► CRITIQUES des derniers films vus

[vddan]

Cela suffit !!!!!!!

[vddan]

La Défense Lincoln / critique blu-ray zone B

Le film : Bien (+) !

La Défense Lincoln est adapté d'un roman de l'écrivain à succès Michael Connelly. Un autre de ses romans avait déjà été adapté par Clint Eastwood en 2002 avec le film "Créance de sang". Les deux livres se déroulent d'ailleurs dans un univers commun, on retrouve ainsi certains personnages dans les deux films/romans.

En tant qu'écrivain/cinéphile Connelly exigea dans le rôle d'avocat Matthew McConaughey, qui reconnaissons le, est bien mieux à sa place dans ce genre de rôle plutôt que dans ses comédies romantiques pour le moins insipides.

Avec un casting étourdissant de seconds rôles, cette adaptation du roman me paraît un peu surfaite, mais le film est à l'image de son héros : sympathique, malicieux, superbement filmée (voir critique image) et au final cela donne un thriller judiciaire de bonnes factures qui, sans révolutionner le genre, se laisse agréablement regarder.

Fiche complète................http://critiquesdefilms.over-blog.net/a ... 30803.html

[takeshi29]

PS : d'ailleurs tu as ma photo sur mon blog............................oui je sais cela fait peur !

On dirait trop George Lucas !

So true!

vddan est décidément plein de personnes à la fois.

[vddan]

Et oui....très éclectique

[lag@uffre]

Le Sacrifice



Titre original : Offret
Réalisation : Andreï Tarkovski
Scénario : Andreï Tarkovski
Acteurs principaux : Erland Josephson, Susan Fleetwood, Valérie Mairesse, Allan Edwall, Gudrun Gisladottir, Sven Wollter, Filippa Franzen, Tommy Kjellqvist
Pays d’origine : Suède / Royaume-Uni / France
Sortie : 1986
Durée : 149 min
Synopsis : "Alexandre est un ancien comédien qui vit avec sa famille sur une île au large des côtes suédoises. Un soir, une catastrophe mondiale survient alors qu'il fête son anniversaire avec des amis. Celui-ci fait le vœu d'offrir ce qu'il a de plus cher si tout revient comme avant."



Le Sacrifice est mon premier Tarkovski. Une découverte complète.
Et quelle découverte!
Pas seulement celle d'un film puissant et visuellement superbe, mais surtout celle d'un réalisateur assez incroyable.
Tellement passionnant que d'article en article, j'ai consacré une bonne partie de la nuit à dévorer tout ce qui me tombait sous les yeux à propos de ce réalisateur étonnant.

Je suis fascinée par cet homme sans concessions, exigeant avec lui-même et avec son art, persévérant, préférant affronter l'hostilité du public plutôt que de renoncer à réaliser les films qui lui tenaient à coeur.
Il croyait en ses idées, jusqu'au bout et malgré tout.

Cette intransigeance, il la transpose dans ses films, estimant que « L’artiste est ainsi un serviteur, éternellement redevable du don qu’il a reçu comme par miracle »
Et même si je suis (très) loin de partager les thèmes présents dans "Le Sacrifice" (la croyance religieuse comme moyen ultime pour combattre le matérialisme de notre monde moderne, le don de soi pour sauver le monde,...) je ne peux qu'admirer la farouche cohérence de ses valeurs et de leur transposition dans ce film, et surtout sa notion de responsabilité individuelle.
« Le personnage principal de mon film, Le Sacrifice, est un homme faible, au sens courant du terme. Il n’est pas un héros, mais un penseur et un homme honnête, capable de sacrifier pour un idéal élevé. Quand la situation l’exige, il n’esquive pas ses responsabilités ni ne les renvoie vers les autres. Et il prend le risque d’être incompris par les autres, car sa façon d’agir n’est pas seulement radicale mais aussi affreusement destructrice aux yeux des ses proches.
C’est là que réside la force particulièrement dramatique et véridique de son acte. Néanmoins, il exécute cet acte et franchit avec lui le seuil du comportement accepté comme normal. Il prend donc le risque d’être qualifié de fou, parce qu’il a conscience d’appartenir à un tout, ou si l’on veut, au destin du monde ».



Le Sacrifice est le dernier film d'André Tarkovski qui mourut le 29 décembre 1986.

Andreï Tarkovski, c'est aussi :

L'Enfance d'Ivan (1962)
Andreï Roublev (1966)
Solaris (1972)
Le Miroir (1974)
Stalker (1979)
Nostalghia (1983)

J'ai découvert avec Le Sacrifice un très beau film mais surtout un artiste à l'intégrité admirable.

Tu vas te faire plaiz! Que des chef d’œuvres à découvrir.
Quand même ballot d'avoir chopé un cancer sur Stalker, un vrai gâchis.

[Fabi]

Je vais en savourer chaque seconde!

[vddan]

Rabbit Hole / critique blu-ray zone B

Le film : Très bien !

Le film est adapté de la pièce éponyme de David Lindsay-Abaire qui a remporté le Prix Pulitzer et un Tony Award. David Lindsay-Abaire , scénariste de Rabbit Hole, a dû opérer des changements pour transposer à l'écran la pièce qu'il avait écrite : "La pièce se déroulait entièrement dans la maison des Corbett, pour le film je me suis autorisé à ouvrir le monde de Becca et Howie. J’ai par ailleurs développé des situations à peine évoquées dans la pièce. Tout ceci m'a donné l'occasion de mieux comprendre mes personnages parce que leur monde s'est enrichi", explique-t-elle.

