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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

► CRITIQUES des derniers films vus

Message » 14 Jan 2018 14:26

J'ai vu Downsizing avec Matt Damon et Christoph Waltz
Belle fable des temps modernes avec beaucoup d'humour. Quelques longueurs par contre.

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Intoxiqué au Beryllium :D
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Message » 14 Jan 2018 19:42

J'ai bien les deux acteurs, surtout le second. Du coup, je pourrai bien me laisser tenter à sa sortie en video.

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Full HD, 3D, 4K, HDR... : OK --- Fluidité : pas OK ! C'est pour quand à la fin ???
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Fafa
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Message » 14 Jan 2018 21:52

140 longues minutes, d'après les critiques...
C'est donc sans moi. Je biffe tous les films (historiques) au delà de deux heures de durée. 8)

Je conçois très bien que les réalisateurs répugnent à couper ce qui leur sort des tripes, mais qu'ils n'infligent pas aux spectateurs leurs débordements nombrilistes. :oldy:
tupeutla
 
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Message » 15 Jan 2018 8:17

WIND RIVER (BD)

Synopsis : Le chasseur d'une communauté de villages du Wyoming, chargé d'éliminer les pumas et coyotes qui déciment les troupeaux, tombe sur le cadavre d'une jeune indienne, probablement violentée. Cette découverte résonne très douloureusement avec sa propre histoire, et l'arrivée d'une jeune enquêtrice du FBI va l'impliquer directement dans le dénouement de cette affaire. Le tout à -20°C et sous la neige, car le printemps tarde à venir dans ces régions montagneuses et reculées.

Vraiment séduit par ce "western" moderne, aussi glacial dans son récit que le climat que subissent tous les protagonistes. J'apprécie de plus en plus Jeremy Renner, que j'avais adoré dans "Arrival" de Villeneuve, et j'ai découvert Elisabeth Olsen, jeune actrice tout à fait convaincante. Le scénario bien troussé est aussi sauvage et cruel que le sort réservé aux communautés indiennes nord-américaines, laissées à l'abandon, sombrant dans l'alcool, la misère et la délinquance. Un tableau sombre et réaliste.

16/20
alcatol
 
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Message » 17 Jan 2018 2:02

Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio (2015)

C'est l'histoire d'un gosse qui a perdu sa mére et qui ne sait pas comment, (alors que surement pas mal de spectateurs ont vite compris ce qui s'est passé, bref on s'ennuie)

Ça traine pas mal surtout au début, on dirait que le réalisateur a vraiment essayé de cacher la vérité au spectateur , car on ne comprend trop ou il veux en venir !

A part la curiosité de voir quelques actrices françaises :Emmanuelle Devos et Bérénice Bejo jouaient en Italien (co pro oblige), le film a peu d’intérêt !





Après le roman, la piéce de théatre ,le film :

Réparer les morts , comme son nom l'indique c'est juste de la propagande pour qu'on ai sa carte de donneur d'organes, rien que le titre donne le programme a venir :mdr:

Comme tout film de propagande on devine quasiment tout ce qui va se passer, c'est fait sans nuance aucune, on aura a droit a tout !

Au début il y a un incident avec 3 personne dans une voiture, jamais on ne dira ce qui est arrivé aux 2 autres , car seul un intéresse les auteurs, les 2 autres sont juste la pour meubler, c'est dire le niveau scénaristique..

Et des scénes ridicules qui se veulent poignantes... :wtf:

J' aime aussi les 2 acteurs pour jouer des frères qui ont tout les 2 une façon de parler bien différente, démontrant que les 2 acteurs ne viennent pas du même milieu et ne peuvent être frères.
jhudson
 
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Message » 17 Jan 2018 9:45

BIG LITTLE LIES (DVD)

Synopsis : Une petite communauté friquée, confortablement installée sur le bord de mer de Monterey (Californie), ne nage qu'apparemment en plein bonheur ... Un meurtre a eu lieu. L'introspection de ce groupe, sensée expliquer l’événement, révèle petites et grosses fêlures.

Excellente surprise que cette mini-série (7 épisodes), remarquablement scénarisée et brillamment mise en scène. Comme toutes les séries, il faut "tenir", et se laisser porter par les deux premiers épisodes qui plantent le décor et les différents protagonistes, le spectateur est largement récompensé ensuite par la tension croissante ménagée par un scénario astucieux et implacable. Casting remarquable, montage parfait qui alterne nervosité (sans être épileptique) et courts moments contemplatifs, dans un timing qui aiguise notre attention. Les thèmes abordés sont de la plus brûlante actualité, analysés et traités avec finesse, puissamment révélateurs de la nature humaine. Une belle réussite, notamment grâce à la présence de trois excellentes actrices : Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Shailene Woodley bien plus dense, intense et donc intéressante que dans "Divergente".

