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Dear White People

Message » 11 Avr 2015 15:31

Vu au cinéma associatif de Redon, Dear White People, qu'un collectif de jeunes cinéphiles lycéens à fait venir en partenariat avec le cinéma associatif Manivel.

Tourné en 20 jours en caméra numérique, l'image est typée novella ou soap.

C'est une satire, un pamphlet sur les universités américaines, images miniatures de la société américaine.

Dans une Fac haut de gamme Winchester, une métisse afroaméricaine anime une émission radio provocatrice "Dear White People", une autre veut devenir célèbre et est prête à tout pour cela, les fils du directeur et du doyen sont manipulés par leur père pour servir leurs enjeux respectifs sur la fac, un autre black gay à la coupe kinky improbable se sent très mal dans la résidence universitaire ou il est le seul noir....un film en chassé croisé ou nombreux sont ceux qui font passer leurs intérêts personnels avant sincérité et intérêt général.


Le film explose les clichés en jouant avec.
Personne n'est épargné par la causticité du propos ni les noirs, ni les blancs...
Outre le racisme larvé, le replis communautaire des deux cotés, le film montre à quel point les noirs américains sont sans le savoir à la recherche de repère dans leur négritude perdue dans un monde de blanc quitte à se rabattre sur des fonctionnements et des clichés éculés, ou pire à tout faire pour ne pas être clichés...




La bande son est terrible, presque que de la musique classique.

"Cher amis blancs, sachez qu'à partir de ce jour le nombre d'amis noir qu'ils vous faut avoir pour ne pas avoir l'air raciste vient de passer à deux! Mauvaise nouvelle Tyron votre dealer d''herbe ne compte pas!" Sam animatrice radio.
Dernière édition par primare21 le 16 Avr 2015 23:22, édité 1 fois.
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Message » 13 Avr 2015 1:12

C'est une satire, avec un I. Un satyre, c'est un type avec des pieds de bouc ou un pervers. En tout cas, quelqu'un avec un chromosome Y, ce qui est un bon truc pour se souvenir de l'orthographe.

La référence implicite du film, c'est "Do the Right Thing". Même si ça n'est pas du tout dans le même univers, on a la même progression : un petit désaccord qui semble au départ anodin entre deux groupes, et puis un incident relève le gouffre qui sépare encore deux communautés, avec un malaise qui s'installe assez vite.
Il y a beaucoup d'acteurs de séries télé au générique.
Bon, il y a bien sûr Dennis Haysbert, qui était bien sûr David Palmer dans 24 Heures chrono, mais qui incarne ici un personnage plus ambigu, qui n'a pas forcément le courage d'aller jusqu'au bout. Son fils dans le film a joué dans True Blood.
Le journaliste binoclard avec l'afro, c'est Noah dans The Walking Dead.
La fille qui veut désespérément être la vedette d'une émission de téléréalité, c'est Dawn, la secrétaire de Don Draper à partir de la saison 5 de Mad Men.
Le producteur de l'émission, c'est Malcolm Barrett, qui était excellent en savant fou dans une série peu connue appelée Better Off Ted.
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Message » 17 Avr 2015 11:06

et oui l'orthographe des fois ça tire une peu :)
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