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Toutes les enceintes HiFi

Enceintes vers 5000 - 5500 euros la paire

Message » 27 Aoû 2005 9:17

Tannoy les gars... tannoy...
ougo
 
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Message » 27 Aoû 2005 9:22

Pt1, c'est un déluge de propositions!!! :o
En revanche, il m'apparait indispensable (àmha) que tu puisses tester en situation, çàd chez toi...
A ce tarif, il vaut mieux ne pas se rater...
alain70
 
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Message » 27 Aoû 2005 9:53

et oui... mais il faut dire que le cahier des charges n'était pas très... détaillé. :-)
ougo
 
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Message » 27 Aoû 2005 10:01

Je profite de ce qui est dit à propos des électroniques pour intervenir.

De nos jours, on a tendance à considérer les électroniques sur un plan égalitaire, surtout s'il s'agit de produits audiophiles et/ou ésotériques.

Une enceinte difficile à alimenter est une enceinte dont l'impédance minimale est nettement inférieure à 3.2 ohms et c'est tout ! Car il n'y a rien de plus facile à prévoir que le rapport tension, impédance, courant. Il est invariable (P=U²/R). N'importe quelle enceinte du monde demandera le même courant pour la même puissance et la même impédance. C'est quand l'impédance chute en-deçà de ce qui est prévu pour l'amplificateur que celui-ci s'écroule. Tous les amplis modernes sont censés alimenter des charges de 4 ohms.

Alors, pourquoi 3.2 ohms ?

Parce c'est la limite inférieure normalisée pour qu'une enceinte appartienne à la famille 4 ohms (-20%).

Tout ampli un tantinet sérieux est censé alimenter une enceinte de 4 ohms. Il doit donc être capable de driver une charge de 3.2 ohms; c'est son boulot sinon ce n'est pas un bon amplificateur; selon les critères actuels, il est hors norme.

Le rapport de puissance obtenu entre 8 et 4 ohms ne fait pas à lui seul la qualité d'un amplificateur mais il permet de se donner une idée du sérieux de la réalisation (cela ne fait pas tout le son mais un ampli mal conçu est de toute façon rarement bon). Un rapport de 2 est l'objectif théorique assez rarement atteint et l'on pourra considérer qu'un amplificateur dont la puissance est multipliée par 1.8 environ est un appareil normal.

En-dessous (à l'exception des appareils munis d'un transfo), l'appareil souffre d'une anémie douteuse. Dans ce cas (si nombreux, hélas), ce n'est pas l'enceinte qui est difficile, c'est l'ampli qui ne vaut pas le prix auquel il est proposé car il n'a pas grand chose dans le ventre.

Pour faire simple: nous savons tous qu'un amplificateur doit être muni d'une belle et bonne alimentation (proportionnée à ses ambitions car trop gros, cela ne servira à rien sauf à coûter des sous mais mieux vaut cela que l'inverse). Tous les amplificateurs prétendus sérieux revendiquent la possession d'une alimentation de course. Si c'est le cas, elle doit fournir assez de jus pour faire fonctionner cet ampli chargé en 4 ohms (mini 3.2 ohms) car cette valeur est très courante.

Qu'il faille une centrale nucléaire pour des enceintes court-circuit, j'en conviens et là, nous sortons du cadre de la normalité. Que tous les amplificateurs ne soient pas aptes à driver des charges de 1 ohm ne me choque pas. Nous sommes dans le hors norme et ce serait très cher payer alors que la majorité des enceintes du marché ne demandent pas cela.

Je vois souvent des commentaires à propos de la difficulté qu'il y aurait à alimenter des B&W et d'autres marques. Nous sommes de nombreux professionnels à considérer que c'est faux et à le vivre tous les jours. Dès que l'amplificateur est normalement constitué (pas besoin d'une usine à gaz) et que la puissance délivrée est suffisante eu égard à la sensibilité de l'enceinte et à la musique écoutée, il n'y a pas de problèmes. Si j'utilise fréquemment du Rotel dans mon studio, ce n'est pas seulement pour énerver le monde (il y a un peu de cela tout de même) mais aussi parce que j'en tire d'excellents résultats sans gris-gris ni danses vaudou. Je rappelle que je produits principalement des disques de musique classique et que dans ce domaine, on ne rigole pas vraiment; on sait ce que l'on doit imiter et la comparaison est immédiate.

