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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[ACTU] Neuchatel International Fantastic Film Festival 2009

Message » 01 Juil 2009 12:46

Bonjour à tous.

Cette année encore, je suis à Neuchâtel, petite ville suisse qui va recevoir pendant 6 jours plus de 20000 spectateurs à l’occasion du Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel (NIFFF en anglais).

Toute la programmation et les détails se trouvent sur le site du NIFF.

Cette année Bong Joon-ho (The host, Memories of Murder) sera le président du jury.

Le NIFFF c’est non seulement les films en compétition mais c’est aussi un choix de films du nouveau cinéma d’Asie, un hommage à William CASTLE, quelques exemples du cinéma transgressif de Hong Kong (la fameuse catégorie III), une présentation du cinéma de genre scandinave contemporain, une compétition de courts métrages, et je passe les cartes blanches, les expos… le NIFFF c’est énorme.
Mais ce festival est fantastique à plus d’un titre car il reste très accessible, populaire et festif.

Donc si certains d’entre vous sont aussi au festival, je nous invite à nous prendre une bière sous la tente du NIFFF, en face du cinéma APPOLO 1-2-3, là où quasiment tout se passe. Car tout ce festival se passe dans 5 salles + un OPEN AIR !

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Cérémonie d’ouverture + MOON

Message » 01 Juil 2009 12:54

La cérémonie d’ouverture est comme d’habitude impayable car outre la présentation faite par les organisateurs de ce festival, les «officiels» et les «politiques» de la ville et du canton se doivent de faire un petit discours à l’honneur du cinéma de genre. Et chacun d’être à la fois surpris, un peu gêné aussi, mais très fier, de soutenir un cinéma systématiquement transgressif dans l’excès et jamais complètement respectable. C’est bien l’intérêt du NIFFF et des autres festivals de films de genre que de faire sortir ce cinéma de son ghetto.

Moon(2009 UK) de Duncan Jones, avec Sam ROCKWELL et la voix de Kevin SPACEY.

Alors j’ai appris que Duncan Jones est le fils de David BOWIE ! Et il fait donc du cinéma.

MOON est un petit film de SF bien sympathique qui rappelle par son ambiance le SOLARIS de Steven SODERBERGH, 2001 l’odyssée de l’espace et à plein d’autres thèmes de la SF.

Nous sommes dans un avenir proche où l’homme maitrise la fusion nucléaire grâce à la découverte de l’hélium 3 qui se trouve à profusion pas plus loin que sur la lune.
Tout le film se passe là haut où un certain Sam Bell, joué par Sam Rockwell, fait tourner une ferme lunaire qui récolte l’hélium 3, aidé pour cela de son fidèle robot Gerty.
Il est tout seul depuis 3 ans, ne parle avec sa femme et sa fille, ainsi qu’avec le support terrestre d’ailleurs, que par messages différés, car la messagerie instantanée est en panne et le support terrestre ne juge pas urgent de la réparer (les crevards !). Et il commence à péter sérieusement les plombs. Ça tombe bien, son contrat prend fin et il va pouvoir rentrer incessamment sous peu chez lui retrouver sa femme et son enfant.

Mais voilà. Peut-être parce qu’il pète un peu trop vite les plombs et qu’il est pris d’hallucinations qui vont provoquer un grave accident, il va découvrir la vérité sur lui, ceux qui l’emploient, et que le monde est encore très méchant ! Finalement dans le futur rien ne change.

Ce MOON est vraiment un film sympat, interprété par un très convainquant Sam Rockwell, qui évidemment ressasse des thèmes vus mille fois dans la SF mais c’est bien fait, tout est bien amené, baigné par les jolis thèmes musicaux de Clint MANSELL.

Attention, la bande annonce révèle un peu trop de choses...

