Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: FredP, Grammoux, Hoian et 94 invités

Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Vous l'avez vu et vous avez aimé...

un peu.
26
16%
beaucoup.
60
36%
à la folie !
62
37%
pas du tout !
18
11%
 
Nombre total de votes : 166

Interstellar (Nolan)

Message » 16 Avr 2015 18:17

wookie a écrit:tu parles de variations de temps de quelques microsecondes, au pire de 1 a 2 secondes max , il n'y a pas plus d'impact que la difference de variation de temps entre un mec assis et un mec qui court.
dans le film, ils font face à des variations d'un tout autre niveau.


Oui bien-sûr, les variations sur Terre sont infimes (Il y a un écart de quelques nanosecondes entre une personne au niveau de la mer et une autre en haut de la Tour Eiffel ou une personne immobile et une autre dans un avion de ligne).
En revanche, pour des vitesses "relativistes" et/ou face à une gravitation plus forte, les variations de temps seraient plus élevées. :wink:

Un chti lien intéressant http://villemin.gerard.free.fr/Science/Reltemps.htm
wopr
 
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Message » 16 Avr 2015 18:21

oldboyzz a écrit:chut wookie

wopr vient du futur et il sait!! (bon bien sur il va nier toussa, son role est juste de nous eduquer dans la bonne direction :ane: )


Jusque là, de nombreuses experiences ont confirmé l'exactitude des équations de la Relativité générale et restreinte et leurs effets. :wink:
Sans les corrections relativistes, nos GPS indiqueraient un énorme écart de position.
wopr
 
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Message » 21 Avr 2015 16:42

Bon... Enfin regardé hier soir en Blu Ray, et en famille.

Comment dire... Sans vexer personne... J'ai pleuré
à force de bailler
.

Nolan n'est pas un magicien du scénario. Nolan à du prendre un égo énoooooooooorrrrrrrrrrrmmmmmeeeee pour faire un film comme ça (noté l'utilisation du nombre de "o" synonyme de trous noirs multiples et variés). En fait, il à sans doute voulu faire son 2001, mais Nolan n'étant définitivement pas Kubrick, c'est à ce moment que ça se complique.
Je pense que le film à été tourné sous acide, pas possible autrement.

Pourtant, ça commençait pas trop mal, le monde à bout de souffle, ce retour de l'humanité à la terre après l'épuisement des ressources (Nolan à sans doute du lire Ravage de Barjavel), les techniciens et les ingénieurs dans l'obligation de revenir à la terre mère, ça, ça me parle.
Intercalé dans tout ça, l'histoire de fantôme qui n'en ai pas et qui permettra par la suite une facilité narrative navrante
.
La découverte que non, tout n'est pas perdu, la nasa à pensé pour vous (oui, c'est un film 100% américain, ce sont les seuls à trouver une solution à tout les maux, d'ailleurs vous remarquerez que malgré tout
le plan A ne permet pas de sauver l'humanité, mais juste une poignée de jeune qui joue au baseball
).
Bref, c'est contemplatif et lent mais sans raison, ça n'explique rien au pourquoi du comment, ça à beaucoup de mal à installer l'histoire, mais par contre, je le reconnais, ça place bien les acteurs (Matthew McConaughey en tête).

La deuxième partit qui prend part dans l'espace m'a beaucoup plus déçu, Anne Hathaway n'étant qu'un simple clone de Sandra Bullock dans Gravity (la coupe de cheveux en prime), Matt Damon, aussi fidèle (et mauvais) que d'habitude dans un rôle prévisible de bout en bout. Déçu aussi par le nombre de recyclage des plans (ranger dans l'espace avec un peu d'étoiles, ranger dans l'espace avec plus d'étoiles, ranger dans l'espace avec une planète en fond, oh bordel les effets spéciaux étaient à cours de budget ou alors les étoiles coutaient pas chère car les plans caméra collés à Ranger sont à foisons).

