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Pour toute demande d info sur un ampli integré ( Préampli + Ampli en 1 seul appareil ) HomeCinéma ( pour ce qui concerne l'audio )

Si Pioneer mauvais, pourquoi THX ?

Message » 04 Aoû 2003 15:41

Napzerty, non tu ne racontes pas de bêtises, bien que d'autres données restent peut-être à découvrir ou à vulgariser pour s'approcher au plus près de l'évaluation objective d'un appareil.

Car si les bonnes mesures, telles que nous les connaissons à travers le articles des revues, ne sont pas suffisantes pour départager les matériels sur le papier dès lors que les dites-mesures sont excellentes...

Il est certain que de appareils ayant de très mauvaises mesures ne peuvent être bon.

C'est là que les athéniens s'atteignirent : Vincent128 a partiellement raison de dire qu'un signal carré ne renseigne pas sur la qualité sonore d'un ampli... dès lors ou il est parfait.

En revanche, un signal carré déformé de plus de 40% dès quelques watts à 40 Hz indique bien que l'amplificateur en question ne peut pas délivrer un signal propre en régime musical, plus complexe encore, dans l'extrême grave à la puissance de la mesure et, a fortiori, à puissance maximale.

De la même façon, un signal carré à 10 kHz qui serait complètement arrondi, voire non mesurable (cas de certains amplis à lampe... qui ne sortent même pas ce 10 kHz!) indique que l'ampli ne monte pas correctement à ces fréquences.

Cependant, certains audiophiles préfèrent, dans leur condition d'écoute l'écoute de ces amplificateurs qui ne répondent parfois même pas aux normes hifi définies comme telles.

Ces amplis, en tout état de cause, figurent rarement sur les étagères des professionnels de l'enregistrement.

M'est avis, tout de même, que les grands constructeurs s'intéressent de près aux mesures. Elles ne font pas tout, elles font beaucoup néanmoins, aussi imparfaites soient-elles : enfin, celles que nous connaissons dans les revues qui ne martyrisent guère le matériel testé.

Alain :wink:
haskil
 
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Message » 04 Aoû 2003 16:17

Napzerty a écrit:
vincent128 a écrit:Par contre, dire que c'est simple, alors qu'il s'agit, encore une fois, de mesurer la restitution d'un signal infiniment complexe et changeant, je ne te comprends pas.
Un exemple : on mesure souvent la restitution par un ampli d'un signal carré. Or, un signal carré, en musique ça n'existe pas. Cette mesure sert en fait à donner une idée du temps de montée, de la capacité de l'ampli à reproduire un brusque changement. Mais sur des signaux réels, et non plus sinusoides et carrés, l'intéprétation des résultats devient plus ardue!


Dire que toute comparaison par mesure est impossible me semble inexact


Je n'ai pas dit que c'est impossible j'ai dit que, sur des signaux musicaux complexes, l'intérprétation est ardue. Si tu réponds en caricaturant mes propos il n'est pas difficile de faire enfler la polémique!

car sauf érreur de ma part, le signal qui transite dans les câbles sous forme analogique a la même "forme" qu'il soit entre un lecteur et un préampli, où un préampli et un ampli et finalement entre un ampli et les HP (filtrage exclus).
Le signal électrique n'est pas autre chose qu'une variation de potentiel dont la variation minimale ne peut dépasser les 100khz dans le cas d'une source SACD.

Cette phrase est un peu obscure (qu'est-ce que la variation de la variation?), mais on est d'accord, la fréquence maximale qui peut être restranscrite par un SACD est de 100kHz, et même ils limitent à 50 kHz dans la pratique, paraît-il.
Si par Haute fidélité, l'on entend fidèlité par rapport à l'enregistrement initial

C'est là que vient notre divergence : je dirais que la définition de la haute-fidélité c'est la fidélité à l'oeuvre. Ce qui compte c'est que l'intérprète reconnaisse sa musique, ce qui compte c'est que le mélomane éprouve les émotions exprimées par le musicien. Si en plus c'est fidèle au sens de similitude exacte du signal acoustique, tant mieux. Mais l'homme n'est pas une machine et le résultat doit avant tout être satisfaisant subjectivement.

alors à mon avis, il existe des instruments de mesure numériques plus que largements suffisaments puissants pour comparer avec précision la déformation d'un signal entre l'enregistrement initial (Master) et la sortie d'un amplificateur en numérisant la courbe avec un taux d'échantillonnage dépassant le ghz.

