Ce sont les miennes, je les ai achetées, aussi je ne vais pas en dire du mal, encore qu'il ne me gêne absolument pas de dire que mon préampli à lampes, un Cochet P3, ne soit pas une merveille, même si une panne curieuse sur un canal (une sorte de vent dans une enceinte...) en amoindri les qualités. De même que je n'ai jamais survalorisé son collègue, le AL IIA, un ampli à lampes équipé d'un push-pull d'EL 34. M'enfin, déjà comparé à d'autres amplis aussi ou plus cher, il n'a jamais rougi. Ce ne sont ni PNicolas, ni MarcG qui me contrediront...
Donc les Divatech MC 210...
Au rang de leur première qualité, je placerais l'ouverture sonore, l'ampleur de la scène stéréo qui vient de leur faible directivité sur toute la portion du spectre très sensible de ce point de vue.
Leur homogénéïté : le son pousse du bas jusqu'en haut de façon identique; pas de montée en puissance en cloche, comme sur pas mal d'enceintes, pas d'effet de pincement, pas d'effet nasal...
Un aigu doux et précis totalement intégré au médium; un médium limpide et timbré, chaud et précis, délivrant une quantité d'information très grande, sans jamais souligné, surligné des détails incongrus. Les bruits, divers et variés contenus dans les disques, dont certains que je n'avais pour ainsi dire jamais entendus, seulement perçus, sont toujours intégrés au message... quand bien même ils sont placés sur un plan sonore différent...
Car cette enceinte a la faculté de délivrer une image sonore qui respecte plutôt bien l'emplacement des musiciens dans la salle de concert ou le studio d'enregistrement.
Le grave est profond et très percutant : ceux qui connaissent le sacre du printemps dirigé par Maazel chez Telarc comprendront : les coups de timbales sont terrifiants par leur impact. Et l'on entend aussi des bruits d'air conditionné dans les lieux d'enregistrements...
Bizarre aussi d'entendre dans des disques d'orchestre, des choses bizarres acoustiquement que l'on n'entend qu'en direct... par exemple des instruments qui jouent fortissimos, tandis que d'autres, dans l'extrême grave, jouent pianissimos... ON entend les deux quand d'habitude on entend que les premiers... car l'attention ne se porte pas trop sur les premiers qui restent à leur place et non pas projetés : cette enceinte ne projette jamais les sons : l'image ne bouge pas quel que soit le niveau...
Surtout elles restent identiques en timbre, espace, mouvement quel que soit le volume sonore. En sorte que ces grosses boites peuvent être écoutées la nuit, tout doucement, et garder la plénitude de leur bande passante, détails, et timbres. Comme si elles ignoraient les lois de flutcher et Munson.
Bon, je les aime... sans pour autant prétendre que ce sont les meilleures enceintes du monde.
Défauts? Oui, sans aucun doute! Par exemple, malgré leur punch redoutable quand elles sont sollicitées, elle se refusent à durcir le son, restent impertubables...
Mince, ce n'est pas un défaut... cherchons...
Je crois qu'elles ont besoin d'un amplificateur tonique dans le grave. Avec un 1.3 Harman elles fonctionnent très bien, mais le grave est rond. Avec le Cochet à lampes, elles sont plus vives, plus sèches (très relatif, m'enfin...) et le grave a un impact phénomal... mais je le préfèrerais plus sec...
Oui un ampli rapide, vif... Leur rendement, cependant, élevé 92,5 de 35 hz à 20 kHz, fait aussi que les 2,8 ohms à 200 Hz ne font pas peur du tout à l'ampli qui les alimentent...
Je vous avais prévenus, ce sont mes Divatech...
Alain, Divatch addict
Bon ben elles ont l'air vraiment bien ces enceintes là 
Et tu as acquis les pieds qui vont avec ? tu t'en sers aussi en HC ? Car j'ai l'impression qu'elles ressemblent quand même pas mal aux grosses SNELL THX, en tous cas dans le concept... car SNELL a préféré une configuration d'Apollito pour ce qui est du medium/aigu... 
j'ai hate de voir (d'entendre surtout) ca un jour 
; la pluspart font ainsi non ?
Créé le 21 Sep 2008 0:37
