même sur un piano/voix, c'est insoutenable ! :o


Les Cash / American Recording sont insoutenables de beauté.

Grace au site posté précédement il est possible de choisir les rééditions ou originaux les moins compressés (quand cela existe).

Il y a aussi effet de mode comme la NS10, la mode est à la compression. Surprenant pour des groupes autoproduits qui y recourent sans vergogne, pourquoi ?


Je trouve ces disques musicalement au top, Cash est très touchant, ça joue super, bref, très bien, mais je n'arrive pas à les écouter en entier autrement qu'à un volume très faible. A volume "confortable" (cela ne veut pas dire "fort"), j'ai l'impression de "voir" la voix et le piano se fracasser contre le mur du 0dBFS ! :x

Et ça me gêne vraiment sur la durée de l'album.

Quand à la compression, elle est utilisée depuis longtemps dans le rock et la pop, c'est même un peu elle qui a fait le son du rock, mais ce n'est pas de cette compression là que nous nous plaignons. Ce qui est utilisé pour maximiser le niveau des disques, ce n'est plus de la compression, c'est de la limitation et de l'écrêtage (le genre de traitement façon broyeuse à gravats utilisé en radio depuis les années 80).

C'est ça notre ennemi, pas la compression à proprement parler.
maikol
 
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Message » 19 Fév 2014 16:53

maikol a écrit:
dinococus a écrit:
maikol a écrit:La différence la plus importante entre les deux, pour moi, c'est le niveau subjectif. Or Rick Rubin (producteur de Death Magnetic) est devenu complètement malade du niveau sonore : essayez d'écouter les albums de Johnny Cash qu'il a produit, même sur un piano/voix, c'est insoutenable ! :o


Les Cash / American Recording sont insoutenables de beauté.

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Il y a aussi effet de mode comme la NS10, la mode est à la compression. Surprenant pour des groupes autoproduits qui y recourent sans vergogne, pourquoi ?


Je trouve ces disques musicalement au top, Cash est très touchant, ça joue super, bref, très bien, mais je n'arrive pas à les écouter en entier autrement qu'à un volume très faible. A volume "confortable" (cela ne veut pas dire "fort"), j'ai l'impression de "voir" la voix et le piano se fracasser contre le mur du 0dBFS ! :x

Et ça me gêne vraiment sur la durée de l'album.

Quand à la compression, elle est utilisée depuis longtemps dans le rock et la pop, c'est même un peu elle qui a fait le son du rock, mais ce n'est pas de cette compression là que nous nous plaignons. Ce qui est utilisé pour maximiser le niveau des disques, ce n'est plus de la compression, c'est de la limitation et de l'écrêtage (le genre de traitement façon broyeuse à gravats utilisé en radio depuis les années 80).

C'est ça notre ennemi, pas la compression à proprement parler.


Quand ça tient dans 10 db, ça m'interpelle surtout quand une réédition ou remastérisation propose une gamme largement supérieure (voir du coté de Nine Inch Nail par exemple).
Pour le niveau, c'est du commerce avant tout, jouer plus fort que l'autre. Et là c'est simple, ne pas acheter le disque.
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