NRDS et Diapason en vente

[fgero]

mais est-ce que la RDS et/ou Diapason plombent les comptes ?
Je sais qu'ils représentent un micro-chiffre d'affaires, mais s'ils restent positifs...
(à 5.50€ le numéro, c'est possible, non ?)

[PAT 94]

Vu le nombre d'exemplaires imprimés, je pense que c'est plus sur les pages de pubs qu'ils peuvent dégager de la marge.

[haskil]

la NRDS qui n'a que 4 journalistes salariés et deux pigistes réguliers doit avoir une bonne rentabilité. Diapason coute beaucoup plus cher à faire. Mais se vend mieux, aussi.

[ogobert]

Vu le nombre d'exemplaires imprimés, je pense que c'est plus sur les pages de pubs qu'ils peuvent dégager de la marge.

J'avais entendu dire l'inverse. Un "bon" magazine ( financièrement parlant ) est rentabilisé à son impression avec la pub. La marge, ce que gagne réellement l'éditeur, ce sont les ventes. Avec un gros bonus pour les abonnements parce que ca représente mine de rien 1 an d'avance de trésorerie...

[nico-]

Vu le nombre d'exemplaires imprimés, je pense que c'est plus sur les pages de pubs qu'ils peuvent dégager de la marge.

Attention le nombre d' exemplaires imprimés peut etre TRES différent du nombre d' exemplaires vendus.

[haskil]

On appelle les invendus le bouillon, généralement il est de 30 %. Mais ces 30 % sont nécessaires à une bonne exposition du titre dans les kiosques. Le seul chiffre qui compte, c'est la diffusion payée contrôlée par l'OJD. Office de justification de la diffusion.

Alain

[PAT 94]

Avec 30% d'invendus, il y a intéret à ce que les pages de pubs rapportent.

[haskil]

Non PAT, la rentabilité d'un journal est calculée avec ce bouillon incompressible : il faut qu'il y ai 30 % d'exemplaires en plus présentés dans les kiosques pour vendre un nombre X.

Un journal qui vend 500 000 exemplaires en met 30 % de plus en circulation chez les kiosquiers. Si tu diminues ce chiffre, tu diminues tes ventes.

Un journal qui vend 50 000 exemplaires en met lui aussi 30 % en plus en circulation.


Et ces 30 % sont toujours inclus dans le calcul de rentabilité des journaux.


Certains groupes, comme Prisma Press, par exemple, réussissent à faire descendre ce bouillon sous la barre des 30 % au prix d'une inspection des ventes très présente sur le terrain, notamment.


Alain

[PAT 94]

Ces 30%, ils arrivent peut être à en écouler un peu lors des salons, non?

[haskil]

Les gens qui vont dans les salons connaissent déjà ces revues : soit il les achètent déjà, soit ils ne veulent pas les acheter.

Une partie du bouillon est conservé pour les réassorts vente aux numéros et vente de vieux numéros, mais on n'en garde pas énormément : ça coute cher en stockage. Ils sont vendus aux vieux papiers.


Alain

[PAT 94]

Dommage