Ready Player One (Spielberg, 2018)

[Darkhan]

Places réservées pour Dimanche en ce qui me concerne
En Imax 3d comme d'hab

[Tochiro]

Pareil au gaumont Labege, mais vendredi

[Darkhan]

pareil labege aussi

[Tochiro]

[alcatol]

Vu ce matin en VOST 2D.

Synopsis : Dans un futur toujours plus inégalitaire, dans un quartier défavorisé, un ado fait mieux que se réfugier dans un univers virtuel appelé OASIS. Il y excelle, jouant et se battant avec une petite troupe d'avatars. Le défunt créateur génial du jeu déclenche d'outre-tombe un challenge qui va rendre frénétique tout ce petit monde: Les joueurs bien sûr, mais aussi une puissante société de services informatiques, qui souhaite par la victoire renforcer encore son emprise sur la société.

Pour moi qui ne suis pourtant pas (ou plutôt plus) joueur vidéo, ce film est une réussite totale et magistrale dans son genre. Le soixantenaire que je suis s'est véritablement délecté des très nombreuses références et autant d'hommages élégants aux débuts du jeu vidéo comme au monde imaginaire du cinéma. C'est premièrement et visuellement absolument magnifique. Très intelligemment monté, il faut aussi applaudir la grande "lisibilité" générale, malgré le train d'enfer mené dans les très nombreuses séquences d'actions. Tout est compréhensible, logique, enlevé, scotchant, astucieux, amusant, émouvant même ...
On sent derrière la qualité globale de ce très probable succès public une foultitude de scénaristes, ayant chacun eu une ou plusieurs idées géniales, parfaitement récupérées par Spielberg, décidément un grand monsieur très intelligent ...

Petit bémol sur la "morale finale" de l'histoire, un poil mièvre et faible, mais servant il est vrai une juste cause.

A peine un spoiler ...

On appréciera grandement le puissant rappel que l'industrie mondiale des jeux numériques génère déjà une masse d'argent phénoménale, et que c'est un excellent moyen de manipulation des foules. A quand des hommes politiques virtuels, avatars d'un monde numérique envahissant ?

16/20

[Darkhan]

Je ne le lirai que Dimanche soir aprés avoir vu le film mais merci Alcatol pour ton CR

[Maedhros]

Les rares retours lus/entendus jusqu'à présent m'incitent à aller le voir assez vite....

[Mr Eric]

+1

Les BA ne me donnaient rien de bon à présager mais les retours que j'ai vus sont tous très positifs. Il semble même que le film soit largement meilleur que le bouquin.

[Pirotto]

Immense déception.
C'est un fan de Spielberg depuis Jaws qui parle. Très laid, très neuneu, sans âme. J'essaierai peut-être de developper, mais là je suis un peu abattu...

[primare21]

Vu en vostf 2d


La première partie est top, vraiment. Supères idées, visuels au tops, une histoire qui tient la route on se laisse vraiment embarquer.
Je suis un peu plus réservé sur la deuxième partie

après la deuxième clef

et la fin.

Ceci étant la barre est tellement haut durant une bonne moitié du film que les trucs un peut moins top (scénar, dialogues et mise en scène...) font tout de suite moyen. Comme Super huit, ET, Game over est un teen moovie, mais quel teen moovie!.

[Hall9000]

Vu Jeudi en 2d ; je ne saurais que trop le conseiller

Très divertissant et frais , ce film

bien qu'un message sois passé sur le fait essentiel que la vie réel prime sur la réalité virtuel

ma fais réserver une place dans une salle d'arcade Vr pour une première expérience la semaine prochaine et qui sais peut être un petit investissement sur un casque VR suivras si c'est concluant

Bonne Séance pour ceux qui y vont ce week end

[Darkhan]

Vu ce matin en IMAX 3D Au Gaumont Labege

Petit Aparté on savait déjà qu'il allait passé au Imax Laser, on a eut la confirmation qu'il allé passer au 4DX pendant la scéance grace à une petite bande annonce


TECHNIQUE

Pour revenir au film je vais évacuer les points techniques pour commencer
Le Film est très beau
Le Travail de Janusz Kamiński ,le Directeur Photo de tjrs de Spielberg, ne se dément pas.
Le rendu 3D est excellent. Comme Tjrs unique en profondeur mais avec pas mal de bonne sensation. Aucune fatigue en ce qui me concerne malgré mon pb de convergence idem pour mes potes.
Version à privilégier car elle apporte à l'immersion au film. Cela vaut le cout d'oeil

Le Travail sur le sound design est trés bon meme si je pense qu'il y avait moyen de faire peut etre quelques choses de plus travaillé comme a sut le faire par ex Scott Pilgrim.
Si la dynamique n'atteint pas le niveau de Blade Runner 2049, La spatialisation sonore est par contre au top et s'en rapproche. En BD/UBD cela promet quelque chose dans le haut du panier



ARTISTIQUE

Sur le fond du film je suis plus circonspect

Je précise que je ne connais pas du tout l'oeuvre littéraire d'origine donc je ne sais pas si les points que j'évoquerais viennent de l'oeuvre de base ou de Spielberg. Mais vu que c'est Spielberg qui déploie l'histoire dans le film mon propos fera comme si cela venait de lui.