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The Countess

Message » 01 Juil 2009 12:57

The Contess (Allemagne, 2009) de et avec Julie DELPY

Cela se passe au 17ème siècle je crois, et c’est l’histoire de la très riche et très puissante comtesse Erzebet Bathory (Julie DELPY), qui tombe amoureuse d’un petit jeune de 20 ans (Daniel Brühl) mais dont le père (William Hurt) fera tout pour empêcher l’idylle. C’est peut-être à cause de cet amour contrarié et croyant que son amant l’a quitté parce qu’elle est trop vieille que la comtesse tuera des centaines de jeunes vierges pour en recueillir le sang et s’en badigeonner le corps espérant ainsi conserver éternellement sa beauté.

Julie DELPY dans tout le film ressemble à un portrait de femme du 17ème siècle ! Elle a la pose, le profil et la couleur. Pas étonnant certes, mais cela donne un réalisme irréel ! On aurait mis un cadre doré ornementé autour de l’écran que cela en aurait été parfait. Je dis ça parce que je ne suis pas très client de ce type de reconstitution historique. Julie DELPY joue très bien, et les différents plans entremêlés de l’histoire, amour, folie et politique, sont bien exposés mais c’est un peu pesant pour moi. Je préfère les délires d’un Shekhar Kapur dans Elisabeth : the golden age, c’est un peu plus épique.

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Histeria

Message » 02 Juil 2009 15:31

Histeria(Malaisie 2008) de James Lee

6 jeunes adolescentes pourries gâtées s’amusent un soir comme des folles à faire dans le jardin de leur école, au pied d’une fourmilière, des incantations sataniques. Pas de bol, il y a effectivement un démon très méchant et très laid dont la fourmilière est apparemment la borne d’appel. Après une heure où l’on voit des jeunes malaysiennes habillées de jolis pyjamas s’amuser à se faire peur, le démon déboule enfin et dévore (presque) tout le monde.
Ce film a la naïveté, les moyens et le niveau artistique d’une série B des années 70. J’avais l’impression de voir un vieux Lucio Fucci, sauf que ce film ne m’a pas intéressé du tout. Mais si vous êtes sensible au charme des collégiennes malaysiennes qui se promènent en pyjamas le film a quand même un petit intérêt.

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Franklyn

Message » 02 Juil 2009 15:34

Franklyn(UK 2008) de Gerald McMorrow

C’est ce que l’on appel un film choral. Plusieurs histoires s’entrecroisent et l’on cherchera tout le long à savoir ce qui les lie. Un jeune homme (Sam Riley – Control) se fait larguer le jour de ses noces par sa fiancée et part à la recherche d’un amour d’enfance croisé par hasard dans une rue de Londres. Une artiste plasticienne (Eva Green – Casino Royale) met son suicide en scène tous les mois. Un homme (Bernard HILL – Theoden dans le retour du roi) est à la recherche de son fils en fuite. Et un justicier masqué (Ryan Phillippe – Way Of The Gun) arpente les rues de Mean while City, ville futuriste digne de Dark City, gouvernée par un pouvoir dictatorial ecclésiastique qui oblige tous ses concitoyens à avoir une religion, quelle qu’elle soit (sachant qu’à partir d’une notice de lave linge on peut bâtir une religion !).

Ce sont évidemment les deux réalités parallèles qui donnent sa dimension fantastique à ce film. Le réalisateur ne cherche pas à nous perdre dans l’enchevêtrement d’histoires, au contraire, on aperçoit rapidement de quoi il en retourne et quand toutes les histoires convergent, quand il n’y a plus de mystère, on reste quand même accroché. C’est un joli conte de fée, lugubre, qui se termine exactement comme un conte de fée.

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Tears for Sale

Message » 02 Juil 2009 15:35

Tears for Sale (2008 Serbia and Montenegro) de Uros Stojanovic

Cela se passe en Serbie, après la 1ère guerre mondiale, et il n’y a quasiment plus d’hommes. Il ne reste que des femmes, dont les plus jeunes n’ont toujours pas connu l’amour. 2 sœurs partent à la recherche de mâles pour assurer la pérennité de leur village.

Ce film est un pur délire visuel. Comme c’est serbe, ça chante des chœurs tristes et ça danse tout le temps. C’est coloré, très agité, bourré d’effets spéciaux et l’on cherche un peu en vain un sens à cette parabole. Mais qu’importe le sens général et l’histoire car chaque scène alterne humour macabre, émotion, poésie qui se suffit à elle-même.

