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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Vous l'avez vu et vous avez aimé...

un peu.
26
16%
beaucoup.
60
36%
à la folie !
62
37%
pas du tout !
18
11%
 
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Interstellar (Nolan)

Message » 08 Juin 2015 12:15

wopr a écrit:
Spoiler : cliquer pour lire

euh "race alien qui vient en aide" ...
ce n'est pas clairement dit et ça peut très bien être les humains du futur



Oui tu as raison...
Subjectivement, c'est ma vision des choses par rapport à ce qui n'est pas clairement exposé dans le film, mais la tienne est tout aussi probable que la mienne à ce sujet.
Boc21
 
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Message » 08 Juin 2015 15:26

A la fin Cooper "explique" que ce sont les humains du futur (ajoutant encore plus d'absurde au film).
ngc1976
 
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Message » 08 Juin 2015 15:29

Ah il faudra que je le revois ce film car je n'en ai aucun souvenir :oops:
Boc21
 
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Message » 08 Juin 2015 16:02

Même que c'est lui qui fait coucou à Brand quand elle croit à un "premier contact" :wink:


C'est une des grosses ficelles de Nolan, il essaie de faire gober ses explications foireuses en faisant dire à Cooper quand il s'adresse au robot dans le cube "Tu ne comprends donc pas?" Genre c'est tellement évident :roll:
ngc1976
 
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Message » 08 Juin 2015 16:50

Le centre du film de Nolan, c'est la relation entre le père et la fille, avec l'idée des cycles chronologiques différents (hibernation + relativité spatio temporelle).
C'est une idée assez proche d'au moins une histoire que j'avais lue, le récit du Consul dans Hypérion, qui est en fait la nouvelle que Dan Simmons avait écrite avant de mettre sur pied son projet de cycle romanesque. C'est une romance au départ entre deux jeunes gens. La femme vieillit "naturellement" sur sa planète, pendant que le narrateur revient tous les x années, après une phase où il était en hyper-sommeil, à voyager entre deux mondes. Donc le couple qui a 20 ans au début se retrouve avec 50 ans d'écart à la fin de l'histoire, avec le Consul qui a raté l'essentiel de la vie de l'amour de sa vie.
Dans Interstellar, je trouve que cet aspect (la relation affective père-fille, avec la fille qui vieillit alors que le père n'a que quelques semaines d'éveil) fonctionne plutôt bien, et je comprends que des gens y soient sensibles.

Ce qui me pose problème, c'est le cadre plus général, où il y a une exposition bourrée d'éléments arbitraires et de jargon scientifico-magique, où on produit un concept plus ou moins inspiré d'éléments scientifiques concrets pour justifier des péripéties de l'histoire. Et là, malgré toutes les interviews d'astrophysiciens, le film tourne beaucoup au grand n'importe quoi, entre les paradoxes spatio-temporels qui permettent à Cooper de retrouver son chemin sur n dimensions grâce à l'amour, le fait de commencer l'exploration des trois mondes par celui qui était le moins réaliste (proximité du trou noir), le comportement du personnage d'Anne Hathaway, dont le souci numéro un, c'est de retrouver son mec, ou toute la séquence sur la planète glacée.

Du coup, il y a un gros mélange d'ambition parfois proche de la prétention, de sentiment (qui marche plutôt bien pour les relations parents-enfants), et de désinvolture où l'on reprend des notions physiques complexes pour n'en retenir que le premier paragraphe sur Wikipedia.
Sledge Hammer
 
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Message » 09 Juin 2015 17:08

Ce qui me bloque dans ses films c'est quand il tente d'imposer ses explications. Elles tiennent pas la route et il s'imagine qu'employer des tons péremptoires leur donne du crédit, comme quand Cooper s'étonne devant le trou de ver. On nous sert un "bah oui tu t'attendais à quoi?" comme si c'était une vérité absolue. Alors que 10 fois moins de pseudo-explications, voire des protagonistes incapables d'expliquer ce phénomène contraire à ce qui avait été prédit jusqu'ici par les théories, auraient permis bien plus de profondeur et d'intérêt. Je n'ai aucun souci avec les représentations fantaisistes, mais pourquoi s'entêter à vouloir les rendre crédibles, surtout que c'est peine perdue?
ngc1976
 
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Message » 10 Juin 2015 10:25

/ A noter en préambule, que je n'ai pas du tout suivi la genèse de ce film, ni le marketing autour, je l'ai totalement zappé, et vu les affiches lors de ma séance des Avenger 2, donc, pas au a priori lors de la séance. /

La SF n'est souvent qu'un prétexte pour mettre en abîme les relations humaines / le pouvoir / les maux et les dérives de nos sociétés et permettent de s'affranchir de pas mal de barrières en inventant un futur plausible ou farfelu. Après tout, qui peut dire aujourd'hui avec certitude que les humains ont tout compris ou déchiffrés, même de loin, sur le monde qui nous entoure et les forces physique en jeu ?