Je n'ai pas aimé le coté moralisateur à 2 balles notamment sur la première moitié du film et sur les dernières minutes.
Le monde très binaire, très en deux dimensions sans aucune nuance que cela en tue la crédibilité de la dystopie

... du Jeu video : les gentils jeux fait qu'avec de nobles intentions par des créateurs qui vivent d'eau et d'air purs et les vilains jeux monétisés qui n'en veulent qu'à votre pognon.
... des humains : les gamers/geek nolifes et asocials capablent de jouer 3 jours d'affilées à jouer sans pisser qui vivent dans des bidonvilles et la corpocratie de l'autre
ceux qui vivent dans l'oasis et ceux qui sont chez le concurrent
Etc ...

C'est limite reactionnel
C'est ça ... Par moment pour moi Spielberg passe pour un vieux reac qui parle d'un univers dont il ne comprend pas ni les tenants ni les aboutissants. Qui le dépasse totalement
Qui veut parler du peril d'un monde où tout le monde vie totalement déconnecté de la réalité par le Jeu video avant d'évoquer les perils qui existent bien avant d'en arriver là

Sa critique sociale dont la conclusion bateau ressemble à une campagne "Mangez 5 Fruits & Legumes/ jour" ou plutôt "Trop Jouer au Jeu Vidéo C'est Pô Bien" est par conséquence superficielle et sans consistance ... plus marqué par son incomprehension que part autre chose.

La dystopie n'est d'ailleurs que trés sommairement esquisée. A partir de là qu'est-ce que vous voulez construire comme réflexions solides par dessus...
Idem pour les motivations des protagonistes qui sont d'un manichéisme et d'une superficialité achevé

Le film est bourré de référence mais aussi de placement de produits.
C'est d'ailleurs pour moi assez gênant car le 2e amoindrie à mon sens la portée du 1er
Mais si ce coté ultra référencé parait sympa au départ, au final pour moi il s'est avéré sous exploité et peu savoureux
80% du temps Spielberg fait des clins d’œil pour faire des clins d’œil puis on passe à autres chose.

Pourquoi develloper toute une scene autour de

Grease et pas un autre film ?
Pourquoi Shining ?
Pourquoi King Kong ?
Pourquoi Robert Zemeckis revient aussi souvent ?
Etc ...

Tout cela n'a aucune motivation réelle

Pour moi c'était la plus part du temp aussi funky que de regarder un herbier ou une collection de beaux papillons épinglés sur une feuille canson.
Tout n'est que références juxtaposées cote-a-cote sans réflexion
On ne se pose aucune question sur la pop culture et ce qu'elle évoque.
Pourquoi on y fait référence dans le film, ce qu'elle signifie pour les protagonistes et par extension pour le spectateur... histoire de toucher le coeur de cette fibre
Non, C'est juste un faire-valoir de l'action, pour caresser le spectateur dans le sens du poil puis cela s’arrête là.


On retrouve les éternels obsessions de Spielberg sur la Famille.
Comme je dis souvent quant il y a une famille à détruire sur grand écran, Spielberg n'est jamais bien loin .
Là sur RPO, c'est clichesque.

Le Héros orphelin dont ne sait pas trop la raison de la mort de ses parents, élevés par sa tante et son oncle qui crévent au 1er tiers du film pour montrer que l'heure est grave et prouver que le méchant de l'histoire est vraiment méchant

Je suis peut etre dur mais c'est comme cela je le ressens.
Je n'ai malgré tout pas passé un mauvais moment

Certes dans cette catégorie aprés Pixels (alias Sh*tsels) d'Adam Sandler on pourrait limite manger de la ***** sur la tete d'un lepreux

Mais j'avoue ne pas voir qui d'autres au lieu de Spielberg aurait put porter un tel film qui est disons-le trés casse-gueule
Donc d'une certaine manière je me fais un peu une raison et me dis que ce fut une adaptation peut etre pour le mieux ... (PS : en le disant je me dis que ce n'est pas trés glorieux )

Mais quand meme le film m'a quand meme divertit meme si ce ne fut pas sur toute la durée ce qui n'était pas forcément gagné
J'ai beaucoup aimé le 3eme quart du Film qui est vraiment épique

la quete de la 3eme clé

Mais c'est une séquence essentiellement basée sur l'action donc ...