En gros, si un amplificateur ne sait pas alimenter autre chose que de la haute impédance, ne le payez pas trop cher, son concepteur n'a pas mis grand chose dedans ou, plus vraisemblablement, sa réputation (s'il en a une) n'est pas justifiée car il ne sait pas faire un ampli.

De tous temps, il y a eu des amplificateurs de mauvaise qualité et des gens pour les défendre en accusant les haut-parleurs ou le reste. Beaucoup de câbles font des choses douteuses qui mettent les amplis en difficulté. Première chose: un système doit déjà être bon avec des câbles très ordinaires. Dans le temps, les gens faisaient de la musique avec du simple fil électrique. Les câbles audiophiles, c'est fait pour aller plus loin; aussi loin que possible mais à partir d'une installation saine. L'influence des mauvais câbles (même chers) est tout à fait incroyable. Il suffit parfois de remplacer l'un de ces cordons (parfois par un simple fil électrique) pour que la musique se libère totalement (ce ne sera peut-être pas assez fin dans l'absolu mais cela peut surprendre et permet de repartir sur de bonnes bases). On ne doit remplacer un fil ordinaire que par un câble plus efficace que lui sur TOUS les critères. Attention ! beaucoup de mauvais câbles ne le sont pas immédiatement. Il faut parfois attendre plusieurs jours pour qu'ils bouchent tout le système.

Cela ne nous éloigne pas du sujet mais avant tout, il faut savoir ce que l'amplificateur est capable d'alimenter (à vérifier avec un 2x2.5mm² de base si l'on a un doute). Ceci pour dire qu'alimenter une B&W ou beaucoup d'autres marques ne coûte pas si cher pourvu qu'on ne se fasse pas conseiller un mauvais appareil (et il y en a des tonnes dans l'univers audiophile).
Philippe Muller
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Message » 27 Aoû 2005 10:34

Philippe Muller a écrit:Ceci pour dire qu'alimenter une B&W ou beaucoup d'autres marques ne coûte pas si cher pourvu qu'on ne se fasse pas conseiller un mauvais appareil (et il y en a des tonnes dans l'univers audiophile).

Que préconiserais-tu en la matière, pour alimenter une paire de BW, et selon le modèle?
alain70
 
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Message » 27 Aoû 2005 11:58

alain70 a écrit:
Philippe Muller a écrit:Ceci pour dire qu'alimenter une B&W ou beaucoup d'autres marques ne coûte pas si cher pourvu qu'on ne se fasse pas conseiller un mauvais appareil (et il y en a des tonnes dans l'univers audiophile).

Que préconiserais-tu en la matière, pour alimenter une paire de BW, et selon le modèle?


un McIntosh !!

un mc7150 ou un mc7200 !!voir un mc300 ou mieux un mc501

en occasion on en trouve souvant dans une fourchette de prix raisonnable.

a+

Pierre :wink:
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Message » 27 Aoû 2005 12:20

alain70 a écrit:Pt1, c'est un déluge de propositions!!! :o
En revanche, il m'apparait indispensable (àmha) que tu puisses tester en situation, çàd chez toi...
A ce tarif, il vaut mieux ne pas se rater...


Oui, ce serait bien, mais cela ne doit pas être évident à réaliser, surtout si il n'y a pas de revendeur à proximité de chez soi....
Paradoxx
 
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Message » 27 Aoû 2005 12:24

Paradoxx a écrit: Oui, ce serait bien, mais cela ne doit pas être évident à réaliser, surtout si il n'y a pas de revendeur à proximité de chez soi....

Ou alors, autre solution: te déplacer avec ton matériel sous le bras... :D
si la montagne...etc :mdr:
...et te rendre à l'auditorium de ton choix... :wink:
Dernière édition par alain70 le 27 Aoû 2005 12:32, édité 1 fois.
alain70
 
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Message » 27 Aoû 2005 12:26

Philippe Muller a écrit:Je profite de ce qui est dit à propos des électroniques pour intervenir.

De nos jours, on a tendance à considérer les électroniques sur un plan égalitaire, surtout s'il s'agit de produits audiophiles et/ou ésotériques.

Une enceinte difficile à alimenter est une enceinte dont l'impédance minimale est nettement inférieure à 3.2 ohms et c'est tout ! Car il n'y a rien de plus facile à prévoir que le rapport tension, impédance, courant. Il est invariable (P=U²/R). N'importe quelle enceinte du monde demandera le même courant pour la même puissance et la même impédance. C'est quand l'impédance chute en-deçà de ce qui est prévu pour l'amplificateur que celui-ci s'écroule. Tous les amplis modernes sont censés alimenter des charges de 4 ohms.

