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Discussions sur le matériel Haute-Fidélité

CR: Classé Audio CAV 500

Message » 15 Déc 2003 18:11

10.000 euros...
oui, c'est sur c'est un budget mais qd je pense qu krell FPB 300 (2*300w) coute le même prix... le classé me parait compétitif !
ashram
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Message » 15 Déc 2003 18:54

Les amplificateurs Classé fonctionnent en pure classe A jusqu'à un tiers de leur puissance, c'est à dire presque toujours puisque les deux tiers restant ne représentent que quelques dB pour les rares crêtes les plus vives qui sont aussi les plus courtes. Ceci explique le côté tube du son.

Les alimentations sont remarquables puisqu'un amplificateur comme le CAV 500 est capable de fournir 5 x 250W sous 8 ; 5 x 500W sous 4 et pratiquement 5 x 1 kW sous 2.

Un intérêt réside dans l'adoption d'une seule énorme alimentation pour l'ensemble. Ceci permet de répondre à la demande des canaux les plus nécessiteux, sans aucun problème car, vous le savez, les voies d'ambiances consomment assez peu de puissance en général. Plutôt que d'avoir des amplificateurs surdimensionnés qui ne seront jamais sollicités, ou presque, on profite de la possibilité de reproduire une énorme pointe sur les ambiances, au cas où, mais de toujours disposer d'un maximum de courant là où c'est nécessaire.

La diaphonie en souffre un tout petit peu mais cela se passe à un niveau tellement bas que l'oreille ne peut s'en rendre compte (je rappelle que les défenseurs de la platine vinyle se contentent d'une diaphonie de moins de 30 dB sans que cela ne devienne de la mono).

Les résultats dans le grave dépendent de l'optimisation et du câblage car, ici, on ne pardonne rien.
Philippe Muller
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Message » 15 Déc 2003 20:10

(je rappelle que les défenseurs de la platine vinyle se contentent d'une diaphonie de moins de 30 dB sans que cela ne devienne de la mono).


ça fait assez plaisir de lire cela :wink:

Alain :wink:
haskil
 
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Message » 15 Déc 2003 21:49

Tiens , on a de la pub pour Classé dans tous les posts depuis peu... :D :wink: :wink:



Charles
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Message » 15 Déc 2003 23:24

classé...mmmm
oui peut-être mais associé à nautilus, c'est pourtant criard et d'une froideur à faire peur...
enfin, en tout ças, dans toutes les démos que j'ai entendu (démos, revendeurs)

comprend plus rien moi ?!?
ashram
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Message » 16 Déc 2003 0:03

idem, chaque demo B&W - Classe m'a laissé de marbre et pourtant une telle debauche de moyens fait rever. B&W importateur Classe, mariage de coeur ou de raison ?
Damned
 
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Message » 16 Déc 2003 0:41

ashram a écrit:classé...mmmm
oui peut-être mais associé à nautilus, c'est pourtant criard et d'une froideur à faire peur...
enfin, en tout ças, dans toutes les démos que j'ai entendu (démos, revendeurs)

comprend plus rien moi ?!?


Euhhh :roll: je n'ai pas eut la meme impression ... mais bon ... Enfin peut-etre que les conditions n'étaient pas les memes mais je n'ai absolument pas sentit ce que tu cites comme "criard". Quand à la "froideur", je dirais que c'est probablement la très grande dynamique et capacité d'analyse qui te fais dire ça. Très détaillé et dynamique, certes un très léger manque de chaleur dans le bas mais moi qui aime un son chaud,doux et très détaillé habituellement, aucune aggressivité ne m'est apparue sur ce système au contraire de rotel, atoll ou autre agression du genre. Peut-etre que les modèles + HDG que le CAP-151 sont plus froids je ne sais pas. A Vérifier 8).
PaRa
 
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Message » 16 Déc 2003 2:31

Classé, Glacé... ?

Je ne sais pas si c'est un apriori dont j'ai du mal à me débarasser, mais j'ai toujours eu le sentiment que cette marque avait un son qui collait bien à l'esthétique de ses appareils (froids et raides, avec des radiateurs coupants...). Il parait qu'ils sont en train de retravailler tout ça (les designers de B&W sont dessus, ça devrait être intéressant) ; wait and see...