Globalement le film m'a laissé une impression en demi-teinte. Comme souvent avec Spielberg
Le Spectacle est là mais le fond n'est pas là.
Je me risquerai quand meme à un 2eme visionnage car il y a beaucoup de référence (trop peut etre ?) dont certaines durent 1/4s donc on en loupe quand meme tout un paquet


EDIT :

C'est en validant que je me rend compte de tout ce que j'ai gratté
Et encore je n'ai pas trop parlé des personnages ou des acteurs où il ya je pense matière à discuter
En tout cas je remercie par avance les vaillants qui auront eut le courage voir la témérité de me lire jusqu'au bout

[Coxwell]

Plutôt touché par ce film d’aventure nostal-geek (mais pas seulement) convoquant les figures fétiches du passé sans jamais oublier de poser néanmoins les standards d’un cinéma moderne, efficace, visuellement cohérent et narrativement fluide. Du cinéma populaire et familial dans ce qu’il a d’accessible et généreux : le reflet d’un projet personnel porté par l’âme d’un cinéaste qui se veut le passeur de témoin d’un certain cinéma, d’une certaine idée de son histoire et de ce qu’il incarne ; un film d’artisan, un étrange blockbuster bien singulier et bien peu usiné selon les standards Marvel/DC devenus malheureusement les nouveaux canons des écuries du cinéma industriel populaire du 21ème siècle. Bien plus qu’une simple récitation du cinéma et de la pop culture d’antan, le film est habité par une représentation des fantasmes et projections bienveillantes des années 1980-1990, les transferts sur un monde de demain supposé meilleur, connecté, libre et détaché de l’anxiété propre à une époque qui était moins soucieuse d’un futur incertain. La musique joueuse d’Alan Silvestri est faussement inquiétante… car, en effet, il n’y a rien à s’inquiéter : les méchants ne le sont pas vraiment, les créateurs de l’Oasis sont des gentils papys passionnés, les êtres sont optimistes et rêveurs. Cet esprit de relâchement, de transfuge simple et léger qui sied à l’époque caractérisée, est mis en image avec beaucoup de sagesse et d’expérience par le plus grand tonton des cinéphiles, l'ami Steven.

[Arsenic]

Pareil pas convaincu. C'est vraiment trop gentillet.
La seule séquence qui m'aie vraiment emballée est celle dans Shining, le reste je me suis passablement emmerdé.... "Les Mondes de Ralph" étaient sur le coté nostalgique geek à mon avis bien meilleur.

[jhudson]

Le film est bourré de référence mais aussi de placement de produits.
C'est d'ailleurs pour moi assez gênant car le 2e amoindrie à mon sens la portée du 1er
Mais si ce coté ultra référencé parait sympa au départ, au final pour moi il s'est avéré sous exploité et peu savoureux
80% du temps Spielberg fait des clins d’œil pour faire des clins d’œil puis on passe à autres chose.

Pourquoi develloper toute une scene autour de

Grease et pas un autre film ?
Pourquoi Shining ?
Pourquoi King Kong ?
Pourquoi Robert Zemeckis revient aussi souvent ?
Etc ...

Tout cela n'a aucune motivation réelle

Pour moi c'était la plus part du temp aussi funky que de regarder un herbier ou une collection de beaux papillons épinglés sur une feuille canson.
Tout n'est que références juxtaposées cote-a-cote sans réflexion
On ne se pose aucune question sur la pop culture et ce qu'elle évoque.
Pourquoi on y fait référence dans le film, ce qu'elle signifie pour les protagonistes et par extension pour le spectateur... histoire de toucher le coeur de cette fibre
Non, C'est juste un faire-valoir de l'action, pour caresser le spectateur dans le sens du poil puis cela s’arrête là.

Pour les références que tu cites !

Robert Zemeckis faisait parti de l'écurie Spielberg , Amblin a produit une partie de ses films.
King Kong est une licence Warner , un des producteurs du film.
Shining un film produit par ...Warner.

Pour Grease une production Paramount, ça ne marche pas par contre !

Ils ont du d'abord trouver des références a des licences appartenant aux producteurs et ensuite fait des références a d’autres œuvres en voyant s'ils devaient en payer les droits ou non, c'est le département juridique qui doit s'en occuper.

Mais apparemment aucune référence direct a de grosses licences n'appartenant pas aux producteurs, du DC mais pas du Marvel ....