Tu trouvera ci'dessous quelques élements de réflexions complémentaires - et soutout non polémiques.
chris.24 a écrit:C'est clairement ce que je pensais à la lecture de son CR... Et cette impression a été renforcée avec son premier commentaire concernant l'apport de matière avec l'ATM2 comparé à l'ATM1...
Ce peut être un élément d'explication, mais à mon avis pas le seul, le manque de matière n'étant quand même pas une caractéristique de l'ATM1 ; à moins d'un effet incident d'une puissance limitée ? ... même à bas niveau ?
Dommage que tu n'aies pas pu apporter ton propre ampli Pierre-Emmanuel... Ca, c'est clair que j'aurais un ATM2 ... quand je ferais une comparaison avec les "Amati Homage" ...
Et je t'invite à les réécouter ailleurs dans de meilleures conditions car je suis un peu déçu de ton CR - je comprends, mais j'ai voulu relater ce que j'ai objectivement entendu, en en précisant bien les conditions et les limites, et en me gardant bien de porter un jugement définitif, qui au demeurant ne pourrait être que subjectif - mais surtout je ne retrouve pas trop ces défauts chez moi, notamment le côté décharné ( significatif que sur un seul disque : "Passion selon St. Matthieu par G Leonhardt / DHM ) ... Quant à l'aigu je l'ai trouvé au contraire bien intégré...
Par contre c'est vrai aussi que si le disque a des sifflantes ou une agressivité dans l'aigu, cela passe aussi dans l'enceinte... Mais personnellement je préfère cela à une enceinte qui couperait volontairement le spectre pour avoir une réponse douce quelque soit la situation...
Il ne s'agit pas de cela : ce que j'ai entendu, c'est un soulignement un peu systématique de l'extrème aigu, bien perceptible sur les sifflantes et les chuintements. Je suis bien d'accord qu'il ne faut pas qu'un système les réduise artificiellement, mais qu'il les restituent dans toute leur finesse, voire leur stridence si c'est le cas, mais seulement quand il y en a, sans rien rajouter par rapport à la réalité, du concert en l'occurence. C'est vrai maintenant que les coeurs sont sans doute un exercice bien délicat à cet égard, surtout pour le numérique ?
Voilà qq réflexions à ton écoute... J'espère que tu auras l'occasion de les réécouter dans de meilleures conditions la prochaine fois, et que cette prochaine fois sera dans pas longtemps !... dès la semaine prochaine !
Merci 1000 fois de cet avis... et j'ajouterais 2 précisions pour à la fois essayer d'objectiver et de relativiser.
C'est d'une part toujours le même ensemble de CD, très variés dont je me sers pour ces écoutes, que j'ai retenu soit pour la qualité de leur enrégistrement, et déja là il y a des partis pris, soit pour leur capacité à tranmettre l'émotion, et là il y en a encore plus. Maintenant, je connais bien ces disques, écoutés soit sur le système ci-dessous, soit avec un casque avec ampli spécifique, et maintenant sur divers autres systèmes avec des enceintes aussi variées que des grosses proac, ou des spendor, vulcain, Tannoy ... ce qui permet de s'étalonner un peu.
D'autre part, je ne connais pas les inflences qu'ont pu avoir l'Accuphase et le préampli AR, au delà du fait qu'ils étaient tous deux de très haut de gamme.
Enfin et surtout, comme j'ai tenu à le préciser en préliminaire à mon CR, le local était à l'évidence inapproprié à l'écoute d'enceintes de ce niveau ( petite salle en sous sol d'une quinzaine de m2, avec ouveture sur local/ entrepot et sur un escalier, et avec présence d'autres enceintes : c'est quand même pas l'idéal)... et cela peut avoir une influence déterminante sur l'écoute ...
Chris.
Bien cordialement,
Pierre-Emmanuel.
