André se constitue une chaîne à partir de rien et a déjà trouvé d'occase il y a quelques temps un ampli Marantz PM17. Cherchant des enceintes qui lui conviennent, il a pu trouver à fort bon prix des Lyrr de fin de série chez Elecson. Il lui manque un lecteur sérieux (actuellement… un discman) mais on avait déjà de quoi faire avec le couple ampli-enceintes.
Fabrice, de son côté, ne dort plus beaucoup, préoccupé qu'il est par le maillon faible de sa chaîne, son lecteur Marantz 6000ose (le reste : Audiomat Prélude et BW cdm1NT)
Il s'est fait prêter un convertisseur Audiomat Tango et un lecteur Meridian 507 (voir filière ad hoc). Il est donc venu avec les deux bestioles + son Marantz et son ampli.
Moi, je suis venu avec quelques CD
On écoute d'abord le système indigène, i.e. avec le discman. C'est déjà pas mal en fait, un peu pincé, un peu agressif mais très correct. Je m'attendais à bien pire en tout cas, ayant bien appris mes leçons d'audiophilie ("garbage in – garbage out" et tutti quanti)
On vire alors le discman pour le remplacer par le ptit Marantz 6000. C'est différent, mais c'est loin d'être le jour et la nuit, ce qui me perturbe un peu. Un peu plus de détails, d'aisance… rien de renversant. L'ensemble est assez hifi je dirais : détaillé, pointu, vivant. Les graves sont très agréables. Une bonne écoute de magasin, celle qui fait acheter. Il y a régulièrement des sifflantes qui me gênent et quelque chose de difficilement explicable, de l'ordre d'une gène générale, d'un manque de naturel… quelque chose de numérique.
Ensuite on ajoute le convertisseur Audiomat Tango. Grosso modo, on gagne en bande passante (surtout dans le bas) et en ouverture, en sensation d'ampleur. Mais bon, une fois de plus une amélioration qui ne pousse pas à se déchirer la chemise dans une transe extatique (d'ailleurs remarquez comme Fabrice tire la gueule... tss tss, trop d'angoisse, de choix cornéliens...)
Rentre alors en scène le Meridian, qui remplace le couple Marantz 6000 – Tango. C'est plus souple, plus fluide. Plus recentré sur le medium. La scène sonore est étroite. C'est une écoute nettement plus pépère… une écoute Buick diesel.
Enfin, avec quelques appréhensions on vire le PM17 pour brancher le Prélude. Connaissant la douceur du Marantz et le côté vif de l'Audiomat, on a tous un peu peur de son association avec les grosses Triangles qui peuvent vite devenir agressives si on n'y prend garde.
Le 1ère sensation c'est qu'on a encore gagné aux extrémités, surtout vers le haut. Surtout, l'ampli a bouffé plus d'amphétamines que tout un peloton du tour de France. C'est rapide et brutal. Mais contrairement à ce qu'on redoutait, pas tellement agressif. Très clair, très détaillé, mais pas perce-tympans. La magie du tube ?
On chipote encore un peu (câbles…) pour finalement terminer sur des musiques de sociopathes à des niveaux psychotiques avec le système CD6000-Tango-Prélude-Lyrr. Ce système n'est pas sans défauts (je ne voudrais pas écouter de la musique tous les jours dessus) mais il est amusant.
En fait, quelles qu'aient été les sources ou les amplis, ce que je retiens des Lyrr ce que ce sont de fort bonnes enceintes mais quand même un peu caractérielles. En tout cas, elles m'ont semblé n'avoir aucune complaisance avec les défauts du CD, ce son un peu froid et métallique, ce manque d'aisance, que nous connaissons bien. Si je les possédais j'y mettrais probablement un amont tout en tubes (ampli à tubes et une source style Tjoeb) ou alors, bien évidemment, une chouette platine vinyle
Merci à André et Alisson
, en fait c'est parce que j'ai été obligé de m'asseoir là pour la photo 
(je me ballade tout le temps en général)
. Ce sont de bonnes enceintes (sans me mouiller de trop 
)
, même si je n'ai pas vraiment trouvé les caractéristiques de la source dont j'ai besoin. 
Enfin ya le temps!