Alors, pourquoi 3.2 ohms ?

Parce c'est la limite inférieure normalisée pour qu'une enceinte appartienne à la famille 4 ohms (-20%).

Tout ampli un tantinet sérieux est censé alimenter une enceinte de 4 ohms. Il doit donc être capable de driver une charge de 3.2 ohms; c'est son boulot sinon ce n'est pas un bon amplificateur; selon les critères actuels, il est hors norme.

Le rapport de puissance obtenu entre 8 et 4 ohms ne fait pas à lui seul la qualité d'un amplificateur mais il permet de se donner une idée du sérieux de la réalisation (cela ne fait pas tout le son mais un ampli mal conçu est de toute façon rarement bon). Un rapport de 2 est l'objectif théorique assez rarement atteint et l'on pourra considérer qu'un amplificateur dont la puissance est multipliée par 1.8 environ est un appareil normal.

En-dessous (à l'exception des appareils munis d'un transfo), l'appareil souffre d'une anémie douteuse. Dans ce cas (si nombreux, hélas), ce n'est pas l'enceinte qui est difficile, c'est l'ampli qui ne vaut pas le prix auquel il est proposé car il n'a pas grand chose dans le ventre.

Pour faire simple: nous savons tous qu'un amplificateur doit être muni d'une belle et bonne alimentation (proportionnée à ses ambitions car trop gros, cela ne servira à rien sauf à coûter des sous mais mieux vaut cela que l'inverse). Tous les amplificateurs prétendus sérieux revendiquent la possession d'une alimentation de course. Si c'est le cas, elle doit fournir assez de jus pour faire fonctionner cet ampli chargé en 4 ohms (mini 3.2 ohms) car cette valeur est très courante.



Il me semble quand même que le facteur d'amortissement rentre en ligne de compte dans tout ce qui a été dit : ce n'est que grace à lui que le bon couplage électroacoustique peut être réalisé....
Paradoxx
 
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Message » 27 Aoû 2005 12:32

On peut préconiser beaucoup de choses, y compris et c'est évident parmi les marques qui ne sont pas attachée à B&W. Pour ma part, je ne parle que de ce que je connais et pratiqué. J'admire les gens qui peuvent prédire un résultat d'écoute uniquement en citant une marque. Je n'ai pas ce talent (là, je me moque mais cette situation est tellement fréquente).

Tout dépend des exigences mais si l'on considère que 2x100 vrais watts sous 8 ohms suffisent à beaucoup de mélomanes disposant d'un living standard (cela fait près de 2x200 sous 4 et un total en crête de 2x 400 soit 800). Avec une telle puissance envoyée dans les enceintes et pas mangée dans des câbles douteux, on pourra écouter un vrai piano de concert comme s'il était devant nous et c'est déjà pas mal car cela fait un gain de 29dB en crête ramenés à 1m donc 119 dB crête avec des enceintes de 90dB de sensibilité. A la position d'écoute, on ne sera pas loin des 115dB max dans la crête du vrai piano entendu à proximité car la salle n'absorbe pas autant que le champ libre; l'atténuation n'est donc pas systématiquement de 6dB par doublement de la distance.

Et un piano de concert à faible distance, c'est ravageur.

Un intégré tel que le Rotel RA1070 sait déjà faire cela (de l'avis même du labo B&w), même avec des enceintes assez importantes et il n'est pas le seul. Cela peut être une bonne base pour un amateur de musique de chambre ou de petites formations de jazz grandeur nature, comme sur le CD n°3 de PAV. Après, il faut s'adapter car tout dépend de ce qui est demandé en terme de niveau sonore et puis, on peut travailler l'élégance du son mais un RA1070 ne démérite pas si on l'utilise normalement. Le problème provient souvent de l'exotisme des installations et pas nécessairement du matériel lui-même. Les mélanges de marques ne sont pas toujours très réussis.

L'audiophilie est souvent victime d'elle-même. Comme je le disais, on obtenait de très bons résultats dans le passé avec peu de gris-gris. Croyez-vous que les démos des Charlin, Vaissère, Cabasse, Léon... au Festival du Son, qui étaient souvent très réussies quand c'était le patron qui s'en occupait, utilisaient autre chose que du câble "normal" ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire attention à cela mais il ne faut pas commencer par là. Les gris-gris, c'est souvent la cause de beaucoup de malheurs. Il faut donc procéder par ordre et si la chaîne marche moins bien qu'au début, vérifiez en recâblant avec de l'ordinaire, juste pour voir.

