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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[ASTRO] Le Drame

Message » 10 Déc 2011 16:02

les 30's

Le sang d’un poète. 1930. Jean Cocteau. http://www.imdb.fr/title/tt0021331/

Les lumières de la ville. 1931. Charles Chaplin. http://www.imdb.fr/title/tt0021749/

Marius. 1931. Alexander Korda. http://www.imdb.fr/title/tt0022125/

Fanny. 1932. Marc Allegret. http://www.imdb.fr/title/tt0022877/

Le mouchard. 1935. John Ford. http://www.imdb.fr/title/tt0026529/

Désirs secret. 1935. Georges Stevens. http://www.imdb.fr/title/tt0026056/

César. 1936. Marcel Pagnol. http://www.imdb.fr/title/tt0027489/

Les temps modernes. 1936. Charles Chaplin. http://www.imdb.fr/title/tt0027977/

Le quai des brumes. 1938. Marcel Carné. http://www.imdb.fr/title/tt0030643/

La regle du jeu. 1939. Jean Renoir. http://www.imdb.fr/title/tt0031885/

Autant en emporte le vent. 1939. Victor Fleming. http://www.imdb.fr/title/tt0031381/
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Message » 14 Déc 2014 18:36

Le sang d’un poète. 1930. Jean Cocteau. http://www.imdb.fr/title/tt0021331/
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Message » 14 Déc 2014 18:36

Les lumières de la ville. 1931. Charles Chaplin. http://www.imdb.fr/title/tt0021749/
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Message » 14 Déc 2014 18:36

Marius. 1931. Alexander Korda. http://www.imdb.fr/title/tt0022125/

L'action se déroule principalement sur le Vieux-Port de Marseille et plus particulièrement dans le Bar de la Marine de César, où travaille son fils Marius. Jeune adulte, Marius tient le comptoir du bar mais il n'a qu'un rêve, embarquer sur l'un des bateaux qui traversent le port et prendre le large vers les pays lointains. Fanny, marchande de coquillages devant le bar avec sa mère, aime discrètement Marius depuis l'enfance. Et Marius, sans l'avouer, a toujours aimé Fanny mais garde ses distances avec elle. Pour pousser Marius à lui déclarer ses sentiments, Fanny attise sa jalousie en se laissant courtiser par le quinquagénaire Panisse, riche maître voilier et vieil ami de César. Malgré les trente années qui les séparent, Panisse la demande en mariage. Cette annonce provoque une vive dispute entre Marius et Panisse. Fanny éconduit alors Panisse et déclare son amour à Marius. Marius avoue l'aimer tout autant mais il est toujours tenaillé par son désir de partir vers le grand large. Sollicité pour un engagement immédiat sur un navire d'exploration, il voit le poste lui échapper et laisse alors libre cours à son amour et à son désir pour Fanny. Un mois plus tard, au petit matin, alors qu'Honorine, la mère de Fanny rentre prématurément d'une visite auprès de sa sœur, elle découvre les deux amants endormis dans la chambre de Fanny. Elle se précipite chez César et tous deux décident de les marier au plus vite. Mais au même moment, une nouvelle occasion de partir s'offre à Marius. Fanny comprenant que Marius ne sera jamais heureux tant qu'il n'aura pas cédé à sa folie de la mer, choisit de se sacrifier pour lui, prétendant qu'elle préfère finalement une vie rangée avec Panisse. Marius, aveuglé mais soulagé, s'écrie « Moi, j'épouse la mer et toi tu épouses l'argent de Panisse »; il se rue aussiôt vers le navire en partance, baptisé la Malaisie. Fanny bouleversée et déchirée retient ses larmes pour cacher à César le départ imminent de son fils mais en entendant une voix qui crie « Il part, il part... », elle s'évanouit d'émotion dans les bras de César. César aussitôt appelle Marius à l'aide, « Marius ! Où il est ce petit, bon Dieu ? » ; sur le large plan en plongée de la Malaisie qui sort du port, César appelle une dernière fois « Marius ! ».