Une manière simple d'évaluer la "fidélité" consisterait à supperposer les courbes ramenées à la même échelle moyenne. Dans ce cas la qualité de reproduction se quantifierait simple par le calcul de l'aire minimalisé (par ajustement de l'amplitude des courbes) séparant les deux courbes.

Evidament cette mesure est simpliste, mais l'on peut pensser que plus l'on tend vers une aire zéro plus la reproduction est fidèle.


C'est un bel exemple de mesure qui est, comme je le disais ci-dessus, difficile à interpréter. On sait ce qu'on mesure, la somme des aires séparant les 2 courbes. On sait ce qu'on mesure, mais on ne sait pas ce que ça signifie. Etant ingénieur en génie physique de formation, j'ai une méfiance systématique envers une mesure : que mesure-t-on? Sait-on l'interpréter? Est-on sûr qu'on est dans une plage d'incertitude sufissament serrée, qu'il n'y a pas de perturbations?
( Petite anecdote en passant : une fois en TP on cherchait à mesurer une variation de ddp très faible, sur un thermocouple je crois. La mesure qu'on lisait était assez étrange, et on faisait déjà des hypothèses pour l'expliquer. On demande au prof, et il nous dit : ce que vous voyez là, ce n'est pas le résultat de l'expérience, ce sont les parasites des moteurs de génie électrique, à l'étage au-dessous! ;) )

Je liste quelques problèmes de cette méthode de comparison des courbes :
La sensiblité de l'oreille n'est pas identique à toutes les fréquences. Faut-il pondérer les surfaces en fonction d'une courbe de correction similaire à celle des dBA?
Un manque de dynamique d'un maillon va se traduire par des aires importantes entre les 2 courbes.
Un grave un peu écourté, ou au contraire légèrement enflé, va aussi se traduire par des écarts importants.
A l'inverse, un difficulté à retranscrire les micro-informations sera à peine visible. De la même manière, une alteration des harmoniques aigües ne fera qu'un pouillème de différence entre les courbes.
Et pourtant l'oreille n'est-elle pas plus sensible aux timbres (harmoniques aigues, mais aussi attaques et extinctions de notes : il faudrait donc en plus faire une comparaison dynamique), et au manque des micro-informations, qu'à une compression raisonnable de la dynamique ou à une distortion dans l'extrême-grave?

En résumé, on mesure un écart entre 2 courbes, mais un système avec un faible écart pourrait très bien se révéler très infidèle à l'oreille! Et inversement un système avec un fort écart d'aire, mais sur des points qui choquent moins l'oreille, paraître très fidèle?
Et qu'en a-t-on à faire du chiffre donné par l'ordinateur, si l'interprète dit qu'on a gommé les nuances de son jeu et qu'il ne reconnaît pas son violon???

Encore une fois on cherche à faire de la musique, pas un signal théorique et abstrait. Le juge final est l'oreille.

Reste ensuite à traiter le vrais problême que sont le s enceintes. :wink:

Et surtout l'acoustique de la pièce !

P.S. : rien n'empêche de monter sa chaîne hi-fi dans son salon comme les pros montent une salle de grande écoute... Rien, si ce n'est les honoraires du bureau d'études acoutique, et le prix des solutions et des matériels préconisés!!! Il doit y en avoir pour 500 kF quelque chose comme ça. Si on a le matériel et les compétences, peut-être seulement 200kF.
C'est à peu près la démarche qu'à fait moteur, et il y a plus d'un mois de travail à temps complet sur sa pièce, et plus de 150kF de matos. Faites une recherche sur son pseudo pour retrouver son matos et sa démarche, c'est édifiant!
vincent128
 
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Message » 04 Aoû 2003 16:52

Vincent 128 écrit :

C'est là que vient notre divergence : je dirais que la définition de la haute-fidélité c'est la fidélité à l'oeuvre. Ce qui compte c'est que l'intérprète reconnaisse sa musique, ce qui compte c'est que le mélomane éprouve les émotions exprimées par le musicien. Si en plus c'est fidèle au sens de similitude exacte du signal acoustique, tant mieux. Mais l'homme n'est pas une machine et le résultat doit avant tout être satisfaisant subjectivement.