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Coffin Rock

Message » 02 Juil 2009 15:37

Coffin Rock (2009 Australia) de Rupert Glasson

C’est le film type home invasion.
On est dans un bled australien où vit un couple modèle qui malheureusement n’arrive pas à avoir d’enfant. Arrive de nulle part le jeune gars paumé qui fait une fixette sur la femme qui elle-même dans un moment d’égarement se fait sauter par lui. Evidemment elle tombe enceinte et le cauchemar commence parce que le jeune paumé, c’est un psychopathe, qu’il veut son enfant, la femme et qu’il est persuadé qu’elle l’aime (au moins un peu).

Ambiance bien stressante dans ce film où la femme est totalement pris au piège entre le psycho qui part en roue libre et son mari qui n’est pas peu fier d’être enfin un homme (dans son bled celui qui n’a pas d’enfant n’est jamais tout à fait un mâle). Mention spéciale pour cette ambiance où ce qui ne doit être que joie et bonheur, une future naissance, devient pour cette femme un cauchemar éveillé. Chaque fête surprise organisée en son honneur est vécue par elle comme un simulacre fantasmé d’agression, tandis que le jeune rôde, avant de passer à l’acte.

C’est vraiment un bon petit thriller bien troussé, d’abord home invasion pour finir en survival, qui ne renouvelle pas les codes du genre mais n’en rajoute pas, reste sobre et très crédible jusqu’à la fin.

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Cold Prey II

Message » 02 Juil 2009 15:39

Cold Prey II (2008 Norway) de Mats Stenberg

Bon, je vais peut-être spoiler un peu mais même sans la raconter je suis sur que vous auriez deviné l’histoire. Mais vous savez comme moi que l’intérêt de ces slasher / survival ne réside jamais dans l’originalité d’une nouvelle histoire mais dans la façon dont les meurtres sont amenés et mis en scène.

Cold Prey II démarre exactement là ou Cold Prey I finit. Donc pour ceux qui n’ont pas vu l’épisode précédent, une bande de surfeurs des neiges part faire du surf dans les montagnes norvégiennes. L’un se blesse. Ils trouvent refuge dans un hôtel désaffecté qui, bien évidemment, abrite sont traditionnel homme des neige, taillé comme un robot anti-char et aussi déterminé et efficace que Jason (sauf que lui c’est toujours avec un gros piolet). A la fin tout le monde fini dans une crevasse, surfeurs et homme des neiges, sauf l’héroïne qui a balancé l’homme des neiges et qui réussit à s’enfuir.
Et Cold Prey II commence avec un flic qui l’a récupère sur la route au bord de l’épuisement. Elle raconte son histoire à la police qui part vérifier ses dires en se rendant directement à la crevasse, où ils trouvent les corps (et plein d’autres au passage) y compris celui de l’horrible bonhomme de neige. On ramène tout ce beau monde à l’hôpital et vous savez comme moi qu’un horrible homme des neiges est increvable et que même congelé il continue à vivre. Et c’est reparti pour un tour de piolet dans ta tronche !

Projeté à 1 heure du mat après 4 films d’affilé ça le fait quand même. C’est bourrin et efficace et surtout l’homme des neiges ne manque ni d’humour ni de panache et c’est en cela d’ailleurs que réside l’intérêt des Cold Prey.

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Grace

Message » 03 Juil 2009 13:27

Grace (2008 USA) de Paul Solet

Petit film indépendant américain, GRACE est surprenant par son dénuement et sa simplicité (pas trop de moyens aussi peut-être).

Ce film raconte l’histoire d’une future maman, un peu beaucoup portée vers les médecines douces, voire parallèles, les modes de vie bio et à fond dans le végétarien, qui suite à un accident de voiture perd son mari et le bébé. Bien que le bébé soit déclaré mort, elle souhaitera mener sa grossesse à son terme, accouchera d’un cadavre mais qui, contre toute attente, ressuscite ! Sauf que rapidement, elle va se rendre compte que bébé n’est pas tout à fait vivant et peut-être encore un peu mort. Et bébé zombie ne fonctionne pas au lait maternel mais plutôt au sang maternel ! Et je ne vous dis pas quand GRACE (oui c’est une fille !) va faire ses dents !

