kora ou pathos

[JérômeB]

ON parle du p'tit rega sans moi!

D'accord avec Jérôme. Ce que l'on perd on ne le retrouve jamais. Et ce que l'on appelle musicalité est un son tout fait qui peut plaire mais s'impose sur tous les disques.

Moi j'ai décidé de ne plus me battre... je suis d'une sérénité en ce moment.
D'un zen...

L'effet LS3/5a? Va savoir...

Mais parfois, ça me démange encore un peu...

JérômeB

[Scytales]

Si je puis me permettre. Le rega Mira est incapable de réveler les qualités du Jupiter. L'association n'est pas cohérente à mon goût.

N'exagérons rien! Même en laissant le (bon?) goût de côté, un "simple" Mira est déjà capable de rendre justice à la différence de niveau entre Planet et Jupiter.

Testé et approuvé récemment (Cf.post "Jupiter vs Jupiter-/Io).

[Scytales]

C'est que je reproche au Mira que je trouve, mais c'est personnel, mais partagé, c'est surtout un son un peu bouché car trop dans le médium. UN peu projeté.

Manque de grave? J'ajoute aussi que je trouve le bas du spectre un peu "flottant". Mais je ne le trouve pas si mauvais que ça.

L'enveloppe d'un son, puisqu'on a parlé de ça, c'est précisément son dégradé harmonique du rang deux (l'octave) à sept et plus.
Pour reproduire l'enveloppe d'un son, il faut monter haut, très haut, que l' extrême aigu ne soit pas masqué. Souvent on qualifie d'aigu ce qui est, en fait, reproduit par le haut parleur de médium. 3000 Hz, c'est déjà un son aigu... mais pour reproduire joliment les dernières notes du clavier d'un piano ou les harmoniques aiguës d'un violon, il faut qu'un ampli et le tweeter de l'enceinte montent à plus de 20.000 Hz ou au moins droit jusque là et pour qu'un ampli soit parfait à 20.000 Hz, il faut qu'il monte à 100 Khz! Même si l'on n'entend pas ses sons là...

C'est curieux, mais de nombreux audiophiles ont une peur quasi panique des aigus... faut dire que sur de nombreux disques ils sont relevés ainsi que sur certaines enceintes là où il ne le faudrait pas : entre 4000 et 6000, selon les modèles.

Alain

Haskil, tu devrais être déclaré d'utilité public rien que pour tes interventions pédagogiques sur le son

Je te suis absolument sur l'aigu! Il ne doit pas faire peur quand il semble y en avoir trop, mais plutôt lorsqu'il n'y en a pas assez... tout en haut!

Un bon disque, enregistré de façon naturelle, permet rapidement de se rendre compte de cela. Car il ne s'agit pas de se transformer en chien et d'entendre les harmoniques comme la fondamentale d'une flûte! L'extrême-aigu est discret. Pour paraphraser ta célèbre tirade sur les caissons de grave, il ne s'entend pas lorsqu'il y en a, mais lorsqu'il n'y en a pas, ça s'entend! Enfin, quand il n'y en a pas, les timbres sont ternes et artificiel et l'image manque complètment de piqué et de relief. Enfin, même dans la partie la plus audible de l'aigu, je constate souvent un manque. Un défaut entendu assez fréquemment ses derniers temps, qui rendait des enceintes complètement éteintes, comme si je regardais la télévision en noir et blanc...