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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

Extrème grave, grave, bas medium ...

Message » 04 Jan 2003 12:47

Tout ça est encore faux. :roll:

C'est une subdivision qui ne repose pas sur l'acoustique mais sur des données liées au matériel et à la division entre HP dans les enceintes. Et encore! Et c'est avec des sornettes comme celles-là qu'on embrouille les hifistes... qui entendent tout de même l'aigu et ne le prennent pas comme du Haut médium 8) quand bien même, il serait reproduit par le HP dit de médium...

Du 4 Khz... vraiment du Haut médium!!!! :lol: à mourrir de rire :roll:

Corriger une voix à 4 kHZ!!!!! Même Mado Robin ne montait pas si haut. A ces hauteurs on corrige les harmoniques pas les fondamentales. Ecoutez donc un 4 Khz... le la à 440 Hz (décrochez le téléphone c'est la tonalité...) est du haut-médium : la voie parlée est plus grave que ça...


Mais ce n'est pas grave! :P

L'extrême grave, le grave, le médium et l'aigu restent ce qu'ils sont et restent fondés sur des données acoustiques intangibles que l'on peut assez facilement comprendre quand on est face au clavier d'un piano ou le pédalier et le clavier d'un orgue. Les deux instruments ayant la plus grande bande passante.

Alain :wink:
haskil
 
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Message » 04 Jan 2003 13:59

Ok mais alors est-ce qu'on pourrait avoir les vrais répartitions (grosso-modo) ?

Moi ce qui m'interesse, c'est de savoir quand je lis un banc d'essai qui me dit que le medium est comme ci ou l'aigu comme ça à quoi cela correspond dans la réalité en terme de fidélité à tel ou tel instrument et rien d'autre.
zoloft
 
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Message » 04 Jan 2003 14:15

Chaque testeur de hifi ayant sa propre échelle... il me parait difficile de donner une règle qui puisse servir de décodeur...
S'il s'en tenaient à la description des phénomènes entendus : l'aigu du piano est comme ceci, le grave de la voix on comprendrait, mais ils généralisent...

Par exemple, certaines enceintes ont une bosse vers2 à 3 KHz et un tweeter qui prend le relais à 4 Khz avec un filtre à pentes raides, tweeter qui n'a pas de bosses lui et qui parfois chute beaucoup et vite... Eh bien, ils accusent le tweeter de ferrailler quand c'est le médium qui se fait entendre et qui, par effet de masque, fait passer ce qui sort du tweeter à l'arrière plan...



Alain :wink:
haskil
 
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Message » 04 Jan 2003 15:30

haskil a écrit:Tout ça est encore faux. :roll:

C'est une subdivision qui ne repose pas sur l'acoustique mais sur des données liées au matériel et à la division entre HP dans les enceintes.



Pas étonnant c'est un ingénieur du son. Ca n'est pas faux pour autant.

Du 4 Khz... vraiment du Haut médium!!!! :lol: à mourrir de rire :roll:

Corriger une voix à 4 kHZ!!!!! Même Mado Robin ne montait pas si haut. A ces hauteurs on corrige les harmoniques pas les fondamentales. Ecoutez donc un 4 Khz... le la à 440 Hz (décrochez le téléphone c'est la tonalité...) est du haut-médium : la voie parlée est plus grave que ça...



Il parle de l'effet de l'égalisation à 4kHz sur une voix. Ca modifie la puissance des harmoniques, donc ça modifie la perception de la voix. De plus une égalisation centrée sur 4 kHz a des efffets sur les fréquences autour : ça peut avoir un effet sur le 2kHz par exemple, suivant le nombre de bandes d'agalisation et leur largeur.
Ce qu'il dit me semble donc juste, jusqu'à preuve du contraire.

L'extrême grave, le grave, le médium et l'aigu restent ce qu'ils sont et restent fondés sur des données acoustiques intangibles que l'on peut assez facilement comprendre quand on est face au clavier d'un piano ou le pédalier et le clavier d'un orgue. Les deux instruments ayant la plus grande bande passante.