L'importance du design... :roll:
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Message » 16 Déc 2003 2:40

ashram a écrit:classé...mmmm
oui peut-être mais associé à nautilus, c'est pourtant criard et d'une froideur à faire peur...
enfin, en tout ças, dans toutes les démos que j'ai entendu (démos, revendeurs)

comprend plus rien moi ?!?


Monsieur "prise de son" chez B&W, celui qui fait leurs disques (me souviens plus de son nom :oops: ), est persuadé que ça ne sert à rien de mettre des câbles de qualité, vu ce que l'on fait comme "bidouille" lors de la prise de son :o :roll: :-? ... Peut-être faut-il chercher ici le piètre résultat des démos orchestrées par BW (c'est lui qui les organise).

...des fois, quand-même, je comprends pas tout... :-?

Séb (qui va monter un club avec Ashram)
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Message » 16 Déc 2003 10:18

Ces remarques sont extrêmement intéressantes car elles sont révélatrices de l'un des problèmes majeurs de la haute-fidélité de nos jours : les disques et ce qu'ils contiennent. Organiser une présentation aujourd'hui relève du casse-tête car il n'est pratiquement plus possible d'optimiser un système capable de passer n'importe quel disque sans avoir à y retoucher. Je m'explique : il y a plus de vingt ans, l'objectif visé par les preneurs de son était toujours celui de la qualité sonore, même sur un 45 tours où l'on compressait très peu la dynamique mais où l'on gagnait un peu de place en appliquant la règle des 400 000 pour tronquer un peu la bande passante tout en gardant un certain équilibre. Ce n'était pas toujours très réussi mais un audiophile, quelque soit la musique qu'il aimait, trouvait toujours des disques bien fichus et agréables à écouter. En principe, les compresseurs n'étaient utilisés que pour rééquilibrer les instruments dont la dynamique était grossie par la présence d'un micro de proximité (contrebasse, par exemple, dont la dynamique devenait surnaturelle et difficile à gérer). Le mot d'ordre était de placer les micros à la bonne distance pour obtenir immédiatement un son exploitable ou ne nécessitant que très peu de retouches. En classique, le compresseur était une chose inconnue et ce qui différenciait les différentes maisons de disques était une philosophie sonore générale. On pouvait préférer l'une parce qu'elle vous mettait au milieu de la salle de concert ou une autre parce qu'elle vous plaçait dans les premiers rangs ou encore une autre parce qu'elle transportait les musiciens d'une petite formation directement dans votre salon. Tous ces choix peuvent se défendre et la passion se déchaînait parce que l'on préférait une philosophie à une autre. Après tout, chacun est libre de choisir la place où il satisfait le plus ses émotions et pour cela, il n'y a pas de situation universelle mais un choix personnel. L'important était que l'on puisse trouver ce que l'on cherchait et on trouvait. Au début des années 70, un disque de musique pop/rock sonnait beaucoup mieux sur une très belle chaîne que sur une mauvaise. C'est sans doute pour cela que bon nombre de vocations professionnelles se sont déclarées en ces temps-là et explique pourquoi beaucoup de professionnels de la hi-fi ont souvent entre 45 et 55 ans aujourd'hui.

C'était le temps béni où le rock s'enregistrait dans de vrais grands et beaux studios. Il y a quelques jours, Jean Hiraga m'a remis une copie directe d'un master d'Edith Piaf enregistré en 1960 et en stéréo en me disant : vous allez être surpris !. Eh bien les amis, cet enregistrement vous donne une sacrée leçon. Pas de souffle, une présence et une dynamique incroyables de nos jours. Edith Piaf, là, devant vous et si présente qu'on pourrait la toucher. Pourquoi ne fait-on pas aussi bien aujourd'hui ? A cause du numérique ? Certainement pas car la copie du master est sur CD donc le mal est fait, si c'est un mal. Non ! la raison est ailleurs, question d'argent comme d'habitude.

