Et bien je te confirme en effet que celà n'est pas raide et que celà est très droit !
Je vais essayer de la faire longue car, finalement, il n'y a absolument rien à dire, ou remarquer, si ce n'est la très grande homogénéité de l'écoute, aussi bien sur l'ensemble de la bande passante (écoute de la symphonie n°2 de Mahler), que de chaque morceau (extrémités et milieu de la bande passante).
Tiens je vais prendre mon ami Paull comme ligne permanente de l'écoute...
Donc nous arrivons avec la bouse de Paull ROTEL RCD 02 à € (nombre à 3 chiffres et non 4).
Première écoute sur un SACD de son moût : la Stravaganza de Vivaldi au violon : c'est le seul SACD qu'il détient alors il en profite.
Pour ceux qui ne connaissent pas et bien...c'est pas grave ! Son morceau de référence est un ensemble de violons où absolument rien n'est identifiable si ce n'est la dynamique : pas d'écart de bande passante, ni de piano ou allegretto simultanés pas de soliste particulier : bref c'est "jouli, très jouli ou moyennement jouli" selon les systèmes (premier tacle...
) mais comme instrument d'apprentissage... :
La source est donc le FADO : en l'occurence c'est donc "très très jouli".
Ensuite, on essaie ROTEL + Dactablette : "très jouli ": moins de grave, et moins de précision et monte légèrement moins haut...
Enfin on essaie sa ROTEL SANS la Dactablette : et là, on se regarde avec Paull
et on finit par dire au tenancier : "euh on voulait essayer SANS la dactablette"
- mais C'EST SANS la dactablette !
Ah bon
euh, on peut remettre avec alors ?
ce qui fut fait : et ben m...alors ! la Dactablette n'apporte rien de significatif !!!!!!!
Notre interprétation est de dire : "grossssse déception : c'est cher pour ce que c'est : celà n'apporte rien...pour le prix...pati pata."
Son interprétation ...affectueuse et diplomate : "aucun système ne peut être transcendé : il peut simplement s'améliorer" avant le coup de grâce : "quand dès le départ, l'information est tronquée ou pas très bonne, vous pouvez mettre tout ce que vous voulez derrière mais vous ne pourrez rien "transcender" !
Bon on remet le FADO ! ah ben si : là c'est transcendé !
Après, nous avons mis d'autes CD du moût de Paull, Ben Harper (j'ai cru que c'était Tracy CHAPMAN qui avait pris des hormones féminines...)
Enregistrement très particulier et spéctaculaire : la voix était impossible à localiser : très beaux timbres percussions très graves et extrèèèèèèèèèèèmemmmmmmment tendues !!!!!!!!!! Ca c'est de la bonne surprise !
Chacun avec nos mots, le tenancier et moi, expliquons à Paull que nous allons AUSSI mettre des disques de NOTRE goût.(
second tacle ).
De la finesse et de la précision, de la localisation, de la stéréo, de l'aigû, du haut médium, de la douceur et de la clarté et de la transparence en un seul morceau ?
Pas de problème : il nous sort le Diapason n°17 (le seul que n'avait pas Paull troisème tacle : je vous propose d'arrêter de compter les tacles).
Les clochettes !
c'est tout ce que j'ai envie de dire.
La clochette : ben oui : celà m'a rappelé mon cours de 6 ème en musique :" la cloche, quand vous la frappez émet plusieurs notes" bref, il faut écouter la note, l'onde naitre, se développer et s'éteindre...et là je peux vous confirmer que celà n'a rien, mais alors rien de raide !
Steve Ray Vaughan
Tin Pan Alley
- L'attaque, l'aigû,le grave parfaitement maitrisé et articulé : les "modulations" sur la caisse claire sont parfaitement audibles
La localisation des instruments se fait aisément et l'haleine parfaitement fétide de Steve est malheureusement parfaitement restranscrite...
Bon, on oxygène l'auditorium par un morceau de Peer GYNT, une facilité déconcertante (sur les 125 et l'is, il y a 15 jours, c'était moins "ça" ; quand au naim 5 i sur les S8 e...ouîe ouie ouie.)
C'était très fort mais rien d'insupportable : d'ailleurs, celà n'aurait tenu qu'à moi...
De là nous parlons de certains instruments qui permettent de développer les capacités d'analyse auditive, lui "la voix (émotion, timbre, modulation)", moi "le piano" : TILT fait-il
Il va chercher un piano Jazz de Petrucciani aux Champs Elysées sur BESSAME MUCHO.
Le tenancier est c...illu ! quand je vendais mon mira 3 et mon Linn en même temps l'acheteur (enfin...) a passé du Petrucciani : il réfléchit encore pour savoir s'il me prend un ampli. En effet, ca manquait de tout : inofrmations, médium, incisivité.
Bref : hier tout le contraire, je failli me mettre à taper du pied mais bon...
Je pense que si un jour on me forçait à ne sélectionner un système qu'avec un seul morceau ce serait du piano Jazz : entre la main baladeuse du pianiste qui va de droite à gauche et les furieux qui sont souvent à côté ou derrière aux cuivres ou à la forge...
Sur les voix, il nous a passé plusieurs disques de Brel dont Orly version COMPILS et Orly version Marquise
Non décidément, je cherche : ce système n'a rien d'exceptionnel : pas d'aigû agressif, pas de côté chaleureux, pas de grave baveux, pas de monochronie, pas de mollesse.
Voilà, pour une fois j'aurais fait un CR pas dythirambique.
Yijing qui ne fait pas dans la dentelle