Ce qui doit être pris en compte, c'est le type d'écoute que l'on veut obtenir. De nos jours, il y a beaucoup trop de différences entre les musiques naturelles et les musiques électroacoustiques. Les philosophies d'enregistrement sont devenues trop différentes pour que les avis et les systèmes puissent être totalement universels. N'oublions pas que l'usage de compresseurs tue la nuance (par principe car c'est leur fonction). En live, les matériels de scène sont affectés de résonances importantes qui participent à la couleur sonore car si les enceintes étaient inertes, elles seraient intransportables. Les enceintes haute-fidélité qui se veulent neutres ont des caisses inertes et paraissent plates et sans vie sur les enregistrements les plus fortement compressés. Il faut donc acheter des enceintes souvent moins neutres ou mettre assez de gomme pour faire vibrer des éléments de la pièce proches des enceintes.

Il faut donc savoir à quoi on doit attribuer un phénomène avant de décider que tel ou tel matériel est coloré, pauvre ou difficile. Les raisons sont souvent ailleurs mais pour les connaître, il faut souvent discuter avec celui qui finance les disques et qui pense d'abord à son argent puis éventuellement à la qualité. Une telle façon d'agir n'est pas sans influence.

Les disques vintages plaisent encore parce que les compresseurs étaient utilisés avec intelligence, pour permettre d'associer certains instruments pas toujours compatibles. Aujourd'hui, c'est très différent car il s'agit d'être celui qui passe le plus fort.

N'oublions-pas que les amateurs de classique représentent encore une très grosse part du marché de la hifi, idem pour le jazz traditionnel. La totalité de ces mélomanes représentent beaucoup plus d'acheteurs d'équipements performants que ce qu'ils représentent sur le marché du disque.

Il est donc important de se situer par rapport à ce que l'on écoute le plus souvent afin que les autres forumeurs puissent savoir si l'avis exprimé a des chances de les concerner.
Philippe Muller
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Message » 27 Aoû 2005 12:34

Merci pour ton éclairage :D
alain70
 
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Message » 27 Aoû 2005 12:41

Le facteur d'amortissement est, comme le temps de montée, une valeur qui n'est pas utilisable dans le sens populaire. C'est probablement l'une des mesures qui porte le plus mal son nom. Au moment de la sortie du Tact Millenium, Peter Lyngdorf expliquait que la diffénce entre un facteur d'amortissement de 40 et un autre de 1000 se traduisait par une augmentation de la dynamique de ... 0.1dB autour de la résonance du HP.

Néanmoins, un facteur d'amortissement trop faible n'est pas souhaitable, à moins d'utiliser des subgraves actifs pour compenser l'écroulement des basses.

Malgré tout, le facteur d'amortissement réel est toujours bas quand l'installation est terminée, souvent très proche de 1, pour ne pas dire moins.

Un facteur d'amortissement élevé devrait qualifier un amplificateur sain (résistance interne aussi faible que possible) mais il est possible de tricher et une contre réaction très énergique permet d'obtenir une bonne valeur d'amortissement, une bande passante très étendue et une distorsion très basse mais des performances réelles tout à fait déplorables.
Philippe Muller
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Message » 27 Aoû 2005 12:51

Ca fait plaisir de lire de telles choses! à en croire certains il faudrait choisir son ampli en fonction du facteur d'amortissement! :lol:



:wink:
aurel
 
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Message » 27 Aoû 2005 12:57

Aurel, ça ne s'est lu sur le forum que de façon rarissime et plus rarement encore isolé du reste...


Mais lis bien ce que raconte Philippe dans les posts au dessus... sur la notion d'enceintes difficiles...


Alain :wink:
haskil
 
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Message » 27 Aoû 2005 13:09

haskil a écrit:Aurel, ça ne s'est lu sur le forum que de façon rarissime et plus rarement encore isolé du reste...


C'est peut être rare par rapport aux très nombreux posts du forum, mais de plus en plus fréquent tout de même! :wink:
Il y a encore deux, trois jours j'ai eu des prises de bec avec un forumeur ladessus... :roll: (dans le topic de la scène sonore du tube vs transistor)


Mais lis bien ce que raconte Philippe dans les posts au dessus... sur la notion d'enceintes difficiles...


J'ai tout lu, et je suis bien d'accord avec lui!
Mais c'est vrai que ça fait bien de dire que nos enceintes sont indrivables.. ça fait plus audiophile... :roll: :lol:


:wink:
aurel
 
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