Le marché du disque a changé avec la libéralisation des ondes FM et la limitation de la puissance des émetteurs, afin de réduire leur portée. Mais le business a toujours une solution pour contourner le problème et pour porter le plus loin possible, on s'est mis à compresser à mort. Aujourd'hui, la dynamique d'un disque censé passer à la radio, ne doit pas dépasser 1 dB ; oui vous avez bien lu : un seul dB. Quand vous écoutez les masters originaux, sortant des studios avant compression et égalisation, vous n'en croyez pas vos oreilles parce qu'à ce stade, le son est souvent encore bon, voire très bon. Après mastering, c'est l'horreur absolue. Il ne faut pas jetter la pierre aux techniciens ; ce sont les producteurs et souvent les artistes eux-mêmes qui imposent cela. La dernière mauvaise nouvelle est que plus récemment, on en est venu à saturer le signal que l'on repasse ensuite dans un magnétophone analogique pour adoucir l'écrêtage, avant de le réinjecter dans le système numérique pour tenter d'obtenir le 0 dB de dynamique. Le monde de business musical est donc devenu totalement pourri. Si vous disposez encore d'un enregistreur avec vu-mètres, amusez-vous à comparer un enregistrement ancien et un enregistrement récent et regardez les variations de dynamique. Mieux, si vous avez un logiciel permettant de visualiser les formes d'ondes, importez des enregistrements compressés et non compressés et comparez les formes obtenues. Pour les amateurs de musique rock qui possèdent le CD de démo Bowers & Wilkins Collection vol.1, la plage16 est un bon exemple d'enregistrement sans compresseur. Vous observerez tout de suite ce qui se passe : les enregistrements compressés présentent une ligne de crête pratiquement continue, sans variations ; l'enregistrement non compressé présente des variations considérables. D'ailleurs à l'écoute, le second nécessite toujours d'augmenter le niveau d'au-moins 10 à 15 dB (normal parce que le niveau moyen se situe beaucoup plus bas pour que les crêtes ne saturent pas l'enregistreur). Trouver de bon disques, c'est possible mais ils sont rares et il faut chercher.

Quelle est l'influence de tout cela sur les démos ? C'est simple : la compression écrase la bande passante du signal musical, réduit le niveau des basses et augmente considérablement le haut du spectre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'un son naturel présente une énergie beaucoup plus faible dans l'aigu que dans le grave. Le compresseur écrase tout cela et modifie totalement les équilibres. Si nous optimisons un système pour qu'il soit aussi fidèle que possible (c'est à dire droit et honnête pour laisser la possibilité à chaque disque de livrer son contenu réel sans chercher à le corriger), la majeure partie des disques de musiques actuelles paraîtront durs et agressifs, alors que quelques disques non trafiqués seront reproduits de façon convaincante. Si l'on optimise le système pour les musiques compressées, il ne sera presque plus possible d'écouter un vieil enregistrement de Monsieur Charlin, qui faisait tout son possible pour faire vrai. Plus un système est précis, plus il nous livrera ce que le disque contient et ce n'est pas toujours joli joli.

Notre difficulté dans les salons est de trouver le bon compromis. La démarche logique consisterait à n'utiliser que des enregistrements naturels permettant de savoir si le matériel est fidèle ou non. Ensuite, c'est à l'audiophile d'optimiser son système en fonction de ce qu'il écoute car il y a de nombreuses chances pour que tous les disques qu'il aime, pourvu que ses goûts ne soient pas trop éclectiques, présentent le même type de profil. Comme vous le voyez, à moins de rechercher les disques qui vont bien pour les démos, il est difficile de passer d'une musique à l'autre sans risquer les mauvaises surprises. Le choix se porte finalement assez souvent sur le classique, pas parce que nous n'aimons que cela mais simplement parce que l'on a plus de facilités à trouver des enregistrements non trafiqués, reproduisant des instruments naturels qu'il est facile d'identifier, tout simplement parce qu'ils existent en vrai. A cela, ajoutons les délicieuses acoustiques de nos Sotitels et autres lieu calamiteux que les organisateurs de salons s'ingénient à nous trouver et vous comprendrez qu'il est difficile de satisfaire aux canons de la haute-fidélité. Sachez que l'on dort très peu la veille de l'ouverture d'un salon car l'étendue du désastre acoustique nous désespère encore plus que vous. Il n'existe pas de lieu adapté en France.