La troisième (et dernière partie) qui n'est en réalité qu'une longue fin de 40 minutes, ou l'on nous plonge dans une semoule de théories toutes plus vaseuses les une que les autres, ou dès fois ça tourne à du grand n'importe quoi (
la théorie de la chambre à chaque instant, le summum, il n'avait qu'a retrouvé la chambre 10 ans plus tôt et écrire dans la poussière 10 ans plus tôt - c'est pas notre faute si le ménage est jamais fait
), avec du bon sentiment en veux tu en voila, le tout appuyé par une superbe (mais larmoyante) musique de fin, qui dure quasiment aussi longtemps que la fin du film elle même.

A la fin du visionnage, on est resté là avec mon épouse, à se demander ou Nolan avait voulu aller... :oldy:
Et je vous parle pas de ma fille,
qui n'a toujours pas compris que Murphy était aussi la vieille dame de la fin
:hehe:
loulouka
 
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Message » 21 Avr 2015 20:24

bienvenue dans les 9% qui n'ont pas aimés donc !
laurent martiarena
 
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Message » 21 Avr 2015 20:43

loulouka a écrit:Matt Damon, aussi fidèle (et mauvais) que d'habitude

bordel les effets spéciaux étaient à cours de budget

...

C'est dommage qu'une critique qui part bien (même si je ne la partage pas), se gaufre avec ce type d'arguments. :ko:

loulouka a écrit:Et je vous parle pas de ma fille,
qui n'a toujours pas compris que Murphy était aussi la vieille dame de la fin
:hehe:

Elle a quel âge :o ?
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Message » 21 Avr 2015 20:49

laurent martiarena a écrit:bienvenue dans les 9% qui n'ont pas aimés donc !

Des statistiques fiables l'ont prouvé : 9% des gens sont plus intelligents que les 91% restants. :ane:
Pyjam
 
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Message » 21 Avr 2015 21:00

:lol: :thks:

Il est d'ailleurs officiellement admis qu'un scientifique réputé a collaboré à cette étude, mais le mérite revient surtout à Christopher Nolan, pour son fil Mém... euh pour avoir accepté de sacrifier sa crédibilité dans l'expérience...
ngc1976
 
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Message » 21 Avr 2015 23:55

Pyjam a écrit:
laurent martiarena a écrit:bienvenue dans les 9% qui n'ont pas aimés donc !

Des statistiques fiables l'ont prouvé : 9% des gens sont plus intelligents que les 91% restants. :ane:


il parait que c'est quelqu'un faisant partie des 91% qui a fait les stats ... :ko:
wookie
 