Tu ne donnes toujours pas de définition de ces plages de fréquences, et tu ne sembles toujours parler que de la hauteur des notes fondamentales.

Or, les termes de haut-médium etc. sont bien des termes de techniciens (ingés du son, concepteur d'enceintes, etc.) et non de musiciens. En parlant des fondamentales des instruments pour définir ces termes de techniciens tu me sembles tout mélanger.
Si on te suivait, en caricaturant, un concepteur d'enceintes pourrait dire : la note la plus aigu d'un piano est à 2 kHz (au hasard, je ne connais pas la valeur eacte), donc mes enceintes ont besoin de passer le 2 kHz et c'est tout, un bon HP de grave suffit! Ca ne donneriat pas de très bonne enceintes! Pour qu'il reconnaisse l'intérêt des fréquences entre 2 et 20 kHz, il faut bien qu'il leur donne un nom, et même qu'il fasse la différence entre un "aigu" et un "haut-aigu", et même un extrême-aigu? On ne peut pas travailler sur des choses sans les nommer, enfin!

Soit dit en passant, j'ai eu le plaisir de discuter avec un musicien professionnel, claveciniste, chef de choeur entre autres. Il est capable d'entendre distinctement les harmoniques de différents instruments (et pas seulement du clavecin, qui "joue" aussi les harmoniques, ce qui rend l'identification de ces harmoniques plus facile) et de la voix humaine.
Ainsi si quelqu'un chante le la 880, il entend l'harmonique à l'octave 1760hz, et aussi, suivant les cas, quelques harmoniques supérieures, qui sont à la tierce et à la quinte, puis à nouveau à l'octave, si j'ai bien suivi. Comme la puissance de ces harmoniques diminue en montant dans l'aigu, et qu'elle dépend aussi de la voix ou de l'instrument qui joue, sa perception et identification des harmoniques dépendra de l'instrument ou de la voix en question.

Avec cette écoute-là, à partir de quelle harmonique considère-t-il que c'est du haut-médium ou de l'aigu, je ne lui ai pas posé la question! Ca sera pour notre prochaine rencontre, mais il risque de trouver la question saugrenue, puisqu'encore une fois, c'est demander à un musicien d'utiliser un vocabulaire de technicien.

Et pour finir, dire "c'est faux" et "c'est à mourir de rire", sans pourautant répondre à la question qui est de définir les termes, médium, aigu etc., ne contribue guère à la sérénité de la discussion, toi qui pourfend par ailleurs certaines pratiques de harcèlement qui seraient, d'après toi, courantes sur le forum... Je crois que nous avons TOUS des progrès à faire de ce côté-là.
vincent128
 
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Message » 05 Jan 2003 2:38

Cher Vincent, je suis désolé, mais ce vocable est un vocable de musicien, préxistant aux techniciens qui le leur ont emprunté à partir du moment où ils les ont enregistrés; certains, pas tous, le détournent de son sens. En sorte que plus personne ne se comprend... si j'en juge par les nombreuses interrogations de forumeurs, récurrentes les interrogations.

Cette subdivision à laquelle personne ne comprend rien s'est d'ailleurs singulièrement complexifiée ces dernières années dans la presse hifi... il n'y a pas longtemps, on ne parlait que de grave, de médium et d'aigu. C'était plus simple et plus juste...

Les harmoniques donnent le timbre; les fondamentales la hauteur. Le niveau des harmoniques est inférieur en niveau à celui des fondamentales. d'ailleurs un tweeter à domed'enceintes données pour 100 watts en continu accepte rarement plus de 10 ou 15 watts dans sa bande de fréquence en régime continu. Car là haut, il n'y a aucune énergie à rayonner.

Ton ami musicien entend les harmoniques des instruments : toi aussi, tout le monde les entend. Sinon, la même note jouée par dix instruments de musique différents sonnerait quasi de la même façon... car il y a aussi l'attque : si tu enlèves l'attaque d'une note, juste l'attaque, tu ne sais plus trop si tu entends, par exemple un piano ou une clarinette, car une partie des harmoniques est aussi dans la manière de produire le son qui est donc déterminé par son mode d'émission, sa fondamentale et les harmoniques qui en découlent.

