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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

Recherche BE Cayin 500

Message » 04 Fév 2003 1:24

Je fais appel aux pros de la documentation 8) . Le site Cayin est en allemand, mais je sais qu'il a été réalisé en France 2 bancs d'essais du Cayin 500 :
- Revue du Son édition de Juillet/Aout 2000.
- Haute Fidélité, à décroché en 1999 le label référence mais je ne sais pas quel mois.

Si vous-pouvez me procurer ces 2 BE je vous en remercie par avance, et qui sait à charge de revanche :wink: je pourrai peut être un jour vous dépanner à mon tour.
Bonne écoutes.

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Message » 04 Fév 2003 12:20

Pareil pour moi SiouxPlait.

Merci d'avance.
raffeust
 
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Message » 05 Fév 2003 0:11

Petite précision concernant le BE de la Revue du Son, il a été publié dans le numéro 243.
Merci pour Raffeust et moi, vous ferez 2 heureux :D

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Message » 05 Fév 2003 0:32

Si vous m'indiquez vos mails, je vous enverrai les B.E. en pdf...
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Message » 05 Fév 2003 0:42

SandWedge a écrit:Je fais appel aux pros de la documentation 8) . Le site Cayin est en allemand, mais je sais qu'il a été réalisé en France 2 bancs d'essais du Cayin 500 :
- Revue du Son édition de Juillet/Aout 2000.
- Haute Fidélité, à décroché en 1999 le label référence mais je ne sais pas quel mois.

Si vous-pouvez me procurer ces 2 BE je vous en remercie par avance, et qui sait à charge de revanche :wink: je pourrai peut être un jour vous dépanner à mon tour.
Bonne écoutes.

Claude (bientôt membre de l'association, si, si... :) )


Voici, le BE du Cayin 500 de Haute Fidélité, que je publie ici, pour que tout le monde puisse en profiter ! :wink:

Olivier, amoureux du C500 !

*********************************************************

AMPLI INTÈGRE CAYIN 500


SYSTÈME D'ÉCOUTE :
Drive Goldmund Mimesis 36 et
convertisseur Goldmund Mimesis
12 +, platine TD Rega 9, cellule
van den Hul MC Two Spécial,
enceintes JMLab Eleccra 905,
BC Acoustique Tibre, Triangle Lyrr et
Egglestonworks Isabel, câbles Cardas
Lightning, Synergistic Research
Signature et Wireworid Equinox.

DONNEES TECHNIQUES :
Dimensions : 37,4 x 23,2 x 51,9 cm
Puissance : 2 x 70 W RMS
sous 4,6 ou 8 hOm
Rapport signal/bruit : > 89 dB
Bande passante: 18 à 50 000 Hz