le film a bientot un siecle et il n'as pas pris une ride. il y a la dedans une humanité, une tendresse qui est eternelle et universelle. pas de genie dans la mise en scene qui est plus une succession de scenes, du theatre filme en quelque sorte, mais des performances d'acteurs exceptionelles. la tentation est grande de se contenter de regarder raimu et charpin en roue libre, tel qu'en eux memes c'est a dire geniaux et qui sont passe du theatre au cinema instanement. comme je connais le film par coeur je me suis concentre sur fresnay et les seconds roles. fresnay c'est vraiment un monstre, son jeu est bien plus subtil qu'on ne dit habituellement si on fait abstraction de son accent marseillais un poil surjoué. quelle finesse, alors qu'a l'epoque, en ce debut du parlant ca surjoue souvent. un titan qui confirmeras avec la grande illusion, le corbeaux et d'autres films. les seconds roles sont extraordinaire avec un vattier (mr brun) plus que bon, un dulac trucullent et surtout une alida rouffe epoustouflante de justesse. Je passe sur orane demazis qui est archi nulle....un chef d'oeuvre dont on reparleras encore dans 100 ans.
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Message » 14 Déc 2014 18:37

Fanny. 1932. Marc Allegret. http://www.imdb.fr/title/tt0022877/

L'action se déroule sur le Vieux-Port de Marseille pendant l'entre-deux-guerres. Fanny, 18 ans, fille d'Honorine, une marchande de poissons, a laissé partir pour une expédition de cinq ans son amant Marius, fils de César, un cabaretier. Tous deux s'aimaient depuis l'enfance, mais lui rêvait surtout de naviguer vers des pays lointains. Quand Fanny apprend qu'elle attend un enfant de Marius, elle est prête à l'élever seule. Cependant sa famille veut éviter le déshonneur et le dénuement d'une fille mère. Aussi lui demande-t-elle de se marier avec Honoré Panisse, un commerçant honorable et prospère. Il est veuf depuis peu et l'a déjà demandée en mariage malgré leurs trente ans d'écart. Fanny est désemparée mais probe. Elle dévoile son secret à Panisse. Celui-ci, sans enfant, se réjouit de pouvoir reconnaître un fils qui lui succéderait. Il veut toujours épouser Fanny à condition qu'elle garde secrète l'identité du géniteur. Quant à César, il est d'abord choqué par Panisse, son ami, qu'il juge dépravé. Puis il est furieux de ne pas pouvoir élever son petit-fils. Finalement, il donne son approbation morale pour assurer, à l'enfant et à sa mère, sécurité et richesse. De plus Panisse offre à César de devenir le parrain. Près de deux années ont passé depuis le mariage. Panisse couvre d'attentions sa femme et leur fils. Mais Fanny est toujours amoureuse de Marius. Et son amoureux a pris tardivement conscience de ses sentiments durant son voyage lointain. Il a décidé de revenir en Europe pour la reconquérir. Et comprenant que le petit est de lui, il veut aussi faire valoir ses droits sur lui. Panisse est prêt à rendre sa liberté à sa femme, mais refuse de laisser l'enfant à son rival : Marius a du courage pour les sacrifices qu'il demande aux autres. Finalement Fanny et César renvoient Marius en mer au nom de l'honneur et pour l'avenir de l'enfant : le père c'est celui qui aime.



la suite de marius. rien a ajouter de plus, tout aussi exceptionnel.
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Message » 14 Déc 2014 18:37