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Message » 22 Avr 2015 11:24

Franchement, je ne vous comprends pas trop sur ce coup là :
Voir un film en général, voir ce film là en ce qui concerne ce topic, ce n'est pas comme assister à une conférence sur la quantique et avoir compris ou non ce qu'y s'y dit.
C'est un film sur l'espérance, qui fait appel aux émotions, à la faculté d'imaginer, rêver, s'inquiéter et dont le propos -finalement assez politique- raisonne bien au-delà de la science.
N'est pas stupide celui dont la sensibilité résonne avec les images de ce film.
Pourtant, si vous méprisez ce genre de "résonnance" et vous attachez au raisonnement comme seul miroir possible de vos projections (ce que je respecte), alors effectivement, comme l'écris laloula, vous n'avez pas vu "où Nolan a voulu aller".
Je ne vous critique pas non plus sur ce point : les idées libertariennes sont inconnues en France, ce qui fait que même si elles sont exposées de manière évidente, le spectateur a le sentiment de tomber sur une démontration débouchant sur un non-sens.
L'idée générale, déjà exposée plus haut, est que les gouvernements centralisés et autoritaires, même -et surtout- organisés "rationnellement" et "pour le bien général" d'une manière pyramidale, qui vous dit ce qu'il est bien de faire, penser, étudier, ce que vous devrez réaliser lors de votre vie, ne mènent en réalité l'humanité qu'à sa ruine.
Pourquoi ? Car au fond, viscéralement, les grands adeptes de théories rationelles qui pensent pouvoir décider de l'ordre du monde et de la place de chacun en son sein pèchent par une perversité arrogante et se servent des arguments de leur raison pour cacher un égo monstrueux -dans le sens de "perverti".
Le personnage de Mat Damon est assez clair à ce sujet : "le meilleur de tous" et pourtant le pire de tous.
Le pire étant qu'il était jusqu'au bout convaincu de ce qui est bien et juste alors qu'en définitive, soumis à l'épreuve, il se révèle tel qu'il est : un être qui ne peut pas résonner/raisonner au-delà du seul horizon de sa seule survie, alors même qu'il se croyait capable de se sacrifier pour "l'avenir de l'humanité".
Selon les concepts libertariens on ne se sacrifie pas pour des abstractions telles que "l'avenir de l'humanité", sauf à être abusé par un autre ou s'abuser soi-même.
On souffre, travaille, se sacrifie réellement pour ses proches, des êtres réels que l'on aime et avec qui on a tissé des liens et relations réelles, bref avec lesquels on résonne plus encore que l'on ne raisonne.
Avec ce film, on peut de même raisonner et/ou résonner.
Et je comprends que l'on puisse rationellement refuser le propos de Nolan -ou des libertariens- tout comme je comprends que l'on puisse ne pas entrer en résonnance avec ce film et s'ennuyer du début jusqu'à la fin.
Mais pas que l'on fasse passer ceux qui ont aimé ce film pour des crétins :wink:
Boc21
 
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Message » 22 Avr 2015 12:34

La raison pour laquelle pas mal de gens sont sévères avec ce film, c'est aussi pour compenser le fait que Nolan soit en passe d'être promu par le service marketing de Warner et les médias généralistes comme le nouveau grand maître du cinéma grand public, le type qui est maintenant digne de rejoindre Spielberg, James Cameron ou Peter Jackson dans le cercle très fermé des réalisateurs dont il faut voir le nouveau film sans même avoir à connaître le genre ou le sujet. Alors qu'il vient d'enchaîner deux films où les lourdeurs s'accumulent et qu'il joue à fond la carte lacrymale (avec l'amour qui l'emporte sur les lois de la physique... ou de la narration), la moindre réserve sur son cinéma semble maintenant un crime pour beaucoup. Et c'est pour ça que j'ai de mon côté de moins en moins d'indulgence en contrepartie. Alors que j'avais été très emballé par Batman Begins, Le Prestige ou The Dark Knight.
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Message » 22 Avr 2015 15:46

Boc21 a écrit:C'est un film sur l'espérance, qui fait appel aux émotions, à la faculté d'imaginer, rêver, s'inquiéter et dont le propos -finalement assez politique- raisonne bien au-delà de la science.
N'est pas stupide celui dont la sensibilité résonne avec les images de ce film.
Pourtant, si vous méprisez ce genre de "résonance" et vous attachez au raisonnement comme seul miroir possible de vos projections (ce que je respecte), alors effectivement, comme l'écris laloula, vous n'avez pas vu "où Nolan a voulu aller".

En premier lieu, pour être bien clair, et bien que je sais que tu es assez intelligent pour t'en rendre compte, avec ma remarque sur les 9% plus intelligents que les autres je n'ai fait que saisir la perche tendue pour sortir une idiotie destinée à amuser le public.

En ce qui me concerne, je suis heureux qu'il y ait encore des films sur l'espérance, et j'y suis sensible. Ce que je voudrais c'est que les auteurs fassent l'effort d'écrire des histoires qui tiennent debout, au lieu de se réfugier derrière des thèmes complexes pour écrire n'importe quoi en sachant que la plupart des spectateurs refuseront de toute manière de faire l'effort de comprendre.

C'est capital d'écrire des histoires qui tiennent debout. D'une part parce que le propos a plus de force. D'autre part parce que sinon, Hollywood nous servira n'importe quoi et l'on se retrouve à n'avoir plus que des blockbusters débiles qui font un milliard de $ de recette en un mois.