Sans aucun souci de polémique aucune : de nombreux témoignages remontant aux années 1920 et 1930 font état de musiciens satisfaits, au dela de toute espérance, par la qualité d'enregistrements fait sur 78 tours.

Qui, aujourd'hui, à part des mélomanes, près à passer sur bande passante tronquée, distorsion importante, monophonie, bruit de fond, etc. pense que ces disques reproduisent fidèlement le piano, l'orchestre, les choeurs?

Quelques fous de musique capables de reconstruire mentalement, de se focaliser sur deux ou trois paramètres du son en oubliant tout le reste. C'est tout.

J'adore plus que tout le quatuor à cordes sur 78 tours. C'est pour moi l'idéal du son d'un quatuor car j'ai découvert ce répertoire avec les repiquages du légendaire Quatuor Busch. Tout comme le son d'un piano légèrement désaccordé, avec des aigus qui battent un peu m'émeut réellement plus qu'un piano hyper bien accordé. Mais c'est si personnel que cela ne peut être érigé en loi.

Mais qui aura découvert ce répertoire a travers le son somptueux et archi faux par rapport à la réalité des Italiano (Philips) aura une perception objective, née de sa subjectivité, bien différente.

la plupart des musiciens professionnels que je connais se fiche de l'appareil avec lequel ils écoutent des disques. L'écoute d'un musicien se concentre sur des paramètres musicaux qu'on ne peut pas saisir quand on n'est pas musicien : à savoir des rapports de tempos, le phrasé, l'articulation tout ce qui participe du discours au sens grammaire du terme. La sonorité aussi, mais il ne la sépare pas du reste. Souvent les mélomanes, les audiophiles plus encore séparent le son du reste pour se focaliser sur lui.

Faire très attention quand on prend les musiciens comme base, comme référence : ils n'entendent pas la même chose que les mélomanes quand ils écoutent de la musique. Ils vont plus loin que nous.

Il y en a même qui détestent certains de leurs enregistrements unanimement appréciés pourtant par les mélomanes!

Il y a un problème récurrent dans ce domaine : c'est la confusion entre le son jugé toujours in abstracto (qui peut comparer le son d'origine au son reproduit) avec l'effet qu'il fait sur les glandes lachrymales.

Le plus beau son ne veut pas dire la même chose pour tout le monde : le violon de Heifetez sonne froid et pincé pour certains. D'autres l'adorent qui détestent le son plus rond de Stern. Que ce soit sur une chaine exécrable ou excellente.

Son qui reste fondamentalement le même sur un radio réveil et sur une chaine que l'on imaginera faire l'unanimité. C'est le même car on le reconnait en toute circonstance. Filé ou pas, résonnance d'extinction ou pas...

La musique c'est du son et surtout des sons qui s'enchainent pour construire une discours fondament insignifiant. Car comme disait Stravinsky " la musique est insignifiante car on n'a jamais mis deux oeufs sur le plat en musique!"


Alain :wink:
haskil
 
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Message » 04 Aoû 2003 17:55

haskil a écrit:Etudier des enceintes pour qu'elles fonctionnent dos collé au mur arrière serait un grand pas que les constructeurs devraient franchir : cela résoudrait bien des problèmes de couplage enceintes/pièce.
Alain :wink:

Alain :wink:


Il en existe au moins une : la 210T. Son concepteur me l'a juré. et étant un spécialiste des modèles pro destinés à être plus ou moins encastrés, je le crois volontiers. Je l'ai écoutée dans l'auditorium divatech que tu connais sans doute mieux que moi. la pièce est grande, plus qu'un salon (en général du moins) mais je pense que les 210T tiendraient leurs promesses dans un appartement parisien et j'envisage sérieusement leur achat. concernant b&w, les 802 précédant la nautilus étaient, selon le constructeur, strictement équivalentes aux 801 mais spécialement étudiées pour un salon, d'où la présence d'un double-boomer et une surface au sol réduite. dans la gamme nautilus en revanche, la 802 est devenue un modèle à part entière, et la 801 coute deux fois plus cher.
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Message » 04 Aoû 2003 17:55

vincent128 a écrit:Je n'ai pas dit que c'est impossible j'ai dit que, sur des signaux musicaux complexes, l'intérprétation est ardue. Si tu réponds en caricaturant mes propos il n'est pas difficile de faire enfler la polémique!


Désolé là n'était pas mon intention. :wink:

C'est là que vient notre divergence : je dirais que la définition de la haute-fidélité c'est la fidélité à l'oeuvre. Ce qui compte c'est que l'intérprète reconnaisse sa musique, ce qui compte c'est que le mélomane éprouve les émotions exprimées par le musicien. Si en plus c'est fidèle au sens de similitude exacte du signal acoustique, tant mieux. Mais l'homme n'est pas une machine et le résultat doit avant tout être satisfaisant subjectivement.


Je ne me référe pas à l'oeuvre dans mon exposé mais au Master, car si le master n'est pas fidèle à l'oeuvre quel que soit la chaine de reproduction que tu utilises tu ne pourras pas y faire grand chose, d'où mon but de comparer seulement la chaine sans prendre en compte les paramêtre de prise de son où de mixage mais seulement de reproduction entre un signal analogique sortant directement de l'original dans le studio d'enregistrement ayant servi à son mixage avec le SACD du commerce dans un chaine lambda.

En résumé, on mesure un écart entre 2 courbes, mais un système avec un faible écart pourrait très bien se révéler très infidèle à l'oreille! Et inversement un système avec un fort écart d'aire, mais sur des points qui choquent moins l'oreille, paraître très fidèle?
Et qu'en a-t-on à faire du chiffre donné par l'ordinateur, si l'interprète dit qu'on a gommé les nuances de son jeu et qu'il ne reconnaît pas son violon???


Tu as raison mais tu part tjs du principe qu'il y ait de l'imperfection dans la reproduction du signal, je parle de limite tendant vers zéro de distorsion du signal. Il est évident que plus la différence entre les deux courbes est importante plus il peut-y avoir de type de défauts dans le son. En partant du principe que tu ne peux avoir de meilleur son que celui qui sort de la reproduction la plus fidèle possible du contenu du support que tu utilises, il est parrait évident que moins la différence entre les courbes est importantes plus la reproduction sera fidèle, ce point est à mon avis indiscutable.
Toute modification de la courbe qui améliorerait la musicalité à notre oreille n'aurrait à mon avis rien à voir avec la fidélité.
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Message » 04 Aoû 2003 18:06

haskil a écrit:Sans aucun souci de polémique aucune : de nombreux témoignages remontant aux années 1920 et 1930 font état de musiciens satisfaits, au dela de toute espérance, par la qualité d'enregistrements fait sur 78 tours.
la plupart des musiciens professionnels que je connais se fiche de l'appareil avec lequel ils écoutent des disques. L'écoute d'un musicien se concentre sur des paramètres musicaux qu'on ne peut pas saisir quand on n'est pas musicien : à savoir des rapports de tempos, le phrasé, l'articulation tout ce qui participe du discours au sens grammaire du terme. La sonorité aussi, mais il ne la sépare pas du reste. Souvent les mélomanes, les audiophiles plus encore séparent le son du reste pour se focaliser sur lui.