Au-delà de l’aspect gore du film il y a une image assez terrible de la mère. D’un côté on a une mère et son bébé qu’elle veut faire vivre à tout prix et qui illustre exactement l’expression consacrée de nos mamans quand elles nous disent qu’elles se saignent aux quatre veines pour nous. De l’autre on a la mère du défunt mari, femme sévère (c’est un juge), possessive (la chambre d’ado de son fils est intacte), infantilisante (elle traite son mari comme s’il était lui-même un enfant), et qui dévorée par le chagrin d’avoir perdu son fils, va tout faire pour récupérer l’enfant.

Si l’auteur avait des comptes à régler avec la maternité, il l’a fait dans ce film.

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The Children

Message » 03 Juil 2009 13:34

The Children (2008 UK) de Tom Shankland

C’est un week-end de la saint-sylvestre, à la campagne, en famille, avec les enfants, qui se déroule le plus normalement du monde jusqu’à ce que les enfants se transforment en une meute de tueurs particulièrement bien organisés. Les enfants montent des guets-apens mortels particulièrement bien élaborés pour des parents qui n’arrivent pas à croire ce qui leur arrive et sont donc dans l’incapacité de se défendre : une mère, blessée, menacée, n’arrivera quand même pas à tuer une fillette qui n'est pourtant pas sa fille.

C’est vraiment un film très grinçant, presque dérangeant. Dans la salle des spectateurs poussaient des hourras quand un môme se faisait enfin tuer (vous verriez ce qu’ils ont fait à leur père vous aussi vous pousseriez des hourras) car de notre point de vue de spectateur c’étaient quand même des sales gosses. Et pourtant on comprenait ces parents quasi impuissants à se défendre, parce qu’ils aiment leurs enfant. C’est pas beau ça ?

Bon film politiquement incorrect.

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Left Bank

Message » 03 Juil 2009 13:37

Left Bank (2008 – Belgium) de Pieter Van, Hees

Le réalisateur nous a présenté son film avant la projection. Il était tout surpris de venir à un festival. Son film avait un si petit budget disait-il, qu’il n’imaginait pas qu’il sortirait de Belgique.

C’est l’historie d’une jeune sportive de haut niveau qui doit se reposer à cause d’un problème d’anémie sanguine. Au même moment elle se fait draguer par le beau gosse de service, d’origine russe, vendeur de voitures (le mec dans les bagnoles quoi) qui vit dans un belle immeuble dans une zone appelée « LEFT BANK » et qui lui propose de rester quelques temps. Comme elle est à la cool avec lui elle emménage et c’est là que les ennuis commencent.

Ce film traite de l’occulte et des rites païens qui seraient encore perpétrés de nos jours. Ce film fait un peu penser à Rosemary’s baby pour le côté « dans quoi me suis-je fourrée ? » et son rite sacrificiel. Ça se veut ancrer dans la réalité (garanti sans SFX). C’est plutôt bien joué, on s’attache aux personnages, je ne sais pas quoi reprocher à ce film sauf que c’est un peu sans relief et limite ennuyeux.

Je retiens juste la leçon de drague du russe : tu rentres à poil dans le vestiaire des filles pour exhiber ton corps d’athlète en prétextant que tu y as perdu tes fringues. Simple, non ?

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Infestation

Message » 03 Juil 2009 13:39

Infestation (2009 – USA) de Kyle Rankin

Enfin du film SF bien délirant comme j’aime !

Des araignées géantes ont envahi la Terre (ou au moins les USA comme d’habitude). Tout le monde est encoconné dans des toiles pour servir de nourriture à la reine des araignées qui repeuple la Terre avec son espèce. Un petit groupe sort de son cocon et organise la résistance.

Ce film est vraiment un hommage aux films de monstres multi pattes des années 60. Il y un bon rythme, beaucoup d’humour, c’est jamais sérieux, le film décontracté sympat.

Rien d'autre à dire.