Je retrouve un peu les mêmes travers dans la série de Jonathan Nolan "Person of Interest". C'est rempli d'idées très intelligentes qui donnent à réfléchir sur les intelligences artificielles et la menace qu'elles représentent. Mais c'est dommage que la moitié des histoires ne tiennent pas debout ou soient truffées d'invraissemblances, y compris les épisodes capitaux. Mais bon, on n'a pas deux ans pour écrire le scénario d'une histoire qui doit tenir en 42 minutes, alors je veux bien être moins tatillon. Pour un film de presque 3 heures qui a nécessité 5-10 ans de gestation, soutenu par un marketing monstre, je suis beaucoup moins tolérant.

Boc21 a écrit:L'idée générale, déjà exposée plus haut, est que les gouvernements centralisés et autoritaires, même -et surtout- organisés "rationnellement" et "pour le bien général" d'une manière pyramidale, qui vous dit ce qu'il est bien de faire, penser, étudier, ce que vous devrez réaliser lors de votre vie, ne mènent en réalité l'humanité qu'à sa ruine.
Pourquoi ? Car au fond, viscéralement, les grands adeptes de théories rationnelles qui pensent pouvoir décider de l'ordre du monde et de la place de chacun en son sein pèchent par une perversité arrogante et se servent des arguments de leur raison pour cacher un égo monstrueux -dans le sens de "perverti".

Je suis bien d'accord sur le fond. De manière similaire, je fais un rejet face aux médias et à la pensée de groupe qui me dictent ce que je dois voir, aimer, et acheter. :wink:
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Message » 22 Avr 2015 16:07

Boc21 a écrit:Pourtant, si vous méprisez ce genre de "résonnance" et vous attachez au raisonnement comme seul miroir possible de vos projections (ce que je respecte), alors effectivement, comme l'écris laloula, vous n'avez pas vu "où Nolan a voulu aller".


C'est vrai que les ficelles sont pas assez grosses, on n'a rien vu ! Il y a un tas de raisons possibles et différentes d'aimer ou pas un film. Tu me donnes un star trek, pas de souci même si l'histoire est insensée ou irréaliste. Si j'aime Willow c'est parce qu'il m'emmène efficacement dans un monde fantaisiste. Par contre quand le genre (science fiction) est différent de ce qui est annoncé (hard science) ben ça fait comme tous ces blockbusters où on a l'impression d'être pris pour un jambon friand de répliques-slogan navrantes, alternant arrogance, pseudo-insolite et dramatisation de supermarché, surjouées par des acteurs forcément perplexes et peu motivés... Et effectivement outre la promo du film, les explications des persos sont balancées sans réserve, au contraire : "tu t'attendais à quoi?" genre tsss pauvre sot, hop soit-disant schéma d'un trou de ver, à la fin Cooper qui capte tout "tu ne comprends donc pas" au robot, comme si c'était censé donner du crédit... Cette surenchère est d'autant plus lourde que le film serait meilleur sans toutes ses prétentions. Mais bon, c'est la mode...

Boc21 a écrit:Je ne vous critique pas non plus sur ce point : les idées libertariennes sont inconnues en France, ce qui fait que même si elles sont exposées de manière évidente, le spectateur a le sentiment de tomber sur une démontration débouchant sur un non-sens.
L'idée générale, déjà exposée plus haut, est que les gouvernements centralisés et autoritaires, même -et surtout- organisés "rationnellement" et "pour le bien général" d'une manière pyramidale, qui vous dit ce qu'il est bien de faire, penser, étudier, ce que vous devrez réaliser lors de votre vie, ne mènent en réalité l'humanité qu'à sa ruine.
Pourquoi ? Car au fond, viscéralement, les grands adeptes de théories rationelles qui pensent pouvoir décider de l'ordre du monde et de la place de chacun en son sein pèchent par une perversité arrogante et se servent des arguments de leur raison pour cacher un égo monstrueux -dans le sens de "perverti".