Après avoir testé des dizaines d'amplificateurs à tube, comparé les vertus respectives des triodes, pentodes et autres tétrodes selon les schémas connus et leurs principales variantes, nous pensions tout connaître de cette technologie. Eh bien nous nous trompions ! Voici en effet que nous arrive un amplificateur intégré inédit. La particularité première de l'engin est l'utilisation de tubes jusqu'ici inusités en audio. II s'agit de doubles tétrodes à faisceaux dirigés qui portent la référence FU29. Ces composants a l'aspect plutôt insolite - deux électrodes émergent de la partie supérieure du tube - sont généralement utilisés dans les circuits d'alimentation des émetteurs radio de forte puissance.
Mais nous y reviendrons. La deuxième particularité de cet amplificateur intégré tient à ses transformateurs qui ont de quoi intriguer le mélomane le plus blasé. Pour délivrer 70 watts par canal dans une configuration push-pull en classe AB, ce Cayin 500 semble doté de quatre transformateurs (deux de sortie, un d'alimentation et une self de filtrage) extraordinairement surdimensionnés séparés par les condensateurs de filtrage de l'alimentation. Vu que nous rencontrons souvent des amplificateurs affichant des puissances supérieures tout en exhibant des transformateurs au gabarit fort réduit, la surprise est bien agréable.
Ajoutons que le constructeur précise avec fierté que ces transformateurs sont bobinés à la main, ce qui devrait être le gage d'une exécution soignée.
A propos du constructeur, celui-ci est chinois et se nomme Spark. Il s'agit de la filiale d'un grand groupe spécialisé dans aéronautique,un domaine où le tube est encore très utilisé, ceci expliquant certainement cela...
Le châssis tout en profondeur de cet intégré est réalisé dans une épaisse tôle d'acier pliée et soudée, et recouverte, comme les transformateurs, d'une belle laque noire.La face avant est pour sa part réalisée en aluminium anodisé de forte épaisseur. Elle ne comporte rien d'autre que l'interrupteur de mise sous tension, le potentiomètre de volume et le sélecteur d'entrées haut niveau à quatre positions.
Pour réduire le trajet du signal au plus court, les huit prises RCA d'entrée sont disposées sur le côté droit de la façade, à proximité du sélecteur. C'est parfaitement rationnel, aussi pratique voire plus que la disposition traditionnelle : on regrettera juste l'absence d'une sortie enregistrement en option. Enfin, les borniers de sortie haut-parleurs» sont en face arrière, acceptant du câble nu ou des prises bananes, ils sont multiples afin de permettre une bonne adaptation d'impédance, que l'on dispose d'enceintes 4, 6 ou 8 ohms.
La partie supérieure de l'amplificateur exhibe douze tubes. Quatre 12AU7, deux 12AX7, deux 6N6 (des doubles triodes moins répandues mais adoptées ici pour leur capacité en courant supérieure) et quatre tubes de puissance, deux par canal. Température élevée oblige, leurs connexions supérieures sont réalisés par des fils isolés à l'aide de perles de céramique, d'où leurs allure plutôt insolite. Bien que indépendants par construction, les deux éléments internes sont câblés en parallèle pour obtenir un courant plus important, tout en abaissant l'impédance de sortie.
A l'examen de son schéma, le Cayin 500 dévoile une parfaite symétrie que ne renieraient pas de nombreux concepteurs d'amplificateurs à transistors. Nous avons apprécié qu'il y ait peu de condensateurs sur le trajet du signal, même si ce sont des modèles de qualité au polypropylène. Qualité est d'ailleurs le mot qui s'impose lorsque, après avoir démonté la plaque inférieure de cet amplificateur, on admire le superbe travail de câblage, un peu a l'image de ce qui se fait chez Air Tight ! Un tel résultat a sans nul doute nécessité des dizaines d'heures de patience. Si l'essentiel des liaisons s'effectue par fil, on rencontre tout de même quelques petits circuits imprimés, mais exclusivement dédiés aux alimentations. Les composants utilisés sont largement dimensionnés et on appréciera les nombreux potentiomètres de réglage, signe d'une mise au point soignée.

ÉCOUTE :