D'ailleurs, à dire vrai, je suis plutôt du genre, quand les ficelles sont trop grosses, à gueuler comme un porc à l’abattoir. Pour dire, ce forum est fréquenté par un ami, qui, lorsqu'il a lu ma "critique", a était passablement surpris de voir que j'avais adoré ce film. Il me connait bien, surtout mes travers, et ce n'est pourtant pas le genre de film où il s'attendait à me trouver enthousiaste. Et contre toute attente, j'ai adoré.

Alors oui, il faut certainement laissé de côté pas mal de point scientifique, mais l'expérience cinématographique était vraiment à la hauteur pour ma part.

Et puis merde... d'où vient votre besoin viscéral de tout analyser au point de vous gâcher un film ???? ça me dépasse. Ce thread me rappel les discutions ahurissantes sur Avatar (film génialissime avec un scénario qui tient sur un feuille de PQ) à propos de la force nécessaire aux Navis pour percer les verrières des hélicos avec leurs lances.... sans déconner. Je sais pas si certains se relisent ici, mais ils feraient bien pire que les scénaristes des films critiqués.

Essayez de lâcher prise temps à autres, vous verrez c'est pas désagréable du tout, même si c'est devant des films avec des scénarios abracadabrantesque. On peut tout à fait avoir des plaisirs coupables :mdr:

Gimli,

PS : Je dis pas que l'on ne peut pas faire de film avec un bon scénario qui tient la route ET qui fait réfléchir, simplement, on peut aussi prendre son pied sur des films absurdes pour plein d'autre raison, et ce n'est absolument pas péjoratif de le faire uniquement sur le côté émotion.
Gimli
 
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Message » 10 Juin 2015 12:48

Donc comme d'hab il n' y aurait que deux possibilités :
- ceux qui savent apprécier sans se préoccuper des défauts
- ceux qui focalisent sur ces derniers en passant à côté des points positifs

Rien entre les deux :roll:
ngc1976
 
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Message » 10 Juin 2015 14:19

On est tous différents Gimli : on vit, éprouve, pense, analyse, s'interroge ou contemple un film, selon notre personalité et parfois même selon l'humeur dans laquelle on se trouve.
Pour certains, voir un film ne peut se distinguer de penser les intentions de son real et l'impact émotionel suscités selon tel ou tel effet.
C'est la manière de vivre un film pour certains (dont un qui se reconnaitra), ce n'est pas la mienne, même si je reconnais que l'exercice post visionage est interressant.
Voir même parfois passionant...encore merci pour the dark knight Pyjam au cas où tu ne te serais pas reconnu :friend:
Alors même si tu as raison Gimli, du fait qu'il est bon de vivre le film dans sa simplicité et quelque part un peu masochiste de se priver de son plaisir, je reconnais vivement l'intéret des analyses post film et des râleurs.
Parfois c'est effectivement un peu crétin genre calculer la force nécessaire pour une flèche de pêter un cockpit, ou prouver en quoi la cape de Batman ne devrait pas lui permettre de voler...par contre dire "une foule peut-être influencée sans s'en rendre compte et être invitée à accepter malgrès elle telles ou telles mesures fascites parce que dans ce film qu'elle a visionné il y a tel ou tel ou encore tel élément", ben je trouve cela interessant...particulièrement lorsque cela vient d'un film qui m'a vraiment plu.
Boc21
 
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Message » 10 Juin 2015 16:25

Moui

Ce qui me gêne, c'est que la plupart du temps les "gens" qui commentent sont eux même fortement influencés par leur vécu, et "voit" des choses qui n'existe que dans leur tête, si je puis dire. Mais à les écouter, ils savent mieux que le réalisateur / scénariste ou auteur ce qu'ils voulaient dire dans leur oeuvre... et ça me fait fortement sourire.

Je me rappel quelques conversations avec un auteur de roman que j'ai connu malgré moi (mais c'est une autre histoire) et qui me racontait un peu certaines rencontres avec des fans et des conversations avec des critiques, et il s'amusait toujours de voir l'interprétation que ces gens avait de ses livres... Le pire étant que tous ces gens savaient mieux que lui où il voulait en venir et finissait par lui expliquer que c'est lui qui ne comprenait rien.