Le mouchard. 1935. John Ford. http://www.imdb.fr/title/tt0026529/

L'Irlande des années 1920... Gypo Nolan est pauvre. Bon bougre, ivrogne et catholique, il est amoureux de Katie, une femme qui se prostitue pour survivre. Se lamentant sur leur sort, Katie remarque une publicité dans une vitrine qui promet l'Amérique pour 10 £, selon elle le monde leur appartiendrait s'ils avaient cet argent. Mais Gypo, abattu, reprend sa promenade nocturne et solitaire. Après avoir arraché une affiche offrant 20 £ de récompense à qui dénoncera Frankie McPhillip, son meilleur ami, militant de l'IRA pourchassé par la police, il finit par céder à l'appât du gain et informe la police du retour de Frankie auprès des siens. Celui-ci est abattu lors de la tentative d'arrestation. Gypo, qui attendait le résultat de l'opération au commissariat, empoche l'argent sous les regards méprisants de la police. Pour se couvrir il se rend, après s'être arrêté dans un bar, au domicile de l'ami abattu, où déjà des membres de la famille et de l'IRA veillent le corps. Son arrivée est peu discrète, et en cherchant à se disculper de ce que personne ne l'accuse, il finit par éveiller les soupçons. Pour s'en sortir, il accuse le tailleur d'être le délateur. Les membres de l'IRA le laissent partir et le filent discrètement. Gypo, commence à faire la tournée des bars pour dissiper son remords dans l'alcool et dilapide son argent en tournées générales…



unite de temps de lieux et d'action. comme la tragedie grecque. on est au debut du parlant et dans ce film il reste trop de traces du muet, tout ou presque est surjoué. dommage, le sujet est bon, la gestion du temps magnifique, la photo marquee par le film noir excellente. ca n'en fait pas un indispensable, meme si c'est ford.
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Message » 14 Déc 2014 18:37

Désirs secret. 1935. Georges Stevens. http://www.imdb.fr/title/tt0026056/

Alice Adams est une jeune femme issue d'une famille modeste. Au cours du seul bal auquel elle ait jamais assisté, elle rencontre Arthur Russell, un riche héritier. Mais leur entourage, qui voit d'un mauvais œil leur union, décide de leur mettre des batons dans les roues...



le melo type qui casse opas trois pattes a un canard malgre katharine qui est a tomber.... :oops:

Image
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Message » 14 Déc 2014 18:37

César. 1936. Marcel Pagnol. http://www.imdb.fr/title/tt0027489/

Vingt ans plus tard, Césariot, élevé à grands frais par le généreux Panisse, sort premier de l'école Polytechnique. Après l'enterrement de Panisse, il apprend que celui-ci n'est pas son vrai père et que son géniteur est en fait Marius, le fils de César, qu'on lui décrit plus ou moins comme un renégat. Pour en avoir le cœur net, il décide de le rencontrer incognito et, se faisant passer pour un journaliste, glane des informations auprès de son entourage à Toulon. Au cours d'une partie de pêche en tête-à-tête dans les calanques, il découvre l'homme sensible, doux et rêveur qu'est son père, mais les affabulations de comptoir de Fernand, son associé au casier judiciaire douteux, sèment à nouveau le doute dans son cœur. Profitant d'une visite professionnelle de Marius à Marseille, il décide de crever l'abcès, en provoquant une réunion de famille en présence de sa mère Fanny et de son grand-père César. À la suite de cette poignante explication, Césariot comprend que ses parents lui ont sacrifié leur jeunesse et leur amour ; et que toute sa famille et l'entourage savaient. Il œuvre alors à ce que Marius et Fanny, veuve et libre, se retrouvent et vivent enfin leur amour, resté intact après vingt ans.



dernier volet de la trilogie avec toujours cette humanite qui saute aux yeux a chaque scene. dans de troisieme film c'est fresnay qui montre tout son titanesque talent dans les scenes finales ou il est d'une sensibilite, d'une justesse eblouissante. demazis ne s'est pas ameliore et elle est le (tout petit) point faible des trois films.
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Message » 14 Déc 2014 18:37

Les temps modernes. 1936. Charles Chaplin. http://www.imdb.fr/title/tt0027977/
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Message » 14 Déc 2014 18:37

Le quai des brumes. 1938. Marcel Carné. http://www.imdb.fr/title/tt0030643/

Jean (Jean Gabin), un déserteur de l'armée coloniale, arrive au Havre, d'où il veut quitter la France. Dans le bistrot de Panama, un original, il fait la connaissance de Nelly (Michèle Morgan), jeune fille mélancolique terrorisée par son tuteur Zabel (Michel Simon), qu'elle soupçonne d'avoir assassiné Maurice, son amant. Pour défendre Nelly, Jean tue Zabel. Alors qu'il s'enfuit pour le Venezuela, il est assassiné par Lucien (Pierre Brasseur), un jeune truand local dont il s'est attiré la haine.



