Et bien, tel David Vincent, je ne l'ai jamais trouvé ou plutôt si, mais le "pour pas un rond" s'était transformé en 3000 euros (Audio Research SP16 ou Consonance R1.2).
Benoitement, j'étais en train d'économiser quand, par curiosité, j'ai amené mon CD5 chez Sonatine pour la mesure au 3dLab. Et là, j'avais été scotché par la transparence des 3dLab, tout en reconnaissant qu'il fallait monter assez haut en gamme (Titanium) pour égaler et dépasser la musicalité du Naim CD5, oublier tout caractère numérique de la source et avoir des timbres d'un naturel bluffant.
Là dessus s'est rajouté la découverte d'une option intéressante chez 3dLab : la préamplification numérique.
Comparant les coûts des 2 améliorations possibles (préampli et souce ou bien source-préamp intégré), je me suis aperçu que la soluce 3dlaB avec option préampli était financièrement avantageuse.
Un peu méfiant de nature par rapport à ce type d'option, je me suis renseigné auprès de Pierre Martin sur les commodités de ce type de carte pour éviter les désagréments type SP16, où il y a 4 niveaux de volume exploitables sur mon install.
Rassuré (volume réglable par pas de 0.5 dB), j'ai revendu mon CD5 et commandé la bête et l'ai directement raccordé à mes blocs mono.
Le résultat : sur le c*u*l.
les seules comparaisons que je peux faire c'est par rapport à 2 configs de prix similaire:
* Naim CD5 + Audio Research SP16.
* Naim CD5 + Consonance R1.2.
Et bien j'ai trouvé le 3dLab meilleur, en grande partie bien sûr grâce au DAC mais aussi à la qualité de la partie préampli qui n'altère en rien le signal.
Quelques commentaires d'écoutes :
* Variations GoldBerg par Gould.
Piano d'un naturel à rester assis et surtout c'est la première fois que je sentais, en entendant Gould chanter, la distance entre sa voix et le piano de manière aussi palpable et aussi stable.
* Eroica par Furtwangler
contraitement à ce que je criagnais, ce vieil enregistrement (1952) sonne naturel. Le 24/192 n'a pas d'effet de bord néfaste par mis en évidence d'un bruit de fond analogique. Ce dernier reste à sa place, bien détaché du message musical. Bien sûr, la bande passante est réduite et la spacialisation plus étroite que sur d'autres enregistrements modernes (j'ai aussi K. Bohm en 1971), mais l'ampleur et la maîtrise se ressentent dans les tripes.
* Miles Davis live around the world
La scène sonore est panoramique. Une dynamique d'enfer que ce soit au niveau macroscopique ou micro. Même quand je mets le volume tout bas, les timbres restent identiques et la dynamique est toujours là. Bluffant, je pensais piéger cette préamplification numérique là dessus.
Mes blocs mono sonnent beaucoup moins tubes qu'avec le CounterPoint SA1000 en amont. Avec le 3dLab titanium, c'est la loi martiale au niveau des trains d'ondes. Il n'y a pas un HP qui bronche. Ca a (rarement
) du bon, une dictature éclairée...
* du Donizetti chanté par Cecila Bartoli avec Levine au piano
Ben là, je sais pas quoi dire. Je ne l'avais jamais entendu comme cela.
Bref, que du bonheur, alors que cela ne fait qu'une 20 d'heures qu'il tourne. je ne sais pas s'il y a rodage, on verra bien. D'emblée en tout cas, je ne regrette absolument pas mon achat. C'est vraiment un bond énorme par rapport au couple Naim CD5 + Counterpoint SA1000.
Laurent
?