17/20
alcatol
 
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Message » 20 Jan 2018 21:08

Battle of the sexes

Je ne connaissais pas du tout la championne de tennis Billie Jean King ni le colossal événement médiatique qui s'est déroulé le 20 septembre 1973... Même si j'ai trouvé que les réal de little miss Sunshine ont un peu perdu de leur côté mordant et percutant, ce film féministe n'en demeure pas moins essentiel à voir et est une reconstitution intéressante du machisme hallucinant qui régnait dans le milieu du tennis pro ds les années 70.

Vers la lumière

Comment parler de la venue de la cécité (et donc de l'absence d'image) à l'aide d'images et de paroles ? ... Très beau film de la réal Naomi Kawase avec une superbe photographie. La lumière est au centre de tout.

3 Billboards: Les panneaux de la vengeance 

Le grand retour de Frances McDormand après Fargo. Elle crève l'écran. Le film est également très bon même si je lui reprocherai d'avoir une démarche un peu trop facilement explicative. En tout cas, l'année 2018 démarre fort.
Emmanuel Piat
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Message » 21 Jan 2018 12:11

Pour rebondir sur ton message, je suis un grand admirateur du travail de McDonagh pour "In Bruges". 3 Billboards est précis dans son écriture et sa mécanique, mais j'avoue être un peu déçu de voir que ce drame écrit/rythmé comme un thriller ne transpire pas ou peu. On ressent assez peu l'environnement, peu de choses sortent du cadre. Le script est probablement trop serré, étriqué. Peu de place laissé à ce que raconte le lieu, et de la manière dont on respire à travers lui. Frustration d'autant plus grande quand on voit justement comment dans "In Bruges", l'absurde du lieu dit beaucoup de l'absurde - malgré eux ? - des personnages et du drame qui leur est lié.
Coxwell
 
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Message » 21 Jan 2018 14:51

In Bruges ne m'a pas autant emballé que toi même si je lui reconnais une vraie originalité et une vraie démarche cinématographique.

3 Billboards est précis dans son écriture et sa mécanique


C'est cette précision qui m'a un peu gêné. C'est presque trop précis à mon goût. Tout est net. Comme si le réal voulait s'assurer de la compréhension à 100% des spectateurs. Il n'y a pas de place pour l'interprétation et la réflexion. J'aurais aimé plus d'ellipses, plus d'atmosphères qui amènent du sens. Le flashback de la mère avec la fille est très illustratif. Il était inutile qu'il soit aussi explicatif. Il aurait pu être plus fracturé ds le film pour distiller peu à peu son message et amener le spectateur à comprendre ce qu'il y a ds la tête de cette femme ... Maintenant le film est aussi bourré d'excellentes idées. La tension est partout du fait de l'instabilité des personnages. Le film semble ne rien raconter (l'enquête est au point mort) mais pourtant il raconte plein de choses grâce à une mise en scène maitrisée et un rythme qui ne s'essouffle pas. Le côté crasseux des persos secondaires est complètement assumé. Le film ne cherche pas à embellir l'Amérique mais il véhicule un mince espoir et montre que les gens peuvent changer dans des circonstances extrêmes.
Emmanuel Piat
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Message » 21 Jan 2018 17:36

Oui, ce script a l'inconvénient de sa qualité comme tu le dis. Pas de flottement, pas de moments qui respirent contribuant à faire de l'environnement un autre personnage à part entière. Je regrette presque que la particularité de "Ebbing, Missouri" soit aussi mineure dans la force du drame. C'est surtout un film qui est presque dédié entièrement à la performance de personnages qui sont, comme tu le soulignes, remarquablement écrits et interprétés, dans une sorte de huis-clos, de scènes très fermés et où chacun peut exprimer son tiraillement intérieur.
Coxwell
 
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Message » 29 Jan 2018 17:57

Que dios nos perdone

Le cinéma hispanique est tjrs aussi convainquant en apportant avec efficacité ce je ne sais quoi de sentiment de proximité. C'est glauque avec des portraits de policiers bien déglingués. Excellent policier, bonnes ambiances, bonne tension.

Le rire de ma mère

Une telle qualité d'écriture est assez rare. Surtout dans un premier film. Le fait qu'il ait été coécrit et réalisé par un homme et une femme n'est sans doute pas étranger à cette réussite tellement le sujet abordé est casse gueule.
 