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The Handsome Suit

Message » 04 Juil 2009 12:39

The Handsome Suit (2008 – Japan) de Tsutomu Hanabusa

Enfin de la comédie japonaise bien loufoque !

Takurô est un type laid, gros, au look porcin mais c’est un sympathique et très bon cuisinier avec un cœur d’or. Mais voilà, dans un monde où seule l’apparence compte, il est méprisé et n’a aucune chance de connaître l’amour.
C’est alors qu’on lui propose le costume qui rend beau. Vous entrez dans une espèce d’énorme poupée gonflée qui ressemble à un Bibendum et un coup d’aspirateur plus tard pour que le costume prenne sa forme vous devenez le bellâtre de service. Succès garantie.

C’est un vrai délire comique, avec un sens du grotesque que seul les japonais savent bien faire. C’est beau et bien filmé, kitsch à souhait, rafraîchissant, on passe un super moment.

Vous vous doutez évidemment de la morale de l’histoire…

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Cyborg She

Message » 04 Juil 2009 12:41

Cyborg She (2008 – Japan) de Jae-young Kwak

Un jeune homme, qui fête toujours seul son anniversaire, se souvient qu’un an plus tôt une parfaite inconnue l’avait abordé pour passer avec lui quelques heures où ils ont fait tous les deux les 400 coups. Puis elle est partie en lui disant qu’elle venait du futur. Alors qu’il est seul dans le restaurant où il fête tout le temps son anniversaire, une femme en tout point identique à la précédente l’aborde mais cette fois elle dit être un cyborg venu du futur pour le protéger d’un grand danger et d’une grande catastrophe.

C’est une très jolie comédie romantique, drôle, un peu sirupeuse, un peu lacrymale aussi à la fin, qui mêle le voyage dans le temps, le film de robot, le film catastrophe (la fameuse grande catastrophe) et les histoires d’amours contrariées (entre un homme et une machine faut dire). Mais si les histoires d’amour finissent toujours mal, l’amour triomphe aussi toujours, et quand on a une machine à remonter le temps et que l’on ne s’embarrasse pas des paradoxes, tout devient plus facile.

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The Sky Crawlers

Message » 04 Juil 2009 12:47

The Sky Crawlers (2008 – Japan) de Mamoru Oshii

Je ne pouvais pas rater un Mamoru OSHII ! Et c’est donc avec la passion du fanatique que je me suis rendu à cette unique projection.

Sky Crawler est un film d’animation où visuellement les décors, les objets, les machines, sont très proches de Ghost In The Shell mais où les traits des personnages sont beaucoup plus stylisés, épurés. Tous les personnages ont quasiment les mêmes visages. On distingue mal les hommes des femmes, seulement les jeunes ado des adultes. Mais cela semble être voulu, eu égard au sujet.

L’histoire est tirée d’une BD de Hiroshi Mori et parle d’un monde où des ado éternellement jeunes, ils ne peuvent pas vieillir, sont pilotes d’avion de combat pour deux grandes firmes d’armement rivales et se livrent à d’épiques batailles aériennes pour le plus grand plaisir des adultes qui regardent ces combats comme des spectacles.

Mamoru OSHII adore prendre son temps et passe un temps fou à décrire des moments presque insignifiants. Au milieu des grande scènes de batailles aériennes (les avions, uniquement à hélices c’est tellement plus joli, sont magnifiques) il y a de longs, très longs moments contemplatifs où il ne se passe rien d’autre que du temps qui passe agrémenté de petits gestes de la vie quotidienne. Pour allumer une cigarette c'est tout un cérémonial. Il va faire 20 secondes sur un type qui plie son journal en 4. Parfois il y a de longs dialogues philosophiques (mais c’est moins chargé que sur Innocence quand même) où tout les personnages parlent, immobiles. Et le top étant le plan de la fin, très long, où il n’y a rien d’autre que des gens guettant le ciel, silencieux, et qui sortiront du cadre un par un. Avec le chien, son fameux chien présent sur tous ses films, sortant en dernier.

C’est long, c’est beau, c’est un poil ennuyeux, mais qu’est-ce que c’est bien si on est patient.

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