je n'avais jamais vu le film, etrangement. je m'y suis lance sur la pointe des pieds et puis au bout de 10mn il m'as convaincu. convaincu que c'est un tres bon film. alors evidement il y a des faiblesses, gabin comme toujours, dont je me demande a chaque fois ce qu'on pouvais bien lui trouver, et puis morgan, belle certes mais tout aussi mediocre. le jeune brasseur aussi, mais finalement son jeu outre caracterise bien la mediocrite du personnage qu'il incarne. tout le reste de la distribution est par contre extraordinaire. il y avais des seconds roles a l'epoque, de tres grands acteurs, et puis michel simon, bien infame. et puis la photo est magnifique, les dialogues excellent, c'est bien filmé, bonne gestion du temps. oui un tres bon film.
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Message » 14 Déc 2014 18:38

Autant en emporte le vent. 1939. Victor Fleming. http://www.imdb.fr/title/tt0031381/

Géorgie, 1861. Scarlett O'Hara est une jeune fille de la haute société sudiste dont la famille possède une grande plantation de coton appelée Tara. Courtisée par tous les bons partis du pays, Scarlett O'Hara n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes. Scarlett a un caractère bien trempé, obstiné, rusé et capricieux qui fera sa force et sa faiblesse, et donnera à Autant en emporte le vent un dynamisme particulier. Ashley cependant est promis à sa cousine, la vertueuse Melanie Hamilton. Scarlett cherche à tout prix à le séduire, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique et controversé Rhett Butler qu'elle retient l'attention. Ce dernier l'a surprise alors qu'elle avouait son amour à Ashley. Fasciné par l'énergie et la force de caractère de l’héroïne, il n'aura d'yeux que pour elle, malgré son indépendance d'esprit. Pendant ce temps, la guerre de Sécession éclate, Ashley avance son mariage avec Mélanie, et Scarlett, pour le rendre jaloux, épouse Charles Hamilton, le frère de Mélanie. À la suite du décès de son mari à la guerre, elle se rend à Atlanta chez Mélanie et sa tante. Elle défraie la chronique en valsant, toute de noir vêtue, avec Rhett Butler lors d'un bal de charité. La guerre fait rage, les Sudistes reculent, les blessés affluent à Atlanta. Mélanie accouche avec l'aide de Scarlett et Rhett Butler les aide à fuir la ville menacée par les Nordistes. Elles rejoignent Tara. La mère de Scarlett est morte, son père a perdu la raison, ses sœurs sont affaiblies, les esclaves se sont enfuis. Elle connaît alors la misère, la peur, le travail dans les champs pendant plusieurs années. La guerre de Sécession prend fin, Ashley rentre de captivité et s'installe à Tara entre deux femmes amoureuses. Les impôts de Tara sont augmentés et Scarlett n'est pas à même d'y faire face. Elle cherche qui pourrait l'aider. Elle pense alors à Rhett Buttler. Elle retourne à Atlanta, mais il est en prison (accusé du meurtre d'un noir qu'il a bel et bien commis). Elle lui propose contre les 300 dollars (d'impôt) de devenir sa maîtresse, mais, blessé, il refuse. Furieuse, elle rencontre le fiancé de sa sœur Suellen, Franck Kennedy, apprend qu'il a réussi à constituer quelques économies, lui fait croire que sa sœur va en épouser un autre et finalement l'épouse et arrive à payer les impôts de Tara. Une fois installée à Atlanta, elle se met à faire le commerce du bois (activité florissante liée à la reconstruction), et fait même revenir à Atlanta Mélanie et Ashley Wilkes qu'elle associe à son affaire. Ses affaires prospèrent. Cependant elle ignore que son mari et Ashley ainsi que d'autres anciens sont liés au Klan ; elle se fait agresser en allant à une de ses scieries. Son mari et d'anciens sudistes tuent plusieurs personnes ; son mari décède lors de cet incident, tandis que d'autres sudistes comme Wilkes et le docteur Meade doivent le salut (ils manquent d'être arrêtés) à Buttler. Le lendemain de l'enterrement de son mari, Butler demande à Scarlett de l'épouser. Elle accepte. S'ensuivra une union pleine d'incompréhension, avec la naissance d'une fille que Rhett chérira plus que tout, et une fausse couche au cours de laquelle Scarlett manquera perdre la vie. Les époux s'éloignent, la petite fille meurt dans un accident de poney, en voulant sauter la barrière, laissant Rhett inconsolable. Il perçoit que l'amour de Scarlett pour Ashley ne faiblira pas. Mélanie Hamilton, tente, malgré les recommandations des médecins, de donner la vie à un second enfant. Elle n'y résistera pas, et meurt. Voilà Ashley Wilkes libre, mais la vérité se fait jour dans l'esprit de Scarlett : c'est Rhett qu'elle aime et depuis toujours. Mais trop tard, quand elle lui annonce qu'elle a compris qu'elle l'aimait et qu'il lui dit que son amour pour elle est mort, elle lui demande « que vais-je devenir ? », il lui répond « Frankly, my dear, I don't give a damn » - « Franchement, ma chère, je m'en fous (traduction littérale) » (dans la version française : « Franchement, ma chère, c'est le cadet de mes soucis »). Le film se termine sur Scarlett O'Hara, résolue à reconquérir Rhett. Elle décide de retourner à Tara afin d'y trouver les forces pour mener à bien cette reconquête. Pendant tout le film chacun aime l'autre à contre temps, et chacun se trompe sur soi-même et sur la vraie nature de ses sentiments.