L'histoire se place à la hauteur des yeux d'un petit garçon introverti qui adore sa maman et qui va la voir peu à peu mourir d'un cancer. C'est une terrible épreuve racontée avec bcp de pudeur et de subtilité. Le film n'est absolument pas plombant dans son atmosphère. Au contraire, il regorge de vie et d'intelligence car tout le monde se bat, accompagne les autres et essaye de réparer ses propres blessures pour aller de l'avant. Les acteurs sont fantastiques. Le cadre familial dépeint est très crédible. La maman est une boule d'énergie complètement extravertie. Elle ne peut concevoir la vie qu'en la croquant par les deux bouts. En profitant au max de tout. Elle aime rire. Elle est divorcée mais est restée en bonne entente avec son ex mari qui l'aide à traverser les épreuves de la chimio puis à affronter la mort. Cet homme s'est remarié avec une femme beaucoup plus jeune qui accepte la situation avec beaucoup d'intelligence. Elle attend son premier enfant. Le petit garçon navigue entre son père, sa mère et cette jeune femme. Il essaye de trouver en lui le courage nécessaire pour affronter tout ça. Comme il est introverti, c'est difficile pour lui. Les dialogues sont parfaitement naturels. Certaines phrases du père qui essaye d'aider son enfant sont vraiment très belles.
Emmanuel Piat
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Message » 30 Jan 2018 6:43

Le rire de ma mère

Pas vu le film,mais d’après ce que tu en dis on dirait un film de SF complétement déconnecté de la réalité... :o

Dans ce genre de film ils savent toujours comment faire quand quelqu'un tombe malade , tout le monde est la pour aider, alors que dans la réalité quand on tombe malade il n'y a plus personne comme si c'était contagieux , et les rares qui restent ne savent que faire, le malade fini entouré d'aides soignants !

Ceux qui viennent rendre visite c'est plus par obligation qu'autre chose .

Ils reviennent juste pour l'enterrement ! :mdr:


Car souvent le gros probléme de ce genre de film c'est de vouloir minimiser le plus possible de faire dans la légèreté et l' optimiste , ça n'a pas le courage d'aller au bout de son sujet, et je pense que si c'était le cas personne ne voudrait le financer et le voir !

On montre rarement la maladie telle qu'elle est , comme dans Fanny et Alexandre de Bergman !

Il y a aussi Lorenzo's Oil de Georges Miller, j'ai lu des critiques démolirent le film car la façon de montrer la maladie les avait dérangé !

La maladie est un sujet ultra tabou et donc édulcoré ..

Et la mort du personnage est rarement montré, juste son enterrement!
jhudson
 
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Message » 10 Fév 2018 21:32

CLOVERFIELD PARADOX

totale imposture que ce titre : ce film n'a rien de rien a voir avec l'esprit des 2 premiers cloverfield :grr: :grr: :grr: :grr:

a part ca...un film de tévé "pas trop mal", c'est bien realisé, y a quelques idées sympa. Le scenario principal est ce qu'il est...l'idée caché qui apparait a la fin est un total bide, c'est dommage ca aurait pu etre mieux amené/travaillé alors que l'autre intrique principale des 2 univers patinent a n'en plus finir
le revoir serait vraiment du temps perdu (ou alors pendant une bonne grosse sieste canapé)
bref. 7/20
oldboyzz
 
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Message » 11 Fév 2018 8:36

oldboyzz a écrit:CLOVERFIELD PARADOX

totale imposture que ce titre : ce film n'a rien de rien a voir avec l'esprit des 2 premiers cloverfield :grr: :grr: :grr: :grr:

a part ca...un film de tévé "pas trop mal", c'est bien realisé, y a quelques idées sympa. Le scenario principal est ce qu'il est...l'idée caché qui apparait a la fin est un total bide, c'est dommage ca aurait pu etre mieux amené/travaillé alors que l'autre intrique principale des 2 univers patinent a n'en plus finir
le revoir serait vraiment du temps perdu (ou alors pendant une bonne grosse sieste canapé)
bref. 7/20


Alors là, pas du tout d'accord ! J'ai trouvé, bien qu'il n'ait aucun rapport avec les 2 précédents opus, que c'était un vrai film de SF passionnant.
J'ai été scotché à l'écran pendant toute la durée du film.
Évidemment, on est bien loin des space-opéras mercantiles et bêtifiants des "Star wars".
Pour ma part, c'est du 18/20. Et j'en redemande. :oldy:
tupeutla
 
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Message » 11 Fév 2018 11:34

Miss sloane éfficace .

Le scénariste s’inspire des scripts de Sorkin.

Le film ose mettre en avant un personnage féminin pas vraiment sympathique, ayant un minimum de scrupule pour arriver a ses fins, Jessica Chastain est assez glaçante ...

Un des meilleurs films français que j'ai vu ces derniers temps, vu que c'est un coproduction :mdr:
jhudson
 
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