On ne joue pas réellement en harmoniques sur un clavecin : un clavecin est un instrument à clavier. chaque touche correspond à une note pas à des harmoniques. En revanche, le clavecin est un instrument riche en harmoniques "impures" : car tout sonne dans un clavecin les cordes par sympathie, la table d'harmonie, la caisse...

Et certains intervalles font sonner par sympatie ou combinaison des notes compostant l'intervale, une quinte par exemple, peut faire sonner une note qui n'est pas jouée. Et l'accouplement des claviers complique encore cela.

La chose que l'on peut faire sur un piano c'est un accord muet : tu libères les étouffoirs en plaquant un accord suffisament doucement pour ne pas frapper les cordes et alors rien qu'en libérant les étouffoirs des notes enfoncées tu fait sonner les cordes. Si juste avant tu as plaqué un autre accord qui a sonné lui et que tu te dépèches de plaquer cet accord muet, en lachant la pédale, l'accord muet va alors sonner "fort" par sympathie. Effet utilisé, par exemple, par Schumann dans son carnaval op. 9.

Si tu soulèves tous les étouffoirs en eonfçant la pédale et que tu frappe une note toutes les notes qui correspondent à ses harmoniques vont sonner, car les cordes vont vibrer par sympathie.

On peut en revanche jouer réellement en harmoniques sur les instruments à cordes frottées par un archet (violon par exemple) ou avec un cor.

Pour le reste, ce sont donc les fondamentales qui déterminent la hauteur, pas les harmoniques qui, elles, ne déterminent que le timbre. Et la même note jouée par un violon, une flûte, ou un piano sonnera à la même hauteur... il n'y a que son timbre qui sera différent... une erreur commise par de nombreux testeurs de hifi qui confondent couleur du son avec hauteur et écrivent sans sourciller que telle enceinte ou telle électronique fait sonner plus haut la musique... Tandis qu'un musicien ayant l'oreille absolue ou une oreille relative n'entendra pas le diapaon grimper... Un peu comme ces enceintes qui ont le sens du rythme... jamais vu une enceinte faire transformer une valse en mazurka et pourtant les deux sont à trois temps ou faire sonner à trois temps la valse à cinq temps de la pathétique de Tchaïkovsky...

Donc, et JB Cauchy le dit un peu plus haut : un 4 kHz est un son très aigu. Pas du tout placé dans le haut médium. Et d'ailleurs, il est neuf fois sur dix reproduit par le tweeter, dit aussi haut parleur d'aigu... Et Scytales à raison d'insister sur appelons un chat un chat : ce sont des harmoniques. Mais encore une fois, le niveau rayonné par les harmoniques qu'on perçoit plus qu'on ne les entends, en fait, est très faible en puissance acoustique rayonnée par rapport à la fondamentale.

Un baryton a une voix située dans le médium. Un ténor dans le médium et l'aigu. Une soprano dans le médium et l'aigu mais elle monte plus haut. Une basse dans le grave et le médium. Toutes ces tessitures se chevauchent sauf les extrêmes.

Si tu coupes la fondamentale d'une note d'instrument joué et qu'il te reste les harmoniques : il ne reste pas grand chose à entendre du point de vue du niveau sonore. Raison pour laquelle, un HP qui ne sort rien au dessus de 4 Kz sera toujours plus agréable à écouter qu'un HP qui ne sort rien en dessous de 2 KHZ... le premier te fera entendre la totalité des notes émises, pas le second qui ne t'en fera entendre qu'une portion infime. Tu pourras en reconstituer certaines, mais enfin, il en manquera et beaucoup.

Un tweeter qui fonctionne à partir de de 2,5 Khz à 12 dB/octave de fréquence de coupure ne fait entendre qu'un gazouilli inaudible, qui plus est, à trois mètres...