II arrive parfois, en haute-fidélité, qu'un nouveau venu défraye la chronique et bouleverse la hiérarchie des marques et des modèles. Soit parce qu'il apporte une innovation technique, soit parce qu'il brille par des prestations musicales exceptionnelles, inattendues à son niveau de prix. Le Cayin 500 joue sur ces deux terrains, et avec un brio dont toute l'équipe rédactionnelle n'est pas encore revenue. Cet appareil représente le rêve de tout chroniqueur hi-fi : l'originalité technique alliée à une prestation musicale hors pair, pour un prix inespéré. D'ailleurs sur ce dernier point cet étonnant intégré représente l'achat gagnant par excellence.Vu les résultats d'écoute, nous n'avons pu faire autrement que de commencer par ce qui est d'habitude la conclusion.
Le Cayin 500 a déjà pour lui d'accrocher les regards. Mais l'écouter revient à s'exposer à une série de chocs émotifs qui vous plongera dans un état de félicité dont vous aurez le plus grand mal à vous arracher.
La première impression, après un petit temps de chauffe, est que l'on n'a pas affaire à un amplificateur à tube classique
Entendez par là que la fermeté,la tension,le caractère percutant qui s'en dégagent sont bien plus l'apanage des ampli-
ficateurs à transistors que de ceux à tubes. Le Cayin 500 ne s'amuse pas à singer ses concurrents «solid state» par on ne sait quels artifices techniques pour se rallier à bon compte le plus grand nombre. L'écoute a clairement établi que ces traits faisaient partie intégrante de son caractère.
Cette franchise sert particulièrement bien les percussion : la frappe est nerveuse, sèche, précisé, avec du poids. La vibration des membranes est restituée avec vérité, différant selon chaque type de tambour, avec une décroissance correcte dans le temps des harmoniques engendrées. Il en va de même de l'attaque des cordes d'une contrebasse, que celle-ci soit faite avec les doigts (Gnossienne n°6 de Satie, par Jacques Loussier, chez Telarc) ou à l'archet (Une larme, des String Sonatas de Rossini par les
Hungarian Virtuosi, chez Naxos).
Et, dans tous les cas de figure, il ne s'agit pas seulement de sons reproduits avec neutralité, exactitude, respect des timbres ou autre : le Cayin 500 fait tout cela mais, en plus, il communique à l'auditeur l'âme de la Musique. C'est en cela qu'il est toujours surprenant. Et l'on a envie de monter le volume pour le fun, et l'amplificateur suit sans problème (quelle que soit la charge qui lui est adjointe tant sa puissance subjective, sa réserve de courant sont importantes; même avec des enceintes comme les Egglestonworks Isabel qui sont loin d'être une charge facile.
Quel bonheur ! Et cela avec tous les genres musicaux : le fameux Aîcha de Khaled avec sa ligne de basse tonitruante, Another Brick in thé Walipart 1 & 2, des Pink Floyd, avec l'hélicoptère bien sûr !, le Satie de Loussier encore, et la Symphonie n°9 du Nouveau Monde de Dvorak, par le Philharmonique tchèque sous la direction de Vaclav Neumann (chez Supraphon), et plein d'autres encore...
Emportés par l'enthousiasme, nous avons procédé à des comparaisons instantanées entre œuvres enregistrées sur CD et sur 33 tours avec la complicité efficace et éclairante de la platine Rega 9, histoire de constater que le CD avait encore des leçons de dynamique à apprendre.Cela nous a permis de juger, par exemple, de la supériorité du pressage vinyle de The Wall sur le
transfert CD. Quelle richesse de détails, de force d'interprétation, d'ambiance avec, en 33 tours, le célèbre Friday Night in San Francisco du trio Di Meola-McLaughIin-De Lucia : la violence des attaques des cordes de guitares, la virtuosité du toucher, les harmoniques des caisses de résonance, la chaleur de l'atmosphère, tout cela était transcrit à merveille par cet intégré d'exception !
Comment ne pas citer le savoureux New York City du Tabou Combo, émouvant retour aux seventies, ou le Blues for Klook du
Sang mêlé d'Eddie Louiss, qui nous a encore une fois étonnés par l'abondance des sonorités reproduites, par le claquement des percussions, par la profondeur et la sécheresse de la basse"...
Et quelle maîtrise ! On est obligé de s'incliner devant la réserve de puissance permanente de cet amplificateur, réserve toujours prête à soutenir immédiatement et à tout moment la dynamite - pardon : la dynamique déjà en train. Cette réserve fait l'effet d'un turbocompresseur : ça vous propulse en vous collant au siège. Pressons-nous d'ajouter que jamais le Cayin 500 n'a fait montre de brutalité : simplement, l'accélération est toujours disponible, et c'est inhabituel dans le monde du tube.
Ceux qui ont coutume de définir l'aigu des amplis à tubes comme écourté devront revoir leur jugement car il se révèle ici une pure merveille ! D'ailleurs, sa qualité constitue le deuxième point saillant de cet intégré : beaucoup de matière,de finesse, de variété et d'extension. Dans ce registre, nous avons eu droit à la totale et au meilleur.
Le médium nous ramène sur le terrain favori des tubes. Les voix ont cette étoffe inimitable qui n'appartient qu'à eux et qui se traduit par une présence et une émotion de tous les instants, jamais entachées par l'abondance des détails qui les accompagnent. Ce registre met encore en évidence la neutralité et la transparence du Cayin 500, sensible à tout changement de partenaire amont ou aval ainsi qu'aux enregistrements à reproduire.
Le grave fournit le troisième sujet d'étonnement. Il est d'une netteté, d'une fermeté et d'une tension absolument inaccoutumée chez les tubes. On allait même dire : incompatibles, car il y a toujours avec eux un soupçon de rondeur bonhomme, d'adoucissement des angles, un certain manque d'extension. Ici, rien de tout cela. La surprise, permanente, est celle d'une tension'- c'est en fait le maître mot pour désigner cet amplificateur, d'un poids, d'une précision omniprésents.
La transparence est de pure cristal. Mais comment ont-ils réussi cela ? On a beau écouter, encore et encore, et c'est vrai, on n'en revient toujours pas. Tant de micro-informations, certes, mais aussi de netteté des plans sonores, de la scène sonore tout simplement. Et sans oublier la réactivité immédiate à tout changement des autres maillons, source, enceintes, supports ou câbles.
La scène sonore, puisqu'on l'évoque, est d'une aération qui fait disparaître les enceintes. Elle offre un étagement eu profondeur d'une grande précision ainsi que cela est apparu à l'écoute de Another Brick in thé Wall, part 2, où l'on pouvait quasiment compter
sur combien de rangs était disposé le chœur d'enfants. Cette précision le retrouve également au pian latéral sans souffrir de fluctuation en fonction des pointes de niveau. Mais si l'on attend un effet cinémascope, il faudra aller voir ailleurs car le son reste, latéralement, bien calé entre les enceintes.
Que dire d'autre, sauf à mentionner l'universalité de cet appareil qui transcrit avec bonheur tous les genres musicaux ? Car tout ce que vous aimez écouter, vous l'aimerez avec cet amplificateur.