Alain :wink:


pour un musicien classique, le summum de la hi-fi consiste tout bonnement à lire la partition : il entendra la musique dans sa tête...
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Message » 04 Aoû 2003 18:20

[Modéré - contacter l'asso SVP] a écrit:
haskil a écrit:Sans aucun souci de polémique aucune : de nombreux témoignages remontant aux années 1920 et 1930 font état de musiciens satisfaits, au dela de toute espérance, par la qualité d'enregistrements fait sur 78 tours.
la plupart des musiciens professionnels que je connais se fiche de l'appareil avec lequel ils écoutent des disques. L'écoute d'un musicien se concentre sur des paramètres musicaux qu'on ne peut pas saisir quand on n'est pas musicien : à savoir des rapports de tempos, le phrasé, l'articulation tout ce qui participe du discours au sens grammaire du terme. La sonorité aussi, mais il ne la sépare pas du reste. Souvent les mélomanes, les audiophiles plus encore séparent le son du reste pour se focaliser sur lui.

Alain :wink:


pour un musicien classique, le summum de la hi-fi consiste tout bonnement à lire la partition : il entendra la musique dans sa tête...


Pas tout à fait : ça c'est une école de pensée née de la nouvelle esthétique de la musique, un livre du compositeur-pianiste Ferruccio Busoni!

Pas tous, pas tous! La tu parles d'interprétation idéale, celle que l'on a en lisant une partition. A ce jeu-là : p'tain qu'est-ce que je joue bien du piano. En vrai? :cry:

A part ça, je ne connais pas du tout l'auditorium Divatech. hélas! Juste certaines de leurs productions. J'aime bien.

Alain :wink:
haskil
 
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Message » 04 Aoû 2003 18:38

Salut à tous!

Qlq chose de marrant:

je rentre du festival de piano de la Roque d' Anthéron et je peux vous dire qu' une fois de plus au cours des longues soirées passées à discuter avec les artistes en presence, TOUS les sujets de discussions ont étés abordés (musique, bagnole, politique, bouffe...)

Tous sauf un: La HIFI... :wink:

J' ai bien fait qlq tentatives mais elles ont vite emmerdées tout le monde :lol: !

Ceci dit j' ai fait la connaissance d' une jeune femme ingenieur du son qui travaille pour Musica Numeris (N. Bartho.) qui était venue enregistrer l' integrale des sonates de Beethoven...

Elle utilisait un superbe Nagra VD (stockage sur disque dur puis transfert sur Mac G4), deux B&K 4006 et des câbles standards :wink:

Donc heureusement qu' elle était là pour causer son car les musiciens c' est vraiment pas leur tasse de thé!

Comme quoi...

A+
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Message » 04 Aoû 2003 19:43

Elle utilisait un superbe Nagra VD (stockage sur disque dur puis transfert sur Mac G4), deux B&K 4006 et des câbles standards


belle bete que le nagra V!!!!
ces mecs (nagra) sont vraiment hallucinants :o
pour ce qui est du cable, les gens du son ne sont pas tres "cable addict" (surtout quand il s'agit de XLR...)
Babook
 
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Message » 04 Aoû 2003 22:14

haskil a écrit:A part ça, je ne connais pas du tout l'auditorium Divatech. hélas! Juste certaines de leurs productions. J'aime bien.

Alain :wink:


Ils sont situés à Bondy, près de Paris. j'ignore si les non-pros peuvent y aller, mais en ce qui te concerne ce n'est pas un problème. ce sont vraiment des gens charmants. leur production s'ouvre de plus en plus aux non-pro (il y a ici un fils des passionnés divatech) avec de nouvelles gammes. La 210T naturellement mais aussi des projets home-cinema. le patron est sorti de chez moi tout à l'heure, il m'a réglé mon installation au sonomètre en moins d'une minute. il faisait un peu sombre mais le look du sonomètre ne ressemblait pas vraiment à un machin à 500 F. En fait Il avait dans la main un b&k à 20.000 F ...
C'est une marque que j'ai envie de faire connaitre, parce qu'ils sont charmants, compétents, bourrés de bonnes idées. avec eux on n'entend pas un hp, on n'entend pas une enceinte, on n'entend pas un piano : on entend un pianiste.
Le rapport qualité-prix est fabuleux si l'on n'est pas trop attaché à l'esthétique (mc26+caisson passif formant une enceinte unique). quant à la 210T qui coute légèrement moins cher que la 801, j'adorerais la comparer avec la Grande Utopia. D'abord parce qu'il est tout à fait possible que les deux modèles jouent dans la même cour, ensuite parce que divatech est l'ancienne division pro de focal-jm lab.
et ils ont un avantage que seuls les artisans peuvent offrir : le sur-mesure. Si on veut une MC210 en colonne, c'est tout à fait possible.
J'ai vraiment un faible pour les artisans, des passionnés avec qui l'on peut discuter des heures et qui tolèrent un misérable homoncule leur fassent quelques suggestions. Des gens chez qui l'on va avec un plaisir réciproque et pas un b&w qui t'envoie un proformat par fax.
un peu comme dans le temps, avant l'invention du pain congelé...
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Message » 05 Aoû 2003 0:53