Heureusement Dark knight nolan va nous sauver, merci tof!

Boc21 a écrit:Le personnage de Mat Damon est assez clair à ce sujet : "le meilleur de tous" et pourtant le pire de tous.
Le pire étant qu'il était jusqu'au bout convaincu de ce qui est bien et juste alors qu'en définitive, soumis à l'épreuve, il se révèle tel qu'il est : un être qui ne peut pas résonner/raisonner au-delà du seul horizon de sa seule survie, alors même qu'il se croyait capable de se sacrifier pour "l'avenir de l'humanité".


C'est finalement un passage que j'apprécie parce que beaucoup disent "Nannnnn le fumier" à propos de ce perso alors qu'à mon avis la plupart d'entre nous pourraient péter les plombs comme ça. Ceux qui se disent "non pas moi" doivent être bien présomptueux sur la nature humaine... Dans ce genre de fiction, les mauvais comportements sont typiquement joués par les méchants, mais ici le seul ennemi c'est la mort, comme seule alternative à ce qui devient une non-vie. Cet homme se retrouve complètement seul dans un monde sans la moindre vie ni atmosphère propice avec des journées et nuits de 67 heures, chaque jour devenant peu à peu une copie du précédent et du suivant, car s'il ne fait rien alors rien ne se passe de nouveau, dans son habitacle comme à l'extérieur. Ses expéditions ne le mènent nulle part. Au bout de plusieurs mois années, cette existence peut se transformer en cauchemar, en torture (il est possible que ce soit lui qui ait détruit son robot) mais il ne parvient pas à y mettre un terme sauf comme il le dit en s'endormant sans mettre de réveil. Son seul espoir est de quitter cette planète, alors quand quelqu'un vient enfin, mais s'enthousiasme à l'idée de rester ici, un fossé se creuse entre eux et ce nouvel arrivant devient un ennemi malgré lui. Quand l’obsession dépasse la raison, on ne reconnaît plus l'être humain ou plutôt on est confronté à ses instincts primaires, c'est pour moi le moment le plus réaliste du film.

Boc21 a écrit:Selon les concepts libertariens on ne se sacrifie pas pour des abstractions telles que "l'avenir de l'humanité", sauf à être abusé par un autre ou s'abuser soi-même.
On souffre, travaille, se sacrifie réellement pour ses proches, des êtres réels que l'on aime et avec qui on a tissé des liens et relations réelles, bref avec lesquels on résonne plus encore que l'on ne raisonne.
Avec ce film, on peut de même raisonner et/ou résonner.
Et je comprends que l'on puisse rationellement refuser le propos de Nolan -ou des libertariens- tout comme je comprends que l'on puisse ne pas entrer en résonnance avec ce film et s'ennuyer du début jusqu'à la fin.
Mais pas que l'on fasse passer ceux qui ont aimé ce film pour des crétins :wink:


C'était effectivement pour rire :wink:
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Message » 22 Avr 2015 16:11

Sledge Hammer a écrit:La raison pour laquelle pas mal de gens sont sévères avec ce film, c'est aussi pour compenser le fait que Nolan soit en passe d'être promu par le service marketing de Warner et les médias généralistes comme le nouveau grand maître du cinéma grand public, le type qui est maintenant digne de rejoindre Spielberg, James Cameron ou Peter Jackson dans le cercle très fermé des réalisateurs dont il faut voir le nouveau film sans même avoir à connaître le genre ou le sujet. Alors qu'il vient d'enchaîner deux films où les lourdeurs s'accumulent et qu'il joue à fond la carte lacrymale (avec l'amour qui l'emporte sur les lois de la physique... ou de la narration), la moindre réserve sur son cinéma semble maintenant un crime pour beaucoup. Et c'est pour ça que j'ai de mon côté de moins en moins d'indulgence en contrepartie. Alors que j'avais été très emballé par Batman Begins, Le Prestige ou The Dark Knight.