Pour terminer par une note optimiste, je signale que certains studios de mastering commencent à se poser de sérieuses questions et le salut viendra, peut-être, du piratage. Certains commencent à s'apercevoir qu'un mauvais enregistrement souffre peu de la compression MP3 ; parfois même, cette compression rend les choses moins dures et insupportables (je n'ai pas dis meilleures mais moins épouvantables). On commence, petit à petit, à se dire que si l'on faisait de meilleures choses, la perte de qualité serait telle que le disque garderait tout son pouvoir de séduction. Ceci n'empêchera pas la duplication sur CD-R mais la copie a toujours existé (sur un bon magnéto, on faisait déjà de bonnes copies). Plusieurs studios de mastering, qui ne travaillaient, jusqu'à présent, que sur les sempiternelles NS 10 commencent à s'équiper de matériels audiophiles, avec l'espoir de pousser les producteurs dans la voie de la qualité. Cela ne se fera pas en un jour mais, l'histoire semble se mettre en marche. Ceci nous permettra peut-être et enfin de retourner aux bases de la haute-fidélité en parlant des mêmes choses, même si l'on aime des musiques différentes, plutôt que de nous chamailler comme on le fait aujourd'hui sur la vérité de ceci ou de cela, alors que l'on a pas le même disque dans notre lecteur et que cette simple différence explique déjà pratiquement tout.
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Message » 16 Déc 2003 10:20

ashram a écrit:classé...mmmm
oui peut-être mais associé à nautilus, c'est pourtant criard et d'une froideur à faire peur...
enfin, en tout ças, dans toutes les démos que j'ai entendu (démos, revendeurs)

comprend plus rien moi ?!?

Criard froideur ????? Va falloir que je t'invite chez moi..
mk
 
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Message » 16 Déc 2003 10:24

buzzbuzz a écrit:Monsieur "prise de son" chez B&W, celui qui fait leurs disques (me souviens plus de son nom :oops: ), est persuadé que ça ne sert à rien de mettre des câbles de qualité, vu ce que l'on fait comme "bidouille" lors de la prise de son :o :roll: :-? ... Peut-être faut-il chercher ici le piètre résultat des démos orchestrées par BW (c'est lui qui les organise).

...des fois, quand-même, je comprends pas tout... :-?

Séb (qui va monter un club avec Ashram)


Mon gars :wink: qu'est ce que tu appelles cable de qualite un cable à 10€ 100 € 1000€ le mètre ?

Enconre une fois tout depend de ton système et de son pouvoir de resolution maintenant c est sûr qu'un cable à 1000€ le metre je demande à voir.. ou plutot à ecouter..sur un sustèyme à 1000 € 10000€ 100000€ 1000000€

C'est un peu comme le prinicpe d'Heisenberg en physique tu ne pourras pas descendre à un niveau de précision supérieur au niveau de précision gravé sur l'enregistrement sans en modifier la quitessence.
Dernière édition par mk le 16 Déc 2003 10:28, édité 1 fois.
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Message » 16 Déc 2003 10:28

Merci Philippe pour ces quelques précisions :P
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Message » 16 Déc 2003 10:31

Buzzbuzz a écrit:Classé, Glacé... ?

Je ne sais pas si c'est un apriori dont j'ai du mal à me débarasser, mais j'ai toujours eu le sentiment que cette marque avait un son qui collait bien à l'esthétique de ses appareils (froids et raides, avec des radiateurs coupants...). Il parait qu'ils sont en train de retravailler tout ça (les designers de B&W sont dessus, ça devrait être intéressant) ; wait and see...

L'importance du design... :roll:


Heu radiateur coupant ? froid et raide ?? à mon avis tu dois confondre avec une autre marque...
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Message » 16 Déc 2003 10:33

Damned a écrit:idem, chaque demo B&W - Classe m'a laissé de marbre et pourtant une telle debauche de moyens fait rever. B&W importateur Classe, mariage de coeur ou de raison ?


Ne serais tu pas un brin iconoclaste toi non? pourtant prendre du puretrans sur des Klipsch bouh j'en ai froid dans le dos, t'aurais peut êter dû changer ton cable au lieu de changer tes enceintes non?

>> mariage

Tu sais bien sûr que B&W est entré majoritaire dans le capital de Classé

http://www.audiorevolution.com/news/0903/30.bw.shtml
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