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Message » 14 Déc 2014 18:38

La regle du jeu. 1939. Jean Renoir. http://www.imdb.fr/title/tt0031885/

Premier temps: Le film débute avec l'atterrissage, de nuit à l'aéroport du Bourget, de l'aviateur André Jurieux qui vient de battre le record de traversée de l'Atlantique. Il est accueilli par une foule en liesse, à travers laquelle son ami Octave arrive à se frayer un chemin. Octave apprend au héros du jour que la femme pour laquelle il avait entrepris son raid n'a pu venir. À la journaliste de radio qui lui tend son micro, l'aviateur laisse éclater son amertume en la qualifiant de « déloyale ». Un effet de montage nous amène à cette femme : c'est la jolie Christine de la Cheyniest, d'origine autrichienne. Dans ses luxueux appartements, elle écoute l'émission consacrée à l'exploit, mais éteint rapidement la radio. Lisette, sa femme de chambre, l'assiste. Christine est mariée, depuis trois ans, au marquis Robert de la Cheyniest. Lisette est quant à elle mariée depuis deux ans à Schumacher, le garde-chasse, en Sologne, de la luxueuse résidence de campagne du couple. Une scène de discussion entre Christine et le marquis nous apprend que celui-ci connaît la relation ambiguë de son épouse et d'André Jurieux. Mais le mari semble pardonner à son épouse et rejette la faute sur l'aviateur, trop naïf avec les femmes. Tout semble rentrer dans l'ordre, mais Robert s'absente un instant et va téléphoner. Le but de ce coup de fil est de rencontrer sa maîtresse, Geneviève de Marras, afin de mettre un terme à leur relation. Dès le lendemain du petit scandale radiophonique, Robert et Geneviève se voient. Le marquis n'arrive pas à rompre. Trop faible, il se laisse persuader par les arguments de Geneviève. Elle est invitée dans la propriété de la Cheyniest, en Sologne, le domaine de la Colinière, pour un weekend de chasse. Une séquence montre André conduisant à toute vitesse, à la frayeur d'Octave son passager, sur une petite route, et se jetant volontairement dans le décor. Les deux compagnons sont indemnes. Pour mettre fin à ce désespoir amoureux, Octave décide de parler à Christine, son amie d'enfance. Habilement, il parvient à la persuader d'inviter André pour le weekend. Il convainc aussi Robert, qui le qualifie toutefois de « dangereux poète », expression sur laquelle se clôt la première partie du film.