Napzerty a écrit:
Tu as raison mais tu part tjs du principe qu'il y ait de l'imperfection dans la reproduction du signal, je parle de limite tendant vers zéro de distorsion du signal. Il est évident que plus la différence entre les deux courbes est importante plus il peut-y avoir de type de défauts dans le son. En partant du principe que tu ne peux avoir de meilleur son que celui qui sort de la reproduction la plus fidèle possible du contenu du support que tu utilises, il est parrait évident que moins la différence entre les courbes est importantes plus la reproduction sera fidèle, ce point est à mon avis indiscutable.

Justement non!
S'il n'y a aucune différence entre les courbes, la reproduction est parfaite, on est d'accord.
En revanche, et je l'ai montré avec des exemples concrets, il est très probable que certaines distortions produisant peu d'écarts entre les courbes soient plus gênantes que d'autres produisant des écarts plus importants.
Donc je maintiens, je pense que la mesure quantitative de la somme des aires de l'écart entre les courbes est une bien piètre mesure de la distortion qualitative apportée par la chaîne de reproduction.

Tu as squeezé la partie de mon explication qui montrait cette faiblesse de la méthode, puis tu reviens avec un argument imparable : "il parait évident... ce point est indiscutable".
En voilà une bonne manière d'imposer son point de vue! :evil:
vincent128
 
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Message » 05 Aoû 2003 0:59

haskil : attention quand même sur un point : un signal carré à une pente infiniment raide, donc une transformée de fourier avec des fréquences infiniment élevées.
Il faut donc un ampli avec une bande passante infinie, ou un temps de montée nul, ce qui revient presque au même, pour reproduire parfaitement un signal carré.

Il est donc normal qu'un ampli réel déforme et arrondisse un signal carré.

On va donc ensuite essayer de déterminer quelle type de déformation est acceptable, et quelle ne l'est pas...

Je ne suis toujours pas convaincu que les signaux carrés soient une bonne manière de tester un ampli hi-fi.
vincent128
 
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Message » 05 Aoû 2003 1:51

tu oublies juste un point : on écoute la musique avec ses oreilles, pas avec les instruments de mesure. Quelle que soit l'utilité des mesures, il ne faut pas oublier que l'utilisateur final, et le juge final, c'est l'oreille


Il y a quand même un instrument de mesure qui devrait toujours être utilisé pour égaliser les niveaux lors des écoutes comparatives, c est le SLM ou dBmétre .
Parce que rien ne modifie davantage l écoute (ampleur, perception des détails ) que l augmentation même faible (ou la diminution) du niveau sonore.
L amélioration de ces paramétres doit être souvent est confondue avec
l augmentation du niveau.

Alain
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Message » 05 Aoû 2003 10:59

vincent128 a écrit:
Napzerty a écrit:
Tu as raison mais tu part tjs du principe qu'il y ait de l'imperfection dans la reproduction du signal, je parle de limite tendant vers zéro de distorsion du signal. Il est évident que plus la différence entre les deux courbes est importante plus il peut-y avoir de type de défauts dans le son. En partant du principe que tu ne peux avoir de meilleur son que celui qui sort de la reproduction la plus fidèle possible du contenu du support que tu utilises, il est parrait évident que moins la différence entre les courbes est importantes plus la reproduction sera fidèle, ce point est à mon avis indiscutable.