Je me méfie toujours un peu des digressions et divagation des uns et des autres, seul compte mon avis à me yeux :mdr:

Plaisanterie mises à part, je suis comme tout le monde, très influencé par mon vécu, par mes lectures, par ma vision du monde et comme tu le dis si justement Boc21, par l'état d'esprit où je me trouve lors de la séance, c'est pourquoi j'essaye toujours de donner mon sentiment, mes émotions, mais pas forcément une critique construite et ultra détaillé, d'ailleurs j'en suis parfaitement incapable le plus souvent.

Ce qui gêne de toute manière dans toutes les critiques, c'est lorsque les intervenants ne s'attachent qu'à un des côtés de la pièce, pas de nuance, c'est bien ou pas bien, mais jamais entre les deux. J'accorde beaucoup plus d'intérêt à ceux qui par leur aisance à l'écrit arrivent à critiquer un film en nuance qu'ils aient ou non aimé.
Gimli
 
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Message » 12 Juin 2015 12:20

Ben c'est juste que tout le monde s'est déjà expliqué et répété pendant 30 pages, alors quand tu incrustes ton message montrant clairement que tu ne les as pas lues (ou vraiment mal)... surtout qu'il généralise à peine :zen: :zen: :zen:


A part ça pas de souci :wink:
ngc1976
 
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Message » 12 Juin 2015 18:08

Cher ngc1976,

Il se trouve que si, j'ai lu "presque les 30 pages", j'avoue volontiers en avoir sauté quelques unes dans le tas, mais surtout dû aux nombreuses redondances dans les messages des uns et des autres. Je pensais bêtement pouvoir exposer mon avis et avoir aussi le droit de me répéter, mais si la conversation est fini, fallait le dire :ane:

Cela dit, en me relisant, mon dernier post est... heu... disons que t'as était plutôt gentil :siffle: . Je peux pas être bon tout le temps non plus hein... pour ma défense lorsque j'écris, j'ai une légère tendance à la virulence et aux métaphores douteuses, du coup je me relis vingt fois, et m'auto-censure... et parfois, c'est moche :hein: )

N'empêche, que grâce ou à cause (au choix) de ce thread, ma prochain vision du film risque d'être plus critique, je verrais après coup si c'est un bien ou un mal
Gimli
 
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Message » 12 Juin 2015 18:49

Tu as raison : tu "pensais bêtement" :ane:

Vu que tu le prends bien, je rebondirais tout aussi gentiment en disant que quand on arrive dans une conversation, on est censés s'assurer d'avoir bien compris les différents points de vue avant de prendre la parole :grad: Sinon justement "la conversation est finie" :grad: :grad: :zzzz:
ngc1976
 
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Message » 15 Juin 2015 14:34

interstellar :

ce film à une puissance et force tranquille que j'apprécie énormément .

la scène de la poursuite du drone est évocatrice de beaucoup d idées et d'émotions .
tout dépend le vécu et ressentie de chacun lorsque l'on analyse cette scène.

pour ma part elle respire la contemplation même de la science-fiction.
l'étonnement des ses enfants face à ce drone survolant les champs de maïs.
ce père désirant à tout prix offrir/découvrir/ donner envie à ses enfants en partageant ce moment de science.
on sens que le père prend un plaisir immense à leurs offrir cet apprentissage.
quitte à tapisser plusieurs centaine de mètre d'epis de maïs..ils s'engouffrent presque à l'aveugle avec comme simple guide, cette machine volante au dessus de leur tête.
la musique accompagnant cette poursuite est envoûtante et cette osmose, mariage IMAGE/ SON, respire la perfection.
la joie des enfants et l'émerveillement dans leurs yeux, suivie de leur père observant, l'oeil fier, le savoir à porter de doigt....
il manipule cet objet volant grâce à l'écran de contrôle portatif.

ce passage est d'une simplicité mais pourtant enivrant ..et bourré d'indices, codes de science-fiction.

pour ma part bien sûr.
paradisie
 
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Message » 15 Juin 2015 14:42

la bibliothèque...première image du film,
tout est expliqué.

on aperçoit sur ce plan de bibliothèque plusieurs symboles :
.livres ( savoir et réflexion humaine )
.maquette navette spaciale ( folie humaine de toujours ce dépasser)
.poussière ( notre naissance puis notre perte/ finalité )

on peux les interpréter un peu différemment ...tout dépend.
paradisie
 
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