Encore que Peter Jackson, ou même Spielberg ne font pas que des chefs d'oeuvre ...
A part Kubrick qui depuis Docteur Follamour a eu une production très dense et a exploré tout les genres, je ne vois pas trop de cinéastes d'après guerre qui n'aient tournés que des films inoubliables.

Pour en revenir au sujet, Interstellar, pour moi cela reste un bon film qui essaye d'élever le débat, mais qui a ses faiblesses, qui l'empéche d'accéder au statut de chef d'oeuvre.
Après Gravitiy qui lui se veux 100 % réaliste à ses faiblesses aussi : méconaissance de la physique de base ou une scène de Clifhanger est transposée dans l'espace : ben non en absence d'accélération un corps à une masse mais pas de poids ...

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Message » 22 Avr 2015 17:20

Cylon a écrit:
loulouka a écrit:Et je vous parle pas de ma fille,
qui n'a toujours pas compris que Murphy était aussi la vieille dame de la fin
:hehe:

Elle a quel âge :o ?

Huit ans, mais ça n'empêche rien, elle irait vous justifier la théorie des cordes le matin au petit déjeuner :hehe:

Powerdoc a écrit:Après Gravitiy qui lui se veux 100 % réaliste à ses faiblesses aussi : méconaissance de la physique de base ou une scène de Clifhanger est transposée dans l'espace : ben non en absence d'accélération un corps à une masse mais pas de poids ...

L'avantage de Gravity c'est que dès le départ, il n'avait pas la prétention de n'être qu'autre chose qu'un énorme divertissement, genre montagne russe non stop.
C'est pas comme ça que nous a été vendu Interstellar, et c'est pour cela que je trouve le film de Nolan faible. Déjà quand on à des prétentions, on s'amuse pas à faire une fin de quéqué :thks: .

Boc21 a écrit:Pourtant, si vous méprisez ce genre de "résonnance" et vous attachez au raisonnement comme seul miroir possible de vos projections (ce que je respecte), alors effectivement, comme l'écris laloula, vous n'avez pas vu "où Nolan a voulu aller".

Aucun mépris la dedans, mais le problème c'est que j'ai quand même cette tenace impression que Nolan lui même ne savait pas trop ou aller dans l'histoire.
Ceci dit, je ne fais pas un rejet total du film et je respecte Nolan pour beaucoup de ses films (Memento est à mon avis un petit chef d’œuvre).
Après je n'y ai pas trouvé de propos politique si virulent que ça, la force de l'émotion n'est porté que par la souffrance d'une séparation (père/fille) et jamais je n'ai été en empathie avec le reste de misère que l'humanité porte sur terre. Le fait d'avoir absolument voulu porter l'histoire entre Cooper et Murphy était peut être une erreur de scénario (surtout quand on voit la pirouette de fin) et finalement, si on ne s'attache pas à cette histoire, on se fiche un peu du film, il faut le reconnaitre. Peut être aurait il été utile de développer plus l'histoire du fils Tom (car finalement, on ne sait pas pourquoi il refuse de mettre à l'abrit sa famille malade, pourquoi il en veut à sa sœur, ... beaucoup de blanc à remplir). Peut être que si le sort de l'humanité aurait été plus mis en avant, j'aurai été plus en empathie et sans doute plus bouleversé d'émotion. Mais en tout cas, c'est vraiment pas ce qu'on m'a vendu à la base du film... de l'émotion. Et c'est pas le fait de dire que l'amour sauve tout qui fait que le film en parle plus (d'amour) :adieu:

PS : Et pour la petite histoire, j'ai voté "un peu", ce qui fait que je ne me trouve pas dans les fameux 9%. Je vais donc ravaler ma bave et essayer de mettre en ordre mes idées farfelues :oldy:
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Message » 22 Avr 2015 19:05

Vu dans Person of Interest, cakes à la marijuana. Ça explique tout. :mdr:

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