Un tel plaisir musical à ce prix, c'est absolument inespéré, et nous pesons nos mots : nous voyons tellement d'appareils de tous niveaux de prix passer entre nos mains que nous pouvons nous permettre d'être aussi affirmatifs en ce qui touche le Cayin 500. Pour une fois, sans que cela ne tombe jamais dans la parodie, on retrouvons dans un amplificateur la tension, la rapidité, la transparence, la pêche du transistor et la beauté, la richesse des timbres, l'espace, la magie du tube. Il fallait bien y arriver un jour. Voilà qui est fait avec cet intégré vraiment exceptionnel. A ce prix, c'est l'aubaine de l'année.
HERVÉ BENICHOU & JEAN-PHILIP GRONDIN

VERDICT :
Le Cayin 500 est la surprise de cette année, un appareil digne d'entrée dans l'histoire de la haute fidélité. l'originalité de sa conception et de qualité de sa construction le disputent à des qualités sonores hors du commun. C'est une nouvelle référence et, à ce prix, il est tout simplement "le" cadeau cadeau à s'offrir d'urgence.
horus26
 
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Message » 05 Fév 2003 1:02

horus26 a écrit:Voici, le BE du Cayin 500 de Haute Fidélité, que je publie ici, pour que tout le monde puisse en profiter ! :wink:

Olivier, amoureux du C500 !

Alors là, je suis épaté!!!
Toi, t'es un pro du clavier, ou t'as un logiciel OCR en or...
As-tu aussi celui de la NRDS? ça m'éviterait de le chercher et d'allumer mon scanner ;-)
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Message » 05 Fév 2003 1:17

arolio a écrit:
horus26 a écrit:Voici, le BE du Cayin 500 de Haute Fidélité, que je publie ici, pour que tout le monde puisse en profiter ! :wink:

Olivier, amoureux du C500 !

Alors là, je suis épaté!!!
Toi, t'es un pro du clavier, ou t'as un logiciel OCR en or...
As-tu aussi celui de la NRDS? ça m'éviterait de le chercher et d'allumer mon scanner ;-)
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Salut Arolio !!!