Et puis les musiciens ne cessent de se battre contres les ingénieurs du son qui sont malheureusement formés trop souvent sans aucun contact avec la musique et mettent les micros, de préférence, dans les instruments, dans le piano par exemple, car ils n'ont toujours pas compris que le son d'un instrument acoustique se crée à une certaine distance de son point d'émission... qui retire le couvercle des pianos pour mettre les micros au dessus des cordes, voire sous la table d'harmonie... certains voudraient même mettre un micro cravate fixé sur le violon... D'où parfois des drames, juste avant des concerts, y compris à radio-france... quand des techniciens obtus et surs d'eux refusent de déplacer leurs micros. L'une d'elle, Geneviève N'Guyen, était une star dans le genre micros dans les instruments...

Raison pour laquelle, il a fallu en France réparer cette lacune en créant une formation de Ton meister au Conservatoire national supérieur de musique de paris, à l'image de ce qui se fait à Detmold en Allemagne. POur apprendre aux techniciens du son ce qu'était un instrument de musique, comment ça sonne et leur apprendre l'acoustique des instruments... pour en faire des techniciens formés musicalement...


Alain :wink:

PS. Je me suis un peu gaussé, mais pas contre un forumeur que je sache, mais contre une nouvelle division en fréquences, une de plus, il semble que chaque technicien a la sienne du reste. Et celle là, la dernière en date, est plus que bizarre et je ne suis pas le seul à l'avoir perçue comme telle.

C'est ça, après vingt discussions sur ce sujet, qui me fait marrer, que chaque technicien ait sa propre échelle. Certainement pas un forumer. :wink: Il n'y a donc aucune sorte de harcèlement là dedans, Vincent. :wink: Détends toi, les jours rallongent. :wink: Et suave va s'autodétruire. Je vais tacher de retrouver un truc bien fait qui donne les fréquences et les instruments de l'orchestre plaqués dessus. le problème c'est que ça ne résoudra rien et ne fera rien comprendre quand on tentera de comprendre ce qu'écrivent les revues, car chaque testeur a son échelle qui ne correspond à rien de tangible. J'ai quand même lu une fois qu'un violon sonnait comme un alto sur une paire d'enceintes...
haskil
 
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Message » 05 Jan 2003 4:02

haskil a écrit:Cher Vincent, je suis désolé, mais ce vocable est un vocable de musicien, préxistant aux techniciens qui le leur ont emprunté à partir du moment où ils les ont enregistrés; certains, pas tous, le détournent de son sens. En sorte que plus personne ne se comprend... si j'en juge par les nombreuses interrogations de forumeurs, récurrentes les interrogations.

Certes on parlait de grave et d'aigu bien avant que les mots "technicien du son" aient un sens. Il me semble néanmoins qu'aujourd'hui, le découpage plus ou moins précis du spectre sonore en tranches, bas médium haut-médium extrême aigu etc, est un vocable de technicien


Cette subdivision à laquelle personne ne comprend rien s'est d'ailleurs singulièrement complexifiée ces dernières années dans la presse hifi... il n'y a pas longtemps, on ne parlait que de grave, de médium et d'aigu. C'était plus simple et plus juste...

Les harmoniques donnent le timbre; les fondamentales la hauteur.

En principe oui... Mais comme les harmoniques sont à des hauteurs bien précises, elles contribuent aussi à l'impression de hauteur. C'est bien pour ça qu'on appelle de la même manière les 2 notes dont la fondamentale de l'une est le double de celle de l'autre. Pour être clair : le la880 sonne comme un "la" parce que dans le la440, on entend beaucoup cette hauteur de 880. D'ou cette impression que c'est la "même" note.

Le niveau des harmoniques est inférieur en niveau à celui des fondamentales. d'ailleurs un tweeter à domed'enceintes données pour 100 watts en continu accepte rarement plus de 10 ou 15 watts dans sa bande de fréquence en régime continu. Car là haut, il n'y a aucune énergie à rayonner.

Certes, mais n'oublions pas pour autant qu'harmoniques n'est pas toujours égal à tweeter : le la110, par exemple, a bien des harmoniques en dessous des 2 kHz!
Ton ami musicien entend les harmoniques des instruments : toi aussi, tout le monde les entend.

