Z'en avez pas marre de mes jeux de mots (laids!) pour les gens (bêtes?)
?
Faut croire que non puisque vous avez déjà lu quatre chapitres de mes bêtises de potache:
Chapitre 1:
http://www.homecinema-fr.com/forum/view ... #169761247
Chapitre 2:
http://www.homecinema-fr.com/forum/view ... #169762317
Chapitre 3:
http://www.homecinema-fr.com/forum/view ... #169763524
Chapitre 4
http://www.homecinema-fr.com/forum/view ... #169764057
là, franchement, ça devient du vice!
Entre deux écoutes d'ampli des familles, en guise d'intermède, mais aussi parce que je prémédite à plus ou moins long terme pour un de ces quatre un mauvais coup, avec Alain, on s'est écouté deux ou trois autres maillons.
D'abord parce qu'il y a pas de raison.
Et puis aussi parce que chez Jefferson, ce qu'il y a de bien, c'est qu'on peut essayer des maillons de haute volée. Là, Michel B m'a dit d'essayer le Linn SC (et quand Michel te dis un truc t'as pas le choix, t'obéis!
moi en tout cas, j'ai pas le choix — et pis en plus j'étais d'accord!). Le Michel, je te me le soupçonne de vouloir adopter un Linn SC!…
Toujours est-il que je suis donc obligé de vous en causer un brin. Et pas seulement du lecteur tout format/ préamplificateur/ processeur 5.1 de chez Linn, mais aussi d'un amplificateur 3 voies dont, comme un zozo que je suis, j'ai oublié à la fois de prendre la photo et de noter le nom (comme le prix!). Michel, si tu me lis…
C'était quoi cet ampli que j'ai perdu de vue et qui se trouvait dans le meuble plein de Linn à gauche en haut de l'escalier en montant (celui avec le lecteur Inca Design par dessus)?
Pourquoi donc écouter du Linn?
Zatiz Zekouaichtieun!
Eh bien d'abord parce qu'au tarif de celui-là (4800€ dans la toute nouvelle version — là, on avait à disposition une autre version qui aurait été négociable — car après tout, ça aurait impliqué de laisser mon AV8 avec son entrée analogique et mon lecteur de CD sur place et d'y rajouter par dessus le prix que j'avais réservé pour un drive…) — eh bien je me suis dit que je pourrai peut-être repartir avec!
Oh! je vous vois venir avec vos questions! L'ai-je fait? ……… mystère: z'avez qu'à lire tout le machin!
Ensuite parce que ce lecteur lit tout — cd, sacd et dvd-a du 2.0 au 5.1. Or, non seulement je voulais écouter ce que pourraient donner mes reports de 33t sur dvd-a en 24/96 sur un bon lecteur (ou encore: pas sur ma Pioneer 656), mais de plus et enfin, je voulais tirer au clair la raison pour laquelle d'habitude je n'aime pas Linn…
C'est comme ça. Ni Genki ni Ikémi ni… etc… À l'exception du 1.1!… En en parlant avec Jeff, celui-ci, avec une nuance d'indulgence infini dans le regard (qu'il a bon), m'expliqua que ce lecteur là était très bien réussi et que Linn était en cours de renouvellement. D'autre part, Michel B. aussi.
Alors? Remettre en question mes oreilles — en même temps que mes lecteurs, préampli, ampli etc — ça m'a paru une bonne idée dans l'optique d'un changement massif comme celui que je voulais faire! Autant tout remettre à plat, tout mettre en question, du lecteur aux enceintes en passant pas tous les maillons — histoire d'être sûr de ne pas (pas trop) se tromper.
La suite prouvera que je n'avais pas totalement tort.
Donc
1/ branchement sur mon système (dAD7/AV8/Thiel 1.5) de l'ampli Linn 3 voies (pendant que le Cyrus reste en chauffe)
2/ branchement du Linn SC en sortie 5.1 sur l'entrée analogique 5.1 de mon AV8 (+Cyrus Smart Power et Thiel 1.5 — je n'ai pas pris le temps d'essayer et le SC et l'ampli).