Non, pas pro du clavier, simplement un bon scanner, Dieu merci ! :wink:

Je n'ai pas celui de la NRDS, mais suis preneur. :D
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Message » 05 Fév 2003 11:21

Le pdf est pas beau, j'essaye un jpg.
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Message » 05 Fév 2003 12:38

Un grand merci à vous Horus26 et Arolio. Le Cayin 500 devrait bientôt compter un fan de plus :wink:

Voici mon email pour envoi du fichier: claudebonelli@aol.com

Claude

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Message » 05 Fév 2003 19:29

Ci dessous uniquement les critiques après écoute (sans descriptif technique) de la NRDS

Le CAYIN 500 : Quatre tubes d'émission 829B pour extraire 2 x 70 W en classe AB.

Jean Hiraga

Sans aucun doute l'un des deux meilleurs de ce dossier. Le Cayin a fait preuve, sur la totalité de nos disques-test (et sur bien d'autres), d'une sorte de santé peu commune Soulignée par de la délicatesse, du soutien, de la souplesse juste quand il le faut. La sensation de matière, de corps procure un relief saisissant. A découvrir absolument, vu le prix et le sérieux de la réalisation.

Robert Lacrampe

Ce Cayin est l'une des surprises de ce dossier. Il propose un faisceau de qualité habituellement éparses entre plusieurs appareils concurrents. L'écoute fait preuve d'une vivacité, d'une santé peu communes. Le Cayin s'oublie ou bénéfice de la Musique avec un grand M.

NOUS AVONS APPRECIE :
Le soin apporté a la fabrication : robustesse du châssis, qualité des transformateurs, des selfs, des composants et du câblage.
NOUS AURIONS AIME :
Un jeu de tubes de puissance 8298 de rechange lors de l'achat de l'appareil, au cas où.

Conseils d'utillisation

Sa puissance généreuse et ses qualités conjuguées de dynamique, de réserve subjective de puissance élargissent d'autant le choix des enceintes (rendement moyen O.K.)

REVUE DU SON ET DU HOME CINEMA n 243, -juillet/août 20W
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Message » 05 Fév 2003 19:36

Il y a aussi le Banc d’essai de Horus26 (Il a pas osé! 8) .... moi si! :lol: )

horus26 a écrit:
Voici un Test réalisé par HORUS26 sur un Ampli très connu des membres du Forum. (Merci Olivier!)

Banc d’essai : CAYIN 500

Système d’écoute :
Amplificateur à tubes : Cayin 500
Sources : Audioméca Méphisto 2 CD player (24/192)
Enceintes : Triangle Lyrr
Filtrage secteur : ligne HMS Energia
Câbles HP : HCC Maxitrans
Câble de modulation : HCC Horus

Dan m’a proposé récemment de réaliser un BE sur le Cayin 500. C’est avec plaisir que je m’y colle, bien que finalement ce ne soit pas si facile.
Avant de commencer, j’insiste sur le caractère subjectif de ce banc d’essai, qui représente aussi l’écoute d’un système dans sa globalité, n’ayant pas eu l’occasion d’écouter le Cayin 500 sur d’autres systèmes que le miens, en dehors de celui de Ludovic De Nayer (que je salue au passage).

Dès les premières notes, Le Cayin 500 surprend par le naturel de sa restitution.

Sur l’album Jazz de Peggy Lee, Blues Cross Country, avec l’orchestre de Quincy Jones, le big bang s’exprime avec une liberté déconcertante. La musique semble libérée de toutes contraintes physiques. Les cuivres ont tout le caractère « pétaradant » et sensuel de cette famille d’instruments. La contrebasse est restituée avec toute la matière de sa caisse de résonance. Les notes graves sont tendues, nuancées et très réalistes. La lisibilité du rythme prend aux tripes. La voix de Peggy Lee, est restituée avec un naturel plein d’enthousiasme, sans aucun chuintement, ni sifflante (merci à la prise de son, pourtant des années 60.). Peggy est là, debout, dans la pièce en chair et en os, elle vous cueille, comme une petite fleur et vous transporte au fin fond de son âme musicale.

Toujours dans le jazz, le « Melos » de Paolo Fresu, dans son dernier album du même titre, permet de mettre en valeur la capacité du Cayin, en terme de dynamique, et de subtilité dans le jeux des instruments. En introduction , la batterie de Ettore Fioravanti sonne avec un impact remarquable de puissance sur les différents fûts, cymbales et grosse caisse, sans pour autant se départir de la beauté et la fluidité des timbres. Puis le « mélo » du quintet s’exprime avec un fourmillement de détails parfaitement cohérent. Le saxophone, qui domine le « mélo » est sensuel et la complicité avec la trompette de Fresu est d’une évidence criante. Un bel enregistrement, techniquement irréprochable .