Bien sûr! Si tu m'as bien lu, ce que je trouve épatant c'est qu'il est les identifie consciemment, ce dont je suis à mille lieues. Il est capable par exemple de caler la justesse de sa voix plutôt sur la première harmonique que sur la fondamentale, dans une chorale ou la fondamentale est chantée tellement forte par tout le monde qu'il peut être difficile de se l'entendre chanter.
Sinon, la même note jouée par dix instruments de musique différents sonnerait quasi de la même façon... car il y a aussi l'attque : si tu enlèves l'attaque d'une note, juste l'attaque, tu ne sais plus trop si tu entends, par exemple un piano ou une clarinette, car une partie des harmoniques est aussi dans la manière de produire le son qui est donc déterminé par son mode d'émission, sa fondamentale et les harmoniques qui en découlent.

On ne joue pas réellement en harmoniques sur un clavecin : un clavecin est un instrument à clavier. chaque touche correspond à une note pas à des harmoniques. En revanche, le clavecin est un instrument riche en harmoniques "impures" : car tout sonne dans un clavecin les cordes par sympathie, la table d'harmonie, la caisse...

Si je l'ai bien compris, sur un clavecin on peut mettre plusieurs jeux de cordes qui jouent ensemble. Et dans ces jeux, il y a des cordes pincées en même temps que la fondamentale, et dont les hauteurs qui correspondent justement aux harmoniques de la fondamentale.
Contrairement au piano où les plusieurs cordes par notes sont accordées toutes sur la fondamentale.
C'est bien ça?
Un claveciniste dans la salle pour nous confirmer? :wink:

Pour le reste, ce sont donc les fondamentales qui déterminent la hauteur, pas les harmoniques qui, elles, ne déterminent que le timbre. Et la même note jouée par un violon, une flûte, ou un piano sonnera à la même hauteur... il n'y a que son timbre qui sera différent... une erreur commise par de nombreux testeurs de hifi qui confondent couleur du son avec hauteur et écrivent sans sourciller que telle enceinte ou telle électronique fait sonner plus haut la musique...


En principe si les harmoniques aigues sont jouées plus fort, cela devrait modifier le timbre (c'est ce qu'on appelle une coloration), à l'extrême rigueur on pourrait commencer à confondre la fondamentale avec sa première harmonique mais ca remonterait quand même tout d'un octave! Rien à voir avec une impression que le diapason est légèrement plus haut.

PS. Je me suis un peu gaussé, mais pas contre un forumeur que je sache, mais contre une nouvelle division en fréquences

ca doit être notre troll qui me rend nerveux. Il n'empêche que sur ce sujet qui divise les audiophiles, et qui est au centre de toutes les critiques de matéréiel hi-fi, il serait temps qu'on ait quelque chose de sérieux, alors si tu peux y contribuer ca sera bien.
vincent128
 
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Message » 05 Jan 2003 5:23

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Phil*
 
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Message » 05 Jan 2003 10:48

> Je vais tacher de retrouver un truc bien fait qui donne les fréquences et les instruments de l'orchestre plaqués dessus.

J'ai trouvé ca mais la résolution est pas terrible :
Image

Celui là est plus lisible mais à priori moins complet ( limité à la bande couverte par un piano, ce qui n'est déjà pas si mal... ) :
http://www.xprt.net/~rcrowley/tvcaudio/pitch.htm

Je recommande la lecture du site complet du 2eme, il y a pleins de choses interressantes :
http://www.xprt.net/~rcrowley/tvcaudio/

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Message » 05 Jan 2003 12:02

haskil a écrit:
Et puis les musiciens ne cessent de se battre contres les ingénieurs du son qui sont malheureusement formés trop souvent sans aucun contact avec la musique et mettent les micros, de préférence, dans les instruments, dans le piano par exemple, car ils n'ont toujours pas compris que le son d'un instrument acoustique se crée à une certaine distance de son point d'émission... qui retire le couvercle des pianos pour mettre les micros au dessus des cordes, voire sous la table d'harmonie... certains voudraient même mettre un micro cravate fixé sur le violon... D'où parfois des drames, juste avant des concerts, y compris à radio-france... quand des techniciens obtus et surs d'eux refusent de déplacer leurs micros. L'une d'elle, Geneviève N'Guyen, était une star dans le genre micros dans les instruments...