Second temps: La suite du film se passe en Sologne, au domaine de la Colinière. Schumacher, garde-chasse de ce domaine, patrouille dans les bois. Il prend sur le fait Marceau, un braconnier, qui a attrapé un lapin avec un collet. Les deux hommes croisent le marquis, agacé par la prolifération des lapins. La Chesnaye et Marceau sympathisent immédiatement. Marceau obtient un emploi de domestique au château. Dès son arrivée, l'ex-braconnier fait la cour à Lisette, qui ne se montre pas insensible. Les invités, appartenant tous à l'aristocratie et à la grande bourgeoisie, sont arrivés. Christine accueille devant ses hôtes Jurieux et, sauvant les apparences, met en avant leur amitié. Le marquis décide d'organiser une fête costumée en l'honneur de l'aviateur. La partie de chasse peut débuter. Les chasseurs se positionnent et abattent un grand nombre d'animaux. À la fin de la partie de chasse, Robert entraîne Geneviève à part pour rompre. Celle-ci lui réclame un baiser d'adieu. Christine, au moyen d'une petite lunette, surprend par hasard ce baiser. Elle se trompe dans la signification à lui donner. Dès lors, elle souhaite trouver un moyen pour se venger de son mari. Lors de la fête, tout s'entremêle. Dans le château, Schumacher se lance à la poursuite de Marceau en tentant de le tuer à coups de pistolet. Lorsque Christine voit Geneviève se pendre au cou de Robert, elle choisit de le tromper avec Saint-Aubin, un aristocrate. Mais elle n'aura pas le temps d'accomplir cet acte. En effet, André Jurieux les surprend et inflige une sévère correction à Saint-Aubin. Seule avec André, Christine lui avoue son amour mais l'aviateur n'a pas la réaction attendue : il ne veut pas partir tout de suite, il est décidé à respecter les convenances et à avertir La Chesnaye. La poursuite entre Marceau et Schumacher fait justement surgir André et Christine devant le marquis. Les deux hommes se battent violemment. Une balle tirée par Schumacher les fait subitement s'arrêter. Ils finissent par se réconcilier. Durant ce temps, Octave, en compagnie de Christine, constate qu'il n'est qu'un parasite et un raté. Christine dit ne plus savoir si elle aime André. Schumacher et Marceau sont renvoyés du château. Ils se réconcilient eux aussi. Dans une petite serre à l'écart, Octave déclare à Christine qu'il l'aime. Ils décident de s'enfuir ensemble. Dissimulés par l'obscurité, Schumacher et Marceau observent la scène et prennent Christine pour Lisette, car Christine porte une pèlerine offerte par le garde-chasse à sa femme. Octave est rentré au château pour prendre les affaires de Christine. Il croise Lisette qui le persuade d'abandonner son projet de fuite avec la marquise. Octave envoie André à sa place. Lorsque l'aviateur s'apprête à rejoindre la serre, il est abattu net d'un coup de fusil par Schumacher qui l'a confondu avec Octave. Prévenus par Marceau, La Chesnaye puis Lisette se précipitent. Octave et Marceau décident de quitter le château. Alertés par le bruit, les invités se retrouvent devant le perron du château. Le marquis de La Chesnaye trouve une justification au crime de Schumacher. Il explique, sans que personne ne soit dupe, que Schumacher croyant voir un braconnier a tiré, comme cela était son droit. Officiellement, il s'agit donc d'un accident.