Justement non!
S'il n'y a aucune différence entre les courbes, la reproduction est parfaite, on est d'accord.
En revanche, et je l'ai montré avec des exemples concrets, il est très probable que certaines distortions produisant peu d'écarts entre les courbes soient plus gênantes que d'autres produisant des écarts plus importants.
Donc je maintiens, je pense que la mesure quantitative de la somme des aires de l'écart entre les courbes est une bien piètre mesure de la distortion qualitative apportée par la chaîne de reproduction.

Tu as squeezé la partie de mon explication qui montrait cette faiblesse de la méthode, puis tu reviens avec un argument imparable : "il parait évident... ce point est indiscutable".
En voilà une bonne manière d'imposer son point de vue! :evil:


Cette fois je laisse tout ton post, je ne voudrais pas encroe te froisser, ce n'est pas mon intention :oops: , j'ai diminuer ton post pour ne pas faire trops long en penssant que les lecteurs qui s'intéressent à notre discussion le liraient en entier :( , je comprend parfaitement ton point de vue et comme je l'avais également laissé entendre il est évident qu'entre deux variations de courbe pouvant sembler identiques la différence à l'oreille peux être énorme. Je n'impose pas mon point de vue car en fait nous somme tout à fait d'accord depuis le début, tes explications sont riches et tout à fait justes, mai s as-tu éssayé aussi de bien comprendre mon point de vue, je parle de juger la perfection la différence proche du zero, dans ce cas je pense que les différences quelles qu'elles soient échapperaient à l'oreille humaine.

Cordialement.

Olivier.
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Message » 05 Aoû 2003 11:38

Napzerty a écrit:mai s as-tu éssayé aussi de bien comprendre mon point de vue, je parle de juger la perfection la différence proche du zero, dans ce cas je pense que les différences quelles qu'elles soient échapperaient à l'oreille humaine.

Cordialement.

Olivier.


Ben oui mais la perfection n'est pas de ce monde!

A vue de nez, je dirais que sur un système de grande écoute professionnel, dans une pièce acoustiquement dédiée, où l'on écoute directement le master, on doit être dans la situation que tu dis : différences entre les courbes très faibles, et la mesure que tu proposes permet de s'en rendre compte. Magnifique, on sait que c'est très bon, mais on le savait déjà. ;)

Sur une chaîne hi-fi ou sur un système HC domestique, la différence doit être tellement grande entre le master et l'onde sonore dans la pièce, que la mesure de la somme des aires des différences est loin d'être faible (compression de dynamique pour rentrer sur le CD, extrême grave forcément raboté, micro-détails gommés, harmoniques aigues déformées...). Il reste donc à interpréter la mesure, et ses différences d'un système à l'autre.
Et c'est là que je me tue à te dire : cette mesure quantitative de la somme des aires de différence entre les courbes ne nous apprend pas grand chose : le chiffre de la somme des aires sera très variable selon le type de défaut généré principalement par la chaîne, sans que ce chiffre soit corrélé avec la qualité subjective de l'installation.

Puisque la mesure quantitative n'apporte rien ou presque, on pourrait tenter une appréciation qualitative du graphique des 2 courbes superposées, mais il faut alors de solides connaissances et un bonne dose de bon sens, sinon autant lire dans le marc de café.

De plus c'est une mesure qui ne peut pas être faite par un amateur ordinaire : si on voulait bien faire les choses il faudrait le faire dynamiquement, par exemple chaque 1/100e de seconde pendant un morceau de 30s, donc il faut un micro de mesure professionnel calibré, un ordinateur avec un logiciel d'acquisition spécifique, un logiciel de calcul et de traitement spécifique....

Encore une fois c'est bien beau de faire des mesures, encore faut-il qu'elles signifient quelques chose et qu'on soit capable de les interpréter utilement!

Enfin bon ce n'était qu'un exemple pour montrer que le choix de mesure pour caractériser la fidelité d'une chaîne ou d'un élement, et leur intéprétation, est délicate. Il me semble qu'il ne faut pas céder à un raccourci simpliste : mesures = objectivité = vérité.
Dernière édition par vincent128 le 05 Aoû 2003 21:16, édité 1 fois.
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