...


Extrêmement juste, c'est penible ce truc aujourd'hui de faire de la spéléologie instrumentale. C'est d'ailleurs pas seulement en prise de son, c'est également vrai en prise de vue, regardez la plupart des retransmissions télévisées, généralement vous voyez un succession de plans très serrés qui vous font perdre tout contact avec la globalité du spectacle proposé. sport, concert etc.
En fait je pense que cela résulte d'un pêché d'orgueil de la part de techniciens qui souhaitent attirer l'attention sur leur travail plus que sur la musique ou l'image devant lesquels ils devraient au contraire s'éffacer. Sous pretexte de nous faire vivre le spectacle à bout portant on nous montre les choses à une distance que nous, pecus vulgum, ne pourrons jamais approcher les artistes.
Vivement que la technique évolue pour que l'on puisse enfin voir en direct ce qui se passe, en admirant la fibroscopie des cordes vocales des chanteurs, pendant que le son sera directement pélevé par un micro-micro fixé sur la luette :wink:
blounote
 
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Message » 05 Jan 2003 12:45

Citation:

Vincent :
Sinon, la même note jouée par dix instruments de musique différents sonnerait quasi de la même façon... car il y a aussi l'attque : si tu enlèves l'attaque d'une note, juste l'attaque, tu ne sais plus trop si tu entends, par exemple un piano ou une clarinette, car une partie des harmoniques est aussi dans la manière de produire le son qui est donc déterminé par son mode d'émission, sa fondamentale et les harmoniques qui en découlent.

Alain : On ne joue pas réellement en harmoniques sur un clavecin : un clavecin est un instrument à clavier. chaque touche correspond à une note pas à des harmoniques. En revanche, le clavecin est un instrument riche en harmoniques "impures" : car tout sonne dans un clavecin les cordes par sympathie, la table d'harmonie, la caisse...
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Vincent : Si je l'ai bien compris, sur un clavecin on peut mettre plusieurs jeux de cordes qui jouent ensemble. Et dans ces jeux, il y a des cordes pincées en même temps que la fondamentale, et dont les hauteurs qui correspondent justement aux harmoniques de la fondamentale.
Contrairement au piano où les plusieurs cordes par notes sont accordées toutes sur la fondamentale.
C'est bien ça?
Un claveciniste dans la salle pour nous confirmer?

Un peu plus bas, j'évoquais cela en parlant des l'accouplement des claviers sur le clavecin qui permet de faire ce que tu décris. Comme sur l'orgue du reste. On joue effectivement les harmoniques, pas en harmoniques, raison pour laquelle je n'avais pas bien compris.


Sinon pour le piano, c'est plus compliqué, car un piano doit être accordé faux note à note pour pouvoir sonner juste! Seul le la du départ est juste... ensuite, selon les partitions d'accord tu privilégie tel ou tel intervalle en t'arrangeant pour que les octaves ne battent pas trop.

La partition d'accord qui fait sonner le mieux un piano, c'est en quintes justes. C'est aussi l'accord qui s'abime le plus vite. Mais en général on remonte toujours un peu les aigus et les graves du piano.

Bien d'accord pour dire que des harmoniques il en existe qui sont dans le médium! Mais un tweeter qui démarre à 4 Khz ne reproduit quasi que ça dans 95% des cas.

Et je crois que si les testeurs de hifi s'en tenait à une défintion simple, cohérente, fondée sur ce que tout le monde comprend, ce serait mieux. Car parfois ça donne dans le haut du bas médium et autres choses dans le genre.

Quand il n'y a que :

Sous grave; grave; médium, aigu, sur-aigu.

Le problème aussi est qu'ils utilisent des disques si pauvres que l'on a un peu de mal à comprendre ce qu'ils décrivent.