l'ennui avec ces films sacralisé c'est d'avoir une vision la plus objective possible. car c'est a un monument de l'histoire du cinema auquel on est convié. de ces films qui trustent regulierement le podium de classement des meilleurs films. je vais evacuer d'emble cet aspect: de mon point de vue autant la grande illusion merite son aura autant ce film, qui est un tres bon film, n'est pas le chef d'oeuvre absolu qu'on nous presente habituellement. Habilement renoir nous explique en preambule que le film n'est pas une peinture de moeurs, une critique de la societe mais quasiment une piece de boulevard filmé. sauf que c'est bien la metaphore d'un monde finissant, celui de l'oisivete, de la legereté de la tres grande bourgeoisie meleé a l'aristocratie auquel on assiste. tout ce petit monde est totalement inconsequent et danse sur un volcan, la guerre qui viens, evoque de maniere allusive. finalement les personnages les plus interessants sont les domestiques tant les maitres sont vides, creux, futiles. niveau mise en scene c'est l'utilisation du contre champs qui est marquante et qui presente une nouveauté. bref, voyez ou revoyez ce film, qui est tres bon mais n'est pas un indispensable et un sommet absolu du 7eme art.
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Message » 14 Déc 2014 18:39

Les raisins de la colère. 1940. John Ford. http://www.imdb.fr/title/tt0032551/

Le dictateur. 1940. Charles Chaplin. http://www.imdb.fr/title/tt0032553/

Rebecca. 1940. Alfred Hitchcock. http://www.imdb.fr/title/tt0032976/

Citizen Kane. 1941. Orson Welles. http://www.imdb.fr/title/tt0033467/

La splendeur des amberson. 1942. Orson Welles. http://www.imdb.fr/title/tt0035015/

Les enfants du paradis. 1945. Marcel Carné. http://www.imdb.fr/title/tt0037674/

Le château du dragon. 1946. Joseph L Mankiewicz. http://www.imdb.fr/title/tt0038492/

Le narcisse noir. 1947. Michael Powell/Emeric Pressburger. http://www.imdb.fr/title/tt0039192/

Sang et or. 1947. Robert Rossen. http://www.imdb.fr/title/tt0081398/

Le mur invisible. 1947. Elia Kazan. http://www.imdb.fr/title/tt0039416/

Macbeth. 1948. Orson Welles. http://www.imdb.fr/title/tt0040558/

Nous avons gagné ce soir. 1947. Robert Wise. http://www.imdb.fr/title/tt0041859/

Chaines conjugales. 1949. Joseph L Mankiewicz. http://www.imdb.fr/title/tt0041587/
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Message » 14 Déc 2014 18:40

Rebecca. 1940. Alfred Hitchcock. http://www.imdb.fr/title/tt0032976/

Mrs. Edythe Van Hopper, horripilante veuve âgée, accompagnée de sa jeune demoiselle de compagnie, est en villégiature à Monte-Carlo dans l'hôtel Côte d'Azur lorsque leur chemin croise celui de Maxim de Winter, riche veuf, qui n'a aucun mal à séduire la jeune fille et, dans la foulée, à l'épouser et l'emmener dans sa demeure ancestrale de Manderley, quelque part sur la mystérieuse côte de Cornouailles. Les premiers contacts avec le personnel du château, régenté par la peu amène gouvernante Mrs. Danvers, sont glaciaux. Cette dernière, en effet, attachée depuis toujours au service de feue Mrs. de Winter, Rebecca, et lui vouant une passion sans limite, même à titre posthume, n'accepte pas l'intrusion de l'« usurpatrice ». Le souvenir de l'épouse disparue et vénérée continue de hanter le sombre château ...



fabuleux film qui n’usurpe pas sa legende, du tres grand Hitchcock. mise en scene d'une tres grande precision, le clacissisme porte a ce niveau est quasi insurpassable. L'histoire est excellente portee par des acteurs formidables. les seconds roles sont tous excellents, surtout georges sanders en seduisant escroc (bon georges sanders est toujours tres bon). reste les trois roles principaux. Judith Anderson en Mrs. Danvers est terrifiante et juste parfaite dans le role, elle est le demon incarné, la noirceur, la malveillance. Laurence olivier est bon, sans plus. celle qui eclabousse l'ecran de sa beaute simple et de la justesse de son jeu c'est joan fontaine (soeur de olivia de havilland). quelle magnifique actrice et superbe femme, d'une grande modernité. un tres tres grand film.

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Dernière édition par astrorock le 15 Déc 2014 10:18, édité 2 fois.
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