Avec l'ampli, donc, écoute des morceaux précédents (Vivaldi, Pärt, etc). Je me rends vite compte que c'est comme dans les fois précédentes. Y'a quelque chose qui m'ennuie la dedans et que je n'aime pas.
Entendons-nous bien: cet ampli est formidable: transparence, scène sonore, fluidité, rapidité, j'en passe et des audibles!
mais le violon (dans le Savall), comme le piano ou les cloches (dans Pärt) sonnent un peu comme si ça scintillait ou comem si ça détimbrait, comme s'il y avait quelque chose qui clochait dans l'aigu. C'est un peu sec et ça me tire l'oreille. Pas de doute, donc: cet ampli n'est pas pour moi. Question de goût purement subjectif et/ou d'association avec mes enceintes - mais je suis sûr qu'au bout de quelques temps je finirais par ne plus entendre que ça, donc…
Branchement du Linn SC en mode lecteur sur l'entrée 5.1 directe de l'AV8 (avec ce drôle de câble qui me fut envoyé gentiment et gracieusement par l'importateur de Cyrus - Guillaume Ollivier que je remercie encore).
Vous devinez ce qu'on passe? Jojo de Brel?
Gagné!
Mais cette fois enregistré depuis le 33t en 24/96 puis graver sur support dvd en format dvd-audio — en 2.0 donc.
Et parès ça:
la plage 1 du CD deRomane
et pour suivre: A Friday Night in San Francisco (plage 1); Money, Several Species et San Tropez des Pink Floyd (33t / dvd-a).
Je n'ai pas tout noté — mais Alain a peut-être plus de souvenirs la dessus?
Résultats? Un mélange de très grandes qualités et de “c'est pas pour moi”
Admiration parce que c'est indubitablement un TRÈS grand lecteur. Scène sonore, dynamique, transparence et fluidité: tout y est ou presque.
Sauf qu'à nouveau sur le violon (dans Savall et Romane), sur le piano (dans Tabula de Pärt), sur les pincer de cordes (Romane, Friday Night), à chaque fois, dans le registre aigu, je retrouve cette impression de sécheresse ou de son décharné.
Sans pouvoir dire pourtant comme c'était le cas avec les Genki et autres Ikémi qu'il s'agit d'un scintillement — car ici ça reste fluide et aéré.
Là dessus, Jefferson arrive et m'explique qu'il aime beaucoup ce lecteur parce qu'il donne une impression de scène sonore, une représentation en 3D — il faut vous dire que Jeff est un grand amateur de photo (cf sur son site).
Et là, j'ai une illumination — brève — mais quand même: ça m'arrive des fois!
Je me dis que notre divergence tient à ceci qu'il privilégie la scène en 3D alors que je suis pour ma part totalement concentré sur les timbres et la dynamique des instruments.
Alors en réécoutant un peu en dirigeant l'attention ailleurs, je finis par me dire que l'aigu ne scintille pas, qu'il n'y a aucune crispation ou dureté. Que ça reste superbement étagé et localisé: on a l'impression d'avoir des musiciens sur deux ou trois range devant soi jusqu'à deux mètres derrière les enceintes.
Il n'y a pas de coloration ici — ça n'est effectivement pas comme avec les autres lecteurs de la marque.
Mais à chaque fois, il manque du poids aux notes et des harmoniques. Ce qui donne une impression constante de détimbrage léger — mais qui agace le chieur intégrale que je suis.
Et donc — bienheureusement pour mon saint cochon de faïence — je renonce (et là c'est définitif) à intégrer du Linn dans mon système. Dans ces tarifs là, en effet, je crois qu'il ne faut pas céder à des envies si tout n'est pas à son goût.
Ça n'empêche que pour quelqu'un qui chercherait un lecteur universel faisant aussi préampli et processeur, passer à côté de ce modèle (surtout celui que Jefferson propose!) serait une erreur grave!
FIN DU CHAPITRE 5 (à suivre)
) on peut passer à la hifi ? 
).