On branche donc cet intégré en n'utilisant que la partie préamp. en lieu et place de mon C36.
Et bien... je me doutais bien que mon C36 bouchonnait un peu, mais comme je le dis sur un autre forum, c'est un véritable mur de Berlin qu'il dresse entre la source et l'ampli. Et j'ai beau repasser en boucle les suites pour violoncelle par Rostro., rien n'y fait
Le plus saisissant (comme souvent, d'ailleurs) c'est quand on repasse immédiatement sur le C36.
La restitution est terne, sans éclat, la bande passante est véritablement tronquée vers le haut. C'est saisissant!
Sur le "Carradé", même à bas volume, l'ensemble de la bande passante reste intelligible de l'aigu jusqu'au grave. On ne perd rien.
D'abord, l'écoute m'a semblé un poil trop claire, voire désincarnée tant il illuminait le haut du spectre et du coup, dégraissait le bas.
Mais par comparaison, c'est lui qui est dans le vrai. Le Mc Intosh propose une écoute plus "docile", placée sur le medium.
Au thread qui pose la question de l'importance du préampli., je peux répondre de façon catégorique qu'il est FONDAMENTAL!
J'en ai fait l'expérience, et le bond en avant qu'il fait faire à mon système est quasiement égal à celui qui a été fait par le MV50.
Alors je vois déjà les sourires se dessiner sur les visages de certains d'entre vous.... "Il est marrant Jérôme. Voilà presqu'un an qu'il nous gonfle avec ses Mac par-ci, ses Mac par-là et maintenant il en revient..."
Je dois à l'honêteté de dire que malgré toutes les qualités que je reconnaîs aux électroniques Mc Intosh, l'ouverture et la clarté ne sont pas à citer en exemple.
Je confirme néanmoins mon attachement pour cette écoute proposée par les Mc Intosh, pleine de romantisme, de suavité et de matière au niveau des médiums. Cette consistance incomparable et un confort d'écoute bien agréable.
Je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain.
Mais aujourd'hui, j'ai réussi à faire se concilier transparence et véracité des timbres avec vie, émotions et vitalité.
J'ai par trop écouté des systèmes qui sacrifiaient sur l'autel de la transparence, l'émotion de la musique retranscrite. Du coup, je fuyais comme la peste ce type de système qualifiés de transparents...
JérômeB (coming outé)
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et par effet de loupe on ne voit ou n'entend plus que tous ces défauts, rien que ces défauts. 