Sur le concerto n°2 de piano de Rachmaninov par Vladimir Ashkenazy, le Cayin fait preuve de beaucoup de subtilité dans les contrastes sonores, entre le jeu de la pianiste, Hélène Grimaud, et l’orchestre philharmonique. La dynamique, est réjouissante. Les envolées rythmiques ne se transforment par en distorsion. Le son est libre et déboule dans la pièce avec force et cohérence, et même dans ces conditions, l’image stéréophonique reste stable et parfaitement focalisée, jamais projetée en avant. Elle s’ouvre en largeur et en surtout en profondeur. Les différents pupitres sont parfaitement à leur place et se localisent sans effort intellectuel.

L’écoute du « Voyage Magnifique » (Schubert - Impromptus) interprété par Maria Joao Pires a le pouvoir de me plonger dans des états d’émotions inavouables ! Les timbres du piano sont d’une très grande richesse et d’un naturel reposant. Le poids et la matière sonore, que l’amplificateur chinois imprime aux notes, sont fabuleux. L’ampleur du piano est surprenante, il s’agit bien d’un piano de concert ! Les harmoniques sont fines, les notes s’enchaînent avec une belle fluidité. Cette richesse d’informations participe grandement à l’émotion, car tous cela est présenté avec une cohérence d’ensemble magnifique.

Pour conclure, la plus belle qualité du Cayin 500 est certainement sa faculté à se faire oublier au profit de la Musique. C’est, selon moi, l’une des plus belles, sinon LA plus belle qualité que l’on puisse attribuer à un maillon Hi-Fi. Sans oublier sa fabuleuse alchimie, entre plusieurs qualités à priori contradictoires, qui confère à l’écoute un plaisir impérissable.

D’avance pardon à tous ceux qui me reprocherons tant de superlatifs, mais entre le Cayin 500 et moi, c’est aussi une histoire d’Amour…L’Amour rend aveugle mais pas encore sourd. J

Olivier
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MERCI à lui! :wink:
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Message » 05 Fév 2003 22:32

patrickB a écrit:Il y a aussi le Banc d’essai de Horus26 (Il a pas osé! 8) .... moi si! :lol: )

horus26 a écrit:
Voici un Test réalisé par HORUS26 sur un Ampli très connu des membres du Forum. (Merci Olivier!)

Banc d’essai : CAYIN 500

Système d’écoute :
Amplificateur à tubes : Cayin 500
Sources : Audioméca Méphisto 2 CD player (24/192)
Enceintes : Triangle Lyrr
Filtrage secteur : ligne HMS Energia
Câbles HP : HCC Maxitrans
Câble de modulation : HCC Horus

Dan m’a proposé récemment de réaliser un BE sur le Cayin 500. C’est avec plaisir que je m’y colle, bien que finalement ce ne soit pas si facile.
Avant de commencer, j’insiste sur le caractère subjectif de ce banc d’essai, qui représente aussi l’écoute d’un système dans sa globalité, n’ayant pas eu l’occasion d’écouter le Cayin 500 sur d’autres systèmes que le miens, en dehors de celui de Ludovic De Nayer (que je salue au passage).

Dès les premières notes, Le Cayin 500 surprend par le naturel de sa restitution.

Sur l’album Jazz de Peggy Lee, Blues Cross Country, avec l’orchestre de Quincy Jones, le big bang s’exprime avec une liberté déconcertante. La musique semble libérée de toutes contraintes physiques. Les cuivres ont tout le caractère « pétaradant » et sensuel de cette famille d’instruments. La contrebasse est restituée avec toute la matière de sa caisse de résonance. Les notes graves sont tendues, nuancées et très réalistes. La lisibilité du rythme prend aux tripes. La voix de Peggy Lee, est restituée avec un naturel plein d’enthousiasme, sans aucun chuintement, ni sifflante (merci à la prise de son, pourtant des années 60.). Peggy est là, debout, dans la pièce en chair et en os, elle vous cueille, comme une petite fleur et vous transporte au fin fond de son âme musicale.