Becca est interptètée par Nicole Kidman dont je suis chaque film avec plaisir (normal elle ressemble beaucoup à ma Femme !) , et Aaron Eckhart joue son mari. Les rôles secondaires sont de qualité et l'on suit ce film pas facile d'accès, vu le sujet, avec intérêts.

Rabbit Hole à la faculté d'associer la tritesse et l'humour qui intelligemment bien construit,sont bien venues et libératrices.

Au final on assiste à un film d'acteurs à leurs meilleurs niveaux et John Cameron Mitchell signe une oeuvre délicate....

Fiche complète..............http://critiquesdefilms.over-blog.net/a ... 21449.html

[takeshi29]

Rabbit Hole / critique blu-ray zone B

Le film : Très bien !

Le film est adapté de la pièce éponyme de David Lindsay-Abaire qui a remporté le Prix Pulitzer et un Tony Award. David Lindsay-Abaire , scénariste de Rabbit Hole, a dû opérer des changements pour transposer à l'écran la pièce qu'il avait écrite : "La pièce se déroulait entièrement dans la maison des Corbett, pour le film je me suis autorisé à ouvrir le monde de Becca et Howie. J’ai par ailleurs développé des situations à peine évoquées dans la pièce. Tout ceci m'a donné l'occasion de mieux comprendre mes personnages parce que leur monde s'est enrichi", explique-t-elle.

Becca est interptètée par Nicole Kidman dont je suis chaque film avec plaisir (normal elle ressemble beaucoup à ma Femme !) , et Aaron Eckhart joue son mari. Les rôles secondaires sont de qualité et l'on suit ce film pas facile d'accès, vu le sujet, avec intérêts.

Rabbit Hole à la faculté d'associer la tritesse et l'humour qui intelligemment bien construit,sont bien venues et libératrices.

Au final on assiste à un film d'acteurs à leurs meilleurs niveaux et John Cameron Mitchell signe une oeuvre délicate....

Fiche complète..............http://critiquesdefilms.over-blog.net/a ... 21449.html

Ma critique (personnelle) de l'époque :

"John Cameron Mitchell, de manière étonnante après son précédent "Shortbus" (que je n'avais par ailleurs pas aimé) signe ici un film sobre, même trop sobre, qui ne laisse que peu de place à l'émotion. Les acteurs sont cependant remarquables."

Note : 4/10

[vddan]

Tu me rassures

[takeshi29]

Ça ne va pas durer...

[Fabi]

Safe



Titre original : Safe
Réalisation : Todd Haynes
Scénario : Todd Haynes
Avec : Julianne Moore, Peter Friedman, Xander Berkeley, ...
Pays d’origine : États-Unis, Royaume-Uni
Genre : Drame
Sortie : 1995
Durée : 119 min



Synopsis : "Carol White, une femme au foyer aisée et passive, partage son temps entre les séances d'aérobic, la cuisine et les achats pour sa maison. Son univers douillet bascule lorsqu'elle développe une allergie à ce qui l'entoure. En proie a la dépression, elle finit dans un inquiétant centre de traitement new-age."

Sublimissime Julianne Moore... criante de vérité dans l'enfermement progressif de ce personnage complexe et attachant, bousculé entre espoir et angoisses. Je suis subjuguée une fois de plus par les capacités d'interprétation fabuleuses de cette non moins fabuleuse actrice.
Safe est un film époustouflant, construit de manière telle qu'il instille un doute permanent : de quel mal souffre en réalité Carol White?
Aucune réponse, mais des tonnes de questions qui se bousculent sur l'individu et ses rapports avec la maladie d'une part, mais également avec une société malade de son matérialisme forcené. Safe nous rappelle de manière oppressante et magistrale que le plus puissant des enfermements demeure nos angoisses.

Pour moi, un film indispensable! 8/10

[dgilz]

Si tu aimes Julianne Moore, je te conseille chaleureusement Magnolia, non qu'elle y joue le rôle principal mais elle y est très bien, et ses autres partenaires masculins le sont également : Tom Cruise, Philip Seymour Hoffman, un film que j'ai vraiment beaucoup aimé. la fiche IMDB : http://www.imdb.com/title/tt0175880/

[Fabi]

Ah oui, j'aime beaucoup Julianne Moore. Je la trouve exceptionnelle.
Magnolia.... cela me dit quelque chose, quelqu'un sur ce forum m'en a parlé mais je ne sais plus trop...
Dès lors, je prends note!
Merci

[takeshi29]

Je confirme pour "Magnolia" Le film choral est un devenu un genre en soi, parfois peu inspiré, mais P.T. Anderson est suffisamment doué pour donner un vrai souffle à son film tout en maîtrisant parfaitement son récit. Allez j'en profite pour conseiller un autre de ses films, "Punch drunk love".

Et Fabi, quel plaisir de voir quelqu'un se laisser tenter par un film aussi singulier que "Safe". Je développerai ce que je pense de ce film quand je pourrai poster de mon PC et non de mon téléphone, car là c'est vraiment galère.

[vddan]

Ah oui ! "Punch drunk love" le meilleur film de Sandler !!