L'exemple donné par Ogobert est impeccable. J'en ai un quelque part et je ne remets pas la main dessus : un grand orgue symphonique, un piano couvrent l'étendue quasi complète des autres instruments, du grave le plus grave à l'aigu le plus aigu.
Le Bosendorfer Impérial ayant une octave (ou une quinte?) de plus dans les basses que l'on ne joue pas (qui est recouverte par un couvercle sur le clavier), mais qui est là pour vibrer par sympathie avec les notes jouées plus haut!). Là ce sont les harmoniques qui sont excitées sans qu'on touche les touches, sans que les marteaux touchent les cordes.

Alain :wink:
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Message » 05 Jan 2003 20:22

J'y vais de ma petite contribution, j'avais copié ça sur internet il y a déjà longtemps :

Fréquences et longueurs d’onde de la voix humaine
note : SI5 fréquence en hertz : 1975,5 longueur d’onde 17 cm ;
note : LA5 fréquence en hertz : 1759 ;
note : SOL5 fréquence en hertz : 1567,9 ;
note : FA5 fréquence en hertz : 1396,9 longueur d’onde 24 cm ;
note : MI5 fréquence en hertz : 1318,5 ;
note : RÉ5 fréquence en hertz : 1174,6 ;
note : DO5 fréquence en hertz : 1046,5 sur-aigu soprano longueur d’onde 32 cm ; octave 5.
note : SI4 fréquence en hertz : 987,7;
note : LA4 fréquence en hertz : 879,9 aigu mezzo longueur d’onde 38 cm ;
note : SOL4 fréquence en hertz : 783,9 ;
note : FA4 fréquence en hertz : 698,4 aigu alto longueur d’onde 48 cm ;
note : MI4 fréquence en hertz : 659,2 ;
note : RÉ4 fréquence en hertz : 587,3 ;
note : DO4 fréquence en hertz : 523,2 sur-aigu ténor longueur d’onde 64 cm ; octave 4.

note : SI3 fréquence en hertz : 493,8;
note : LA3 fréquence en hertz : 440,0 aigu baryton longueur d’onde 77 cm ;
note : SOL3 fréquence en hertz : 391,9 ;
note : FA3 fréquence en hertz : 349,2 aigu basse longueur d’onde 97 cm ;
note : MI3 fréquence en hertz : 329,6 ;
note : RÉ3 fréquence en hertz : 293,6 ;
note : DO3 fréquence en hertz : 261,6 grave soprano longueur d’onde 1,29 m ; octave 3.
note : SI2 fréquence en hertz : 246,9 ;
note : LA2 fréquence en hertz : 220,0 grave mezzo longueur d’onde 1,54 m ;
note : SOL2 fréquence en hertz : 195,9 ;
note : FA2 fréquence en hertz : 174,6 grave alto longueur d’onde 1,94 m ;
note : MI2 fréquence en hertz : 164,8 ;
note : RÉ2 fréquence en hertz : 146,8 ;
note : DO2 fréquence en hertz : 130,8 grave ténor longueur d’onde 2,59 m ; octave 2.
note : SI1 fréquence en hertz : 123,4 ;
note : LA1 fréquence en hertz : 110,0 grave baryton longueur d’onde 3,09 m ;
note : SOL1 fréquence en hertz : 97,9 ;
note : FA1 fréquence en hertz : 87,3 grave basse longueur d’onde 3,89 m ;
note : MI1 fréquence en hertz : 82,4 ;
note : RÉ1 fréquence en hertz : 73,4 ;
note : DO1 fréquence en hertz : 65,4 contre grave basse longueur d’onde 5,19 m ; octave 1.

Vous noterez que les appréciations "aigu", "sura-aigu", ne sont valables que comme adjectifs de la voix qui suit : Ainsi le DO4 à 523 Hz n'est sur-aigu que pour un ténor. Une alto chante ça comme une fleur.

A+
vincent128
 
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Message » 06 Jan 2003 9:45

faudrait que tu édites pour supprimer les parasites...

On peut ainsi dire d'une basse qu'elle a un aigu facile! Cet aigu étant simplement le haut de son registre! Ou qu'une soprano a des graves difficiles qu'elle poitrine trop! Ces graves étant relativement haut perchés et pas graves du tout!