Toujours dans le jazz, le « Melos » de Paolo Fresu, dans son dernier album du même titre, permet de mettre en valeur la capacité du Cayin, en terme de dynamique, et de subtilité dans le jeux des instruments. En introduction , la batterie de Ettore Fioravanti sonne avec un impact remarquable de puissance sur les différents fûts, cymbales et grosse caisse, sans pour autant se départir de la beauté et la fluidité des timbres. Puis le « mélo » du quintet s’exprime avec un fourmillement de détails parfaitement cohérent. Le saxophone, qui domine le « mélo » est sensuel et la complicité avec la trompette de Fresu est d’une évidence criante. Un bel enregistrement, techniquement irréprochable .

Sur le concerto n°2 de piano de Rachmaninov par Vladimir Ashkenazy, le Cayin fait preuve de beaucoup de subtilité dans les contrastes sonores, entre le jeu de la pianiste, Hélène Grimaud, et l’orchestre philharmonique. La dynamique, est réjouissante. Les envolées rythmiques ne se transforment par en distorsion. Le son est libre et déboule dans la pièce avec force et cohérence, et même dans ces conditions, l’image stéréophonique reste stable et parfaitement focalisée, jamais projetée en avant. Elle s’ouvre en largeur et en surtout en profondeur. Les différents pupitres sont parfaitement à leur place et se localisent sans effort intellectuel.

L’écoute du « Voyage Magnifique » (Schubert - Impromptus) interprété par Maria Joao Pires a le pouvoir de me plonger dans des états d’émotions inavouables ! Les timbres du piano sont d’une très grande richesse et d’un naturel reposant. Le poids et la matière sonore, que l’amplificateur chinois imprime aux notes, sont fabuleux. L’ampleur du piano est surprenante, il s’agit bien d’un piano de concert ! Les harmoniques sont fines, les notes s’enchaînent avec une belle fluidité. Cette richesse d’informations participe grandement à l’émotion, car tous cela est présenté avec une cohérence d’ensemble magnifique.

Pour conclure, la plus belle qualité du Cayin 500 est certainement sa faculté à se faire oublier au profit de la Musique. C’est, selon moi, l’une des plus belles, sinon LA plus belle qualité que l’on puisse attribuer à un maillon Hi-Fi. Sans oublier sa fabuleuse alchimie, entre plusieurs qualités à priori contradictoires, qui confère à l’écoute un plaisir impérissable.

D’avance pardon à tous ceux qui me reprocherons tant de superlatifs, mais entre le Cayin 500 et moi, c’est aussi une histoire d’Amour…L’Amour rend aveugle mais pas encore sourd. J

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MERCI à lui! :wink:
Patrick


C'est moi qui te remercie Patrick pour ce petit clin d'oeil !!! :oops: :oops: :oops:
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Message » 06 Fév 2003 0:46

Sur ce forum il y a vraiment des membres très sympas :lol:
J'ai déjà envoyé quelques mp, mais je ne resiste pas au plaisir de vous remercier tous une nouvelle fois pour la doc transmise.
A charge de revanche :wink:

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Message » 06 Fév 2003 11:27

SandWedge a écrit: A charge de revanche :wink:



Ben si tu as le BE du transport audioméca Méphisot 2 de la NRDS de 12/99 je suis preneur, mon ami !
:D :D :D

Olivier
horus26
 
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Message » 06 Fév 2003 11:56

horus26 a écrit: C'est moi qui te remercie Patrick pour ce petit clin d'oeil !!! :oops: :oops: :oops:

De rien c'est mérité!
Mais le clin d'eil .... c'est comme ça : :wink: pas comme ça : :oops:
( :D :D :D )
Sérieusement, toujours aussi heureux de ton C500?
Peux-tu également me donner les caractéristiques : puissance, Rdt et impédance (réelle) de tes Lyrr.

Patrick ( 8) 8) trop fainéant pour vérifier soit même!)
patrickB
 
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