Tu mets tout ça dans un mixer, tu y ajoutes les références bordéliques des testeurs de hifi qui ne contextualisent jamais leurs affirmations car ils sont la plupart du temps incapables de faire la relation entre hauteur et timbre et plus personne ne peut rien comprendre...

Si par exemple, ils disaient : "dans les variations de Vierne sur le carillon de Westminster jouées sur l'orgue de Notre-Dame, il y a un beau 16 hz entre 3'01 et 3'45, un infra grave que sort avec toute la plénitude, la netteté requise le caisson X...", s'ils contextualisaient vraiment, ils re découperaient plus le spectre en vingt-cinq tranches et ne s'emmêleraient surtout pas les pinceaux... et l'on pigerait à peu près... sans forcément les croire, car le caisson qui sort le 16 hZ :wink:

Par exemple, je ne sais toujurs pas ce qu'est le haut-grave, le bas médium... si ce n'est que j'ai vaguement l'impression que c'est la même chose quand je les lis.

Ils choisiraient les disques en conséquence et quand tu vois les disques choisis par la NRDS : tu ne comprends pas les raisons du choix de certains d'entre eux...

La NRDS a fait des progrès, Landragin fait des encadrés commentaire technique dans le bancs d'essais maintenant. Bravo! Et instructif.

Alain :wink:
haskil
 
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Message » 06 Jan 2003 12:51

AMHA, vous débattez sur une notion tant subjective que relative.

Il me semble, que les seules notions relatives au débat ayant fait l'objet d'une définition sont celles ci:

Les types de voix

Les hommes

Catégorie
- Registre
- Tessiture
- Fréquences
en Hz


Ténor
- Do 2 à Do 4
- Sol 2 à Sol 3
- 129 - 517

Baryton
- La 1 à Sol 3
- Mi 2 à Mi 3
- 100 - 387

Basse
- Do 1 à Mi 3
- Do 2 à Do 3
- 65 - 325

Les femmes

Catégorie
- Registre
- Tessiture
- Fréquences en Hz

Soprano
- Do 3 à Do 5
- Fa 3 à Sol 4
- 258 - 1034

Mezzo-soprano
- La 2 à La 4
- Do 3 à Do 4
- 217 - 870

Contre-alto
- Sol 2 à Sol 4
- Si 2 à Si 3
- 193 - 775

On va très vite leur ajouter une multitude de sous-catégories dont les appellations tiennent compte de la tessiture (partie de l'étendue vocale dans laquelle le chanteur est à l'aise), de l'intensité de la voix, du timbre, et de l'emploi au théâtre. Près de 90 termes sont actuellement utilisés en France pour désigner les différents types de voix.



Les définitions

Registre
Amplitude vocale, de la note la plus grave à la note la plus aigue pour une catégorie de voix déterminée, soprano, ténor, basse...
Tessiture
Partie du registre où le chanteur est le plus à l'aise. Désigne aussi la hauteur moyenne d'un morceau de musique : on dit que la tessiture d'un morceau est trop élévée ou trop basse pour une voix déterminée quand cette voix ne s'y trouve pas à l'aise, bien que possédant les notes correspondantes dans son registre.



Il est à noter qu'il existe:
- des sous-catégories
- une notion de tessiture
-une notion de registre.

Sans compter que les fréquences indiquées ne sont par rigoureuses (la définition reposant d'avantage sur les notes que sur les fréquences) et que la fréquence du LA a évolué au fil des siècles.

Malgré une "regle musicale instituée" la porte est déjà ouverte à toute sorte d'adaptation.

Les notions de "grave - médium - aigu" qui seront ensuite utilisées s'appuyent tant sur des considérations relatives que des transpositions du vocabulaire "musical"

Je reste donc persuadé que le vocabulaire "bas-médium .... sous-grave...." n'est que de la rhétorique sans autre fondement et reste une notion "relative" et non objective.

Il n'existe donc pas de registre définissant ces termes (AMHA :) )
ThP
 
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